EN DIRECT - Hulot aux zadistes de Notre-Dame-des-Landes : "Ne confondons pas écologie et anarchie"

Publié le 18 avril 2018 à 18h20, mis à jour le 19 avril 2018 à 15h06
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Source : Sujet JT LCI

DISCUSSIONS - Le ministre de la Transition écologique et solidaire participera cet après-midi aux négociations entre la préfète de Loire-Atlantique et les zadistes.

Ce live est à présent terminé. 

RECAP'


Dix jours après le début des expulsions, un calme précaire s'est installé sur la ZAD mais le dialogue de sourds persiste, et l'intervention de Nicolas Hulot n'y fait rien. Pourquoi zadistes et autorités ne parviennent pas à s'entendre malgré l'abandon du projet d'aéroport ?

LR


"Il ne faut pas s'étonner,  les zadistes veulent pousser leur avantage, veulent créer non pas un  modèle alternatif, bucolique, écologique, mais une contre société ou il n’y a pas de lois" > Bruno Retailleau, ancien président de la Région Pays de la Loire, s'exprime sur Public Sénat

ELLE DECRYPTE


Françoise Verchère exhorte "ceux qui veulent le retour à la paix" de signer les formulaires exigés par la préfète. Lassée des polémiques, cette figure historique du mouvement annonce par ailleurs qu'elle quitte Facebook

NANTES

NANTES

IL N'AVAIT "PAS IMAGINÉ"


Il a été l’un des trois médiateurs, auteurs du rapport sur Notre-Dame-des-Landes. Il était décrié par les pro-aéroport qui jugeaient qu’il était parti pris sur la question. Gérard Feldzer avoue aujourd’hui sur France Info qu’il "n’avait pas imaginé ce scénario"après l’abandon du projet d’aéroport. 


Il est "évident" qu’il fallait intervenir pour évacuer les zadistes, dit-il. "On ne peut pas supporter un État de non-droit. Mais on reste dans des postures, on s'oppose sur des mots." 


"Il y a trois sortes de zadistes", analyse-t-il. "Les agriculteurs historiques qui veulent continuer leur exploitation, les jeunes néo-agriculteurs qui veulent faire quelque chose d'innovant et qu'il faut encourager, et puis il y a ceux qui sont là pour faire le désordre, les "no-borders". Ils finiront par être marginalisés mais ça prend du temps. Avec les anciens agriculteurs et les néo-agriculteurs, je garde espoir"

MISE AU POINT


Dans une interview à Ouest-France, Nicolas Hulot fait le point sur la rencontre qu’il a eu avec les zadistes. "J’ai été plutôt à leurs côtés pendant un temps. J’ai essayé que cette décision d’abandon d’aéroport s’impose d’elle-même", dit-il, estimant que c’est à eux de faire un pas. "Il faut qu’ils actent que l’arrêt du projet était courageux et audacieux. (...) La finalité de ce combat n’a jamais été une occupation illégale d’une zone. Je veux renouer avec la genèse de cette lutte. Certains la dévoient. Au détriment des habitants du coin, des agriculteurs historiques. Ce n’est pas parce que je suis ministre que j’en perds mon objectivité. Le gouvernement a déjà fait beaucoup. Ne ratons pas la dernière marche."


Il estime que les démarches demandées sont tout à fait accessibles. "Ce que leur demande le gouvernement ne me semble pas un exercice impossible. On ne peut pas faire plus simple. On leur demande une ébauche du projet, l’état civil et les parcelles convoitées. Même dans le Larzac, les conventions d’occupations étaient individuelles. On ne leur interdit pas de s’organiser après, de se retrouver dans des coopératives, des groupements agricoles ou même sous forme associative"

POINT NEGOS


La réunion de mardi entre autorités et zadistes visait à permettre de trouver une issue au conflit, au dixième jour d'opérations de gendarmerie sur le site de 1.650 hectares.


La délégation reçue en préfecture doit faire "un retour" mercredi soir lors d'une assemblée réunissant les diverses composantes du mouvement anti-aéroport. La préfète doit la rencontrer de nouveau vendredi.


D’après un journaliste de Ouest-France sur place, le mouvement aéroport n’ont pris ce mercredi aucune décision. "Chaque composante se réunit ce jeudi, chacune de son côté, puis nouvelle AG collective ce jeudi soir pour décider, notamment, d’accepter ou non le RDV vendredi en préfecture", indique-t-il.

RIDEAU


C’était une figure historique de la lutte contre l’aéroport d Notre-Dame-des- Landes. Françoise Verchère faisait partie du Cédpa, collectif d’élus contre le projet. Avec l’opération d’évacuation, le collectif n’avait pas appelé aux manifestations à Nantes, et appelait les habitants de la ZAD à déposer un projet en préfecture. 


Aujourd’hui, dans une tribune publiée sur Facebook,  Françoise Verchère annonce qu’elle arrête le "combat NDDL". "Notre incapacité à libérer vraiment la route des chicanes, malgré les efforts de beaucoup, allait donner une bonne raison au gouvernement d’intervenir ?" 


Elle évoque "un immense gâchis, une semaine de cauchemar". "Je suis consciente de la manière dont la répression de tous les mouvements sociaux s’est aggravée ces dernières années, mais je ne veux pas non plus que fasse la loi certains radicaux de la route des chicanes ou de quelques autres lieux avec qui je défie quiconque de passer une après-midi."

RESUME


Voici un résumé de la journée d'hier, sur le front de Notre-Dame-des-Landes. La situation est toujours bloquée.


Plus de deux heures n'ont pas suffi à débloquer la situation à Notre-Dame-des-Landes : la négociation entre les autorités et les zadistes a débouché dans une impasse mercredi soir, laissant un sentiment de "gâchis" à Nicolas Hulot.


Premiers à réagir à l'issue de la réunion avec la préfète de la région Pays de la Loire, Nicole Klein, présidée par le ministre de la Transition écologique, les délégués des opposants ont déploré une position figée du gouvernement qui leur a laissé jusqu'au 23 avril pour se régulariser. Le délai initial a expiré le 31 mars. 


"Aucune ligne n'a bougé, les exigences posées" par le gouvernement restant les mêmes, a regretté à la sortie de la préfecture Marcel Thébault, l'un des quatre agriculteurs historiques de NDDL et un des membres de la délégation.


Selon lui, le gouvernement n'a pas proposé de "recul du délai ni quoi que ce soit".


Mais, a répondu Nicolas Hulot, "ce que réclame le gouvernement ne me semble pas hors de portée, en aucune façon un ultimatum". Exprimant un "sentiment de tristesse, de gâchis" qu'il espère "provisoire", il a encore appelé les opposants à saisir la "main du gouvernement".


"Ne ratons pas la dernière étape, ne rentrons pas dans une spirale de posture, de confrontation, de violence. Ne confondons pas écologie et anarchie. Et passons maintenant à une autre étape", a-t-il exhorté.


Après l'abandon du projet d'aéroport pour lequel il avait milité, "le gouvernement est en droit d'attendre un geste, et plus qu'un geste, un retour à l'ordre", a insisté le ministre, demandant aux opposants de "reconnaître les gestes qui ont été faits".

RETAILLEAU


"Emmanuel Macron s'était engagé à faire l'aéroport de Notre Dame des Landes. Il a, en vérité, cédé sur toute la ligne. Peu importe qu'il y ait eu un vote démocratique, peu importe qu'il y ait eu 179 décisions de justice."

RÉACTION


Pour Bruno Retailleau, la rencontre cruciale entre le gouvernement et une délégation d'occupants de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes est un "fiasco"

Bruno Retailleau sur la Zad : "un fiasco" pour HulotSource : Sujet JT LCI
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HULOT


Le ministre de la Transition écologique a appelé mercredi les opposants à "ne pas rentrer dans une spirale de confrontation, de violence" et à saisir "la main du gouvernement", à l'issue d'une réunion à la préfecture de Nantes avec une délégation de Zadistes.

HULOT "A EUX DE FAIRE UN PAS"Source : Sujet JT LCI
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HULOT


Le ministre de la transition écologique et solidaire s'adresse aux opposants  : "Ne ratons pas la dernière étape, ne rentrons pas dans une spirale de posture, de confrontation, de violence. Ne confondons pas écologie et anarchie. Et passons à une autre étape"

Nicolas Hulot : "il ne faut pas confondre écologie et anarchie"Source : Sujet JT LCI
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GOUVERNEMENT


Nicolas Hulot appelle de son côté les opposants à saisir "la main du gouvernement"

RÉACTION 👇


Marcel Thébault, l'un des quatre agriculteurs historiques de NDDL et un des membres de la délégation a déclaré à la sortie de la préfecture : "C'est clair que les lignes n'ont pas bougé du tout".

