Ecologie et végétarisme: alimentation, climat et CO2

Consommation et alimentation durables et responsables, trucs et astuces au quotidien pour réduire ses consommations d'énergie et d'eau, ses déchets...Mieux manger: préparations et recettes, trouver des aliments sains, de saison et locaux, informations sur la conservation alimentaire...
janic
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par janic » 12/01/14, 08:59

citro bonjour
janic...Je ne sais pas par quel bout commencer, je suis en désaccord sur trop de points de ton approche...

je ne désire pas un accord, mais juste rectifier des idées fausses répandues par les médias aux ordres de l’agro business.
- "L'inadaptation" du corps humain à la consommation de protéines animales est très controversée.

Ce n’est pas une question de point de vue théorique, mais de physiologie et d’anatomie comparée. C’est comme si on disait que "L'inadaptation" des bovins à la consommation de protéines animales est très controversée. Personne n’y croirait malgré la tentative faite et dont les résultats n’ont pas été probants et pourquoi ? Parce que, à l’école, on apprend aux enfants que l’anatomie et la physiologie des bovins est végétalienne, par contre (si tu as des ouvrages sur le sujet tu peux le vérifier) l’affirmation de l’humain omni s’appuie sur la culture et non sur l’anatomo-biologie. Pourquoi ?
A l'opposé, végétalisme et carences alimentaires sont souvent évoqués...

Bien sûr ! Aucun système appliqué à l’individu n’est parfait à cause de l’hérédité, du mode de vie, du mode alimentaire, etc… donc on peut trouver ici et là quelques cas de carences. Mais il faut les comparer aux autres couches de population et le bilan est plutôt favorable aux VG (et encore il y a maintes formes de VG, trop long à développer ici)
Donc plutôt que de se fier à des médias incompétents et en mal de papier à pondre : pourquoi ne pas vérifier, auprès d’un maximum de personnes concernées et vivant réellement ce mode de vie, ce qu’il en est ? Il y a des forums (par exemple Vegeweb qui est un des plus consulté, par exemple) où chacun s’y exprime (presque :cry: ) librement et qui vaut mieux que des on dit et des présupposés.
- D'un point de vue planétaire, le bétail et l'alimentation carnée sont incontournables pour des questions de survie (saisonnalité des ressources végétales) et représentent la seule solution locale de survie et de stockage des ressources alimentaires (fourrage).

Ce n’est que partiellement vrai car, hormis quelques cas extrêmes, la végétation offre plus de produits que la bidoche et une bonne partie pousse en hiver et une autre partie peut faire l’objet de conservation sêche ou transformée.
- Des alternatives alimentaires comme les insectes, pratiquées dans bien des pays sont aussi crédibles et logiques (utilisations de ressources locales).

Là aussi ce n’est que local et effectivement pour certaines populations c’est un moyen de survie. Mais ce n’est pas applicable à l’ensemble de l’humanité et encore moins aux sociétés « modernes » européo-américaines (en ce qui nous concerne) car ce sont ces dernières populations qui sont les plus grosses consommatrices de bidoche.
- Quand j'évoquais les poules élevées au fond du jardin nourries avec des épluchures, il va de soi que ces épluchures provenaient des légumes cultivés dans le jardin à coté du poulailler. On considère qu'un jardin bien géré de 10m sur 10m suffit aux besoins d'une personne...

Mais là encore,tu cites un comportement à la marge du reste de la société. Le sujet omni ou vg concerne la totalité de la population mondiale car c’est la comportement alimentaire de celle-ci pour les années à venir qui décidera ou pas de l’avenir alimentaire et du même coup de la survie de l’humanité.
- Je suis désolé de te contredire sur l'origine des produits BIO, la production Française est très inférieure à la demande, pour ne pas dire ridicule...

C’est très juste et je dirais heureusement et malheureusement en même temps.
Heureusement car cela concerne avant tout une réelle prise de conscience et non une mode qui ne dure que le temps de celle-ci. Malheureusement car la survie des populations en dépend, l’empoisonnement des terres et ses conséquences sur les consommateurs humains ou non sont dramatiques.
La majorité des produits que nous consommons sont même produits hors d'Europe et je ne parle pas de leur exotisme comme le Quinoa, le soja et autres.

a) produits hors d'Europe: cela concerne essentiellement les supermarchés qui ne voient dans le bio qu'un secteur économique futur à exploiter mais qui ne prend pas en considération la santé réelle des consommateurs, mais qui cherche seulement à vendre des produits de meilleure qualité supposée à des prix bas (ce qui est antinomique)
b) quinoa, soja etc...: Là aussi ce sont des produits à la marge qui ne représentent qu’une infime partie du volume alimentaire quotidien. On peut comparer cela au chocolat, au café, au thé et autres produits exotiques consommés par la population.
Pour mon cas, nous consommons peut être un paquet de 500g de quinoa par mois à deux et très, très exceptionnellement du soja ( je ne partage pas du tout cette obsession de la protéine qu'il faut absolument consommer en remplacement de la bidoche)
Quand il y a eu le scandale du lait contaminé provenant de Chine, des marques Allemandes réputées de produits BIO ont dû retirer des produits lactés du marché car ils ne faisaient plus face à la demande et s'étaient approvisionnés auprès de producteurs Brésiliens qui en rupture s'étaient eux-même approvisionnés en... Chine.

