Et si le BIO était un LEURRE.....euuuuuh !

[Ahmed]

Bien entendu! Mais ce qui est choquant c'est de prétendre s'affranchir (un peu) de ce pétrole en lui substituant partiellement des produits agricoles qui ne sont que des dérivés du pétrole, énergétiquement parlant. Cela rappelle le prélèvement en forêt des branchages pour en faire du combustible qui serait compensé par des apports d'engrais chimiques, eux-mêmes issus de produits pétroliers...

[Christophe]

Je dis ça je dis rien...

Agriculture : le bio aussi efficace que les pesticides contre les parasites

HELENE GULLY Le 21/08 à 19:59Mis à jour le 22/08 à 11:15

Selon une étude de l'Inra, cultiver bio est au moins aussi efficace que son alternative dite conventionnelle contre les « bioagresseurs ».

https://www.lesechos.fr/industrie-servi ... 199159.php

[janic]

Je dis ça je dis rien...

Agriculture : le bio aussi efficace que les pesticides contre les parasites

HELENE GULLY Le 21/08 à 19:59Mis à jour le 22/08 à 11:15

Selon une étude de l'Inra, cultiver bio est au moins aussi efficace que son alternative dite conventionnelle contre les « bioagresseurs ».

https://www.lesechos.fr/industrie-servi ... 199159.php

Exactement! C'est même une des règles de la culture biologique des pionniers que la nature s'équilibre naturellement et c'est l'intervention humaine qui fiche le bazar par ses monocultures ses engrais artificiels, ses traitements successifs, ses destructions de haies, etc...
Pour l'anecdote, j'ai planté des pieds de tomates "bio" et il se trouve que sur la totalité je n'ai qu'un seul pied ayant du mildiou, toutes ses tomates en sont atteintes et tous les autres pieds sont intacts , je ne traite rien évidemment et ne désherbe surtout pas et ne leur donne de l'eau qu'avec parcimonie et malgré cela elles, les autres, se portent comme un charme. J'avais fait la même constatation sur des lignes de haricots où seuls quelques rares pieds étaient parasités, mais non traités, pendant que tous les autres poussaient sans parasites. même chose pour les pommes de terre infestés de doryphores la première année (ramassé à la main,) presque plus la seconde année et plus du tout la 3° année.
Respectez les lois de la nature et elle vous le rendra (peut être pas au centuple) mais en terme de santé: oui!

[Ahmed]

La nature s'équilibre, mais parfois avec de fortes variations autour d'une ligne médiane.
Bien sûr, à partir du moment où l'on change massivement un paramètre, soit on rectifie l'erreur, soit on en change d'autres, puis d'autres... C'est évidemment cette dernière démarche qui a été suivie, dans une perspective de correction infinie des conséquences de la technique. La technologie, ou plutôt son usage (mais elle contient cet usage!*) résulte d'une idéologie avant d'être fille de l'invention.

* Dans le sens de tous les usages qui peuvent en être faits.

[janic]

Tu as tout à fait raison! Le problème, ici comme pour d'autres choses, c'est la peur qui tenaille les individus qui préfèrent un tien à deux tu l'auras et vu mon âge canonique( ) j'ai le souvenir des vieux paysans qui voyaient d'un mauvais œil tout ce modernisme et leurs enfants croyant, les yeux écarquillés à ces promesses père-noelistiques de plus de rendement et donc de rentabilité économique , mais avec des lanceurs d'alerte qui criaient à l'illusion, à long terme, de ces promesses et ce sont les lanceurs d'alerte qui, comme toujours, avaient raison.
Donc si l'aller, la fleur au canon, a été rapide; le retour, la queue entre les jambes, ne peut être que plus lent car il est toujours difficile de perdre ses illusions et d'admettre sa défaite (sauf pour quelques héros de la dernière heure...suivez mon regard!!!)
Donc, oui! Il y a de la disparité inévitable (sinon on retombe dans le schéma dont on veut sortir de la standardisation) et même souhaitable où les paysans pourront retrouver leurs vraies racines...et leur santé, mise en danger par tous ces artifices de l'agrochimie.

[Ahmed]

J'ai connu de ces vieux paysans qui étaient méfiants (probablement pour avoir connu pas mal de promesses non tenues!), mais je crois que leurs réticences vis à vis du modernisme tenait surtout au sentiment diffus que cela allait bouleverser bien plus que les conditions de culture. N'oublions pas que paysan était autant un mode de vie qu'un métier. Bien sûr, ils ne disposaient pas de tous les éléments pour juger et mettre des mots sur ce ressenti, alors qu' en face, les promoteurs de l'agrochimie étaient des experts en manipulation, sur fond d'un nécessaire essor de la production nationale. De toute façon, quel que soit leur choix, ils étaient objectivement sûrs de perdre, car les règles étaient fixées par d'autres...

[janic]

mais je crois que leurs réticences vis à vis du modernisme tenait surtout au sentiment diffus que cela allait bouleverser bien plus que les conditions de culture

c'est tout à fait ça! Et les jeunes paysans de' l'époque se trouvent maintenant dans la même situation de conservatisme par peur de perdre leurs repères habituels; c'est à dire NPK, traitements préventifs comme curatifs (il se passe la même chose en médecine humaine et donc "animale")monoculture, (glyphosate ) et autres habitudes bien ancrées dans les têtes. Et le bio (façon commerciale) leur apparait comme le nouvel eldorado et en tout cas une porte de sortie possible du système qui les ruine et les tue.

[izentrop]

https://www.univ-rennes1.fr/actualites/ ... agresseurs
Rien de flagrant, ne nous emballons pas.

[janic]

Rien de flagrant, ne nous emballons pas.

Il ne s'agit pas de s'emballer mais de constater simplement ce que les AB font depuis leur origine et qui se découvrent "officiellement" maintenant avec beaucoup de retard. Et cela suit ou accompagne la même constatation avec les médecines alternatives diantrement efficaces bien appliquées.

[izentrop]

Rien de flagrant parce que

Ces résultats ouvrent des perspectives intéressantes pour réduire l’usage des pesticides de synthèse.

Les pesticides bios ne sont pas concernés, c'est juste pour faire la leçon au conventionnel.

Enfin, les systèmes de culture AB montrent des niveaux d’infestation par les adventices ("mauvaises herbes") plus élevés que les systèmes de culture AC : leur présence contribue vraisemblablement à la diversité des espèces antagonistes des bioagresseurs, en créant un environnement potentiellement moins propice aux maladies et aux ravageurs.

Les cultures plein champ ne semblent pas concernés, car dans tout les cas les adventices sont éliminées à cause de leur concurrence avec les plantes cultivées et l'hébergement des maladies et ravageurs.

Comme il n'existe pas d'herbicide bio, ils travaillent la terre plus souvent, engendrant une érosion des sols plus importante.