Selon lui, le gouvernement n'a pas proposé de "recul du délai ni quoi que ce soit". 

"On avait l'idée de venir voir comment les choses bougeaient pour avoir du grain à moudre et chercher la sérénité", a-t-il observé avec regret. 

DÉCEPTION 


"Aucune ligne n'a bougé" sur le dossier des régularisations à Notre-Dame des Landes, a affirmé mercredi une délégation d'opposants à l'issue d'une réunion avec la préfète des Pays-de-la-Loire, Nicole Klein, présidée par le  ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot.


Trois mois après l'abandon du projet d'aéroport, cette réunion cruciale visait à permettre de trouver une issue au conflit, au dixième jour d'opérations de gendarmerie sur le site de 1.650 hectares, marquées par des heurts entre opposants et forces de l'ordre.

RÉACTION


"Apparemment rien n'a changé", selon les Zadistes à la sortie de leur réunion avec Nicolas Hulot. "Le gouvernement est sur la même ligne. Il ne veut pas entendre parler de convention globale."

 POINT


Le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot préside mercredi à Nantes une rencontre cruciale entre la préfète des Pays de la Loire et une délégation d'occupants de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, destinée à les convaincre de se régulariser d'ici lundi. 

NDDL : que peut-on attendre de la rencontre entre autorités et zadistes ?Source : Sujet JT LCI
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VIDEO


"On veut avoir une réponse par rapport à notre projet collectif et causer avec la préfète" > Quelques instants avant la rencontre avec la préfète, notre journaliste LCI a pu recueillir les explications de la délégation

"On vient pour voir l'intention de l'Etat et du gouvernement" : ce que dit la délégationSource : Sujet JT LCI
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NANTES

NANTES

NANTES

EN COLERE


Les élus locaux ne se privent d'ailleurs pas de dire leur énervement sur les réseaux sociaux. Ici, Pascal Bolo, premier adjoint PS au maire de Nantes, qui demande des détails sur le réaménagement de l'actuel aéroport, que le gouvernement s'est engagé à accompagner

ET LES COMPENSATIONS ?


Il y a trois mois, lorsque le Premier ministre, Edouard Philippe, avait pris la décision d’abandonner le projet de Notre-Dame-des-Landes, il avait promis des "compensations exemplaires" aux collectivités riveraines de l’aéroport Nantes-Atlantique et aux habitants subissant les nuisances aériennes. 


Mais aujourd’hui, le constat des collectivités est amer : "Rien n’a été déclenché et rien ne semble sur le point de se concrétiser", rapporte 20 minutes Nantes. Mardi, les élus locaux ont en effet rencontré F rancis Rol-Tanguy, le haut fonctionnaire missionné par l'Etat pour réfléchir aux mobilités du Grand Ouest, et la rencontre a inquiété les élus. Jacques Gillaizeau, vice-président de Nantes métropole indique à 20 minutes être "inquiet" : "Manifestement, la décision d’abandonner le transfert a été prise sans réelle connaissance des conséquences sur Nantes-Atlantique"

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Les images de l'arrivée de Nicolas Hulot à la préfecture de Nantes

Les images de l'arrivée de Nicolas Hulot à NantesSource : Sujet JT LCI
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ZAD


Sur le site de la ZAD, un calme précaire règne depuis mardi matin. Les forces de l'ordre poursuivent les opérations de déblaiement sur les deux axes routiers traversant la ZAD, notamment des barricades érigées comme chaque nuit par les zadistes, sans donner lieu à des affrontements, selon une source proche du dossier. 


Depuis le début des opérations, les blessés se comptent par dizaines du côté des gendarmes et des opposants. 

AVANT LES NEGOS


Un collectif d’associations, regroupant entre autre Attac, la Confédération paysanne, Greenpeace ou encore Sortir du nucléaire,  lance un communiqué avant la rencontre entre zadistes et autorités. 


Il demande  de sortir de l’ultimatum du 23 avril, le retrait du dispositif militaire, et de laisser les projets collectifs émerger sur la ZAD.

HULOT HUÉ 


D'après la télévision locale Télénantes, plusieurs riverains ont même tenté de barrer la route à la voiture du ministre

NANTES


Plusieurs comités de riverains en colère s'étaient positionnés pour accueillir Nicolas Hulot

VISITE MINISTERIELLE

PENDANT CE TEMPS...


... Etat d'esprit sur la ZAD. Le ministre Hulot est attendu à l'aéroport de Nantes-Atlantique à 12 h 30.

"LA GRANDE BRADERIE ?"


C’est ce que craignent la FNSEA 44 et les JA 44 à propos du foncier à Notre-Dame-des-Landes. Ils dénoncent dans un communiqué les démarches employées par la préfecture : "acune concertation avec la profession agricole", "zéro vision globale pour garder de la cohérence avec les règles dans le département", "précipitation et simplisme incompréhensibles".


Ils craignent une "agriculture à deux vitesses" et refusent tout "régime de faveur à l’égard de ceux qui bafouent la loi en toute impunité depuis trop longtemps." Ils prennent cependant acte des procédures imposées par la préfecture, et appellent leurs adhérents porteurs d’un projet agricole à Notre-Dame-des-Landes  "à se faire connaître à l’aide du formulaire".

ELLE BALANCE (ELLE AUSSI)


Après la charge de son prédécesseur PS Jacques Auxiette ce matin sur France Bleu Loire Océan, l’actuelle présidente de Région LR, Christelle Morançais, a elle aussi critiqué les opérations gouvernementales sur Twitter. 


"Cette évacuation est tout sauf un succès", écrit-elle notamment. "C’est une opération de communication éclair qui risque de se transformer en un enlisement durable.  (...) Les zadistes sont trois fois plus nombreux qu’il y a une semaine." Elle a aussi critiqué le délai accordé par la préfecture, et le "simple formulaire administratif qui ne répond à aucune règlementation agricole".

AEROPORT NANTES-ATLANTIQUE

AEROPORT NANTES-ATLANTIQUE


Le comité d'accueil est prêt

PROGRAMME


Le programme de la journée a été légèrement décalé. Initialement, il était prévu comme suit : 


11 h : arrivée de Nicolas Hulot à Nantes.

14 h 30 : Nicolas Hulot préside la réunion à la préfecture. La préfete sera à ses côtés pour rencontrer des représentants des zadistes et des anti-aéroport. La réunion se fera à huis clos. 

16 h 30 : point presse de Nicolas Hulot.


Les rendez-vous sont susceptibles d'être décalés d'environ une heure. Le ministre devrait plutôt arriver à Nantes aux alentours de midi, midi et demi.

MOBILISES


Le ministre Hulot arriverait vers 12 h 30 et se poserait à l'aéroport de Nantes-Atlantique. Un comité d'accueil d'élus et de riverains énervés l'attend de pied ferme

ENERVES


Le ministre Hulot ne va pas arriver en terrain conquis à Nantes. Car s’il y a les zadistes, il y a d’un autre côté les élus énervés par l’abandon du projet à Notre-Dame-des-Landes. Et alors que le gouvernement a promis d’aider au réaménagement de l’actuel aéroport, les élus et maire riverains de cet aéroport  ont rencontré mardi Françis Rol-Tanguy, le haut fonctionnaire chargé par le ministère des Transports d’une mission sur le sujet. Et d’après Presse-Océan, les élus sont sortis "dépités" de leur entrevue. Ils estiment n’avoir eu aucune réponse sur  le plan d'exposition au bruit, le plan de gêne sonore, les travaux sur la piste, des aménagements à Nantes Atlantique, ou encore les compensations promises.


Deux collectifs (Collectif de citoyens exposés au travail aérien) et l’Association contre le survol de l’agglomération nantaise) dénoncent de leur côté un "scandale" : "la décision a été prise par le gouvernement d’allonger la piste. Et ce, sans le moindre processus démocratique, sans le moindre débat public, sans la moindre étude d’impact ni considération des riverains."

