Vers une réintroduction des farines animales en Europe?!

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par janic » 29/11/12, 07:50

Obamot bonjour
Tu te contredis même, puisque tu dis :
janic a écrit :
la population mondiale va vers un végétarisme quasi-total par obligation plutôt que par choix.

Et plus loin :

janic a écrit :
Les politiques comme l’économie devront faire des choix

Il n’y a pas de contradiction entre les deux ! Le politique a, par nécessité professionnelle, une vue globale sur la société donc avec la possibilité d’orienter sa politique en fonction de ces paramêtres. L’individu à une vue restreinte à sa petite personne même si les infos (plus ou moins orientées) se multiplient Par exemple le tabac cité où l’individu fume pour son plaisir dans l’indifférence pour son entourage. De l’autre, l’Etat qui limite la consommation globale par des lois contraignantes sans pour autant interdire au niveau individuel. Plus la contrainte augmentera et moins l’individu aura le choix. C’est la même chose pour la bidoche, globalement la production ne pourra se développer « à l’infini » pour satisfaire les plaisirs de la table des bidocheurs. Il suffira de suivre de près l’Amérique parmi les plus gros producteurs et consommateurs, le plus grand nombre de malades aussi, qui nourrit ses bestiaux sur le dos des pays en voie de développement désertifiant le paysage agricole par la production industrielle de maïs OGM ou pas et de soja. Les élevages industriels ne voient guère de fourrage qui n’engraisse pas suffisamment vite.
Comme le rappelle Sen_No_Sen, faut quand même souligner que selon le paradigme ambiant, c'est pas la consommation de viande qui viendra en tête des précoccupations (ni aujourd'hui ni demain) mais un monde qu'il faudra sortir de la perfusion du pétrole, régit par la loi de l'offre et de la demande: sauf à considérer le kg de viande à € 500.— par le biais d'une clef de répartition en fonction de la consommation de fourrage et du pétrole qu'il a fallu consommer dans cette fillière...? J'y croirai quand je le verrai!

Tu n’auras pas longtemps à patienter ! Symptomatique : le cas des antivols sur la viande dans les super marchés. Il faut croire que cela vient en tête de la préoccupation de certains !
Ce qui n'arrivera d'ailleurs pas, puisque les animaux d'élevage ne se nourrissent pas tant de grain, mais principalement des tiges (ou tout au moins de ce que ne mangent pas prioritairement les humains, nous ne sommes donc pas en concurrence avec eux sur ce point.)

Ce n’est valable que pour élevage traditionnel qui tend à se restreindre pour être remplacé par l’élevage industriel comme pour les porcs ou la volaille où ce sont des filières devenues quasi exclusives (près de 90%)
On pourrait alors discuter encore pendant bien longtemps, de quelle pénurie souffrira l'humanité en premier (comme la pénurie de pétrole VS le manque d'eau ou que sais-je...) bien avant que de se préoccuper de supprimer les produits carnés quasi-totalement (comme dans ta prédiction!) même si il y a des rapports de cause à effet entre tous ces questionnements, ce ne sera sûrement pas pour autant l'élément décisif de l'action des politiques. Dans ce domaine, ce n'est de toute façon pas eux qui choisissent mais les peuples m'a-t-on dit (lol)

Le peuple choisi quand le choix lui est laissé, pas quand celui-ci cesse d’être possible.
Il est donc à souhaiter que le changement de cap ne se fera pas par obligation! Parce qu'on pourrait attendre encore très longtemps et parce qu'il faut espérer qu'il interviendra bien avant.
C'est un voeu pieux! :cheesy:
Donc justement pas ! Les limitations se font toujours par obligation, rarement par choix personnel. : limitation de la vitesse, limitation de l’alcool, limitation du tabac, des drogues. Les individus capables de SE limiter sont rares (et d’ailleurs pourquoi se limiteraient-ils, la vie est courte et les plaisirs que l’individu peut se donner sont limités) et, je te renvoies la balle, se limiter c’est psychologiquement mauvais !
janic a écrit:
sinon c'est comme considérer que la fonte des glaces dépend d'un libre arbitre! A son tout début peut-être, mais maintenant plus.

