abo Explosion à Beyrouth: les zones d'ombre sur les stocks de nitrate d'ammonium en Suisse

Vue de Beyrouth après l'explosion d'un stock de nitrate d'ammonium, le 4 août 2020 | Wael Hamzeh/EPA/Keystone
Vue de Beyrouth après l'explosion d'un stock de nitrate d'ammonium, le 4 août 2020 | Wael Hamzeh/EPA/Keystone

Principal suspect dans la catastrophe de Beyrouth, le nitrate d'ammonium est l’un des principaux composés des engrais azotés utilisés en agriculture mais aussi pour la production d'explosifs. En Suisse, son stockage est sujet à plusieurs normes de sécurité. Mais pour connaître l'état de ces stocks, c'est une autre histoire

Pourquoi c'est important. Alors que le bilan fait désormais état de 135 morts et plus de 5000 blessés, la double explosion libanaise, provoquée par quelque 2750 tonnes de nitrate d’ammonium, n’est pas sans rappeler les catastrophes connues par Texas City en 1947 ou encore l’usine AZF à Toulouse en 2001. Ces deux accidents avaient causé respectivement 500 et 31 morts. Bien que l’Office fédéral de la police nous rappelle qu’aucun accident de ce genre n’a été signalé en Suisse, la question se pose sur les stocks de cette substance dans la Confédération.

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