COMITE D'ACCUEIL


Nicolas Hulot est attendu à Nantes à 11 h. A l'aéroport Nantes-Atlantique, comme le montrent ces images d'un journaliste de France Bleu, le ministre est attendu de pied ferme, notamment par des habitants en colère. Ils étaient pour Notre-Dame-des-Landes ou habitent près de l'actuel aéroport

ZAD

L'EX-PRESIDENT SE LÂCHE


Il n’y va pas de main morte. Jacques Auxiette, l’ancien président PS de la Région Pays de Loire, et favorable à l’aéroport Notre-Dame-des-Landes. Invité sur France Bleu Loire Océan ce mercredi matin. Il évoque un "double fiasco, double renoncement" : "D’abord l’abandon d’un projet d’aménagement d’un territoire légalement décidé. Et aujourd’hui, dans une certaine mesure, un renoncement à l’état de droit."


"On voit aussi à travers les déclarations des forces de l’ordre et gendarmes, c’est la faiblesse de la démocratie", ajoute le socialiste. "Dès le début, cette situation était présente et je l’ai hélas suffisamment dénoncé". Il estime notamment que "dans la manière dont les évènements sont retranscrits, il y a une certaine duplicité à mettre en avant un certain nombre de personnes dont le problème n’est pas l’aéroport mais une autre conception très idéologique de l’organisation de la société, une désorganisation, et ça depuis le début." Il pointe la responsabilité des politiques : "S’ils ont pu exister jusqu’à aujourd’hui c’est parce qu’il y a eu un certain nombre de complicités, notamment à travers un certain nombre de responsables politiques qui ont crédibilisé une certaine démarche alors que ce n’était pas du tout la préoccupation de ces gens-là." Jacques Auxiette cite notamment "EELV, José Bové, Eva Joly venue avec un pied de biche sur la zone, Matthieu Orphelin (EELV puis LREM) qui était tout à fait favorable au référendum et qui prend des positions contraires aujourd’hui, et même le président de la République et le Premier ministre qui prennent des positions contraires à ce qu’ils pensaient."

 

Pour lui, le débat a été caricaturé, alors qu’il se pose entre une "certaine logique de développement durable, qui prend en compte environnement, solidarité, de territoire, et une logique de la décroissance qui est contre le progrès, et qu’on n’a pas eu le courage de monter. Même au niveau des images, c’est plus facile de montre quelqu’un qui prend dans ses bras un petit agneau plutôt que de contester un mode de vie, et il est je crois que assez scandaleux de montrer ce mode de vie à l’opinion publique c’est un drame pour Nantes."


Jacques Auxiette dit enfin "partager l’avis des femmes de gendarmes, qui considèrent qu’on envoie leurs époux comme de la chair à canon. Des cocktails molotov et du lancement d’acide devrait entrainer des arrestations immédiates. On est dans un état de droit et on accepta cela sans rien dire !"

IL S'INVITE


Selon nos informations, le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot devrait arriver à Nantes vers 11 h. Il devrait ensuite rencontrer la préfète de Loire-Atlantique Nicole Klein et la délégation dans l’après-midi. La rencontre est normalement prévue à 14 h 30. Un point presse se tiendra normalement à l’issue de la réunion.

ZAD

AMBIANCE ZAD

BUZZ


Sur sa page Facebook, une habitante de Notre-Dame-des-Landes a posté une tribune qui fait le buzz. "A NDDL, les riverains en ont marre", commence-t-elle. "Marre d'entendre tout et surtout n'importe quoi sur ce qu'il se passe ici, Marre que tout le monde donne son avis, sans être concerné." 


Elle raconte le quotidien aux abords de la ZAD, et tout le monde en prend pour son grade. "Marre de toute cette hypocrisie de la part des agriculteurs, marre des journalistes à l'affût du moindre scoop, marre des anarchistes qui ne voient ici qu'un symbole d'opposition à l’État, marre des jeunes qui viennent ici pour "casser du flic""

RENCONTRE


Le collectif qui va rencontrer la préfète Nicole Klein est composé de sept personnes. Quatre sont des représentants d’associations, Copains 44, l'Acipa, les naturalistes, l'Adeca et trois occupants de la ZAD.


Il s'agira pour la représentante de l'Etat de "rappeler les conditions de projets agricoles sur la zone", où l'agriculture doit répondre "aux mêmes règles" qu'ailleurs: adhérer à la mutualité sociale agricole, "payer son eau et son électricité, laisser les chemins accessibles à tous". "Il n'y a pas de zone de non-droit", a répété la préfète.


L'Etat, a donné aux zadistes jusqu'au 23 avril pour se régulariser, à travers un formulaire simplifié n'ayant "pas de valeur juridique" mais permettant de "savoir le nom de la personne, où elle veut s'installer, ce qu'elle veut faire", restera intangible sur ce nouveau délai, a fait savoir la préfète de région. 


Mardi, elle a indiqué qu’elle "ne préjuge rien de la réunion de demain. S'ils viennent pour me dire ‘on ne donnera pas nos noms’, s'ils ne répondent pas a minima à cette demande, le président de la République a été très clair, il y aura de nouveau des expulsions", a-t-elle assuré. 


S'ils ont répondu favorablement à l'invitation de la préfète, les occupants estiment que "cet ultimatum du 23, qui est un temps très très court (...) ressemble plus à un couperet" qu'à "des conditions pour un véritable dialogue". 


Mais pour la préfète, "l'Etat a tenu ses engagements. Pour l'instant, c'est de l'autre côté où ça ne bouge pas, puisque aucun projet n'a été déposé avec un nom, il n'y a eu aucune adhésion à la mutualité sociale agricole. Je comprends bien qu'il faut du temps, mais il y a déjà du temps qui est passé", a rétorqué Nicole Klein. 


A l'heure actuelle, "les seuls qui sont en situation régulière sont les quatre agriculteurs historiques qui ont demandé la rétrocession de leurs terres et ceux qui ont une convention d'occupation temporaire qui souvent exploitent les terres sans habiter là", a-t-elle rappelé. 

UN MINISTRE S'INVITE


L'info est signée du journal Ouest-France : le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot devrait s'inviter ce mercredi à la table des discussions entre la préfète de Loire-Atlantique et le collectif de représentants de la ZAD.


"Il a souhaité rencontrer le collectif pour établir la dialogue avec ses membres", indique la préfecture au quotidien local. La rencontre doit se tenir à 14 h 30 ce mercredi. 

RETOUR A TABLE


Cela a été organisé hier, voici le jour J : la préfète des Pays de la Loire Nicole Klein rencontre ce mercredi une délégation d'occupants de la ZAD  et les représentants d'associations anti-aéroport dans l'espoir de trouver une "porte de sortie" au conflit, après plus d'une semaine d'opérations de gendarmerie sur le site.


Cette reprise du dialogue, sur proposition de la préfète elle-même, a été confirmée quelques heures après la décision des occupants de l'accepter en souhaitant qu'elle intervienne "au plus vite".


La rencontre se tiendra à 14h30 en préfecture, à Nantes

VIOLENCE


Deux personnes ont été condamnées à de la prison ferme.

REPLAY JT 20H TF1


Retrouvez ce reportage du 20 Heures de TF1 consacré aux zadistes qui ont décidé de rester à Notre-Dame-des-Landes.

JUSTICE


Nouvelles condamnations en comparution immédiate ce mardi. De la prison ferme pour la première fois.

REPLAY JT TF1


Retrouvez le reportage sur l'impact de la ZAD sur les bourgs et commerces alentours

L'impact de la ZAD sur les commerces des villages alentoursSource : Sujet JT LCI
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DIALOGUE

DIALOGUE

NEGOCIATION


La préfecture a bien confirmé que la préfète des Pays de la Loire Nicole Klein rencontrera mercredi une délégation d'occupants de la ZAD et les représentants d'associations anti-aéroport.


L'horaire de cette rencontre "est en cours de calage". Auparavant, les occupants de la ZAD avaient répondu "favorablement" à la proposition de rencontre de la préfète, un rendez-vous qu'ils avaient souhaité obtenir "au plus vite"

ZAD

REPLAY LCI


"Ici, il y a des opinions diverses sur les suites à donner au mouvement (...) Beaucoup craignent que l'ultimatum fixé au 23 avril ne soit qu'une volonté de diviser". Retrouvez le point de notre journaliste sur place, Sehla Bougriou

"Ici, il y a des opinions diverses sur les suites à donner au mouvement"Source : Sujet JT LCI
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INQUIETS


Plein Centre, l’association des commerçants du centre-ville de Nantes dénoncent dans un communiqué les scènes de violences qui ont accompagné la manifestation de samedi : "Partout les mêmes récits d’un déferlement de violence et des traumatismes qui s’en sont suivis pour les salariés, les chefs d’entreprises et les clients  (...) Alors que les plaies du printemps 2016 sont à peine cicatrisées, il est inenvisageable pour les commerçants de Nantes centre-ville de revivre pour leurs activités et pour leurs biens les conséquences de manifestations à répétition", disent-ils. 