Des centaines de mios de gens se prennent bien un cancer ou une maladie cardiovasculaire, ils en connaissent pourtant les causes (comme le tabagisme, l'alcoolsime, la malbouffe, le manque d'exercice) est-ce que, pour autant, ça les arrête!

Cette vision est abstraite pour beaucoup de ceux qui sont supposés en connaitre les causes (combien s'intéressent vraiment à ces sujets?) Il leur faudrait visiter les hopitaux avec le rapport entre pathologie et consommation comme sur les paquets de cigarette, ce qui n'en disuade personne pour autant!
Donc justement pourquoi arrêtaient-ils quelque chose considéré comme mauvais pour soi quand l’Etat s’en fait le promoteur directement ou indirectement par les lobbies. L’Etat n’était-il pas le promoteur de la tabagie par le monopole de celui-ci ?
L'une d'entre-elle est la consommation excessive de sucre blanc raffiné contenu dans les sodas: interdit de boire ça à des ados, pour voir... si par ce biais tu seras suivi...

Encore une fois il ne s’agit pas d’interdiction (c'est toi ,qui parle d'interdiction, pas moi!) mais de raréfication du produit ! Quand il n’y aura plus de sodas sucrés les ados se tourneront vers ce qui existait avant ces sodas comme leurs ainés qui ne consommaient que peu de sucres raffinés avant que l’industrie s’en empare ou de bidoche d’ailleurs.
Donc j'entends bien ton opinion, mais ce qui est curieux, c'est ton angle d'attaque perpétuel qui rechigne à considérer les notions de pédagogie de base — pourtant criantes — dans l'arsenal à prendre en compte pour «stimuler les bons choix». D'où les mots malheureux parfois employés.

Tout dépend du point de vue où l’on se place ! Comme tu le soulignes c’est MON angle d’attaque qui n’exclue ou ne remplace aucun autre. Je suis opposé aux produits raffinés comme toi, mais ils te semblent prioritaires alors que je ne leurs donne pas plus ni moins de priorité que la consommation alimentaire autre. Chaque produit peut être favorable ou défavorable à la santé et, POUR MOI, je ne fais pas de différence entre les produits nocifs que ce soit ces produits raffinés ou d’autres produits transformés comme l’alcool et donc la bidoche aussi.
Alors pourquoi est-il mon angle ? Pour l’importance que cela a sur la société en général (que ce soit pour la santé, l’écologie, l’éthique) et comme déclencheur de pathologies au même titre que d’autres produits détruisant la santé. De plus, c'est un domaine que je connais pour le pratiquer au quotidien et non d'en avoir une connaissance abstraite, uniquement intellectuelle. C’est donc un signal, une mise en garde, au milieu de nombreux autres qui saturent les individus qui les reçoivent et donc les font négliger ou rejeter. C’est la vie !
Mais ne pas être entendu ne signifie pas pour autant devoir se taire comme tu le fais pour les sucres raffinés ou le rapport acide/base dont le rôle n'est pas plus à négliger.
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par Obamot » 29/11/12, 09:45

janic a écrit :Le politique a, par nécessité professionnelle, une vue globale sur la société

Une «vue globale», mais tenant compte de la nature humaine, c'est précisément ce qui manque à ce type de raisonnement.

janic a écrit :
Obamot a écrit :Comme le rappelle Sen_No_Sen, faut quand même souligner que selon le paradigme ambiant, c'est pas la consommation de viande qui viendra en tête des précoccupations (ni aujourd'hui ni demain) mais un monde qu'il faudra sortir de la perfusion du pétrole, régit par la loi de l'offre et de la demande: sauf à considérer le kg de viande à € 500.— par le biais d'une clef de répartition en fonction de la consommation de fourrage et du pétrole qu'il a fallu consommer dans cette fillière...? J'y croirai quand je le verrai!

