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La France peut absorber le développement de la mobilité électrique

À l’horizon 2025, on estime que les véhicules électriques pourraient représenter entre 20 et 40 % du parc automobile français, c’est-à-dire entre 7 et 16 millions de véhicules particuliers et utilitaires. L’étude « Les enjeux du développement de l’électromobilité pour le système électrique », publiée par RTE (Réseau de transport d’électricité) et l’Avere France, démontre un point majeur : le système électrique peut absorber un important développement de la mobilité électrique, y compris lors d’un pilotage limité de la recharge. Explications.

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(© fotoak80 - Fotolia.com)
Publié le 17 juil. 2019 à 11:14Mis à jour le 11 oct. 2021 à 16:02

C’est dans l’optique d’un développement massif de la mobilité électrique que RTE et l’Avere France ont publié l’étude « Les enjeux du développement de l’électromobilité pour le système électrique ». Le but ? Fournir des données tangibles permettant de faire coïncider énergie et mobilité. Très précise, cette étude se penche à la fois sur les comportements, l’impact économique et écologique ainsi que la contribution au mix énergétique de la mobilité électrique.

D’après les résultats avancés, à l’horizon 2035, la consommation d’énergie liée au développement de la mobilité électrique ne devrait pas dépasser 48 TWh, ce qui représente 10 % de la consommation électrique du territoire. L’impact ne pourrait ainsi en aucun cas mettre en péril la sécurité d’approvisionnement en électricité du territoire, y compris lors de périodes telles que les départs en vacances d’été. 

>>> Lire aussi : Energie renouvelable : des coûts de production en baisse 

Quid de la recharge quotidienne des véhicules électriques ?

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L’étude permet également de démontrer que les heures de pointe en matière de recharge se situent principalement entre 19 h et 21 h, et peuvent être absorbées grâce à la mise en place d’une solution concrète de pilotage. 

Une solution qui pourrait, par exemple, être adaptée à l’avenir en fonction de la production solaire et éolienne. Un deux en un permettant de garantir la sécurité d’approvisionnement tout en privilégiant les énergies renouvelables.

Un réel bienfait pour l’environnement

L’environnement aurait également tout à gagner d’une augmentation de la mobilité électrique. D’après l’étude, un minimum de 18 Mt CO2 eq par an pourrait être atteignable à horizon 2035. Les émissions de CO2 d’un véhicule électrique français seraient au moins divisées par quatre en comparaison d’un véhicule thermique, y compris le cycle de vie complet de la batterie.

Pour aller plus loin, l’étude estime également que la fabrication des batteries dans l’Hexagone permettrait de réduire l’empreinte globale des transports de 2 à 3 Mt CO2 eq par an ; tandis que le pilotage généralisé de la recharge impliquerait un nouveau gain de 5 Mt CO2 eq par an.

>>> Aller plus loin : (Vidéo) Un engin autonome pour porter les charges lourdes 

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