Ils alertent notamment "sur les risques réels de fermetures définitives et de licenciements", "sur la destruction de l’image positive de Nantes au niveau national et l’impact que cela aurait notamment sur la toute prochaine saison touristique." Ils redoutent, "si rien n’est fait, que survienne un prochain drame".

NOTRE-DAME-DES-LANDES


Selon Ouest-France, le retour à la table des négociations, acceptées par les zadistes et la préfecture, se fera mercredi

ZAD


D'après la journaliste de LCI sur place, les opérations de déblaiement se poursuivent

C'EST OUI


D'après le journaliste de TF1 sur place, la préfecture indique qu'elle répond favorablement à la demande des zadistes, et qu'une rencontre sera organisée cette semaine.

VERS UNE REPRISE DU DIALOGUE


Les occupants de la ZAD ont donc décidé de répondre "favorablement" à la proposition de rencontre de la préfète des Pays de la Loire, "au plus vite", alors que celle-ci a fixé au 23 avril le dernier jour pour déclarer un projet agricole. Mais ils veulent « poser clairement que cet ultimatum du 23, qui est un temps très, très court, ce ne sont pas du tout des conditions pour un véritable dialogue. Cela ressemble plus à un couperet", a estimé une occupante, utilisant le prénom générique "Camille". "Le couperet du 23 est une sorte de chantage à la terreur. Il faut qu'on se donne plus de temps dans les négociations", indique un autre opposant. 


Aucun occupant de la ZAD n'avait "pour l'instant" rempli le formulaire de régularisation de la préfecture, "de la même manière que personne n'avait souhaité signer des conventions individuelles" avant l'opération d'expulsions sur la ZAD, a souligné un occupant. 


Cette déclaration d'intention doit comporter l'identité du porteur de projet, une adresse, un numéro de téléphone, d'éventuels diplômes ou expériences professionnelles, ainsi qu'une présentation succincte du projet et des parcelles concernées. 


"Ce qu'on nous propose, c'est un format qu'on juge trop individuel. Il faut de la part de l'Etat une ouverture à des projets qui ne soient pas purement agricoles et qu'il y ait une possibilité, dans la manière dont seront passées les conventions, qu'il n'y ait pas de morcellement du territoire", a explicité un zadiste. "Nous, on continue à défendre une vision collective, ce qui ne veut pas dire qu'on n'est pas prêts à avoir des cadres légaux, à être régularisés", a-t-il poursuivi. 

ZAD


Comme les montrent les images du journaliste de TF1 présent sur place, les gendarmes mobiles sont toujours présents en force sur la ZAD

ZAD

RETOUR AUX NEGOCIATIONS


Les occupants de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes ont annoncé mardi qu'ils ont décidé de répondre "favorablement" à la proposition de rencontre de la préfète des Pays de la Loire, un rendez-vous qu'ils souhaitent obtenir "au plus vite"


"Le mouvement (d'occupation) a décidé hier (lundi) de répondre à la proposition de la préfète", ont déclaré à l'AFP plusieurs occupants, alors que se poursuivaient sur le site, et pour le neuvième jour, les opérations de la gendarmerie, dont le déblaiement des deux principaux axes routiers. 


Les autorités ont laissé jusqu'au 23 avril aux occupants pour régulariser leur situation.

MOBILISES


Des comités de soutien à la ZAD continuent de se manifester partout en France. Le comité des Alpes-de-Hautes-Provence invite ainsi, en cette Journée des luttes paysannes, à se mobiliser pour "défendre la ZAD et son monde"

ZAD


D’après les informations diffusées sur les réseaux des zadistes, les forces de l’ordre sont de retour sur la zone

ELLE LANCE UN APPEL


C’était une figure historique du mouvement anti-aéroport.  Françoise Verchère, co-présidente du Cédpa (Collectif d'élus anti-aéroport) lance ce mardi matin sur France Bleu un appel à ceux qui ont un projet sur la ZAD pour qu'ils signent "avant qu'il ne soit trop tard, signez, signez" le nouveau formulaire proposé par la préfecture, avec une date limite : le 23 avril. « Il faut qu'on cesse de défendre l'indéfendable, c'est à dire ceux qui mettent en péril tout ce qui s'est créé sur cette ZAD", dit-elle. 


Elle estime en effet que le conflit peut trouver une issue si les négociations reprennent. "Il ne faut pas que soit les revanchards ou les jusqu'au-boutistes qui l'emportent, ce serait vraiment trop bête", dit-elle. Ceux qui ont des projets, "doivent déposer ensemble leurs papiers mais ils faut qu'ils donnent des noms. On ne peut pas s'appeler Camille jusqu'à la fin des temps". 

INTERVIEW


Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat et ancien président des Pays de la Loire, évoque sur RMC les projets d’installations de terres, dont il est, sur le principe, "totalement d’accord". Mais évoque les "problèmes de la régularisation" : "Là encore ça va être une finasserie. Il y a  des gens qui paient les impôts en France, qui lorsqu’ils font un cabanon sont sanctionnés, et eux peuvent occuper des terres qui sont squattées. Il n’y a pas de problème, mais je veux la même règle pour tous : les agriculteurs en France qui croulent sous le poids des charges, la paperasse, qui gagnent trois francs six sous, et d’autres viendraient squatter des terres, remplir un formulaire, et pourraient se dire c’est bon, il n’y a pas de problème, je m’y mets et pousse toi de là ? Ce n’est pas possible"

ZAD


8e jour depuis le début des opérations d'expulsions. Quand les gendarmes quittent la ZAD, le quotidien reprend le dessus.  Nos journalistes ont passé la soirée sur place

FORCES DE L'ORDRE


Sur sa page Facebook, une association de gendarmes exprime dans une longue tribune son ras-le-bol sur l’opération qui se tient à Notre-Dame-des-Landes, déplorant un "enlisement désastreux" : "D'une opération bon enfant d'accompagnement d'engins de chantier pour faire exécuter les 'déconstructions', comment en est-on arrivé à une guérilla rurale qui s'annonce de plus en plus délicate physiquement et moralement pour les gendarmes engagés sur place ?" Ils évoquent également une "défiance qui commence à s'exprimer sourdement dans les rangs des forces de l'ordre", vis-à-vis des politiques.

ET LES HABITANTS ?


Dans un reportage publié sur son site, le journal Presse Océan est allé voir les habitants de Notre-Dame-des-Landes, qui sont décrits comme "épuisés", avec l’impression de "vivre en état de siège", faisant face à des contrôles permanents, qui subissent aussi les gaz lacrymo et les barricades. Depuis quelques jours, plusieurs d’entre eux ont vu leur électricité sauter. A lire dans Presse-Océan

JOURNALISTE


Dans un communiqué publié lundi, la Société des journalistes de Libération indique que deux de ses journalistes ont été blessés au cours d’opérations menées par les forces de l’ordre. La SDJ dénonce un "emploi disproportionné de la force par les gendarmes" et un "usage inapproprié d’armes susceptibles d’armes susceptibles  de blesser grièvement les habitants, les manifestants et les journalistes."

NANTES


Les premières condamnations sont tombées après les incidents du week-end à Nantes. Lundi, trois personnes ont été condamnées lundi par le tribunal correctionnel de Nantes à des peines de "5 ou 6 mois" de prison avec sursis pour "violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique". Le procureur général près la cour d'appel de Rennes a par ailleurs fait état de nouvelles interpellations. 


Ces trois personnes faisaient partie d'un groupe de sept, interpellées durant la manifestation de samedi dernier à Nantes en soutien aux zadistes de Notre-Dame-des-Landes.  


Les quatre autres personnes, interpellées pour des faits similaires, ont demandé un délai pour préparer leur défense et seront jugées fin mai. L'une de ces personnes a été maintenue en détention dans l'attente de ce procès et les trois autres ont été laissées en liberté sous contrôle judiciaire avec interdiction de paraître à Nantes ou dans le département de Loire Atlantique.