Tu n’auras pas longtemps à patienter ! Symptomatique : le cas des antivols sur la viande dans les super marchés. Il faut croire que cela vient en tête de la préoccupation de certains !

Est-ce la famine qui a régit ça? Non!
(Puisque d'ailleurs on constate que c'est la loi du marché qui régit la précarité...)

Quelle tête de mule :cheesy:

janic a écrit :
Obamot a écrit :Ce qui n'arrivera d'ailleurs pas, puisque les animaux d'élevage ne se nourrissent pas tant de grain, mais principalement des tiges (ou tout au moins de ce que ne mangent pas prioritairement les humains, nous ne sommes donc pas en concurrence avec eux sur ce point.)

Ce n’est valable que pour élevage traditionnel qui tend à se restreindre pour être remplacé par l’élevage industriel comme pour les porcs ou la volaille où ce sont des filières devenues quasi exclusives (près de 90%)

C'est bien un peu ce que j'ai dit: problématique locale, retour à l'élevage traditionnel en fait partie intrinsèque, d'où hausse des coûts et baisse relative de la consommation. CQFD.

janic a écrit :
Obamot a écrit :On pourrait alors discuter encore pendant bien longtemps, de quelle pénurie souffrira l'humanité en premier (comme la pénurie de pétrole VS le manque d'eau ou que sais-je...) bien avant que de se préoccuper de supprimer les produits carnés quasi-totalement (comme dans ta prédiction!) même si il y a des rapports de cause à effet entre tous ces questionnements, ce ne sera sûrement pas pour autant l'élément décisif de l'action des politiques. Dans ce domaine, ce n'est de toute façon pas eux qui choisissent mais les peuples m'a-t-on dit (lol)

Le peuple choisi quand le choix lui est laissé, pas quand celui-ci cesse d’être possible.

Janic veut-il un gouvernement mondial, qui dictera sa volonté au plan local? :cheesy:

janic a écrit :
Obamot a écrit :Il est donc à souhaiter que le changement de cap ne se fera pas par obligation! Parce qu'on pourrait attendre encore très longtemps et parce qu'il faut espérer qu'il interviendra bien avant.
C'est un voeu pieux! :cheesy:

T'est pas le seul à en avoir :cheesy: :mrgreen:

janic a écrit :Donc justement pas ! Les limitations se font toujours par obligation, rarement par choix personnel

Celles qui durent...: toujours par le libre arbitre et pas perçues comme telles! Pas comme le "totalitarisme alimentaire" qui deviendrait de facto obligatoire....

En bref...:

janic a écrit :Les limitations se font toujours par obligation: limitation de la vitesse, limitation de l’alcool, limitation du tabac, des drogues.

Pourquoi, les limitations ça a marché? Je savais pas! :mrgreen:
limitation de la vitesse? Echec total, on en vient à des mesures de modérations du trafic (chicanes, giratoires, rétrécissements de chaussée, parking alternés sur voies opposées etc) justement parce qu'on ne peut pas compter là-dessus.
limitation de l’alcool Echec total, bon sang, mais je ne sais pas si t'es au courant que l'alcool est interdit en-dessous de l'âge légal, ce qui n'a pas empêché l'explosion de la consommation chez les jeunes? T'étais pas au courant: tu rêves mon cher.
limitation du tabac Echec total, idem, même après interdictions dans les établissements publics, la consommation ne fléchit pas, au contraire!
limitation [...] des drogues Echec total, t'est pas au courant de ce qui se passe à Marseille et en Europe?

Et d'ailleurs on le sait, notamment avec toute interdiction, restriction, ou obligation menant à un terrain de défi, on aboutit toujours à fin contraire. T'as toujours pas compris, hein... toi...