C’est tout le problème, que j’ai déjà évoqué, de l’officialisation du bio qui a perdu en exigence pour s’ouvrir à plus de producteurs moins tatillons sur la qualité réelle et finale du produit. D’où cette ruée sur le BIO comme facteur de meilleure qualité et de ses déviances. Mais c’est comme en politique, en économie, en n’importe quel secteur où des humains interviennent et sont concernés. Ce n’est pas parce que quelques pommes sont pourries que tout le panier est à jeter.
Bref, en alimentation comme ailleurs, il y a des choix à faire mais surtout des compromis...

C'est, bien sûr, une question de choix de vie où certains points mineurs peuvent se satisfaire de compromis et d'autres points où la compromission est la pire des choses.
PS: Je ne vais pas suivre ce sujet car je manque de temps pour d'autres activités qui me tiennent à cœur. Désolé, mais il faut que je fasse des choix...

C’est deja bien d'avoir eut la patience d'échanger jusque là. Ce que je trouve surtout dommage c’est cette reprise pour argent comptant de la littérature médiatique sans vérification sur l’honnêteté de ses sources et surtout sans le vérifier auprès des seules personnes compétentes, à savoir ceux et celles qui le vivent au quotidien. J’espère juste que ces quelques mises au point auront aidé les lecteurs à la réflexion personnelle.
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par janic » 13/01/14, 13:28

report et réponse du sujet suivant:
https://www.econologie.com/forums/post268410.html#268410
Pour ceux qui réduisent leur consommation sans passer au stade VG, sans que cela soit représentatif, mon "ressenti" au niveau de mon cercle élargi est le suivant :
a) motivation principale = "diététique" / maladie cardio-vasculaires, etc... L'idée comme quoi la viande rouge a un effet négatif fait son chemin...

C’est bien entendu ce qui ressort de l’influence des médias (mais je suis bien d’accord que c’est toujours ça d’acquis) En effet les médias mettent en avant les effets « négatifs » de la viande rouge : d’une part parce que c’est la plus consommée, d’autre part parce que c’est d’elle que sont venus les scandales et surtout depuis la vache folle. En réalité ce sont toutes les viandes qui ont des effets négatifs, ce qui se vérifie au niveau santé lorsque leur consommation cesse.
b) en 2ème, hors VG "militant" ou "philosophiques" [je veux dire par "réflexion sur la Vie"], c'est l'approche écologique : après prise de conscience des problèmes énergétiques…, mais l'énergie grise ou les émissions de CO² fossile liés à leur nourriture. Et en premier chef, celle de la viande rouge.
Bref, il ya une réflexion chez une part croissante de la population, autour de "l'écologie", l'agriculture biologique, etc... avec des effets induits sur la conso de viande... Quelqu'un qui va dans un magasin "bio" sera forcément confronté à du soja, du tofu, des légumineuses en vrac, et "glissera" vers un changement de son alimentation...

Par expérience professionnelle (j’ai tenu un magasin d’alimentation saine à l’époque où ce type de produits était mal vus des autorités et des associations de consommateurs) le néophite pénétrant dans un de ces lieux voit d’abord les prix à ses yeux excessifs et les tofus soja et autres passent à ses yeux pour des produits exotiques « bizarres ». Sauf s’il y vient avec un objectif précis comme la recherche de produits de compensation à la viande ou en recherche de produits aux effets thérapeutiques reconnus.
Sinon, il ya les supers marchés qui ne sont que des produits sans accompagnement de personnes compétentes sur l'utilisation des produits proposés. (on n'en a que pour son argent!)
c) en effet, les images-chocs de certaines émissions sur l'élevage industriel et les abattoirs, le scandale de la vache folle, puis des Lasagnes au cheval, etc... Ces différents scandales ont amené des gens à réfléchir et, sans "basculer" dans un régime VG stricte, à modifier leur alimentation dans un sens "moins de viande"...

