Lilium, l'avion drone taxi électrique s'envole!

Voitures, bus, vélos, avions électrique: tous les moyens de transport électriques qui existent. Conversion, moteurs et propulsions électriques pour les transports...
Christophe
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Lilium, l'avion drone taxi électrique s'envole!




par Christophe » 05/09/17, 14:42

Premières vidéos en vol du prototype du Lilium, l"avion-drone" futur taxi volant assez intéressant dans son concept!

Visiblement il est radiocommandé sur la vidéo (qui date du printemps)





Les performances annoncées me semblent un peu optimistes...mais le projet est intéressant, très...

Et ils viennent de lever...90 Millions d'Euros! https://business.lesechos.fr/entreprene ... 312720.php
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Opale2sang
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Re: Lilium, l'avion drone taxi électrique s'envole!




par Opale2sang » 06/09/17, 06:35

Bonjour.
Si c'est vrai, c'est un joli proto, mais dire qu'il pourrait être utilisé en ville...
Il reste le problème d'une éventuelle panne et d'une chute, car même avec un parachute l'engin reste dangereux.
Imaginer le ciel rempli de ses engins, même avec un autopilote, certains seraient capables de bidouiller et puis imaginer si quelqu'un s'en sert comme d'une arme.

Non vraiment moi je n'y crois pas a la commercialisation de masse de ce genre d'appareils surtout en ville.
Ou en tout cas je ne vois pas comment sécuriser le truc de manière satisfaisante dans nos villes modernes.

Cordialement.
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Re: Lilium, l'avion drone taxi électrique s'envole!




par izentrop » 06/09/17, 07:43

Bonjour,
Tu as raison pour les performances optimistes, le proto vol sans charge, même pas une personne à bord. https://lilium.com/
Aucune indication sur la charge utile ?

Maintenant qu'ils ont obtenu leur avance, la suite risque de se faire attendre :wink:
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Christophe
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Re: Lilium, l'avion drone taxi électrique s'envole!




par Christophe » 10/10/17, 17:50

Un article critique l'impossibilité d'une démocratisation des taxi drones...par un chercheur du MIT...

Pourquoi les « taxis aériens » ne marcheront pas

Carlo Ratti, chercheur au Massachusetts Institute of Technology, explique pourquoi ce vieux rêve, sur lequel des entreprises travaillent déjà, est problématique.

LE MONDE | 09.10.2017 à 16h12

Peu d’engins modernes ont suscité autant d’engouement que les drones. Les ventes annuelles aux Etats-Unis devraient atteindre en 2020 sept millions d’appareils, et nombreux sont ceux qui prédisent déjà un avenir où les drones redessineraient nos villes – avec livraisons télécommandées, surveillance aéroportée et autres applications imprévues.

Notre imagination collective s’est emparée d’une de leurs possibilités : la mobilité des personnes. Les drones pourront-ils bientôt transporter les gens dans le ciel de nos villes ? Des taxis volants viendront-ils un jour nous arracher de notre jardin pour nous laisser tomber délicatement devant un cinéma ou notre restaurant préféré ?

Avant de songer à héler un taxi aérien, considérons un peu ce que signifieraient réellement des cieux urbains grouillant d’essaims d’hélicoptères miniatures, transportant leurs passagers vers leur prochaine destination. Si les drones auront à l’avenir de nombreux usages, je ne crois pas que le transport des personnes au-dessus de nos villes puisse ou doive être l’un d’entre eux.

Un vieux fantasme

Le rêve d’un transport aérien sans pilote n’est pas nouveau. Lorsque Fritz Lang imagine l’environnement urbain de Metropolis, son film révolutionnaire de 1927, il remplit le ciel de tours vertigineuses et d’engins volants. Au début des années 1960, le studio d’animation Hanna-Barbera produit les Jetsons, une série de dessins animés qui suit les frasques d’une famille futuriste d’Américains moyens. Au générique d’ouverture, la famille sillonne le ciel d’Orbit City dans une voiture volante, que George, le père, finit par replier dans l’attaché-case qu’il emmène au bureau. En 1982, des voitures de police elles aussi volantes, les spinners, figurent dans le célèbre film de science-fiction Blade Runner.