Bien que tes propos qui suivent, soient une forme de boutade, ça n'en est pas une!
Si tant est qu'on admette que le paradigme de Janic soit universel(!), lui qui a écrit :Les individus capables de SE limiter sont rares (et d’ailleurs pourquoi se limiteraient-ils, la vie est courte et les plaisirs que l’individu peut se donner sont limités)

C'est donc bien pourquoi on peine à comprendre cette obstination d'ajouter à la présente difficulté, une autre, sous forme d'interdiction!
Alors qu'elle n'a rien à voir directement — puisque ressenti différement d'un individu à l'autre (tel que punition chez les uns, frustration ou que sais-je chez les autres, ou libératoire chez les sages?).
Alors qu'elle n'a rien à voir directement: puisque la motivation par le besoin le plus bas insatisfait (supposé, ou à satisfaire) n'est pas régit par une hiérarchie standard ni absolue. Et donc ça ne dépend en rien de l'aspect quantitatif, mais plus sûrement qualitatif. Comment y parvenir par des interdictions?!!!!!

N'est-ce pas une conception du monde élitiste, qui conduit à de tels sarcasmes!

janic a écrit :et, je te renvoies la balle, se limiter c’est psychologiquement mauvais !

C'est pas tant le fait de se limiter qui en soi serait «psychologiquement mauvais», mais bien la perception de l'obligation de faire quelque chose (ou toute autre obligation à cet égard) et donc contre son plein gré ou pire: s'agissant des interdits.
Ce n'est pas tant là le besoin de contrainte qui joue, mais bien le fait que ledit besoin n'est pas attendu, il ne peut donc se réaliser ni s'accomplir par défaut.. ( :mrgreen: comprenne qui pourra...)

janic a écrit :
Obamot a écrit :
janic a écrit :sinon c'est comme considérer que la fonte des glaces dépend d'un libre arbitre! A son tout début peut-être, mais maintenant plus.

Des centaines de mios de gens se prennent bien un cancer ou une maladie cardiovasculaire, ils en connaissent pourtant les causes (comme le tabagisme, l'alcoolsime, la malbouffe, le manque d'exercice) est-ce que, pour autant, ça les arrête!

Cette vision est abstraite pour beaucoup de ceux qui sont supposés en connaitre les causes (combien s'intéressent vraiment à ces sujets?) Il leur faudrait visiter les hopitaux avec le rapport entre pathologie et consommation comme sur les paquets de cigarette, ce qui n'en disuade personne pour autant!
Donc justement pourquoi arrêtaient-ils quelque chose considéré comme mauvais pour soi quand l’Etat s’en fait le promoteur directement ou indirectement par les lobbies. L’Etat n’était-il pas le promoteur de la tabagie par le monopole de celui-ci ?

Toujours cette logique autour du terrain de défi, tu n'en sors pas!

janic a écrit :
Obamot a écrit :L'une d'entre-elle est la consommation excessive de sucre blanc raffiné contenu dans les sodas: interdit de boire ça à des ados, pour voir... si par ce biais tu seras suivi...

Encore une fois il ne s’agit pas d’interdiction (c'est toi ,qui parle d'interdiction, pas moi!) mais de raréfication du produit ! Quand il n’y aura plus de sodas sucrés les ados se tourneront vers ce qui existait avant ces sodas comme leurs ainés qui ne consommaient que peu de sucres raffinés avant que l’industrie s’en empare ou de bidoche d’ailleurs.

C'est surprenant de voir à quel point on peut se marcher dessus :mrgreen: j'aurais pourtant juré que les VGL s'interdisaient toute consommation de viande, quant à l'appliquer au plan mondial, via une supposée obligation opportuniste (ou supposée "de fait") c'est un beau fantasme.

J'arrêtes-la parce que je perçoit déjà le saucissonnage qui va suivre et que tu vas faire — comme dans le post précédent, lui-même précédé de dizaines d'autres :cheesy: — pour éviter de répondre sur les objections majeures qui ressortent du fond. Une sorte d'inapplicabilité contre bon gré VS malgré?

