La voiture du futur

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Re: La voiture du futur




par Christophe » 05/02/19, 11:35

Une autre voiture du futur, le (la?) Raht Racer...bien évidement pas homologué.e (ni homologable pour le moment vues les pressions lobbyistes diverses et variées!)



raht_racer.jpg
raht_racer.jpg (88.18 Kio) Consulté 7381 fois


Peut être déjà présenté plus haut, je ne me rappelle plus...

À mi-chemin entre le vélo couché et la voiture de course, voici le véhicule propre par excellence. Équipé d'un habitacle et d'une assistance électrique, il pourrait concurrencer le vélo. Et même la voiture électrique... si la loi le permettait.

Rouler à vélo plutôt qu'en voiture : tout le monde est pour, mais qui le fait ? En pratique, le vent, la pluie et la proximité des autres véhicules ont souvent raison de nos convictions écologistes. Surtout quand il s'agit d'aller loin. Même aux Pays-Bas, paradis de la bicyclette, 77 % des trajets à vélo s'effectuent sur moins de 5 km et seulement 1 % sur plus de 15 km.

Alors qu'en France, 26 km séparent en moyenne notre domicile de notre travail, nos Titine seraient-elles donc irremplaçables ? Pas forcément. Un véhicule alternatif propre existe déjà et il ne requiert pas des millions d'euros d'investissement comme la voiture électrique.

Ce véhicule, c’est le vélomobile. Venu d'Europe du Nord, il est apparu dans les années 1980 et n'a cessé de s'améliorer depuis. Cette étrange voiture à pédale est composée d’un vélo couché à trois roues, protégé par une coque aérodynamique.

Cette dernière réduit jusqu’à 30 fois la résistance de l'air. Ajoutez à cela le pédalage en position couchée, et voici que le cycliste dépense trois à quatre fois moins d'énergie qu'au guidon d'un vélo traditionnel. Cela lui permet de rouler sur de plus longues distances, mais aussi d’aller plus vite. Et ce, sans sacrifier au confort : la carrosserie le protège des intempéries et des collisions, alors que les trois roues lui assurent la stabilité.

PEDALER A 40 KM/H

Un vélo-mobiliste sans entrainement peut ainsi atteindre facilement les 40 km/h sur du plat. Il n’est donc pas rare, dans le nord de l'Europe, de voir l'un de ces véhicules flashé pour excès de vitesse. Une source de fierté plus que d'amertume dans le petit monde des cyclistes.

Cependant, ce tricycle a quelques défauts. Son prix tout d’abord : comptez entre 2 500 et 10 000 euros pour en acquérir un. Ce coût s’explique par une production encore artisanale et l’emploi de matériaux haut de gamme (carbone, kevlar, fibre de verre...). Un prix important certes, mais inférieur à celui d’une voiture et de son carburant. Vient ensuite son poids : pesant entre 24 et 40 kg, il est plus lent au démarrage et dans les côtes qu’un vélo classique. Voilà qui ne facilite pas son utilisation en ville.

80 FOIS PLUS EFFICIENT QU’UNE VOITURE ELECTRIQUE

Kris De Decker, auteur du blog Lowtech magazine, affirme détenir la solution : l’assistance électrique. Pour le démontrer, il a comparé le vélomobile assisté « e-WAW » et la voiture électrique Nissan Leaf, deux véhicules affichant une autonomie comparable de 150 kilomètres.

Avec un poids d’à peine 30 kilos, le vélomobile est 46 fois plus léger que sa concurrente. Cela lui permet de n’embarquer qu’une petite batterie de 288 Wh, contre 24 kWh pour la voiture. Il est donc 80 fois plus efficient.

D'autant que, selon ses calculs, si tous les américains troquaient leur voiture traditionnelle pour des Nissan Leaf, il faudrait multiplier par 20 la production du parc éolien (soit 7200 gWh) pour les recharger de façon écologique. À l’inverse, en utilisant des e-WaW, un quart de la puissance éolienne déjà installée suffirait largement (86,4 gWh).

LE SEUL MODE DE TRANSPORT RÉELLEMENT DURABLE

Côté autonomie, le vélomobile est encore gagnant. Pour que l’e-WaW atteigne une autonomie de 450 km, il suffirait de lui rajouter 6 kg de batteries. Pour en faire autant, il faudrait équiper la Nissan Leaf de 400 kg de batteries supplémentaires. De quoi remplir tout son coffre et sa banquette arrière. Même sans ses pédales, le vélomobile est toujours 20 fois plus efficient que la voiture, ne consommant que 0,7 kWh aux 100 km contre 15 kWh pour la Nissan Leaf.

Selon l'auteur, le vélomobile assisté n'est autre que le seul mode de transport réellement durable. Mais pour que ce mode de transport alternatif se développe, il faudrait que la législation évolue. Aujourd'hui considérés comme des vélos électriques, les vélomobiles assistés sont en effet bridés à 25 km/h en France. Précisément le seuil à partir duquel leur aérodynamisme les rend plus performants que le vélo...

Aux États-Unis, un prototype tout électrique filant à 110 km/h existe déjà, la Raht Racer. Mais si vous êtes plutôt adepte du slow, peut-être serez vous séduit par un vélomobile amphibie, équipé d'une petite hélice pour aller sur l'eau.