Aujourd’hui, une version d’un tel futur de fiction semble à portée de main. Uber investit dans sa technologie de voiture volante. Plus tôt cette année, Airbus a lancé Pop.Up, un véhicule à décollage et atterrissage vertical dédié à la mobilité individuelle. Engagée dans une aventure qui promet « le vol pour tout le monde », la start-up allemande Volocopter a conçu un hélicoptère miniature à 18 rotors dont les premiers vols d’essai ont lieu cet automne à Dubaï.

Tout cela laisse penser que les drones urbains sillonneront bientôt les ciels de leurs cités comme George Jetson, n’est-ce pas ? Erreur ! Malgré de gros investissements et des promesses plus grosses encore, il existe des raisons pratiques et physiques pour lesquelles il est hautement improbable que nos villes s’emplissent un jour ou l’autre d’automobiles aériennes.

Bruits, turbulences et risques

Considérons d’abord la physique. Quiconque s’est trouvé près d’un hélicoptère qui décolle comprendra qu’il faut une certaine énergie pour soulever verticalement dans l’air un objet lourd. Les rotors des drones ne sont que de gros ventilateurs, poussant l’air vers là-bas pour créer une propulsion vers le haut. Il n’est pas possible de s’élever verticalement dans les airs sans occasionner d’importantes turbulences et un bruit considérable.

Les habitants de New York le savent bien. Les protestations contre les nuisances sonores d’un des principaux héliports de la ville ont conduit au renforcement des réglementations appliquées aux organisateurs d’excursions aéroportées. Pourtant, même avant la nouvelle législation, on comptait moins de 5 000 vols touristiques par mois. Imaginons que les huit millions d’habitants prennent l’air ne serait-ce qu’une fois par mois : la ville deviendrait invivable.

D’autres facteurs susceptibles de tempérer les enthousiasmes sont d’ordre technologique. Même dans l’hypothèse où les batteries des drones seraient considérablement améliorées afin d’étendre leur autonomie, la multitude des véhicules nécessaires pour transporter un grand nombre de gens au-dessus de nos têtes ferait planer de terribles risques sur notre sécurité. Les voitures modernes peuvent être dangereuses, mais une panne de batterie ou la rupture d’une pale de rotor sur un taxi volant pourrait entraîner la chute d’un véhicule lourd sur une zone densément peuplée. Et nous ne savons pas encore s’il sera possible de protéger ces drones des hackeurs, des terroristes et autres criminels, ni comment les systèmes de contrôle du trafic aérien pourront guider les passagers en toute sécurité.

D’autres fonctions pour les drones

Les drones transformeront pourtant la vie des populations futures, leurs entreprises et leurs interactions. De petits appareils ont déjà prouvé leur capacité dans divers domaines, de la délivrance de l’aide humanitaire à la sécurité. Les drones se jouent des barrières géographiques sans qu’il soit nécessaire de mettre en place de lourdes infrastructures physiques, et peuvent connecter des localités isolées avec le reste du monde. Au Brésil par exemple, le gouvernement déploie des drones équipés de caméras pour inspecter des producteurs agricoles éloignés, suspectés de ne pas respecter le code du travail. Et les drones contrôlent déjà la qualité de l’air ou fournissent de l’aide dans les cas d’urgence médicale. Mais la mobilité urbaine n’est pas un champ d’application approprié à la technologie des aéronefs sans pilote embarqué. Les problèmes posés par les transports urbains peuvent être résolus en gardant les pieds sur terre, et même fermement. Avec l’amélioration des réseaux numériques et de la transmission des données en temps réel, les voitures, camions et bateaux autonomes – à l’image du Roboat, dont mes collègues et moi-même essayons le prototype sur les canaux d’Amsterdam – peuvent être suffisamment rapides et efficaces pour satisfaire tous nos besoins. Sans compter que si nous restons au sol, les réseaux de nouvelles infrastructures, comme le coûteux « vertiport », ne sont plus nécessaires. Si le vieux rêve de voitures volantes sillonnant le ciel des villes fascine, cette vision demeurera du domaine de la science-fiction.