Remarque à quelque part c'est bon signe: ça prouve que tu es conscient qu'elles existe et que tu n'as pas de réponse convaincante à y opposer.
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par janic » 29/11/12, 11:11

Remarque à quelque part c'est bon signe: ça prouve que tu es conscient qu'elles existe et que tu n'as pas de réponse convaincante à y opposer.
C'est un point que nous avons donc en commun!
C'est surprenant de voir à quel point on peut se marcher dessus j'aurais pourtant juré que les VGL s'interdisaient toute consommation de viande, quant à l'appliquer au plan mondial, via une supposée obligation opportuniste (ou supposée "de fait") c'est un beau fantasme.

Serais-tu obsédé par les notions d'interdit? Le Vg ne s'interdit pas quoique ce soit, pas plus qu'il ne s'interdit d'autres poisons, certains fument, d'autres boivent de l'alcool, se bourrent de produits chimiques et ne s'interdisent rien , d'autres comme moi sont bio, abstinents par choix, médecines naturelles, etc.... Un interdit est généralement accompagné d'une frustration, alors qu'un choix libère de ces frustrations, c'est donc l'inverse. Personellement parmi les choses que je ne consomme pas aucune ne m'est interdite, ni ne me frustre, au contraire la fumée de tabac me dérange et me fait tousser, l'alcool c'est déguelasse au goût, la bidoche c'est aussi répugnant à voir, qu'à toucher et aussi à en sentir les odeurs écoeurantes: où sont les interdits?
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par Obamot » 29/11/12, 12:07

janic a écrit :
Obamot a écrit :Remarque à quelque part c'est bon signe: ça prouve que tu es conscient qu'elles existe et que tu n'as pas de réponse convaincante à y opposer.
C'est un point que nous avons donc en commun!

Amusant! J'ignorais que j'éludais les questions de fond que j'avais moi-même suscité ! :cheesy: :mrgreen:

janic a écrit :Serais-tu obsédé par les notions d'interdit?

Nan mais je tiens compte de ceux qui tenteraient de nous les imposer par la bande... :cheesy: :mrgreen: A l'insu de notre plein gré, par des justifications péremptoires et sans tenir compte de notre libre arbitre (...ou que sais-je).

janic a écrit :
Obamot a écrit :C'est surprenant de voir à quel point on peut se marcher dessus j'aurais pourtant juré que les VGL s'interdisaient toute consommation de viande, quant à l'appliquer au plan mondial, via une supposée obligation opportuniste (ou supposée "de fait") c'est un beau fantasme.

Le Vg ne s'interdit pas quoique ce soit, pas plus qu'il ne s'interdit d'autres poisons, certains fument, d'autres boivent de l'alcool, se bourrent de produits chimiques et ne s'interdisent rien , d'autres comme moi sont bio, abstinents par choix, médecines naturelles, etc...


T'as oublié l'épisode ou Janic se gave de tarte avec sa moitié :cheesy: :mrgreen:

janic a écrit :[...] j'ai grossi aussi vite que ma femme! Mais c'était dû aux tartes dont je m'empifrais... [...]
https://www.econologie.com/forums/post245470.html#245470


janic a écrit :Un interdit est généralement accompagné d'une frustration, alors qu'un choix libère de ces frustrations, c'est donc l'inverse.

C'est marrant vu sous cet angle:
— le choix de manger de la viande, libérerait-il desdites frustrations?
— suggèrerais-tu que les interdictions émises par choix politiques comme tu le suggères plus haut et qui amèneraient des restrictions alimentaires au plan planétaire, seraient quand à elles exclues de tout le cortège de frustrations, qui ne manquerait pas de suivre!?
— et d'un coup d'un seul, tu admettrais qu'une contrainte contre nature pourrait avoir un impact psychologique à ce point importante qu'elle serait ressentie comme une privation dans un cas, mais dans un autre tu t'obstinerais à ignorer que ladite frustration aurait l'aspect dissuasif que l'on note, et qui irait à fin contraire de l'effet recherché chez ceux qui s'orientent vers une réforme alimentaire et que l'on tente d'informer dans un forum... Tu m'en diras tant :lol:

janic a écrit :Personellement parmi les choses que je ne consomme pas aucune ne m'est interdite, ni ne me frustre, au contraire la fumée de tabac me dérange et me fait tousser, l'alcool c'est déguelasse au goût, la bidoche c'est aussi répugnant à voir, qu'à toucher et aussi à en sentir les odeurs écoeurantes: où sont les interdits?

