Christophe a écrit :NCSH a écrit :Il semble que nous ayons beaucoup d'adeptes de la ... chèvre de Monsieur Seguin.
Ce qui, sur un VTOL/ADAV , n'est pas en soi un problème.
Tu peux préciser l'analogie ?
Je me souviens vaguement de la comptine pour enfants mais je n'ai jamais entendu l'analogie avec la R&D...
Je faisais mention au succès des avions purement électriques, qui ont suscité l'enthousiasme de nombreux concepteurs depuis une dizaine d'années ; et cela se traduit maintenant par des commandes fermes de centaines d'avions de transport.
Outre l'exemple de l'avion allemand à ailes soufflées, il y a aussi le concept du bureau d'études français à Toulouse ( Aura Aéro il me semble ) qui a développé son projet plus classique de 19 places ( 6 hélices au départ, finalement 8 pour allez un peu plus vite ) en gardant le suspens le plus longtemps possible : serait-il uniquement à batteries ou en version hybride à 2 générateurs électriques thermiques ( Rolls-Royce a développé une nouvelle génération de turbomoteurs à haut rendement thermodynamique dans la gamme des 500 à 1 200 kW , pile-poil pour pour faire 8 fois 250 à 300 kW en croisière par hélice ), ce qui lui permettra de faire des trajets de 1 500 km.
Déjà comme cela, ça permet de décoller et atterrir en mode silencieux, y compris dans la tranche horaire nocturne de 22 H à 6 H du mat' ...
L'allusion à la chèvre de Mr Séguin concerne exclusivement la limite rédhibitoire concernant tous les aéronefs à batteries électrique, si on veut voler assez vite ( 200 à 500 km/h typiquement ), l'autonomie dépasse difficilement 30 à 40 min, peut-être 1 H avec les fantasmagoriques batteries du futur ( 500, voire 1 000 Wh/kg ) : encore et toujours les cruelles lois du bilan massique en aviation ...
Un collégien, même pas un lycéen, maîtrise tous les outils mathématiques nécessaires pour démontrer cela.
Il faudra beaucoup de miracles dans la RDI pour surpasser cette limite ( Recherche/Développement/Innovations).