Carlo Ratti est ingénieur, architecte, et enseignant-chercheur au MIT. Il dirige le MIT Senseable Lab, un laboratoire de référence consacré aux innovations urbaines.


http://www.lemonde.fr/smart-cities/arti ... 11534.html
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Re: Lilium, l'avion drone taxi électrique s'envole!




par grelinette » 11/10/17, 22:37

Mouais.... Je suis incapable de dire si le drone de transport de personnes verra le jour car il y a beaucoup de paramètres qui vont influer sur son développement (dont certains qu'on ne connait pas encore), mais je ne suis pas d'accord avec les arguments avancés par Carlo Ratti pour expliquer pourquoi le drone de transport de personnes restera de la science-fiction.

Quand le premier avion motorisé a décollé (Clément Ader, 1890), si on avait dit à l'époque : "dans à peine une centaine d'années, il y aura des avions plein le ciel, et certains transporteront des centaines de passagers...", on aurait rigolé et qualifier ces propos de science-fiction.

De même, supposer que les drones ne pourront voler en nombre en ville à cause du bruit, c'est un peu comme si on avait dit "l'avion ne pourra pas se développer à cause de la pollution qu'il produit !"...
L'argument des nuisances produites par une innovation repose sur le bon-sens, et l'homme n'est pas vraiment l'être le plus doté de bons sens !
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Re: Lilium, l'avion drone taxi électrique s'envole!




par chatelot16 » 12/10/17, 20:55

si on avait dit a clement ader qu'il y aurait une jour un avion aussi gros que l'airbus a380 je suis sur qu'il aurait repondu : c'est bien pour ça que je fait le premier pas ! il y en aura d'autre

le probleme du drone pour une seule personne , c'est l'impossibilité de partager l'espace aerien en toute securité ... a chaque imprevu il y aura des accident

on a deja bien du mal a faire des voiture electrique rentable ... faire des helicoptere electrique on n'y est pas encore ... et le baptiser drone ne change rien
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Re: Lilium, l'avion drone taxi électrique s'envole!




par Christophe » 22/01/18, 17:55

Les analyses de P. Langlois sur les "navettes volantes":

Les navettes volantes électriques, une convergence de technologies

Écrit par Pierre Langlois
Le 23/01/2017

Il y a au moins quatre technologies différentes, autres que la chimie des batteries, qui devraient arriver à maturité d’ici une dizaine d’années et faciliter l’avènement des navettes volantes électriques. Un changement de paradigme point à l’horizon.

La conduite robotisée

Déjà, les voitures électriques autonomes sont une réalité. Le perfectionnement des senseurs (radars, lidars, sonars, caméras numériques), la diminution très importante de leur coût, l’augmentation constante du pouvoir de calcul des processeurs, la précision des GPS et la connectivité entre les véhicules sont à l’origine de l’essor rapide de la conduite robotisée.

Au fur et à mesure que les réglementations routières vont le permettre, de plus en plus de segments de la conduite automobile vont intégrer la robotisation. Au début, la conduite sur autoroute et le stationnement, puis la conduite urbaine, plus complexe.

Cette même conduite robotisée va s’appliquer bien évidemment aux navettes volantes électriques (NVE), et pour rassurer plusieurs lecteurs, pour que les NVE deviennent une réalité, il ne sera pas question d’autoriser une liberté totale dans les déplacements de ces aéronefs et de produire une cacophonie au dessus de nos têtes. Il est certain qu’on va créer des corridors de circulation, un peu comme des autoroutes virtuelles aériennes. Il n’y aura pas d’intersection des trajectoires car les déplacements dans différentes directions vont se faire à différentes hauteurs dans le ciel. Et les NVE vont se parler entre elles afin d’éviter les collisions potentielles.