Parmi les gens qui te lisent, il y en a beaucoup:
— qui aiment bien l'odeur du tabac sans pour autant fumer (c'est mon cas pour certains tabacs comme l'Amsterdamer)
— ne boivent quasiment jamais d'alcool mais savourent un bon verre de vin à l'occasion, ne serait-ce que quelques rares fois durant l'année (dont les tanins sont anticancèrigénes d'ailleurs)
— n'ont pas forcément besoin de viande mes de sous-produits animaux, qui ne nécessitent pas de tuer un animal.

Décidémment, certains propos perdurent dans le manichéisme. Dommage.

Enfin bon, tu sembles tolérer que certains mangent du poissons maintenant? :cheesy: Est-ce que les fléxitariens rentrent dans la catégorie? :mrgreen: :cheesy:
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par sen-no-sen » 29/11/12, 12:46

janic a écrit :
Il n’y a pas de contradiction entre les deux ! Le politique a, par nécessité professionnelle, une vue globale sur la société donc avec la possibilité d’orienter sa politique en fonction de ces paramêtres.


Pourrais tu me donner des exemple de pays ou des tels politiciens existent? :lol:
Si la classe dirigeantes avaient une vision globale,nous ne serions pas dans la situation actuelle.
Les dirigeants des démocraties dite libérales sont mis en place par le pouvoir économique,ils n'ont pour rôle que de faire le pont entre les décisions économique(prise non démocratiquement dans des "Think thank")et la masse d'électeurs/consommateurs(et non pas de citoyens).
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par janic » 29/11/12, 13:10

janic a écrit:
Un interdit est généralement accompagné d'une frustration, alors qu'un choix libère de ces frustrations, c'est donc l'inverse.


C'est marrant vu sous cet angle:
— le choix de manger de la viande, libérerait-il desdites frustrations?

Lorsqu’un individu consomme ce qu’il aime je ne vois pas où il serait frustré que ce soit de la bidoche ou des carottes !
— suggèrerais-tu que les interdictions émises par choix politiques comme tu le suggères plus haut et qui amèneraient des restrictions alimentaires au plan planétaire, seraient quand à elles exclues de tout le cortège de frustrations, qui ne manquerait pas de suivre!?

La encore tu es obsédé par les interdits. L’Etat sait par expérience que les interdits sont inefficaces comme tu le souligne aussi. Il ne s’agit donc pas d’interdit mais de restrictions comme les limitations de vitesse, de taux d’alcoolémie, etc… qu'ensuite cela frustre les gens qui se sentent limités c'est quasi inévitable (comme les automobilistes qui ne supportent pas les limitations de vitesse)
— et d'un coup d'un seul, tu admettrais qu'une contrainte contre nature pourrait avoir un impact psychologique à ce point importante qu'elle serait ressentie comme une privation dans un cas,

Encore un mélange! Il ne s’agit pas d’une contrainte contre nature, le partage équitable lèse automatiquement ceux qui veulent conserver leurs acquits et leurs privilèges, ce sont les privilégiés qui ressentent cela comme une privation, les autres n’y ayant pas eu accès jusque là, ne peuvent se sentir frustrés qu'on leur limite ou retire ce qu'ils n'ont pas.
mais dans un autre tu t'obstinerais à ignorer que ladite frustration aurait l'aspect dissuasif que l'on note, et qui irait à fin contraire de l'effet recherché chez ceux qui s'orientent vers une réforme alimentaire et que l'on tente d'informer dans un forum... Tu m'en diras tant

Un forum ne peut informer, pour cela il faut aller sur les sites spécialisés que ce soit dans ce domaine ou un autre, tout au plus peut-il inciter à se renseigner. Et comme ne se renseigne que celui qui est intéressé, cela en limite automatiquement l’impact. Donc celui qui veut envisager une réforme alimentaire ou autre, il fait comme moi, il cherche, se renseigne, étudie et se réforme ou pas.

janic a écrit:
Personellement parmi les choses que je ne consomme pas aucune ne m'est interdite, ni ne me frustre, au contraire la fumée de tabac me dérange et me fait tousser, l'alcool c'est déguelasse au goût, la bidoche c'est aussi répugnant à voir, qu'à toucher et aussi à en sentir les odeurs écoeurantes: où sont les interdits?


