Pour moi Démocratie et Républiques sont des synonymes .Et si tu te donnes la peine de travailler le sujet tu verras que contrairement à notre démocratie représentative, le régime politique athénien est une démocratie directe, c’est-à-dire que les citoyens peuvent participer directement aux décisions d’ordre public. De même, les principales institutions politiques assurent une participation équitable à la gouvernance de la cité, notamment en octroyant une grande place au tirage au sort – et, par conséquent, à l’intervention des dieux – lors de la nomination aux charges publiques.
Chaque année, la majorité des magistrats de la cité sont tirés au sort parmi les citoyens. Seules les hautes magistratures militaires et financières sont attribuées par élection.
Principale figure de la démocratie athénienne, Périclès a ainsi été réélu comme stratège militaire pendant une quinzaine d’années consécutives
(443-429 av. J.-C.), ce qui lui a permis d’influencer grandement la vie politique d’Athènes à cette période.
Une fois nommés, les magistrats reçoivent un « misthos », c’est-à-dire une indemnité financière pour compenser la perte d’une journée de travail et ainsi assurer la possibilité à tous les citoyens, même les plus pauvres, de participer à la vie publique. Les magistrats sont également responsables de leurs actes et doivent en rendre compte au peuple : par exemple, une défaite d’Athènes lors d’une bataille peut entraîner des conséquences graves – pouvant aller jusqu’à la condamnation à mort – pour les magistrats militaires si les citoyens jugent ces derniers responsables.
Les magistrats publics ont pour mandat d’exécuter les décisions prises par l’Ecclésia, l’assemblée populaire où l’ensemble des citoyens est convoqué une quarantaine de fois par année, habituellement sur la colline de la Pnyx. Les citoyens peuvent y prendre la parole et, surtout, ils y votent, à main levée ou parfois par bulletins secrets, toutes les décisions touchant la vie dans la cité, que ce soit la construction d’un temple, l’augmentation des impôts ou la déclaration d’une guerre.
L’assemblée a aussi le pouvoir d’ostracisme, c’est-à-dire de voter pour bannir d’Athènes, pendant 10 ans, un citoyen dont on craint que les ambitions personnelles puissent mener à la tyrannie.
Les travaux de l’Ecclésia sont organisés par la Boulè, un conseil formé de 500 citoyens (50 par tribu) tirés au sort annuellement, siégeant en alternance et recevant un misthos. En plus de préparer les décrets soumis au vote de l’Ecclésia, la Boulè a aussi pour mandat de gérer l’administration de la cité, d’encadrer les travaux de construction et d’exercer un contrôle sur les détenteurs d’une magistrature publique, notamment en les obligeant à rendre des comptes devant l’assemblée à leur sortie de charge. Enfin, l’Héliée est un tribunal populaire formé de 6000 citoyens (600 par tribu) également tirés au sort annuellement. Pour chaque cause entendue, on convoque quelques centaines d’entre eux pour écouter les parties et voter secrètement un verdict. Pour les cas de meurtres ou les questions religieuses, on confie le dossier à l’Areopage, une institution datant de la période oligarchique, mais dont la vocation change au cours du 5e siècle av. J.-C. pour devenir un tribunal formé de 10 magistrats.
Et donc je maintiens que c’est l’être humain qui arrive à pourrir tous les systèmes !