Par ailleurs, pour limiter le nombre de NVE dans le ciel, il va être important de mettre l’accent sur le transport collectif pour ces aéronefs, ce qui fait du sens également au niveau économique, puisque ces NVE ne seront pas donnés et qu’on aura intérêt à les utiliser plus d’une heure par jour.

Des prolongateurs d’autonomie ultra légers et ultra efficaces

Présentement, la compagnie Ehang développe une NVE pouvant transporter deux passagers et voler à 100 km/h pendant une vingtaine de minutes sur une pleine charge de sa batterie. Et, comme nous l’avons vu dans mon dernier billet, pour un transport interurbain rapide, on aurait besoin de NVE capables d’atteindre 150 km/h pendant une heure.

Il faudrait donc quadrupler la densité d’énergie des batteries si on fait le plein aux 100 km environ, en rechargeant ou échangeant la batterie dans des héliports spécialement conçus. Cette recharge se ferait lors d’un arrêt d’environ 5 minutes pour faire monter ou descendre des passagers.

Une diminution d’un facteur 2 du poids des batteries semble atteignable d’ici une dizaine d’années, mais un facteur 4 pourrait prendre 20 ans. Qu’à cela ne tienne, on peut toujours adjoindre un prolongateur d’autonomie ultra léger et ultra efficace qui consomme du biocarburant avancé (prochaine section).

Un tel prolongateur d’autonomie est présentement en développement par la compagnie Liquid Piston, et j’en ai parlé récemment dans mon billet du 19 décembre 2016. Beaucoup plus léger qu’un moteur thermique traditionnel, les moteurs rotatifs de cette entreprise sont 30 % plus efficaces qu’un moteur diesel!

Du biodiesel avancé émettant beaucoup moins de GES

La compagnie finlandaise Neste a développé un carburant diesel synthétique fait à partir d’huiles végétales, très similaire au diesel issu du pétrole. Ce nouveau biodiesel avancé peut se mélanger dans toutes les proportions avec du diesel pétrolier, jusqu’à 100 % de biodiesel, et ne présente aucun problème par temps très froid, ce qui n’est pas le cas du biodiesel traditionnel. De plus, aucune modification ne doit être apportée aux moteurs des véhicules. C’est ce qu’on appelle un biocarburant «drop-in» dans la littérature anglophone. Enfin, ce biocarburant avancé de Neste brûle plus proprement et permet de diminuer jusqu’à 90 % les gaz à effet de serre (GES), selon un article récent de Green Car Congress.

Par ailleurs, dans le magasine électronique Les Affaires, François Normand nous faisait part, le 17 janvier 2017, d’un projet de 1 milliard $ pour implanter une bioraffinerie à La Tuque au Québec, en 2023. On y produirait du biodiesel avancé à partir des résidus forestiers, avec le procédé de Neste, qui est un partenaire. Un organisme à but non lucratif, Bioénergie La Tuque (BELT) a été mis sur pied pour piloter ce projet.

Au lieu d’utiliser de l’huile végétale issue de plantes oléagineuses ou d’huiles végétales recyclées (industrie alimentaire), on produirait de la biohuile à l’aide d’un réacteur pyrolytique portatif qui serait déplacé sur les innombrables kilomètres des chemins de bois de la région (la ville de La Tuque est aussi grande que la Belgique). C’est la biohuile qui serait acheminée à la bioraffinerie, réduisant ainsi de beaucoup les coûts de collecte de la biomasse. Ils en sont à des études préliminaires qui devraient conduire à une bioraffinerie pilote éventuellement si les résultats préliminaires sont concluants. Ensuite, on construirait une usine commerciale à La Tuque, pour 2023 si tout va bien.

Des nouveaux matériaux ultra résistants et ultra légers

Si on arrive à réduire le poids de la structure des NVE, c’est l’équivalent de réduire le poids des batteries. Or, les chercheurs du MIT viennent d’annoncer la découverte d’un nouveau matériau en graphène structuré en un réseau tridimensionnel, qui est 20 fois plus léger que l’acier et 10 fois plus résistant! Si on parvient à le produire à grande échelle à un prix compétitif, c’est une véritable révolution à l’horizon, en particulier pour l’aéronautique.