C’est vrai, mais cela n’a pas de profondeur car si la qualité de la bidoche est reconnue (par exemple viande bio) la consommation repart aussitôt. Donc son impact est fluctuant et ne peut se mesurer que sur quelques dizaines d’années. Ainsi on constate fréquemment qu’il n’y a que déplacement de la consommation et moins de viande rouge se trouve déplacé vers plus de volaille, de poisson et autres « protéines » animales.
Avec le facteur économique, qui peut être en synergie !

C’est, à mon avis, le facteur le plus important, comme pour la cigarette, et la crise économique contraint une certaine partie de la population à diminuer ses achats sur un produit couteux (en France, sauf pour le porc, l’élevage est peu industriel). Par contre la volaille ou le porc fortement (et quasi totalement) industriel sont donc meilleur marché et les achats se reportent sur ceux-ci (aussi mauvais, voire pire que la viande rouge non industrielle).
Je respecte la démarche "philosophique", qui conduit à devenir VG stricte dans un souci de cohérence (éviter, en effet, d'être faux-cul !). Je pense qu'elle pèse très peu dans les statistiques.

C’est évident, mais la philosophie VG n’est pas en recherche du nombre, mais de la qualité (comme pour la bouffe).
Ce que j’ai expliqué ailleurs, c’est que l’ensemble de la population mondiale devra non seulement baisser drastiquement sa consommation animale, mais parvenir par quasi contrainte écologique et économique à un Vg presqu’intégral (mais cela ne sera pas le résultat d’une démarche volontaire et donc épanouissante, mais par contrainte et avec ses frustrations)
Pragmatique, j'essaye d'avoir une influence large, à travers les points a et b, sur un grand nombre, qui infléchit son attitude "un peu"...

Seulement le peu en question n’ira pas assez vite pour éviter la crise écologique et économique mondiale (et surtout américano-européenne) liée à l’élevage « alimentaire ». Il suffit d’une simple règle de trois pour s’en apercevoir !
PS: Tiens, aux infos sur France 2, comparaison entre bio et non bio dans les super marchés et en magasin!
Nota: je pourrais dire que je me fiche complètement du fait que les gens mangent plus ou moins de bidoche, puisque je ne suis plus concerné par le sujet; ce n'est pas pour autant être indifférent à la souffrance générée par ce type de consommation.
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Re: Ecologie et végétarisme: alimentation, climat et CO2




par janic » 25/05/17, 17:46

http://www.fayard.fr/lettre-ouverte-aux ... 2213702315
« Nous assistons probablement, et je le souhaite de tout coeur, au passage à un stade éthique supérieur où la pensée humaniste s’émancipe de son cadre anthropocentrique pour s’étendre à tous les êtres sensibles qui peuplent la Terre. Dès lors, faire preuve d’“humanité” ne signifie plus simplement respecter les autres êtres humains, mais tout être vivant, selon son degré de sensibilité et de conscience. La vie s’est exprimée sur Terre à travers une foisonnante diversité.
Puisque l’être humain est aujourd’hui l’espèce la plus consciente et la plus puissante, puisse-t-il utiliser ses forces non plus pour exploiter et détruire ces formes de vie, mais pour les protéger et les servir. C’est pour moi notre plus belle vocation : protecteurs et serviteurs du monde. »
Frédéric Lenoir
Sa notion de"selon son degré de sensibilité et de conscience" est douteuse, mais c'est déjà un grand pas de fait et à faire!
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Re: Ecologie et végétarisme: alimentation, climat et CO2




par janic » 06/07/17, 09:22

7% des Américains pensent que le lait chocolaté provient des vaches marrons
http://www.midilibre.fr/2017/06/16/7-de ... 522814.php
et donc un peu d'humour sur le lait en général:
http://www.insolente-veggie.com/la-vach ... t-du-lait/
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Re: Ecologie et végétarisme: alimentation, climat et CO2




par sen-no-sen » 06/07/17, 14:15

janic a écrit :Sa notion de"selon son degré de sensibilité et de conscience" est douteuse, mais c'est déjà un grand pas de fait et à faire!


Pas du tout, il opère simplement une distinction -qui tombe sous le sens!- entre une feuille de laitue et un chimpanzé...
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Re: Ecologie et végétarisme: alimentation, climat et CO2




par janic » 06/07/17, 18:14

janic a écrit :
Sa notion de "selon son degré de sensibilité et de conscience" est douteuse, mais c'est déjà un grand pas de fait et à faire!

