Ca parle de Surunitaire !

Innovations, idées ou brevets pour le développement durable. Diminution de a consommation d'énergie, réduction de la pollution, amélioration des rendements ou des process...Mythes ou réalité sur les inventions du passé ou du futur : les inventions de Tesla, Newman, Perendev, Galey, Bearden, la fusion froide...
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Re: Ca parle de Surunitaire !




par actinium89 » 11/10/17, 14:09

Il me parait important, dans un premier temps, de resituer ce sujet hautement spéculatif.

Les systèmes physiques se classent en trois catégories :

- les systèmes isolés qui n'échangent ni énergie, ni matière avec l'extérieur
- les systèmes fermés qui échangent de l'énergie avec l'extérieur
- les systèmes ouverts qui échangent de l'énergie et de la matière avec l'extérieur

Un système constitué par un système ouvert + "le reste de l'univers" est un système isolé.
Donc, selon l'adage, rien ne perd, ni se crée, tout se transforme.

Tout système physique isolé doit obéir aux lois de conservation :

- de l'énergie
- du moment linéaire (quantité de mouvement)
- du moment angulaire

Tout système physique réel est dissipatif (perd de l'énergie avec le temps, par friction, rayonnement...).

Un système sur-unitaire produirait plus d'énergie qu'il n'en consomme.
L'existence de systèmes sur-unitaire permettrait l'existence du mouvement perpétuel : si on renvoie vers l'entrée d'un système sur-unitaire une partie de l'énergie produite en sortie correspondant à l'énergie qu'il a perdu par dissipation, on obtient un système stable dynamiquement.

Faisons maintenant un petit tour entre les différents types d'énergie dont nous disposons actuellement :

- énergie résultant d'un flux de matière exerçant une pression : énergie éolienne/marémotrice, hydroélectricité, mais également la pression de radiation (très faible) (voile solaire)
- énergie thermique : énergie fossiles (charbon, gaz, pétrole), biomasse (bois), bioénergies (biocarburant, biogaz, algues), solaire thermique, énergie nucléaire (fusion/fission), géothermie
- énergie électrique : batteries (réaction chimiques d'électrolyse), photovoltaique (transfert de l'énergie lumineuse à la matière s'accompagnant de la génération d'un courant électrique)

Toutes ces formes d'énergie existent déjà dans la Nature.
La fission se manifeste sous la forme de la radioactivité naturelle (désintégration spontanée).
La fusion thermonucléaire est présente dans les étoiles (nucléosynthèse qui permet de construire des éléments lourds à partir de l'hydrogène).
Des organismes vivants produisent de l'électricité ou de la bioluminescence (raie torpille, organismes vivant dans les grandes profondeurs marines)
La photosynthèse en combinant eau, CO2 et matières minérale et organique, sous l'action de la lumière, produit de la matière organique.

Maintenant, posons-nous la question, existe-t-il des systèmes sur-unitaires ou unitaires naturels ?

On pourrait penser que le géomagnétisme est un bon candidat. Mais si on se penche sur l'origine du magnétisme terrestre que l'on peut expliquer par l'effet dynamo créé par la mise en mouvements convectifs, du fait de la rotation terrestre, d'un plasma de roches maintenu en fusion par l'énergie du noyau terrestre supposé radioactif. Donc, si la chaudière thermonunéclaire au centre de la Terre, s'arrête, la Terre perd son champ magnétique (ce qui ferait disparaitre toute forme de vie sur Terre puisque alors un certains nombres de particules chargées hautement énergétiques ne seraient plus déviées loin de la Planète).
C'est la disparition de son champ magnétique qui a vraissemblablement fait de Mars une planète morte (si tant est que la vie ait eu le temps de s'y
développer).

On pourrait aussi chercher le mouvement perpétuel dans le mouvement séculaire des astres. Mais là aussi, même si les orbites célestes paraissent immuables à l'échelle humaine, elles ne sont pas moins variables. Ainsi la Lune s'écarte (très faiblement) de la Terre.

Intéressons-nous maintenant aux processus physiques présents à l'échelle atomique.
Là, les choses sont différentes car la mécanique quantique entre en jeu.