Parmi les gens qui te lisent, il y en a beaucoup:
— qui aiment bien l'odeur du tabac sans pour autant fumer (c'est mon cas pour certains tabacs comme l'Amsterdamer)

Ne fais pas l’âne pour avoir du son, il s’agit de la fumée pas du produit lui-même car j’aime aussi l’odeur de l’Amsterdamer. (on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre !)
— ne boivent quasiment jamais d'alcool mais savourent un bon verre de vin à l'occasion, ne serait-ce que quelques rares fois durant l'année (dont les tanins sont anticancèrigénes d'ailleurs)

Tout est là : « un bon » comme si l’alcool avait quelque chose de bon en soi : ne dit-on pas aussi une bonne cigarette, une bonne cuite, un bon rhume, une bonne grippe, un bon cancer aussi ! pour les tanins, c’est comme le polyphénols comme si le cancer y trouvait un facteur de protection alors que l’alcool est un facteur de cancérisation (le contre poison servant-il à équilibrer le poison ?)
— n'ont pas forcément besoin de viande mes de sous-produits animaux, qui ne nécessitent pas de tuer un animal.

Le coté « avoir besoin » est subjectif, le drogué a aussi besoin de sa drogue, ce qui n’en fait pas une référence de nécessité pour autant. Tout ce que peuvent contenir les sous produits animaux se trouve aussi (et sans inconvénients) dans le règne végétal. Donc hormis, le miel et les œufs (encore que cela puisse se discuter) les laitages nécessitent l’abattage du veau et le raccourcissement de la vie de la vache laitière par épuisement (et son abattage aussi d'ailleurs dans des souffrances atroces pour chacun, mais le bidocheurs s'en fout, ce n'est pas lui que l'on saigne à blanc.) :cry:
Enfin bon, tu sembles tolérer que certains mangent du poissons maintenant?

Ah bon j’ai dit ça ? Où ?
Sinon je tolère que chacun mange ce qu’il veut, y compris ses chaussures en cuir s’il veut, je n’ai pas à décider quoi que ce soit pour qui que ce soit : de quel droit ? Le forum est un échange de points de vue, pas un site spécialisé sur ces points particuliers et, je le répète, ceux qui veulent en savoir plus se renseignent aux sources les mieux informées.
Est-ce que les fléxitariens rentrent dans la catégorie?

Chacun se situe où il veut ! Il en faut pour tous les goûts … et même les dégoûts ! Les petites cases servent juste à ne pas tout mélanger !
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La farine animale bientôt autorisée dans l'UE.




par sen-no-sen » 15/02/13, 12:40

Ces farines, prohibées depuis la crise de la vache folle en 1997, pourront à nouveau nourrir les poissons à partir du mois de juin...

Alors que la crise de confiance des consommateurs à l'égard des produits alimentaires industriels n'a jamais été aussi vive, la Commission européenne vient d'autoriser à nouveau les pisciculteurs à nourrir les poissons d'élevage avec des farines de porc et de volailles.

Ce mode d'alimentation était prohibé dans l'UE depuis la crise de la «vache folle», en 1997, en raison des risques de contamination par ESB, l'encéphalopathie spongiforme bovine.


C'est donc fait pour le poisson...la suite arrive doucement:


La Commission «entend proposer une autre mesure pour réintroduire l'utilisation des PAT(protéine animale transformées) de porc et de volailles pour les volailles et les porcs» d’ici 2014.


http://www.20minutes.fr/article/1101225/leurope-rouvre-porte-farines-animales
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"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.

 


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