Plus de 180 ans après la ‘’découverte’’ de la molécule de quinine dans l’écorce d’un arbre d’Amérique du sud, le quinquina, des chercheurs sont enfin parvenus à créer une molécule de quinine synthétique. Les premières tentatives remontent à la moitié du XIXème siècle. La quinine était alors le seul remède connu contre le paludisme. En 1994, deux chimistes américains, Robert Woodward et William Doering, ont presque réussi à synthétiser artificiellement la quinine, mais la structure de la molécule était imparfaite.
Gilbert Stork et son équipe, de l’Université de Columbia (Etats-Unis), a finalement réussi à franchir cet obstacle, en s’aidant des travaux précédents, notamment ceux menés par les laboratoires Hoffman-La Roche dans les années 70. La molécule de quinine a la particularité de pouvoir être ‘’gauchère’’ ou ‘’droitière’’ : ses atomes sont rangés de la même manière, mais sont comme une image et son reflet dans un miroir.
L’écorce de quinquina est connue depuis le XVIIème siècle en Amérique du Sud pour ses propriétés anti-paludéennes. Mais ce n’est qu’en 1820 que deux pharmaciens français, Pelletier et Caventou, isole la molécule active, la quinine. Depuis, des molécules chimiques contre le paludisme ont été mises au point, comme la chloroquine.
Face à la montée des résistances du paludisme aux traitements, mais les plus récents, la quinine a connu un regain d’intérêt. les chercheurs espèrent que cette capacité à synthétiser la quinine permettra d’améliorer les propriétés de la molécule et de la rendre plus efficace et moins toxique. Ces travaux ont été publiés dans le Journal of the American Chemical Society.
Gilbert Stork et son équipe, de l’Université de Columbia (Etats-Unis), a finalement réussi à franchir cet obstacle, en s’aidant des travaux précédents, notamment ceux menés par les laboratoires Hoffman-La Roche dans les années 70. La molécule de quinine a la particularité de pouvoir être ‘’gauchère’’ ou ‘’droitière’’ : ses atomes sont rangés de la même manière, mais sont comme une image et son reflet dans un miroir.
L’écorce de quinquina est connue depuis le XVIIème siècle en Amérique du Sud pour ses propriétés anti-paludéennes. Mais ce n’est qu’en 1820 que deux pharmaciens français, Pelletier et Caventou, isole la molécule active, la quinine. Depuis, des molécules chimiques contre le paludisme ont été mises au point, comme la chloroquine.
Face à la montée des résistances du paludisme aux traitements, mais les plus récents, la quinine a connu un regain d’intérêt. les chercheurs espèrent que cette capacité à synthétiser la quinine permettra d’améliorer les propriétés de la molécule et de la rendre plus efficace et moins toxique. Ces travaux ont été publiés dans le Journal of the American Chemical Society.