“Arhiya est libérée”, titre le quotidien koweïtien Al-Anba. Le site, situé à une quarantaine de kilomètres de la ville de Koweït, a été libéré d’une énorme décharge de pneus. Selon la presse locale, 42 millions de pneus s’y entassaient, accumulés pendant plus de dix-sept ans, soit l’équivalent de plus de 500 000 tonnes de caoutchouc.

Ce “cimetière de pneus” suscitait une véritable hantise dans le pays, puisque de gigantesques feux s’y étaient déclarés à quatre reprises depuis 2012. Le dernier, datant du début de cette année 2021, tout comme les précédents, avait provoqué d’énormes nuages de fumées toxiques, rappelle le quotidien Al-Jarida.

Le démantèlement du site était prévu de longue date, selon Al-Raï, mais avait pris de nombreux retards ; 44 000 allers-retours de camions ont permis de déplacer les pneus d’Arhiya vers Salmi, leur nouvelle destination, située un peu plus loin dans le désert. Les opérations se sont achevées le 29 août, donnant lieu à une cérémonie en présence de ministres et députés,