Ce que les chercheurs du MIT savaient au départ c’est l’importance de la forme des matériaux pour accroître leur résistance mécanique, en plus de leur résistance intrinsèque bien sûr. Par exemple, une feuille de papier n’offrant que très peu de résistance structurelle, voit cette résistance augmenter de beaucoup si on la roule. De même une tôle plane d’acier est bien moins résistante qu’une tôle ondulée. Ils ont donc recherché les formes 3D offrant les plus grandes résistances. Pour les aider dans cette démarche les chercheurs ont produits plusieurs formes en plastique à l’aide d’une imprimante 3D et ont testé leur résistance. L’illustration ci-dessous montre l’une des formes les plus prometteuses qu’ils ont testées.

Conclusion

En résumé, l’utilisation d’un prolongateur d’autonomie 30 % plus efficace qu’un moteur diesel, qui consommerait du biodiesel avancé émettant beaucoup moins de GES (sur son cycle de vie), pour 30 % à 50 % des kilomètres (le reste du kilométrage serait électrique), est une solution qui permettrait de rendre fonctionnelles des NVE avec seulement une diminution d’un facteur deux du poids des batteries Li-ion actuelles, d’ici 10 à 15 ans. Surtout si on utilise des matériaux ultralégers et ultra résistants.

N’oublions pas également qu’on vise le transport collectif interurbain rapide et que le fait de consommer un peu de biocarburant avancé pour une partie des kilomètres offre une alternative transitoire tout à fait acceptable. Sans compter qu’un prolongateur d’autonomie offre une redondance pour la source d’électricité, ce qui augmente la sécurité.


http://roulezelectrique.com/les-navette ... hnologies/
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Re: Lilium, l'avion drone taxi électrique s'envole!




par Christophe » 07/02/18, 11:49

Le projet de Taxi Volant de Bell Helicopter: https://www.lesechos.fr/industrie-servi ... 151180.php

Et déjà un hashtag: #BellAirTaxi

Concurrent d'Airbus et de son Vahana, Bell Helicopter, qui s'est associée à Uber Technologies, confirme ses ambitions.

La prochaine frontière de la mobilité urbaine c'est le ciel. Et, dans la lutte pour conquérir les « smart cities » de demain, les pionniers se rendent coup pour coup. A peine Airbus vient-il d'annoncer un premier vol test réussi pour son drone monoplace, Vahana, que son rival américain - et dauphin sur le marché des hélicoptères, Bell Helicopter (groupe Textron), confirme ses ambitions pour les taxis volants.

Partenaire d'Uber dans le cadre de son projet de taxi aérien urbain, le groupe américain avait dévoilé la cabine de son prototype d'aéronef à atterrissage et décollage vertical (Adaf) début janvier à Las Vegas, à l'occasion du salon Consumer Electronics Show.

« Le taxi volant est la prochaine étape dans notre secteur, et nous volons être sûrs de compter parmi les disrupteurs qui pensent ce que devrait être le transport dans les 10-20 prochaines années », a déclaré mardi Patrick Moulay, le vice-président exécutif des ventes et du marketing international de Bell Helicopter, dans un entretien à Bloomberg Television en marge du Singapore Air Show . Et de préciser : « Nous n'allons pas voir un taxi voler demain, mais cette perspective est beaucoup plus proche que les gens ne le pensent ».
À lire aussi

Quelle échéance ? « Dans des pays, comme l'Indonésie, et à New York, la technologie existe déjà et certains clients utilisent une application pour réserver des hélicoptères. Pour le taxi aérien, nous pensons que d'ici à 2020, ou peut-être 2025, nous verrons les premiers véhicules voler », a poursuivi Patrick Moulay.

Commercialisation annoncée pour 2023

(...)


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Re: Lilium, l'avion drone taxi électrique s'envole!




par grelinette » 11/02/18, 21:51

Peut-être que le français Franky Zapata annoncera bientôt son engin volant à plusieurs places ?...

Après la présentation du Flyboard Air,



puis dernièrement du Flyride



et du EZFLY



...une rumeur locale parle de la dernière invention de Franky Zapata, déjà prête dans ses ateliers : la voiture volante !

Elle devrait être dévoilée d'ici quelques mois au public... mais peut-être pas en France : apparemment les autorités françaises lui mettent les bâtons dans les roues turbines, mais les américains l'accueilleraient à bras ouverts !

Des projets de courses de voitures dans un couloir 3D virtuel seraient à l'étude pour les US...

En tout état de cause, ce génie conçoit des engins volants aux performances incroyables et cette rumeur de voiture volante parait donc crédible !

Wait and see...
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Re: Lilium, l'avion drone taxi électrique s'envole!




par Christophe » 24/05/18, 03:00

La RATP soutient un projet de drone taxi...jusqu'à où? Mystère...

https://www.lesechos.fr/tech-medias/hig ... 177621.php

Le groupe de transport francilien multiplie les collaborations avec les start-up pour suivre l'émergence des nouvelles mobilités et en fera la démonstration lors de Vivatech.

En hébergeant sur son stand EVA (Electric Visionary Aircraft), une jeune pousse toulousaine qui ambitionne de développer un service de taxis volants, la RATP est assurée de faire parler d'elle lors de l'édition 2018 du Salon Viva Technology (coorganisée par « Les Echos » et Publicis), qui se tiendra à Paris du 24 au 26 mai. D'autant qu'un prototype à taille réelle sera visible à l'entrée du salon, même s'il faudra attendre la fin de l'année pour le voir en vol.

La RATP n'est pas actionnaire d'EVA et n'entend pas le devenir, au moins à court terme. Mais des coopérations et des partenariats sont envisageables entre la start-up et le grand groupe francilien. « Sur le plan technologique, ils sont intéressés par nos compétences en matière d'acoustique, » explique Marie-Claude Dupuis, directrice stratégie et innovation de la RATP.

Poser des jalons pour l'avenir

Et côté commercial, l'entreprise pose des jalons pour l'avenir, lorsque ce nouveau mode de transport sera suffisamment mature pour être intégré dans les offres de services faites aux grandes villes, en Asie du Sud-Est dans un premier temps.

D'ici là, c'est un beau coup de com', qui permet à la RATP de bousculer son image, et de témoigner d'une attention portée aux jeunes pousses bien plus affirmée que par le passé. Créée il y a un peu plus d'un an, la filiale dédiée à l'investissement dans les start-up a vu son budget porté de 15 à 30 millions d'euros, et a déjà réalisé 4 prises de participation.

En mettant un pied chez Communauto (autopartage), Klaxit (covoiturage domicile-travail), ou encore Cityscoot, dont les scooters électriques en libre-service essaiment dans la région parisienne et en France, la RATP se constitue peu à peu un socle de solutions dans les nouvelles mobilités , consciente qu'elle ne peut pas se contenter de se recroqueviller sur son coeur de métier.

Ne pas se limiter à une offre de transport

L'entreprise ne veut d'ailleurs plus se limiter à proposer des offres de transport. « Nous voulons être le partenaire privilégié des villes durables. C'est une ambition qui dépasse la simple fourniture de services de mobilités », résume Marie-Claude Dupuis. Avec la conversion de 80 % de son parc de bus à une motorisation électrique d'ici à 2025, la RATP est par exemple en train de se constituer une expérience dans le déploiement des infrastructures nécessaires à l'alimentation des dépôts, qui devrait intéresser d'autres agglomérations par la suite. Son savoir-faire en matière d'économie d'énergie (elle revendique d'avoir été en janvier « le premier transporteur multimodal au monde à être certifié ISO50001 ») est lui aussi un atout à faire fructifier, auprès des villes, mais aussi pour se rapprocher de certaines jeunes pousses.
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