Pandémie

Covid-19 : un risque de contamination «huit fois moins important chez les vaccinés», selon Jérôme Salomon

La pandémie de Covid-19 en Francedossier
Le directeur général de la santé a par ailleurs rappelé ce vendredi que la vaccination «diminue considérablement le risque d’être hospitalisé en soins critiques».
par LIBERATION et AFP
publié le 20 août 2021 à 18h20

Interviewé par les médias à l’aéroport d’Orly, où il est venu encourager ce vendredi les personnels de santé partis prêter main-forte aux Antilles, où la quatrième vague de Covid fait rage, Jérôme Salomon a salué le «très gros effort de solidarité nationale». «Nous sommes maintenant à plus de 900 professionnels de santé […] qui viennent soutenir leurs collègues», a annoncé le directeur général de la santé.

Il en a également profité pour faire passer «un message très important pour toutes les populations qui douteraient encore de l’importance de la vaccination». Ce dernier a ainsi dévoilé les derniers chiffres d’une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), indiquant que le risque de contamination était «huit fois moins important chez les personnes vaccinées», et qu’«on a onze fois moins de risques d’être admis en soins critiques».

«Ce ne sont pas des chiffres de laboratoires pharmaceutiques ni des chiffres internationaux, ce sont les données nationales françaises» tirées «d’une étude nationale sur les tests, sur les patients hospitalisés et sur les personnes vaccinées en France au mois d’août», a-t-il insisté, souhaitant devancer les prochains arguments antivax. Ajoutant qu’il s’agit d’«un message d’optimisme» pour dire que «le vaccin fonctionne».

Il a également établi un point sur la situation épidémique aux Antilles qui est selon lui «particulièrement sérieuse». Trente malades graves ont déjà été évacués depuis la Guadeloupe et la Martinique vers la métropole, et «nous avons eu 7 000 cas de Covid en Guadeloupe cette semaine, un Guadeloupéen sur 50 est touché. Un Martiniquais sur 100 est touché», a précisé le docteur en épidémiologie clinique. Insistant une nouvelle fois sur le fait qu’il s’agit d’«une vague extrêmement massive qui nécessite toute notre mobilisation».

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