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IVG ou Interruption Volontaire de Grossesse

 

Nul ne peut obliger une femme à interrompre une grossesse (code de la santé publique article L2222-1)

Nul ne peut obliger une femme à poursuivre une grossesse (délit d’entrave loi n°93-121 du 27/01/1993 dite "loi Neiertz")

Quarantième anniversaire de la légalisation de l'IVG, grâce à Simone Weil (Loi Veil 17 Janvier 1975), ministre de la santé sous Valéry Giscard D'estaing. A l'époque, déjà environ 200.000 IVG par an.

De nos jours, 210.000 IVG ont lieu chaque année, dont environ la moitié par méthode médicamenteuse.

 

La loi autorise l'interruption de grossesse jusqu'à 14 semaines d'aménorrhée (SA) révolues. Avant 7 SA, l'interruption peut avoir lieu grâce à la prise de médicaments. Le taux de réussite est de 97%. Au delà, une intervention sous anesthésie locale ou générale est nécessaire.

 

Pour nos patientes mineures, le consentement d’un parent (ou du tuteur légal) est la règle. Néanmoins, si la jeune fille mineure souhaite garder le secret ou si elle ne peut obtenir le consentement d'un parent (ou de son tuteur) ou s'ils refusent, l'IVG reste possible mais elle doit se faire accompagner d’une personne majeure de son choix. L'entretien avec une conseillère conjugale est obligatoire.

 

Quelle que soit la méthode utilisée, le protocole d'accès à l'IVG est le même :

 

     1.Au cours d'une première consultation, la patiente formule sa demande auprès du médecin, qui réalise lui même ou prescrit une échographie pour dater précisément la grossesse. De l'âge de la grossesse dépendra la méthode utilisée.

 

     2. Une semaine après - délai légal, incompressible sauf si le délai de 14 SA risque d’être dépassé - une seconde consultation est prévue, au cours de laquelle la patiente confirme sa demande d'IVG. En cas d'IVG médicamenteuse, les comprimés peuvent être délivrés ce jour là. En cas d'IVG par aspiration, l'intervention peut être réalisée dès ce jour.

 

 

IVG médicamenteuse :

 

Si le terme le permet (avant 7 semaines) l'IVG médicale peut être réalisée à domicile. Les premiers comprimés RU 486 ou Myfégyne sont pris au cabinet du médecin, les suivants Misoprostol sont absorbée 48h plus tard à la maison.

Le RU 486 prépare l'utérus et le Misoprostol déclenche des contractions utérine et décolle le sac gestationnel. Surviennent alors des saignements puis l'expulsion de l'oeuf, en général quelques heures après la prise des comprimés. La douleur concomitante peut-être importante et nécessite la prise d'antalgiques. Une fois que le sac gestationnel est expulsé, la douleur s'attenue, de même que les saignements, qui se poursuivent quelques jours, comme des règles.

 

Aucune femme ne fait d'IVG par «complaisance». Les femmes confrontées à cette situation de devoir faire une IVG éprouvent le plus souvent une grande culpabilité vis-à-vis d'elle même, se reprochant de se retrouver dans cette situation irréversible.

 

Le prix est forfaitaire (194,71€) et remboursé à 100% par la Sécurité Sociale depuis le 31/03/2013. Il comprend :

     - La deuxième consultation médicale,

     - Le coût des médicaments achetés par le médecin (75€ et 15€),

     et la consultation de contrôle, systématique, entre le 14ème et le 21ème jour qui suit l'IVG.

 

Il ne comprend pas la première consultation médicale préalable ni les actes complémentaires éventuellement nécessaires (analyses de biologie médicale, échographie), pris en charge dans les conditions habituelles.

 

IVG chirurgicale :

 

L’IVG médicamenteuse ne peut être faite qu'avant 7 SA. Au delà, certains centres de planification familiale font des IVG médicamenteuses, jusqu'à 9 SA.

De façon générale, une IVG après 7 SA et jusqu'à 14 SA (ou 12 semaines de grossesse) se fait de façon chirurgicale, sous anesthésie locale ou générale. Le plus souvent, la patiente est hospitalisée le matin et ressort quelques heures après le geste.

L’IVG chirurgicale ne peut être faite que dans un établissement de santé. A l'aide d'un petit tuyau inséré dans l’utérus et relié à un système d'aspiration, le contenu de l’utérus est évacué.

 

Le geste est techniquement assez simple et les complications sont rares.

 

Le risque d’échec d’une IVG par aspiration est très faible, le taux de succès est d’environ 99,7 %. Une visite de contrôle est indispensable 2 à 3 semaines après afin de s’assurer que la grossesse est bien interrompue et qu’il n’existe pas de complication. Enfin, Il est indispensable de débuter une contraception immédiatement après l'IVG.

 

Pour plus d'informations sur l'IVG :

 

> Le site du Ministère des Affaires Sociales, de la Santé et des Droits des femmes : http://www.sante.gouv.fr/ivg

> Le planning familial : http://www.planning-familial.org

 

Le Planning Familial d’Ile-de-France

Du lundi au vendredi de 12h à 19h

01 47 00 18 66

 

 

 

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