Les électrons qui sont en mouvement accéléré autour d'un noyaux devraient perdre de l'énergie par rayonnement et s'écraser sur le noyau.
Mais le principe d'incertitude d'Heisenberg sauve la mise indirectement en interdisant à un électron dans son état fondamental (de plus basse énergie) de rayonner.
Par ailleurs, ce même principe permet l'existence de fluctuation d'énergie quantique pouvant engendrer des paires virtuelles électron-positron (e+ - e-) ayant une durée de vie extrêmement brève à partir de l'énergie d'un photon avant de s'annihiler.

Par ailleurs, la théorie de l'électromagnétisme nous enseigne qu'un électron possède une masse définie, un charge électrique négative et un moment de spin 1/2 mais ne nous dit rien sur l'origine de ces propriétés.
Elle nous dit aussi qu'un électron isolé au repos crée un champ électrique statique et qu'un aimant permanent crée un champ magnétique statique mais rien sur les sources d'énergie qui créent et entretiennent ces champs. Je pense qu'il y a là matière à réflexion.
De même, pour le champ gravitationnel : Newton dit que tout se passe comme si la Terre exerçait une attraction sur toute masse de matière, Einstein dit que la gravitation provoque une déformation de l'espace-temps mais aucun ne fournit d'interprétation sur l'origine du champ gravitationnel à l'échelle atomique.

Interessons-nous maintenant aux fluctuations d'énergie.

Elles sont de deux types :
- les fluctuations thermiques
- les fluctuations quantiques résiduelles du vide qui demeurent à la température du zéro absolu ( 0 Kelvin = -273 °C) après la disparition des fluctuations thermiques

Puisque que ce sont des fluctuations, leur énergie est nulle moyenne. Dans le cas des fluctuations quantiques, cela se traduit par le fait qu'on a la même probabilité d'avoir une production ou une destruction de paires e+ - e-. Donc pas d'espoir d'extraire de l'énergie par ce moyen...

L'énergie nécessaire pour produire une paire est très élévée et, une fois créee, il faut encore appliquer un champ électrique ou magnétique de très grande intensité pour vaincre l'attraction entre l'électron et le positron et maintenir la séparation des charges.
On peut créer de telles paires à partir :
- de l'énergie d'un photon de haute énergie passant à très faible distance d'un noyau atomique afin de réaliser la conversion énergie vers matière selon la célébre formule d'Einstein.
- de particules chargées dans les accélérateurs de particules (on peut oublier ce moyen...)

Alors, reste-t-il un espoir ?
Peut-être... en s'appuyant sur une approche inverse de celle mise en oeuvre pour la supraconductivité qui mettait en jeu l'attraction des électrons avec la charge positive des ions du réseau cristallin pour contrebalancer la répulsion électronique.
Il faudrait alors créer un processus dans le milieu matériel pour surmonter l'attraction des électrons avec les positrons qui conduit à leur annihilation en créant, par exemple, une double oscillation de charge positive et négative à haute fréquence dans le réseau cristallin pour séparer les charges de la paire. Les charges ainsi séparées formeraient alors un courant électronique et un courant positronique qui se déplaceraient en sens opposé l'un de l'autre puis s'annihileraient.
Comment un circuit électronique se comporterait face à un courant positronique. Là, on est dans l'inconnu complet...
Une autre solution serait de stabiliser ces paires virtuelles.
En optique et à l'échelle nanoscopique, on sait, par amplication paramétrique non lineaire, convertir des photons virtuels (en provenance du vide) en photons réels. C'est un premier pas...
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Re: Ca parle de Surunitaire !




par actinium89 » 11/10/17, 16:22

La possibilité de crééer des machines à rendement sur-unitaire est un sujet qui suscite la contreverse depuis le début du 20ème siècle, en raison des impacts économiques et stratégiques très importants en jeu.
La plupart des inventeurs (souvent des ingénieurs électriciens) qui ont exploré ce secteur de manière empirique n'étaient pas issus du milieu scientifique et ont souvent utilisé des approches non conventionnelles et mis en avant des arguments qualifiés de non scientifiques, sans suivre de protocole expérimental rigoureux.
De plus, les (prétendus) résultats positifs obtenus sont généralement non reproductibles car les inventeurs ne disposent pas de la connaissance
précise qui leur permettrait de reproduire de manière fiable leurs prototypes et donc de pouvoir passer du stade expérimental au state du développement industriel.

