Pour ses futurs véhicules électriques, l'alliance Nissan Renault Mitsubishi mise sur une plate-forme commune
D’autres composants, comme la batterie et le moteur, devraient aussi être produits en commun pour les véhicules des trois marques, bien que les décisions n’aient pas encore été totalement arrêtées sur le sujet, selon plusieurs médias français et étrangers.
La ruée vers l’électrique se poursuit. Nissan, Renault, Mitsubishi ont décidé de faire plate-forme commune. Selon le magazine japonais Nikkei, les trois marques de l’alliance franco-japonaise utiliseront une même plate-forme pour leurs véhicules électriques afin de faire baisser les coûts de fabrication, et donc in fine de vente, à des niveaux comparables à ceux du thermique.
Avec cette nouvelle stratégie, Renault et Mitsubishi devraient utiliser la plate-forme de la Leaf, le modèle lancé par Nissan en 2010, ont indiqué des sources anonymes au journal Nikkei dans un article du 18 décembre, pour produire la prochaine génération de véhicules électrique. Nissan espère ainsi proposer sa nouvelle génération de Leaf à 2 millions de yens, soit un peu plus de 16 000 euros et presque 30% de moins que le prix actuel – 2,8 millions de yens, l’équivalent de 22 800 euros.
VOS INDICES
source2111 =
Mars 2024
Demi-produits X5 Cr Ni18-10 (1.4301) - Ecart d'alliage
€/tonne
110 =
Décembre 2023
PP Copolymère (indice)
Base 100 en décembre 2014
138.6 =
Décembre 2023
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 29.10 − Véhicules automobiles
Base 100 en 2015
Mêmes batteries pour toutes les marques?
Les marques devraient également partager d’autres composants, comme la batterie qui représente actuellement environ 40% du coût global d’une voiture électrique, précise le magazine japonais. Idem pour les moteurs, avait confié Arnaud Deboeuf, le directeur de l'alliance Renault-Nissan à Automotive News, tout en ajoutant qu’aucune décision n’avait encore été prise concernant les batteries des Renault et Nissan. Les véhicules conserveront toutefois évidemment leurs particularités électriques.
Aucune information n’a en revanche filtré concernant l’échéance à laquelle les trois marques de l’alliance feront cause commune. Nikkei envisage une convergence à partir de 2018, tandis que Les Echos table sur une apparition des futures générations de Leaf et ZOE à horizon 2020. Le journal français envisage aussi l’attribution de cette future base technique à l’usine de Flins, dans les Yvelines. Une décision là encore non arrêtée.
Renault et Nissan se taillent la part du lion sur le marché de l'électrique
Cette nouvelle ambition au sein de l’alliance Renault Nissan Mistubishi devrait lui permettre d’asseoir un peu plus son emprise sur le marché de l’électrique. Depuis le lancement de la Leaf en 2010, Nissan et Renault ont vendu le plus grand nombre de voitures électriques à travers le monde, avec près de 370 000 unités commercialisées sur la période.
De quoi asseoir un peu plus son emprise sur le marché de l’électrique, Nissan ayant vendu avec Renault en moins de six ans – depuis le lancement de la Leaf en 2010 – le plus grand nombre de véhicules à travers le monde, avec près de 370 000 unités commercialisées sur la période. Mais les autres constructeurs multiplient les assauts sur le créneau de l’électrique, à l’image de Volkswagen qui mise sur l’introduction de 30 véhicules avant 2025, afin de devenir rien de moins que "le leader mondial du marché de la voiture électrique" d’ici là.
SUR LE MÊME SUJET
Pour ses futurs véhicules électriques, l'alliance Nissan Renault Mitsubishi mise sur une plate-forme commune
Tous les champs sont obligatoires
0Commentaire
Réagir