INTERPELLATIONS

BRUXELLES


Des sympathisants ont attaqué le bâtiment de la représentation permanente de la France auprès de l'Union européenne.

Zone A Défendre


L'opération d'évacuation de la ZAD entame sa deuxième semaine, revivez les dernières heures en images

Notre-dame-des-Landes : l'opération d'évacuation de la ZAd entame sa deuxième semaineSource : Sujet JT LCI
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GOURBI


Destruction du Gourbi : "elle va être détruite comme l'espoir que (les gendarmes) essayent de détruire"

destruction du Gourbi : "elle va être détruite comme l'espoir qu'il essaye de détruire"Source : Sujet JT LCI
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GOURBI


Destruction du marché commun : "C'est une bataille symbolique et c'est maintenant que ça se joue" explique un zadiste

Destruction du Gourbi : "C'est une bataille symbolique et c'est maintenant que ça se joue" explique un zadisteSource : Sujet JT LCI
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HÉLICO


La destruction filmée depuis l'hélicoptère de la gendarmerie

GOURBI

RÉCAP'


Ce lundi marque la 8ème jour des opérations visant à l’expulsion des zadistes et à la libre circulation des routes dans la ZAD. Le gouvernement souhaite un "retour de l'Etat de droit".


-  Les zadistes ont profité de la nuit pour reconstruire des barricades, sur la D81 notamment, que les gendarmes se sont employé à dégager dans la matinée, comme chaque jour.


- Au "Gourbi", une cinquantaine de zadistes a tenté de protéger ce matin la nouvelle charpente installée cette nuit. Des tirs de grenade ont été entendus avant que les gendarmes n'évacuent les lieux et détruisent l'installation en bois en la sciant en morceaux.


 - Les affrontements étaient beaucoup plus modérés que la veille où les 

soutiens des zadistes avaient attaqué à plusieurs reprises les positions des 

gendarmes à grand renfort de cocktail Molotov, fusées, bombes artisanales 

remplies de billes d'acier, et bouteilles d'acide.parmi les renforts venus pour réinvestir les lieux détruits, on compte des "blacks blocs".


- Les occupants ont jusqu'au 23 avril pour régulariser leur situation via un formulaire simplifié.


 - Emmanuel Macron ne veut rien lâcher. Dans son entretien télévisé de dimanche, il a affirmé que "tout ce qui devra être évacué le sera", à l'issue de ce nouveau délai.


-   Cette opération d'expulsion des occupants illégaux de la ZAD mobilise 

2.500 gendarmes. Selon Nicole Klein, la préfète, les forces de l'ordre resteront mobilisés encore trois à quatre semaines.

ENLISEMENT  ?


Le ministre de l’intérieur a dénoncé ce matin sur Radio Classique les "professionnels de la confrontation", faisant référence aux renforts des zadistes 

Le débrief des matinales : Risque d'enlisement à Notre-Dame-des-Landes ?Source : Sujet JT LCI
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LCI


Notre journaliste confirme les destructions en cours :

DÉCONSTRUCTION


"Ça fait cinq fois que le Gourbi a été reconstruit, il y en aura une sixième, une septième" préviennent les zadistes.

DIMANCHE


Les zadistes avient profité d'une courte trêve pour s'adresser aux gendarmes sur place.

GOURBI


Les forces de l'ordre encerclent actuellement le Gourbi. Des zadistes seraient toujours actuellement positionnés sur la charpente.

INTERVENTION


Selon les zadistes, les forces de l'ordre se rendraient sur le site du Gourbi, là même où une grange est en reconstruction.

BD


La ZAD en bande dessinée...

GUERRE D'IMAGES


Les zadistes se montrent très présents sur les réseaux sociaux. Contrairement à ce qu'avancent les gendarmes, ils montrent en images que le Gourbi est toujours debout et livre les détails de cette réinstallation d'une grange dans la ZAD.

DIMANCHE


Renforts pour les zadistes, reconstructions et nouveaux affrontements : retour sur la journée de dimanche

Renforts pour les zadistes, reconstructions et nouveaux affrontements : retour sur la journée de dimancheSource : Sujet JT LCI
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CARTE


Les zadistes ont mis en place une carte interactive mis à jour régulièrement pour répertorier les différents espaces de vie sur la ZAD. A retrouver par ici.

GENDARMERIE


Les gendarmes indiquent qu'une opération est en cours pour détruire toutes les barricades érigées pendant la nuit. Jusqu’au 23 avril, date butoir pour les négociations avec la préfète des pays de la Loire, ils ont pour mission de tenir le terrain en ne permettant la réinstallation d’aucune construction.


Ils annoncent par ailleurs que 65 gendarmes ont été blessés au cours de la semaine dernière.

CARICATURE

RUFFIN

RÉINSTALLATION


Ce week-end, les zadistes ont repris possession de certains lieux de la ZAD. Des milliers de personnes sont venues soutenir les expulsés et une charpente a notamment été acheminée pour reconstruire le Gourbi.

BARRICADES


Selon les zadistes, des affrontements ont cours au lieu dit du lama faché

GENDARMERIE


Une semaine après le début des expulsions, le bras de fer continuent entre les forces de l'ordre et les zadistes.

NDDL


Sur place, les barricades sont toujours présents sur la route principale.

INTERVIEW MACRON


Interrogé à plusieurs reprises sur Notre-Dame-des-Landes, Emmanuel Macron s'est fait virulent, sur la situation des Zadistes qui refusent se rentrer dans lr processus de régularisation donné par la préfecture : 


"Celui qui paie ses impôts, qui paie pour avoir une maison, l’agriculteur qui paie ses terres, vous pensez que je peux lui expliquer, lui dire maintenant il y a des gens,  ils ont une idée formidable, ils ont une idée fumeuse, ils ne paient pas les impôts, ils ne se conforment à aucune règle, ils produisent du lait, il n’y a aucune règle, les règles de santé publiques, ce n’est pas les leurs, ils ont un projet alternatif, c’est formidable, on ne paie plus rien, il n’y a plus de règles, je peux les regardez en face ? Je leur dis ça ? Vous n’êtes pas sérieux, M. Plenel. La République, c’est de permettre des projets alternatifs mais dans le cadre de l’ordre républicain."

INTERVIEW D'EMMANUEL MACRON


Emmanuel Macron a affirmé dimanche que "tout ce qui devra être évacué le sera" sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes, à l'issue du nouveau délai de régularisation (23 avril)  laissé par le gouvernement aux occupants illégaux.




"Il y a plus d'une soixantaine de gendarmes blessés, c'est inadmissible. Je crois en l'ordre républicain. Il y a une phase de négociation dans le cadre républicain mais, pour le reste, l'ordre sera fait parce que la République a besoin d'ordre", a déclaré le chef de l'Etat dans une interview à BFMTV, RMC et Mediapart.

INTERVIEW MACRON


Interviewé sur BFMTV sur une "coagulation des mécontentements" en France, le chef de l'Etat a refusé qu'on fasse le parallèle entre les Zadistes et les mouvements à la SNCF ou dans les hôpitaux.


"A Notre-Dame-des-Landes, il y a une décision prise  qui n'était pas mon inclination initiale. Vous me parlez d’une colère, mais la colère de qui ? De gens qui  depuis des années bloquaient un endroit où l’on faisait construire un aéroport qu’on ne construit pas ? Et qui aujourd’hui viennent continuer à protester ? Je considère que celle-là, elle n’est pas légitime de colère. Elle n’a  rien à voir avec les cheminots ; elle est liée à une décision, car il y a des gens qui  n’ont rien à voir avec l’ordre républicain, qui protège les personnes les plus modestes." 

ZAD

JUSTICE


Voici le communiqué du procureur de la cour d'appel de Rennes

ZAD


Le parquet de Nantes a par ailleurs saisi la section de recherches d’Angers d’une enquête de flagrance pour violences aggravées pour des faits survenus dimanche matin.


D'après le procureur général près de la cour d'appel de Rennes,  un engin explosif contentant des billes d’acier a été jeté en direction d’un groupe de gendarmes mobiles entre 11 heures et midi, à l’intersection du chemin de Suez et de la départementale 81, sur la commune de Vigneux-de

- Bretagne . "Trois militaires ont été blessés", précise le communiqué. "L’un d’entre eux, polycriblé, a été blessé aux jambes et aux mains et évacué vers le centre hospitalier de Nantes. Il devra subir, lundi matin, une intervention chirurgicale des mains. 

COUR D'APPEL DE RENNES


Le procureur général fait le point dimanche soir sur les mesures de garde à vue en cours. Elles ont pour la plupart, donné lieu à des décisions judiciaires.


12 gardes à vues étaient en cours dans le cadre de la manifestation qui s’est déroulée hier à Nantes 


- trois hommes  ont été remis en liberté dans l’après-midi après avoir reçu une convocation à comparaître ultérieurement devant le tribunal correctionnel de Nantes,


- six hommes seront déférés lundi matin au parquet de Nantes. Ils seront jugés l’après-midi en comparution immédiate,


- deux mineurs seront eux aussi déférés lundi matin au parquet de Nantes afin de comparaître devant le tribunal pour enfants,


- une garde à vue a enfin été prolongée par le parquet de Nantes sans qu’une décision judiciaire ait encore été prise à cette heure.


Par ailleurs, deux hommes interpellés dimanche matin à 11h50 dans la zone de Notre-Dame des Landes sont toujours en garde à vue pour des jets de projectiles sur des gendarmes

POINT PREFECTURE


D’après Presse Océan, qui cite la préfecture de Loire-Atlantique, le dispositif des forces de l’ordre va être maintenu cette semaine sur la ZAD. L’idée est de rester trois semaines à un mois sur place, pour déblayer les parcelles, garantir la libre circulation sur la D281 et la D81 et prévenir toute réoccupation illégale.


La manifestation se serait déroulée "sans incident majeur", malgré des affrontements dimanche matin. "Trois gendarmes ont été blessés par des éclats métalliques après l'explosion d'une bombe de type artisanale. Un devra être opéré pour qu'on lui retire un de ces éclats". Trois personnes ont été interpellées ce dimanche. ELa préfecture estime que l’objectif qui était d’éviter toute réoccupation illicite des parcelles sur la ZAD a été atteint, ce dimanche

POUR LE DIALOGUE


De son côté, l’ACIPA, autre association anti-aéoroport, qui avait appelé à une mobilisation après la destruction de la ferme des 100-Noms, dit, dans un communiqué, qu’"ouvrir le dialogue est urgent". 


Elle "constate une situation de blocage complet sur la zone et craint que les douloureux évènements de Sivens ne se reproduisent". L’ACIPA "condamne très fermement l’escalade de la violence observée toute cette semaine" : "La zone doit retrouver le calme nécessaire à la réflexion pour la construction d’un avenir serein et la population doit pouvoir circuler librement sur les routes qui traversent cette zone."


L’association soutient par ailleurs "l’installation de projets agricoles ou autres sur la zoneLes personnes qui les portent individuellement ou collectivement doivent pouvoir les faire accepter et s’inscrire dans un processus de régularisation a minima", mais estime que "le délai proposé par le gouvernement est trop court, dans le climat actuel." "L’ACIPA demande qu’un dialogue entre la préfecture et la délégation intercomposantes s’instaure au plus vite pour que cesse la violence."

MAIN TENDUE


Division parmi les associations anti-aéroport ? Le Cédpa, collectif d’élus qui n’a pas appelé aux manifestations de ce week-end et s’est retiré de la délégation du mouvement, déplore dans un communiqué "l’engrenage de violence qui s’est mis en place depuis une semaine." 


Il appelle à trouver une "issue raisonnable", pour "sortir de cette crise qui aurait dû et pu être évitée". "La proposition d’un formulaire simplifié n’est pas une entorse aux règles comme veut le faire croire la Chambre d’agriculture", indique le mouvement. "Ce n’est pas non plus le reniement de ce qui s’est construit sur la Zad, c’est le premier pas nécessaire vers des régularisations durables. La question de la propriété des terres et des habitats ne peut être réglée vite." 


Le collectif estime donc "qu’il est donc capital que les habitants qui souhaitent construire leur avenir sur la zone se déclarent à la Préfecture. Nous les appelons à le faire, comme nous appelons aussi l’État à assurer la stricte sécurisation des axes routiers. Nous appelons enfin chacun à contribuer à une issue raisonnable. Le territoire épargné de Notre Dame des Landes mérite qu’on y vive en paix, enfin, puisqu’il n’y aura pas d’aéroport !"

ZAD


Selon une estimation des gendarmes vers 17 h, environ 3.000 à 4.000 personnes étaient présentes dimanche après-midi sur l'ensemble de la zone, essentiellement à l'ouest de la D81 où le rassemblement se déroulait

ZAD


Les barrières se reconstruisent, sur les routes

ZAD

SUR PLACE 


Si vous n'avez pas suivi ce qu'il s'est passé, ce dimanche matin, à Notre Dame des Landes ... 

ZAD : les affrontements ont repris à Notre-Dame-des-LandesSource : JT 13h WE

SUR PLACE 


Les tentatives de dépôt du campanile ont échoué. Ils ont été repoussés par les forces de l'ordre, indique un journaliste de Ouest-France, sur place. 

SUR PLACE 


On tente de reconstruire ce qui a été détruit.

SUR PLACE 

Des Zadistes et des milliers de soutiens convergent vers un site pour bâtir un nouveau lieu de vie pour remplacer ceux qui ont été détruits.

RÉACTION POLITIQUE


Eric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes, a déploré, ce dimanche que "l'Etat macronien" ait selon lui "reculé face à la violence" à Notre-Dame-des-Landes, où les occupants illégaux ont été appelés à régulariser leur situation.


"Je crains un enlisement, le gouvernement paye le prix de ses renoncements", a estimé M. Ciotti dans "Dimanche en politique", sur France 3. "Soit on expulse, soit on n'expulse pas. Là on est dans le fameux 'en même temps', on fait semblant mais on ne va pas jusqu'au bout", a fustigé l'élu des Alpes-Maritimes.

NDDL


L'ambiance semble calme, du côté de Bellevue

LE POINT SUR LES GARDES A VUE 


Une source judiciaire indique à LCI que deux personnes sont en garde à vue depuis 11h50 sous la responsabilité du parquet de Nantes, ce dimanche matin, pour des jets de projectiles sur les gendarmes. 


Après les affrontements qui ont eu lieu hier à Nantes, douze personnes ont été interpellées et demeurent toujours, ce dimanche, en garde à vue. Il leur est reproché des infractions diverses (notamment violences envers des personnes dépositaires de l’autorité publique, une participation à un attroupement malgré sommation, outrages, etc.). Des décisions judiciaires vont, pour la plupart, intervenir dans l’après-midi.

NDDL


A Bellevue, ils ont répondu à l'appel. 

APPEL A MOBILISATION


Ce dimanche, dans un communiqué publié sur leur site "Zone à défendre", les occupants de la ZAD appellent à rejoindre "Bellevue par tous les moyens". "Et si vous ne pouvez pas, appel à se rassembler dans les bourgs de Notre Dame et de Vigneux pour s’organiser sur la journée à venir ! Ils veulent nous empêcher de nous rassembler, mais on va se retrouver ! La Grée est toujours encerclée, les gent.te.s qui veulent les soutenir peuvent converger dans ses alentours pour mettre la pression sur les GM", indique le communiqué. 

NOTRE DAME DES LANDES 


Notre envoyé spécial à Notre Dame des Landes, François-Xavier Ménage fait le point sur la situation sur place, alors que des affrontements ont lieu.

Notre-Dame-des-Landes : un rassemblement de soutien sous tensionSource : Sujet JT LCI
NOTRE-DAME-DES-LANDES : un rassemblement organisé ce dimancheSource : Sujet JT LCI
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SUR LA ZAD


Si la coordination des opposants appelle à un rassemblement pacifiste aux soutiens aux expulsés, des zadistes ont, eux, lancé un appel à venir reconstruire les squats détruits.

SUR LA ZAD


D'importants barrages routiers de gendarmes ont été installés sur les principales voies d'accès et l'entrée n'était possible qu'après une fouille des sacs.

SUR LA ZAD


Dans le cadre du large rassemblement de ce dimanche, la préfecture de Loire-Atlantique s’attend à l’arrivée de "4 500 à 6 500 personnes" sur la zone" (Ouest France). 

SUR LA ZAD


Environ 300 individus vont au contact des gendarmes sur le site de la Zad. Les forces de l'ordre emploient des gaz lacrylogènes pour les repousser. 

RASSEMBLEMENT 


Les occupants et des associations anti-aéroport appellent à un "large" rassemblement de soutien, ce midi, sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes. La manifestation a été autorisée par la préfecture, indique Ouest France.  "L’objectif est que ce rassemblement soit large et pacifique, dit une porte-parole de la Zad, cité par le quotidien.  Il ne faut pas que les gens se laissent impressionner par le dispositif militaire impressionnant. C’est le droit de manifester qui est en jeu."

HERAULT


Une manifestation de "convergence des luttes" contre le gouvernement s'est en effet tenue ce samedi à Montpellier, rassemblant 1.000 à 2.000 personnes. Dès le départ du cortège, des incidents ont éclaté.


Un peu avant 16 h, quelque 200 manifestants au visage dissimulé ont affronté la police, déployée en nombre, ont constaté des journalistes de l'AFP. 

"Police nationale, milice du capital" ou "Plus de places dans les facs pour pas finir à la BAC" "ZAD partout", scandaient notamment les jeunes manifestants filmés par la police. Un policier a poussé à terre une quinquagénaire qui le filmait.


Des projectiles - notamment des bombes de peinture et des fumigènes rouges - ont été tirés vers les dizaines de policiers et CRS déployés qui ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogènes et ont de fait, barré le parcours initialement prévu pour la manifestation.  


Nombre de participants à cette manifestation anti-gouvernementale hétéroclite - qui fédérait notamment de jeunes anarchistes, des opposants à la loi sur l'accès à l'université, des militants défendant les droits des migrants - ont alors crié à la "répression policière comme à Notre-Dame des Landes". 


51 personnes ont été interpellées

REACTION


Dans un communiqué envoyé en soirée, le ministre de l’Intérieur Gérard Colomb dénonce les "violences inqualifiables et les dégradations de commerces" commises "en marge des manifestations à Nantes et à Montpellier". 12 personnes ont été interpellées à Nantes, 51 à Montpellier

BILAN CÔTE POLICE


Quelques heures après la fin de la manifestation nantaise, la police fait le point : elle dénombre 64 blessés dans ses rangs, et annonce 12 interpellations

APPEL A MOBILISATION


Dimanche, la journée pourrait être à nouveau animée, cette fois-ci à Notre-Dame-des-Landes. Les Zadistes ont en effet lancé un appel à la résistance et au rassemblement contre les expulsions, ce dimanche. Le rendez-vous est fixé à 12 h

BLESSEE


La journaliste d'une agence de presse a été blessée pendant la manifestation, victime visiblement d'un tir de désecerclement, relate son agence sur Twitter

REACTION A NANTES


Après la manifestation, la maire PS de Nantes, Johanna Rolland dénonce, dans un communiqué, "ces actes de violence" commis par des "individus et groupuscules dont c’est l’unique objectif". Elle pointe "d’importants dégâts" dans le centre de Nantes, notamment sur les voies de tramway, et dans l’hyper-centre de Nantes

SUR LA ZAD


En parallèle aux manifestations à Nantes, dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes, des centaines d'opposants ont remis des barricades là où les gendarmes se sont employés à les démanteler, ce samedi.


Il y avait au moins trois barricades en bois ou pneus reconstruites sur la D81, dont une enflammée, ont constaté des journalistes de l'AFP.


Les forces de l'ordre ont essuyé un tir de cocktail Molotov et jet d'acide sur le "chemin de Suez" et ont riposté avec des tirs de gaz lacrymogènes. Il n'y a pas eu de blessé.


L'équipe médicale des zadistes a évoqué, pour sa part, une dizaine de blessés dans leurs rangs. Au total, selon elle, "depuis le début de la semaine, au moins 148 personnes ont été prises en charges", victimes d'éclats de grenades, ou souffrant d'hématomes ou d'atteintes neurologiques (vertiges, céphalées, confusions) conséquence des explosions.


Au nombre de 250 quand les expulsions ont commencé en début de semaine, les opposants ont reçu des renforts et sont passés à 700 jeudi soir, selon le général Richard Lizurey, directeur général de la gendarmerie. 


Conséquence, la Zad a rarement autant ressemblé à la "zone de non droit" décrite par le gouvernement que depuis le début de l'opération d'expulsion 

BILAN


Après la manifestation, selon le dernier bilan de la préfecture à 20 h, six manifestants ont été interpellés et un policier a été blessé ce samedi à Nantes

POINT ZAD


Concernant la situation de la ZAD, le procureur général auprès de la cour d'appel de Rennes indique que l’ensemble des quatre mesures de garde à vue en cours vendredi soir  ont fait l’objet d’une orientation pénale : 


- Un homme interpellé vendredi à 6h50 à Vigneux-de-Bretagne pour des "violences aggravées par trois circonstances" a été déféré samedi au parquet de Nantes et placé en détention provisoire. Il fait l'objet d'une procédure de comparution immédiate. Il comparaitra le 16 avril prochain devant le tribunal correctionnel de Nantes, 


- Un homme en garde à vue depuis vendredi, 7 h, pour "participation à un attroupement avec arme et violences sur personne dépositaire de l’autorité publique avec arme" (usage d’un marteau) a lui aussi été déféré au parquet de Saint-Nazaire. Il a été placé en détention provisoire dans l’attente de son jugement, en comparution immédiate, le 17 avril prochain, 


- Un homme interpellé vendredi à 8h au lieu-dit La Grée pour "outrage à une personne dépositaire de l’autorité publique et rébellion" a été déféré au parquet de Nantes, présenté à un juge d’instruction et mis en examen, 


- Un homme en garde à vue depuis vendredi 8h20 pour "participation à un attroupement avec visage dissimulé" et "outrage à personne dépositaire de l’autorité publique", a été remis en liberté. Il a été convoqué pour comparaître devant le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire à l’audience du 16 octobre 2018

NANTES


Les derniers manifestants et CRS avaient reflué vers la place du Commerce puis la place de la Petite-Hollande. D'après les médias sur place, la manifestation semble se terminer 

MANIFESTATION


Après des heurts dans l'hypercentre, la manifestation se termine à Nantes. La police annonce l'interpellation de 4 personnes, pour jets de projectiles et violences sur les forces de l'ordre.

TENSIONS


Les affrontement continuent, se concentrent cette fois dans l'hyper centre-ville 

POINT COMPTAGE


D'après l'AFP, ce sont entre 6.000 et 10.000 personnes qui ont manifesté ce samedi à Nantes. 


Après un début calme, les CRS ont répondu à un jet de pierre sur leurs camions, par un premier tir de gaz lacrymogènes. Paniqués, les manifestants se sont mis à courir dans tous les sens.


Gérard Collomb a dénoncé "fermement les violences commises à Nantes cet après-midi". "Leurs auteurs n'ont pour objectifs qu'entraver le dialogue en cours avec l’Etat et provoquer nos forces de l'ordre. L’avenir de Notre-Dame-des-Landes se construira dans l’apaisement. Pas dans la violence", a-t-il tweeté.


Les organisateurs espéraient réunir 4.000 personnes à cette manifestation encadrée par un millier de policiers. Ils étaient finalement 10.000, selon leur estimation et 6.700, au moment le plus fort de la manifestation, selon la préfecture.


Selon les zadistes, les forces de l'ordre ont bloqué leur cortège au début du parcours pour l'empêcher de faire jonction avec  un cortège syndical et étudiant. "Mobilisation policière hallucinante, barrières anti-émeutes, nuage épais et constant de gaz lacrymogènes et mise en action des canons à eau", ont-ils observé dans un communiqué.

NANTES


Quelques dégâts matériels sur le passage de la manifestation

POINT COMPTAGE


D'après un journaliste de l'AFP présent sur place, la manifestation a compté environ 6.700 manifestants au plus fort. Ils seraient actuellement un peu moins nombreux, 2.000 à 3.000 

CENTRE-VILLE


D'après Télénantes, la télévision locale, la situation est toujours chaotique dans le centre-ville. Devant les affrontements, des commerces ont fermé le rideau de fer

AMBIANCE A NANTES 2/2


... Et de l'autre, les Nantais continuent leur vie, comme si de rien n'était, comme le rappelle ce journaliste. Depuis 2012 et le développement du mouvement anti-aéroport, les manifestations "musclées" sont en effet régulières à Nantes

AMBIANCE A NANTES 1/2


D'un côté, la confrontation se poursuit entre les CRS et certains manifestants...

REPLAY


Retrouvez les images de la manifestation sur place

VIDÉO - Notre-Dame-des-Landes : manifestation sous tension à NantesSource : Sujet JT LCI
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REACTION


Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb réagit et indique "condamner ces violences". "Les auteurs n'ont pour objectif qu'entraver le dialogue en cours avec l’Etat et provoquer nos forces de l'ordre"

NANTES


Retrouvez par ici nos images du début de la manifestation

Les images du début de la manifestation à NantesSource : Sujet JT LCI
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CENTRE-VILLE

NANTES


Les échanges de projectiles contre bombes lacrymo et lances à eau se poursuivent

NANTES

AFFRONTEMENTS

VUE DU CHÂTEAU


Les manifestants évoluent devant le Château. Toujours des tensions avec les CRS, comme le montre cette vidéo prise par un journaliste de Ouest-France, du haut des remparts

MANIFESTATION

TENSIONS


Un journaliste sur place filme les échanges entre CRS et manifestants

HEURTS


La police confirme d'ailleurs sur son compte. D'après elle, des "individus dépavent les pavés", et il y aurait des "jets de projectiles sur les forces de l'ordre"

HEURTS


Une vidéo postée par Presse Océan montre des heurts entre CRS et manifestants, devant le Château de Nantes. les images montrent les CRS faisant usage de lances à eau et de tirs de lacrymo

PLAINTE


La députée de Loire-Atlantique LREM Aude Amadou,  qui soutenait le projet de Notre-Dame-des-Landes, et avait salué les opérations d'évacuation de la ZAD, indique sur son compte Twitter porter plainte après avoir reçu "des menaces de mort" 

MANIF

PARCOURS


Le cortège des manifestants se dirige vers Commerce. La police indique avoir barré tous les accès au centre-ville, et note "la présence d'individus cagoulés et masqués" dans le cortège

PARCOURS


Les tags fleurissent le long de la manifestation, notamment aux alentours de la préfecture. Plusieurs s'adressent en effet à la préfète de Loire-Atlantique, Nicole Klein

CENTRE-VILLE


Les deux manifestations fusionnent. La CGT a appelé à soutenir le mouvement de la ZAD

NANTES


La deuxième manifestation, en soutien aux expulsions de la ZAD, se déroule actuellement cours des 50-Otages

COMPTAGE


D'après la police, près de 2.000 manifestants ont participé à la première manifestation "contre Macron et son monde" qui s'est tenue dans les rues de Nantes. Certains médias locaux indiquent de leur côté plus de 3.000.

ET AILLEURS


En soutien à la ZAD, des petites manifestations ou rassemblements se tiennent un peu partout en France. Par exemple ici, à Foix

AMBIANCE A NANTES

AMBIANCE A NANTES

L'UNE REPART, L'AUTRE ARRIVE


La première manifestation s'est finie devant le château des ducs, avec quelques prises de parole. D'après les médias sur place, les manifestants se dirigent désormais vers la place du Cirque, sur le cours des 50-otages, où doit démarrer à 16 h 30 la seconde manifestation, à l'appel des Zadistes cette fois.

MANIF A NANTES

AMBIANCE A NANTES

AMBIANCE A NANTES

MOBILISATION


A noter, sur la ZAD où des affrontements ont repris ce samedi matin avec des forces de l'ordre, pour le 6e jour consécutif, un appel est lancé à "venir en masse dans le bocage dimanche" : "Le temps est venu de nous retrouver pour dire que la zad doit vivre, panser ses plaies, se reconstruire", écrivent les Zadistes sur leur site internet

AMBIANCE


A Nantes, le cortège de la manifestation ne peut pas faire son tracé initial vers le CHU, car d'importants cordons policiers barrent les passages. Un très fort dispositif policier est en effet déployé. Pour l'instant, ambiance légère et joyeuse, d'après les commentaires des personnes sur place

POINT MANIFS


Dans le centre de Nantes, environ 2.000 personnes ont commencé à manifester, d'après Ouest-France. A noter que les deux manifestations qui se déroulent sont séparées : la première est menée à l'appel des syndicats, la seconde à l'appel des anti-aéroports, les étudiants invitent à y aller, pas les syndicats;


L'après-midi de mobilisation a des conséquences dans le centre : plusieurs lignes seront coupées. Et surtout, le défilé du carnaval nocturne a été annulé qui devait se tenir samedi soir a été annulé

NANTES


Ambiance à Nantes, avant les deux manifestations. En début d'après-midi, il s'agit d'un mouvement interprofessionnel. C'est à partir de 16 h que se tiendra celle en soutien aux habitants de la ZAD

NANTES

MANIFS


Deux manifestations sont organisées ce samedi 14 avril, à Nantes. L’une, contre les ordonnances Macron, l’autre en soutien à la Zad de Notre-Dame-des-Landes. Les forces de l’ordre (un millier de CRS et policiers, selon Ouest-France) sont mobilisées pour encadrer ces rassemblements.  

RAPPEL


 Vendredi, Édouard Philippe a déclaré que "l'ensemble des objectifs que nous nous étions assignés a été atteint : 29 squats (sur 96) ont été déconstruits et leurs occupants expulsés".

HEURTS


Un survol d'hélicoptère dans la nuit a permis d'observer quatre barricades sur cette route. "Une opération de dégagement a été lancée vers 07H00 ce matin avec deux blindés en tête et quelques escadrons. Les barricades n'étaient pas tenues et pas piégées", selon la gendarmerie. Les forces de l'ordre ont essuyé un tir de cocktail Molotov et jet d'acide sur le "chemin de Suez" et ont riposté avec des tirs de gaz lacrymogènes. Il n'y a pas eu de blessé. L'équipe médicale des zadistes a évoqué, pour sa part, une dizaine de blessés dans leurs rangs.

6E JOUR D'ACCROCHAGE


Sur le site, des centaines d'opposants ont remis des barricades là où les gendarmes se sont employés à les démanteler, au lendemain d'une visite-surprise du Premier ministre, selon l'AFP. Les gendarmes répondaient pas des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes aux tirs de fusées des opposants. Un drone survolait la zone. Il y avait au moins trois barricades en bois ou pneus reconstruites sur la D81, dont une enflammée.

SAMEDI MATIN


Ce samedi matin, une journaliste de l'AFP rapporte que quelques heurts ont eu lieu aux Fosses Noires

NOTRE-DAME-DES-LANDES


Des sympathisants des zadistes de Notre-Dame-des-Landes ont vidé la permanence du député LREM du Morbihan Paul Molac ce vendredi.

NDDL


"L'Etat n'acceptera la réoccupation des sites évacués", prévient Edouard Philippe.

NDDL


"Notre main reste tendue" aux zadistes qui acceptent "le processus de régularisation", a affirmé Edouard Philippe.

NDDL


En visite sur le site de la ZAD, Edouard Philippe a affirmé que "l'ensemble des objectifs" d'évacuation "que nous nous étions assignés a été atteint".

DÉPLACEMENT

Edouard Philippe et Gérard Collomb sont actuellement dans la Zad, a-t-on appris de Matignon. Selon nos informations, les deux ministres devraient rester une heure sur place pour saluer l'engagement des gendarmes, s'occuper de la préparation logistique et faire un point de situation à la veille du week-end.

LE BRASSARD QUI FÂCHE

ZAD


Selon un communiqué du parquet de Rennes, cinq personnes sont toujours en garde à vue ce vendredi à la mi-journée. Quatre d'entre elles ont été interpellées dans la matinée, notamment pour des faits de violences ou d'outrage sur personne dépositaires de l'autorité publique. 

FORMULAIRE

DERNIER APPEL


La préfecture invite les occupants de la ZAD à "se saisir sans plus tarder de l'opportunité qui leur est offerte pour la dernière fois de régulariser enfin leur situation" d'ici le 23 avril, avec une condition : ne pas participer aux actions violentes, ni aux réoccupations. 

RÉGULARISATION

ZAD

MOBILISATION


Les gendarmes resteront encore trois semaines à un mois sur place, indique la préfète de la région des Pays de la Loire.

Les occupants de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes ont décidé de répondre "favorablement" à la proposition de rencontre de la préfète des Pays de la Loire, un rendez-vous qu'ils souhaitent obtenir "au plus vite", ont-ils annoncé mardi. De fait, ce rendez-vous aura lieu mercredi, a indiqué la préfecture.

   

Sur le site, et pour le neuvième jour, les opérations de la gendarmerie, dont le déblaiement des deux principaux axes routiers, se poursuit. Les autorités ont laissé jusqu'au 23 avril aux occupants pour régulariser leur situation.


La rédaction de TF1info

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