Dans ma contribution précédente, j'ai tenté de défricher ce sujet très contreversé des appareils de production d'électricité à rendement sur-unitaire, en proposant des axes d'investigation qui permettraient l'extraction d'énergie à partir des fluctuations du vide quantique.
Comme on l'a vu, cette voie s'avère très complexe (pour ne pas dire impossible) à implémenter.

Explorons maintenant une voie, à priori, plus prometteuse qui s'appuie sur l'analogie qui existe entre la théorie électromagnétique et la mécanique des fluides.
Cette approche est d'autant plus pertinente que Maxwell s'est appuyé à l'origine sur l'hydrodynamique pour construire sa théorie de l'électromagnétisme.
Les différentess grandeurs et champs apparaissant en éléctromagnétisme peuvent êtres associés à des structures dynamiques (vortex...) pouvant se propager dans un milieu - le vide - modélisé par un fluide.
Ce fluide devrait être compressible de manière à permettre la propagation d'ondes avec une vitesse finie (comme pour les ondes acoustiques) et sans viscosité pour que ses déformations du fluide s'effectuent de manière adiabatique (sans dissipation de chaleur).
Là, on fait l'hypothèse que l'électromagnétisme est capable d'affecter la structure même du vide quantique, au-delà de ses simples fluctuations.

En s'appuyant sur la notion de dualité onde-corpuscule, qui permet d'associer à toute particule une onde et réciproquement, on pourrait alors associer à une particule stable, comme un électron, une onde de type soliton (capable de se propager sur de longues distances en conservant sa forme initiale et en étant peu sensible aux perturbations extérieures).
Si on est capable de reproduire une telle onde stable en élaborant une structure dynamique à partir des interactions du vide avec un milieu matérie correctement configuré, qui émule les propriétés d'un électron (masse, charge, spin) [ce qui implique de bien compréhendre l'origine de ces propriétés à la base], le problème initial est résolu.

Après son utilsation par le circuit électronique, l'onde devra être détruite afin de restituer au vide l'énergie qui lui a été empruntée pour la créer.
Cette restitution existe toujours pour tous les processus de conversion d'énergie.
Par exemple, dans le cas de l'énergie hydraulique, l'eau est rendue au fleuve, de même que les électrons qui ont été utilisés pour produire un
courant électrique retrouvent leur place dans le réseau atomique du métal conducteur après la déconnexion de la source d'alimentation créant la différence de potentiel ou que les ions créés dans un moteur ionique sont neutralisés électriquement après avoir produit sa poussée.
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Re: Ca parle de Surunitaire !




par actinium89 » 12/10/17, 13:43

Les fluctuations quantiques sont associées à une forme une forme d'interaction entre matière et rayonnement, via la création de paires virtuelles
particule-anti-particule (électron-positron) à partir de l'énergie de photons virtuels.
Leur existence est permise par le principe d'incertitude d'Heisenberg mais leur durée de vie est extrêment brève, ce qui rend leur observation
directe impossible, et leur capacité à interagir entre elles et avec la matière très faible, et donc la possibilité de séparer leur charges pour créer des courants de charge extrêmement complexe.

Selon l'interprétation de l'école de Copenhague (qui prévaut chez les physiciens) de la mécanique quantique, le principe d'incertitude d'Heisenberg peut se traduire comme l'impossibilité de mesurer simultanément la position et la vitesse d'un système quantique du fait de l'interaction de ce système avec le disposif physique qui réalise les mesures.

Mais cette interprétation est contestée par les partisans de l'interprétation stochastique (probabiliste) de la mécanique quantique qui attribuent ce phénomème à une réalité intrinsèque (indépendante de la mesure) de la matière, liée aux interactions continuelles des atomes avec les fluctuations du vides induisant des fluctuations naturelles de la position et de la vitesse des atomes.
A ce sujet, il est intéressant de noter qu'il existe un lien formel mathématique entre les fluctuations produites par un mouvement brownien aléatoire avec les potentiels de type coulombien (que l'on trouve en électromagnétisme et dans la théorie de la gravitation).

La réinterprétation de l'électromagnétisme à partir de la mécanique des fluides nous a permis de fournir une hypothèse sur la structure du vide en le modélisant comme un fluide compressible non visqueux.

Si nous fusionnons ces deux éléments, nous obtenons quelque chose d'encore plus intéressant.

En effet, la compressibilité du vide implique que l'on peut augmenter la densité volumique de fluctuations quantiques en les confinant dans un plus petit volume, donc augmenter leur probabilité d'interaction mutuelle et leur probabilité à interagir avec des électrons.
Leur interaction mutuelle pourrait augmenter leur stabilité et leur permettre de s'organiser en structures dynamiques, en s'orientant comme des dipoles électriques pour créer une polarisation locale du vide et ou fusionnant entre elles (des vortex tournant dans le même sens s'attirent alors que des vortex tournant en sens opposé se repoussent), pour minimiser leur énergie d'interaction en libérant de l'énergie.
Les fluctuations quantiques pourraient également, par collision avec des électrons, leur transférer une partie de leur énergie cinétique pour leur permettre de devenir des électrons de conduction.
Ces possibilités ouvrent la voie à toute une richesse d'interactions nouvelles entre matière et rayonnement.

Intéressons-nous maintenant aux notions d'organisation et d'énergie de liaison.

Des atomes peuvent s'associer entre eux pour former une molécule, la masse de la molécule étant inférieure à la somme des masses des atomes
la constituant. Cette masse manquante résulte de la conversion d'une partie de la masse des atomes en énergie selon la célèbre formule d'Einstein pour former l'énergie chimique de liaison.

De même, les nucléons (protons et neutrons) s'associent pour former des noyaux atomiques via des liaisons nucléaires.

On peut libérer cette énergie nucléaire soit :

- en brisant des liaisons nucléaires (en bombardant les atomes avec des neutrons) : c'est la fission nucléaire
- en fusionnant des noyaux atomiques

La fusion nucléaire est plus intéressante que la fission nucléaire car elle permet d'obtenir des quantités d'énergie supérieures mais plus
difficile à mettre en oeuvre techniquement car pour créer une liaison nucléaire, il faut d'abord vaincre la répulsion entre les protons pour pouvoir
rapprocher suffisamment les noyaux et permettre à la force nucléaire attractive de se manifester.

Pour cela , il est nécessaire de créer un plasma à très haute température et de confiner ce plasma pour obtenir les conditions de pression et de température nécessaires pour permettre à la fusion de s'opérer.
Cela implique de dépenser des quantités d'énergie considérables qui doivent actuellement être fournies par des mini-centrales nucléaires classiques.

La fusion froide offrirait une autre voie beaucoup moins gourmande en énergie.
Je me souviens avoir assisté dans les années 80 à une conférence de Julian Schwinger sur la fusion froide où il insistait sur le fait que
ce qui était important n'était pas la quantité d'énergie en elle même mais la densité (volumique) d'énergie qui devrait atteindre un certain seuil.
Les nouvelles formes d'interaction matière-rayonnement permises par la compressibilité du vide quantique pourraient fournir les clés pour d'atteindre cet objectif.

Gràce aux accélérateurs de particule, les physiciens ont dressé un inventaire des particules élémentaires en les classant par famille, en fonction de leur propriétés (masse, charge électrique, spin...) mais nous ne savons rien sur les mécanismes physiques qui expliquent les valeurs que peuvent ces propriétés. Il en est de même pour les valeurs des constantes (?) fondamentales de la physique.
Cette connaissance pourrait nous permettre à terme de construire un modèle unifié des interactions fondamentales et de réaliser les rêves les plus fous de la science fiction (maîtrise de la gravité, téléportation, voyage instantanné, création de champs de forces artificiels, de trou noirs artificiel s, désintégrateurs...) mais aussi nous permettre d'accéder à des armes de destruction massive sans précédent.

l'Humanité est-elle assez prête pour connaitre une telle révolution sans prendre le risque de sa destruction ?
J'en doute...

En conclusion, je dirai que ce qui me parait le plus important pour appréhender les questions relatives à l' "énergie libre", c'est d'avoir de l'imagination et de toujours garder un esprit ouvert (mais lucide), ce que les anglo-saxons traduisent par l'expression "think out of the Box".
J'espère que la présentation de ces quelques axes de réflexion aura permis d'ouvrir le débat.
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Re: Ca parle de Surunitaire !




par actinium89 » 12/10/17, 17:14

Dans la plupart des domaines de la physique, la notion de vide joue un rôle marginal alors que je pense qu'elle devrait être centrale.
Le vide pourrait même être indispensable à l'existence de toute matière stable.
Ainsi, la matière serait en équilibre dynamique avec le vide pour maintenir sa stabilité.
Ce qui nous oriente vers une description ondulatoire unifiée de la matière et du rayonnement où la matière apparaitrait comme de l'énergie localisée (soliton) et le rayonnement comme de l'énergie délocalisée (ou de la matière dispersée).

Les astrophysiciens nous disent que l'univers est né d'une singularité initiale d'énergie - le Big Bang - à partir de laquelle la matière a émergé puis s'est condensée et organisée en structures de différentes tailles (nébuleuses, étoiles, systèmes planétaires, galaxies, amas de galaxies...) sous l'effet de la force de gravité.
Cette description pose un problème fondamental qui suscite un grand débat chez les astrophysiciens : si la matière est née de l'énergie à partir de paires particule-anti-particule, la matière et l'antimatière devraient être présents en quantités égales (et nous devrions donc ne même pas exister).
Alors qu'est devenu l'anti-matière ? Comment la matière a-t-elle est séparée de l'anti-matière ?
Si cette vision est correcte, elle nous indique qu'il existe un mécanisme pour extraire de la matière à partir du vide en neutralisant l'anti-matière.
Par ailleurs, certains calculs attribuent au vide une densité d'énergie gigantesque. Certains vont même jusqu'à affirmer que son énergie est inépuisable.
Je pense qu'il faut être prudent car rien n'est infini, éternel ou inépuisable dans la Nature.
On dit l'Univers infini mais conceptuellement, n'est-ce pas plus confortable ? car s'il n'était pas infini, il faudrait définir ce qu'est sa limite et dire ce qui se trouve au-delà de cette limite. Les écarts entre théorie et observation de l'univers ont amené les cosmologistes à postuler l'existence de matière noire et d'énergie sombre composée de particules exotiques. Le problème ne vient-il pas plutôt de notre compréhension de la gravitation ? Les lois de la physique sont-elles universelles ?
De même, la physique des particules traite les particules élémentaires comme des points matériels (donc de volume nul).
Ainsi un électron est considéré comme ponctuel. S'il ne l'était pas, il faudrait définir ce qu'est sa structure interne.
Des calculs en chromodynamique quantique (la discipline qui traite les interactions entre quarks dans les nucléons) on montré que la masse propre
des quarks était extrêment faible et que l'essentiel de la masse des protons et des neutrons résultait de l'énergie cinétique des quarks (qui est très grande bien qu'ils soient confinés dans des volumes très petits) et de l'énergie d'interaction des quarks entre eux.

Comme nous le voyons, la question des interations entre matière et rayonnement, qui est au centre de la question sur l'"énergie libre," peut nous emmener très loin en nous amenant à réfléchir sur l'origine des propriétés des particules élémentaires (masse, charge électrique, spin...) et les liens qui existe entre matière et énergie.
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Re: Ca parle de Surunitaire !




par actinium89 » 13/10/17, 13:46

Envisageons maintenant la question des machines électriques à rendement sur-unitaire sur un plan plus pratique.

De nombreux inventeurs qualifient leur machines de récepteurs et d'amplificateurs de d''énergie de l'Espace'.
Nikola Tesla (le génial inventeur du courant alternatif) pensait que l'on pouvait extraire de l'énergie électrique du champ magnétique terrestre et la transmettre dans l'air sur de grandes distances, sans fil. Aujourd'hui, ce type de transfert d'énergie électrique est développé sous le nom de witricity.

Nombreuses de ces machines sont constituées par des antennes associées à des cicuits électriques résonants couplés constitués d'aimants, de condensateurs et de bobines inductrices. Certains inventeurs mettent en avant le rôle joué par les "interruptions électriques" pour expliquer leur fonctionnement : une antenne (ou un réseau de micro antennes) capte une très faible quantité d'énergie électromagnétiques (d'origine géomagnétique ou hertzienne), l'accumule dans des condensateurs en synchronisant judicieusement les cycles de charge et de décharge des condensateurs et les temps de relaxation du matériau magnétique et les déphasages, avant de la libérer dans le circuit, une partie de l'énergie produite étant renvoyée vers son entrée. Ces machines sont souvent démarées en envoyant une impulsion électrique dans le circuit ou entretenues en faisant circuler un courant continu pulsé. Certains inventeurs affirment même que leur machine est capable de démarrer spontanément ("self-starting"). Comment cela pourrait-il être possible ? Si le milieu magnétique se trouve initialement dans un état métastable, une très petite perturbation extérieure (associée à l'énergie extérieure captée) pourrait suffire à l'écarter de son état d'équilibre. Par aiileurs, on remarque souvent la présence de bobinages couplés enroulés en sens inverse qui pourraient servir à éliminer la composante magnétique du champ électromagnétique capté pour renforcer sa composante électrique.

On pourrait penser que ces machines sont sur-unitaires, voire même qu'elles ont un rendement infini dans le cas des machines "self-starting" (rendement mesuré du circuit = Puissance électrique en sortie/Puissance électrique en entrée avec Puissance électrique mesurée en entrée dans le circuit = 0).

Ce raisonnement est incorrect car le rendement doit être calculé comme le rapport entre l'énergie électromagnétique produite et l'énergie électromagnétique absorbée par le circuit (difficilement mesurable) pendant un même intervalle de temps.
Or, ce rendement sera toujours inférieur à 1 à cause des pertes résistives dans le circuit.
A ce sujet, il est intéressant de noter que certains inventeurs affirment que la température du cicuit électrique n'a pas augmenté, voire baissé, lors du passage du courant, ce qui suggère que, dans certains cas, il n'y aurait pas d'effets de dissipation de l'énergie par l'effet Joule, ce qui implique que le courant ne serait pas un courant électrique classique mais pourrait être associé à une forme de supraconduction.
Dans ce cas, on pourrait atteindre des rendements proches de 1.
Un abaissement de la température du circuit signifierait que la résistance électrique du circuit est devenue négative et que le système a évolué en diminuant son entropie, vers un état de plus basse énergie absorbant de l'énergie thermique, qui coopère avec le passage du courant en le favorisant.

En conclusion, il n'existe PAS de machines à rendement sur-unitaire.
Ce qui ne signifie pas pour autant qu'il soit impossible de convertir de l'énergie provenant du milieu extérieur (champ magnétique terrestre, ondes hertziennes, fluctuations du vide quantique, champ gravitationnel...) en énergie électromagnétique utilisable.
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Re: Ca parle de Surunitaire !




par Opale2sang » 13/10/17, 14:52

Bonjour.

Bien sûr on peut capter l'énergie environnementale, c'est bien simple, c'est la seule solution si on y réfléchit.
Tesla fut un brillant chercheurs, je vous l'accorde, mais aujourd'hui on sait que même si les bobines ne chauffent apparemment pas, les pertes joule et par résistivités sont bien là.
Refroidir les bobines augmentera le cop du dispositif au détriment de l'énergie nécessaire au circuit de refroidissement j'usqua supra conduction.
Quant à l'énergie sans fil, la distance diminue la puissance, donc bon...
D'ailleurs le vrai problème c'est que les foyers modernes consomment tellement d'électricités que finalement même avec la meilleure volonté il faut au moins posséder une pac et des panneaux solaires pour espérer voir une économie importante, sous réserve d'une bonne isolation.
On peut dire je pense que l'énergie prélevée à l'environnement à atteinte ses limites, et pour le moment pas vraiment de révolution de se coter là.
Ou plutôt on nous promet des révolutions, et elles n'arrivent jamais, ce qui en soi est bien pire !.
Sinon sur-unité, je verrais plutôt un reliquat de chimères à placer au rayon mythologie...
Mais c'est que mon avis :roll: .
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Re: Ca parle de Surunitaire !




par actinium89 » 13/10/17, 16:31

Je pense que le faible développement de ces technologies, au niveau du Grand Public, s'explique par l'importance des intérêts économiques et stratégiques en jeu.

Economiquement, ce serait la faillite pour toutes les sociétés nationales et multi-nationales qui contrôlent actuellement la production et la distribution de l'énergie (pétrole, gaz, nucléaire...), car avec la possibilté de disposer, pour un faible coût, de générateurs permettant de fournir de l'électricité à la demande pour remplir tous ses besoins domestiques (chauffage, éclairage..), le citoyen acquièrerait son indépendance énergétique.

Stratégiquement, la maîtrise de ces technologies avancées pourrait fournir aux militaires de nouveaux modes de propulsion électromagnétiques à autonomie illimitée pour équiper ses drones et ses bombardiers furtifs ainsi que de nouvelles armes de destruction massives, comme ce qui s'est passé avec l'énergie nucléaire, mais avec une puissance de destruction bien plus grande.
Peut-être même que des prototypes implémentant ces technologies existent déjà...
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Re: Ca parle de Surunitaire !




par sen-no-sen » 13/10/17, 17:34

actinium89 a écrit :Je pense que le faible développement de ces technologies, au niveau du Grand Public, s'explique par l'importance des intérêts économiques et stratégiques en jeu.

Economiquement, ce serait la faillite pour toutes les sociétés nationales et multi-nationales qui contrôlent actuellement la production et la distribution de l'énergie (pétrole, gaz, nucléaire...), car avec la possibilté de disposer, pour un faible coût, de générateurs permettant de fournir de l'électricité à la demande pour remplir tous ses besoins domestiques (chauffage, éclairage..), le citoyen acquièrerait son indépendance énergétique.


C'est la classique théorie du complot,en somme on nous cacherait la vérité pour permettre aux multinationales de continuer à nous vendre du pétrole.
Disons le clairement, il s'agit là d'un mauvais scénarios de série z...il est impossible de cacher une technologie très longtemps.

Le "système" est fondé sur le principe de croissance économique exponentielle,l'objectif(si l'on peut le considérer ainsi,puisqu'il s'agit d'un déterminisme) est de maximiser la dissipation de l'énergie.
Si une source illimité était découverte celle ci viendrait immédiatement anéantir les anciens modes de productions,et la puissance des lobbys n'y ferait pas grand chose...toutes l'histoire de la technologie le démontre,car il faut s'adapter ou mourir.

Les pétroliers l'on d'ailleurs bien compris en investissant dans les "green tech",celles ci étant plus flexibles dans le temps et donc plus rentables dans un contexte de déplétion pétrolière mondiale.

Ainsi si des dispositifs sururinaires existaient,ses derniers auraient vites été commercialisés et nous permettraient d’extraire plus,plus loin,plus longtemps pour faire toujours plus de croissance.Heureusement pour nous ses technologies ne sont que des fantasmes d’adolescents.

Toutefois et de façon plus sérieuse,de nombreux laboratoires dans le monde se livrent actuellement à une compétition acharné sur la fusion thermonucléaire,et celle ci pourrait aboutir rapidement(d'ici 20/40ans ) à la maitrise d'une source peu polluante et virtuellement illimité...le plus tard sera le mieux.
https://www.econologie.com/forums/energies-fossiles-nucleaire/la-course-a-la-fusion-nucleaire-t15153.html
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Re: Ca parle de Surunitaire !




par actinium89 » 14/10/17, 14:34

sen-no-sen a écrit :
[...]la fusion thermonucléaire,et celle ci pourrait aboutir rapidement(d'ici 20/40ans ) à la maitrise d'une source peu polluante et virtuellement illimité...le plus tard sera le mieux.



