janic a écrit
onc l’utilisation de pesticides naturels n’est qu’un pis aller en attendant que l’industrie agricole, en commençant par le bio, se réforme progressivement en revenant à des variétés plus adaptées, plus résistantes.
Pour cela on fait appel à des méthodes artificielles afin de brûler les étapes de l'évolution, en faveur des intérêts "humains". Cela, tu ne le contestes pas ?
L’évolutionnisme est une vaste blague non confirmée sur le plan biologique.
Ceci dit l’évolution des idées et des actes dans une société donne la plupart du temps des résultats catastrophiques car ne maitrisant qu’une toute petite partie des données qui recouvrent chaque élément du vivant et qu’un bricolage de labo ne saurait, et ne peut, reproduire avec exactitude et encore moins de certitude. Donc des âneries, l’humanité (même avec de bonnes intentions…de départ) en est friande et spécialiste comme pour les vaccins, c’est la même démarche d’ailleurs. Mais tu as raison en ce sens que l’élément principal est bien le terme intérêts, non pas humains, mais financiers surtout (l’humanisme supposé mais jamais vérifié) n’est qu’un prétexte pour imposer ce qui, a court, moyens ou long terme, se retournera contre ses initiateurs qui n’en auront plus rien à faire puisque ils seront probablement morts d’ici là après en avoir profité par intérêt, et avec des intérêts.
Pour palier à la répugnance envers les "pesticides", on utilise aussi de plus en plus de "biocontrôle". Des méthodes qui ne sont pas forcément mieux, puisque c'est la dose qui fait le poison et que parfois ça peut dériver aussi (coccinelle asiatique).
Bien sur les écolos, plein de » bonnes intentions », ont souvent fait le pire en ne respectant pas l’équilibre biologique local et donc en accentuant des déséquilibres déjà installés.
C’est comme la chasse qui après avoir tué les prédateurs naturels se recommande de son rôle de régulateur de substitution, ce que fait l’agrochimie aussi.
Pas la peine de ressortir les "perturbateurs endocriniens", une exception qui confirme la règle.
Sauf que ces exceptions se multiplient et finissent par devenir la nouvelle règle destructrice.
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré