France 2 va bien ressusciter l'émission mythique "Intervilles"

Le retour de ce jeu culte a été acté pour l’été 2023 avec Nagui et Bruno Guillon à l’animation. Les tournages sont prévus au parc du Futuroscope, au printemps prochain.

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Michaël Zoltobroda Publié le 15/11/2022 à 18:45, mis à jour le 15/11/2022 à 23:04
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Aux côtés de Juliette Arnaud, Nagui avait coanimé "Intervilles" deux étés de suite en 2004 et 2005. (Photo Jean Pimentel) (Photo Jean Pimentel)

"Shana nana nana, shana nana na!"

Qui n’a jamais entendu le générique d’"Intervilles"? D’après nos informations, il résonnera de nouveau cet été, sur France 2. La direction du service public a donné son feu vert pour le retour de ce jeu culte, créé en 1962 par Guy Lux et Claude Savarit.

Pour cette nouvelle mouture, Air Productions a opté pour plusieurs tournages au printemps sur un seul et même site: le Futuroscope de Poitiers. À l’animation, vraisemblablement Bruno Guillon, même s’il n’a pas encore eu de confirmation. Ainsi que Nagui, à l’origine des négociations.

Depuis plusieurs années, c’est lui qui œuvre en coulisses pour relancer cette marque mythique, récupérée dans le giron du groupe Banijay. En 2020, l’animateur-producteur de "N’oubliez pas les paroles" avait convaincu la chaîne d’y aller. Nouveau trio de présentateurs (Bruno Guillon, Olivier Minne et Valérie Bègue), nouveaux jeux et fin des fameuses vachettes, au nom de la défense de la cause animale malgré leur contribution au succès du divertissement: cinq soirées devaient être enregistrées mi-avril aux abords du Parc Disneyland, à l’ouest de Paris. Exceptés quelques couacs, notamment sur le casting tardif des villes candidates, tout était quasiment calé. Jusqu’à la pandémie, qui a rapidement stoppé le projet.

L’argument de la nostalgie

Deux ans plus tard, le dossier revient sur le haut de la pile. Mais les discussions ne vont pas plus loin. Pas de quoi démotiver Nagui, qui est récemment revenu à la charge avec un nouvel argument: un récent sondage interne a placé "Intervilles" en troisième position des émissions de France Télévisions dont les Français sont les plus nostalgiques. Banco.

Pour cette énième tentative (la bonne?), Valérie Bègue, actuellement en tournée avec la pièce Boeing Boeing, n’a pas été recontactée. Idem du côté d’Olivier Minne, en pleine écriture d’un nouveau roman à Los Angeles. Quant à l’option Disneyland, elle a finalement été retoquée. La production s’est donc mise à la recherche d’un lieu pour accueillir un immense barnum, avec tous ses jeux imposants, dont le Mur des champions. La piste du parc Astérix, qui bénéficie d’une bonne image notamment auprès d’un jeune public, a été sérieusement étudiée. Au final, c’est celle du Futuroscope qui a été retenue. Parc où s’était installée à deux reprises (en 2007 et 2008) l’émission, le temps d’une soirée.

Réitérer le carton de 2013

En optant cette fois-ci pour un site unique où les tournages s’enchaîneront et non pas une tournée des villes en direct, la production fait le choix d’un budget raisonnable. La version 2.020 était facturée 500.000 euros l’émission. Une économie d’échelle qui avait déjà été testée en 2004, l’année où Nagui avait repris l’animation sur France 2. Cette année-là, après des discussions avortées avec les responsables de Disneyland, toute la saison s’était déroulée à Europa Park, en Allemagne, près de Strasbourg. Cinq ans après, c’est sur le site d’Amnéville (Moselle) que c’était s’est jouée la compétition.

Si la mouture 2023 voit bien le jour, elle mettra fin à dix ans d’absence d’"Intervilles" sur les écrans. La dernière diffusion date de l’été 2013. Pour fêter les 50 ans de l’émission, France 2 avait commandé une soirée unique (présentée par Nathalie Simon, Olivier Minne et Tex) opposant Dax à Saint-Amand-les-Eaux. 3,8 millions de téléspectateurs étaient au rendez-vous, soit 20,4% du public. Un carton.

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Var-Matin

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