Pourquoi le plus tard serait-il le mieux ?
Y-aurait-il quelque chose à redouter de la fusion nucléaire ?
Ne serait-il pas, au contraire, urgent de maîtriser cette source d'énergie au plus tôt, pour faire face au plus vite à l'urgence du réchauffement climatique et aux problèmes de pollution (nucléaire et atmosphérique) qui menacent la santé humaine à court terme ?
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Re: Ca parle de Surunitaire !




par actinium89 » 14/10/17, 15:40

sen-no-sen a écrit :
C'est la classique théorie du complot,en somme on nous cacherait la vérité pour permettre aux multinationales de continuer à nous vendre du pétrole.
Disons le clairement, il s'agit là d'un mauvais scénarios de série z...il est impossible de cacher une technologie très longtemps.

Ainsi si des dispositifs sururinaires existaient,ses derniers auraient vites été commercialisés et nous permettraient d’extraire plus,plus loin,plus longtemps pour faire toujours plus de croissance.Heureusement pour nous ses technologies ne sont que des fantasmes d’adolescents.



Je ne suis pas un défenseur des théories conpirationnistes et souhaitait juste mettre l'accent sur les impacts économique et stratégique que représenteraient l'émergence de ces nouvelles technologies.

Il ne faudrait pas oublier que pendant de longues années, l'industrie pétrolière a financé la plupart des recherches dans le domaine de ce qu'on appelait alors les énergies nouvelles (solaire photo-voltaïque...) pour s'assurer le contrôle de leur développement.
Il est apparu, très rapidement, que ces énergies complémentaires, du fait de leur dépendances aux aléas climatiques, ne constituaient pas une menace directe à court terme pour l'industrie nucléaire et pétrolière. Au contraire, les énergies "libres", qui fourniraient de l'énergie disponible à la demande ne nécessitant pas de stockage ni de réseau de distribution, constitueraient une menace beaucoup importante, car elles se pourraient se substituer à court terme à toutes les filières actuelles de production d'énergie.

Quand on regarde en perspective l'histoire des énergies libres, on constate qu'un grand nombres d'inventions relevaient de fraudes avérées ou s'avéraient non-reproductibles.
Un des seuls cas intéressants, à mon sens, est celui des appareils de Willi von Unruh (décédé en 1937) et Hans Coler, développés en Allemagne entre 1920 et 1942, qui ont fait l'objet d'un étude plus sérieuse, décrite dans un rapport de 1946 des services secrets britanniques (déclassifié seulement en 1979), intéressés par la reproduction d'un appareil développé en 1937 en collaboration avec le consortium militaro-industriel du 3ème Reich pouvant fournir jusqu'à 6 kW de puissance et devant être présenté au Fuhrer en 1942. Suite au décès en 1947 d'Hans Coler, la construction de cet appareil n'a pas pu être achevée. Cependant, des résultats positifs ont pu être obtenus sur un appareil plus petit, dont la structure et les éléments, combinant aimants, bobines d'induction et condensateurs, rappellent ceux utilisés pour des antennes radio.
Imaginez, que l'on puisse avec ce type d'appareil, capter l'énergie perdue dans l'atmosphère en provenance des ondes électromagnétiques produites par les émetteurs radio, TV, téléphonie mobile (qui selon certains constitueraient une pollution électromagnétiques responsable de problèmes de santé), pour fournir de l'électricité gratuite et accessible à tous.

Par ailleurs, il est à noter qu'actuellement l'étude des matériaux magnétiques et des interactions des spins électroniques avec les structures magnétiques constitue un domaine très actif de la recherche, dopé par la nécessité de trouver des nouvelles solutions de stockage magnétique de l'information dans le cadre du développement des ordinateurs quantiques qui ont donné lieu à l'émergence de nouvelles disciplines (spintronique, skyrmionique...). Ces recherches pourraient fournir un nouvel éclairage pour comprendre les interactions entre un courant électrique et un milieu magnétique qui pourraient se manifester dans les appareils à "énergie libre".
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