Nous restons pour l'instant dans le domaine du laboratoire et les applications industrielles de masse ne sont pas arrivées.
Concernant le taux d'autodécharge, ce supercondensateur en graphène créé en laboratoire retient encore 90% de sa charge après 300 heures, alors que le taux d'autodécharge des batteries Plomb-Acide est de 5% par mois (30% par mois pour les piles Ni-MH). Rappelons que les principales causes de l'autodécharge des supercondensateurs sont identifiées. En adaptant le processus de production pour chasser au maximum les traces d'eau et d'oxygène, ce taux d'autodécharge peut donc considérablement diminuer.
L'auto décharge annoncée est quand même très importante ce qui est un gros problème...
Je n'apprécie pas la façon de présenter les chiffres en mélangeant les heures et les mois afin de dissimuler cette réalité...
Si je rapporte tout en mois, et en considérant que l'autodécharge est constante (je pense qu'elle diminue avec le niveau de décharge (diminution de la différence de potentiel avec l'air, donc de l'effet de pointe).
Cela donne 24% d'autodécharge par mois pour le supercondensateur...
L'article mentionne 30% d'autodécharge pour le NiMh ce qui est faux avec les nouvelles générations de piles NiMh qui sont vendues chargées et garantissent 75% de la charge résiduelle au bout d'un an, ce que j'ai pu vérifier... Y compris avec les excellents accus discount vendus par LIDL...
Ayant remplacé, avec bonheur, les vieux accus Nickel Cadmium de ma voiture électrique par des éléments au Lithium Phosphate de Fer,
je prends certes en compte les performances en densité massique (Wh/kg),
mais j'accorde aussi beaucoup d'importance à la densité volumique (Wh/Litre ou Wh/dm3).
Il se trouve que je n'ai trouvé aucune données sur la densité volumique...
Pour une automobile, comme pour un smarpthone, il ne sert à rien de doubler ou tripler la densité massique si il faut augmenter la taille de l'appareil pour stocker une légère mais encombrante supercapa...