Pas du tout, il opère simplement une distinction -qui tombe sous le sens!- entre une feuille de laitue et un chimpanzé...
donc bien une question de sensibilité humaine, qui se fait juge et partie entre le niveau de sensibilité et de conscience d'une feuille de laitue, d'un chimpanzé ou d'un humain.
C'est un théologien, après être un philosophe, fortement imprégné par sa culture religieuse/antireligieuse aussi et son interprétation de la genèse, laquelle ne fait pas cette distinction!
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Re: Ecologie et végétarisme: alimentation, climat et CO2




par janic » 07/07/17, 08:35

Je suis donc parfaitement représentatif de nombre de mes semblables : je suis sensible à votre souffrance et je milite depuis longtemps pour qu’elle diminue, mais j’ai du mal à résister à un bon plateau de fruits de mer, et même si j’ai fortement réduit ma consommation de viande et que je tends vers le végétarisme, il m’arrive encore de craquer pour un poulet rôti au restaurant ou chez des amis.
Parmi mes semblables, vos meilleurs amis sont assurément les véganes, qui ne consomment rien qui soit issu du règne animal ni de son exploitation, mais je me sens encore incapable de parvenir à cette pratique pourtant totalement cohérente. Je me pose d’ailleurs la question, et j’y reviendrai à la fin de cette lettre, de savoir si une attitude éthique à votre égard peut tenir compte des degrés de sensibilité à la douleur et d’intelligence de vos diverses espèces, ou si le même respect absolu doit être appliqué à tous…
Ce qui fait notre singularité – la complexité de notre langage, le caractère infini de notre désir, une pensée mythico-religieuse, une capacité à se projeter dans un avenir lointain et une conscience morale universelle – devrait nous inciter à adopter une attitude juste et responsable envers vous. Et pourtant, nous sommes le plus souvent mus par l’instinct le plus stupide à vous dominer et à vous exploiter, selon le vieil adage de la loi du plus fort. Certes, nous habillons cet instinct prédateur et dominateur de mille artifices intellectuels et rhétoriques. Car un des caractères singuliers de l’être humain, c’est bien aussi cette extraordinaire capacité à justifier ses désirs ! Comme l’a souligné le philosophe Baruch Spinoza au XVIIème siècle : « Nous ne désirons pas une chose parce que nous la jugeons bonne, mais nous la jugeons bonne parce que nous la désirons1. » Cela nous arrange d’exploiter un âne, d’assister au meurtre d’un taureau dans une arène, ou de manger du cochon de lait… Qu’à cela ne tienne ! Inventons de bonnes raisons – économiques, culturelles, biologiques, gastronomiques ou religieuses – de le faire, afin d’assouvir notre désir… en toute bonne conscience.
https://www.fredericlenoir.com/lire-un-extrait/
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Re: Ecologie et végétarisme: alimentation, climat et CO2




par sen-no-sen » 07/07/17, 11:12

janic a écrit : donc bien une question de sensibilité humaine, qui se fait juge et partie entre le niveau de sensibilité et de conscience d'une feuille de laitue, d'un chimpanzé ou d'un humain.


C'est surtout un constat objectif.
Un chimpanzé est une forme de vie plus complexe qu'une feuille de laitue,indépendamment de notre sensibilité,un E.T ou une IA arriverait rapidement à la même conclusion.
Par contre la différenciation entre l'humain et ses plus proches parents(globalement les mammifères) relève essentiellement du spécisme et donc d'une construction essentiellement culturelle.
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Re: Ecologie et végétarisme: alimentation, climat et CO2




par janic » 07/07/17, 12:42

C'est surtout un constat objectif.
On ne peut déclarer comme objectif quelque chose qui est partisane.
Un chimpanzé est une forme de vie plus complexe qu'une feuille de laitue,indépendamment de notre sensibilité,un E.T ou une IA arriverait rapidement à la même conclusion.
Même chose: QUI déclare que c'est un certain niveau de complexité (par rapport à quoi et a qui?) l'humain avec sa culture religieuse et athée qui en a fait le sommet de l'évolution (sic)
Par contre la différenciation entre l'humain et ses plus proches parents(globalement les mammifères) relève essentiellement du spécisme et donc d'une construction essentiellement culturelle.
Tout est culturel, sans une quelconque culture personne ne pourrait établir des critères de distinction entre diverses catégories du vivant. "Qu’à cela ne tienne ! Inventons de bonnes raisons – économiques, culturelles, biologiques, gastronomiques ou religieuses – de le faire, afin d’assouvir notre désir… en toute bonne conscience." dit Lenoir!

" Une bactérie peut avoir quelques 4 millions de bases azotées dans son patrimoine génétique alors que des organismes, comme l'humain, en possèdent 3 milliards Curieusement des batraciens et certaines plantes à fleur ont plus de 10 fois les bases azotées rencontrées chez l'homme. Un simple mycoplasme, le plus petit être vivant possède 580.000 bases qui fournissent les codes de 482 gènes."
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Re: Ecologie et végétarisme: alimentation, climat et CO2




par janic » 28/02/18, 17:34

ce soir sur France 5 à 20h50: "faut-il manger des animaux"
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