Jean-Jacques Valette


Source: https://www.wedemain.fr/Le-velomobile-8 ... _a954.html
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Re: La voiture du futur




par Christophe » 05/02/19, 11:38

Une autre sympa mais moins racer:

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Re: La voiture du futur




par Ahmed » 05/02/19, 12:04

Dans ton avant dernier message, il est dit dans le commentaire:
Aujourd'hui considérés comme des vélos électriques, les vélomobiles assistés sont en effet bridés à 25 km/h en France. Précisément le seuil à partir duquel leur aérodynamisme les rend plus performants que le vélo...

C'est vrai, mais ne concerne que les performances lors de l'usage pertinent de la traction électrique, c'est à dire lorsque l'effort propulsif devient trop contraignant pour le cycliste: typiquement les côtes ou la phase de démarrage. Cet écrêtage de l'effort physique est le grand apport et la justification de l'assistance électrique et n'empêche nullement d'obtenir une moyenne très honnête du fait de la vitesse atteinte sur le plat et dans les descentes, situations dans lesquelles le véhicule n'est nullement bridé à 25 km/h.
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Re: La voiture du futur




par Christophe » 05/02/19, 12:50

Cette limite à 25km/h est censée être sois disant sécuritaire: elle ne l'est pas car comme tu viens de le dire un vélo peut aller bien plus vite que cela...et sans risque particuliers à condition de rester dans le raisonnable!

Quand j'étais ado en descente et en VTT (sur route) je me souviens avoir dépassé les 65 km/h...là ça commençait à guidonner mais c'était avec des pneus de VTT et dans une grande descente ! :cheesy:

Un vélo routier pourrait très bien aller à 40-45 km/h sans grande augmentation du risque...à conditions d'avoir un bon système de freinage: 2 disques même pas hydraulique devraient convenir!

Cette mesure, ce bridage à 25 km/h, est avant tout là pour protéger le marché en place de l'automobile et les revenus qui en découlent (les morts de la pollution...les décideurs s'en cognent profondément, malgré ce qu'ils tentent de vous faire croire)! D'où ma remarque sur la non homologabilité de ces "ORNI"...

Des solutions alternatives à l'escroquerie de la voiture individuelle, comme les 2 que je viens de poster, il y en a des centaines...et pas que dans les tiroirs...mais aucun n'est actuellement commercialisé (du moins en Europe) !!

Tiens j'en ai un dans mon garage en préparation! :cheesy: :cheesy:
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Re: La voiture du futur




par Ahmed » 05/02/19, 13:05

Le danger augmenterait si les vitesses maximales possibles dans certaines conditions pouvaient s'atteindre en permanence, ne serait-ce que du fait de la fragilité face à un obstacle imprévu, comme un nid de poule ou une branche sur la chaussée qui n'est visible qu'au dernier moment... La limitation de la vitesse de propulsion assistée me semble une garantie contre une législation trop contraignante sur d'autres points et je ne suis pas sûr que ce serait gagnant...
À mon sens, pour faire du vélo un véhicule utilisable de façon substitutive à l'automobile pour une large part des besoins, il est impératif d'avoir un rayon d'action correct* en distance et en temps et d'avoir une protection contre la pluie efficace.

* Ce qui ne vaut que pour les trajets moyens, bien évidemment, sinon autant réinventer la bagnole... :mrgreen:
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Re: La voiture du futur




par Christophe » 05/02/19, 13:19

Ahmed a écrit :À mon sens, pour faire du vélo un véhicule utilisable de façon substitutive à l'automobile pour une large part des besoins, il est impératif d'avoir un rayon d'action correct* en distance et en temps et d'avoir une protection contre la pluie efficace.


Oui et cela semble être le cas du Raht Racer* non?

Il faut ajouter à ton cahier des charge une vitesse "acceptable" car 25 km/h en ville pour un véhicule couvert donc qui prendrait la place d'une voiture sur la chaussée, c'est trop peu! Source de congestion et d'énervement "derrière"...passer en 45 km/h (voiture sans permis) est une possibilité...

* dommage qu'il soit, visiblement, monoplace...donc plutôt destiné aux loisirs...
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Re: La voiture du futur




par Ahmed » 05/02/19, 15:40

Si les gens s'énervent derrière, c'est qu'ils vont trop vite... 8)
Le côté monoplace correspond à l'usage usuel et difficile d'ajouter un tas de fonctionnalités peu utilisées sur un véhicule ultra léger...
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Re: La voiture du futur




par sen-no-sen » 05/02/19, 17:02

Christophe a écrit :
Cette mesure, ce bridage à 25 km/h, est avant tout là pour protéger le marché en place de l'automobile et les revenus qui en découlent (les morts de la pollution...les décideurs s'en cognent profondément, malgré ce qu'ils tentent de vous faire croire)! D'où ma remarque sur la non homologabilité de ces "ORNI"...


On peut facilement les débridés! :)
Il est vrai qu'un vélo de route avec VAE débridé devient un sacré concurrent à l'automobile !
Pour un sportif il est alors possible de rouler entre 45/50 km/h! 8)
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Re: La voiture du futur




par Christophe » 05/02/19, 17:15

Pas d'accord: un moteur de 250W restera un moteur de 250W...Après on peut les modifier pour changer le moteur (des kits existent)...
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Re: La voiture du futur




par Ahmed » 05/02/19, 17:22

Bien sûr, la puissance ne change pas suite à un "débridage", mais le moteur continue de "pousser" au delà de la limite administrative de 25 km/h.
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