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Le général Myers à la rescousse de Rumsfeld

Radio-Canada

L'ancien chef d'état-major interarmées des États-Unis exprime publiquement son soutien au secrétaire à la Défense, sous le feu des critiques pour sa gestion du dossier irakien.

L'ancien chef d'état-major interarmées des États-Unis est monté au créneau pour soutenir le secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, critiqué par plusieurs généraux à la retraite pour sa conduite de la guerre en Irak.

« Je crois qu'il existe des critères professionnels à respecter quand on porte l'uniforme et qui se poursuivent à la retraite », a estimé dimanche le général Richard Myers, l'ancien plus haut responsable militaire américain qui a pris sa retraite en septembre.

« Ce ne sont pas aux militaires de juger les chefs civils », a-t-il ajouté en référence aux six généraux à la retraite qui ont eux-mêmes servi en Irak et qui ont récemment réclamé la démission de M. Rumsfeld.

Le secrétaire à la Défense devait s'exprimer lui-même, dimanche, sur les ondes de CBS, mais son intervention a été annulée sans explication.

Pour sa part, l'ancien secrétaire d'État, Henry Kisssinger, a reconnu que des erreurs avaient été commises en Irak, mais a salué en M. Rumsfeld « un brillant serviteur public qui a fait un travail exceptionnel comme secrétaire à la Défense ».

Vendredi, le président Bush a accordé son « entier soutien » et sa « plus profonde reconnaissance » à M. Rumsfeld. « La conduite énergique et décidée des affaires par le secrétaire Rumsfeld est exactement ce dont nous avons besoin dans cette période cruciale », a-t-il déclaré par voie de communiqué après un entretien avec lui.

Les critiques ne faiblissent pas

Mais les critiques contre ce pilier de l'administration Bush ne faiblissent pas. L'ancien commandant en chef des forces de l'OTAN en Europe, le général Wesley Clark, a joint sa voix à celle des six généraux frondeurs.

« Je pense que le secrétaire Rumsfeld n'a pas fait du bon boulot. Il devrait partir », a déclaré le candidat à la nomination démocrate pour l'élection présidentielle de 2004 et candidat démocrate potentiel pour celle de 2008.

Selon le général Clark, M. Rumsfeld et le vice-président Dick Cheney ont engagé les États-Unis en Irak dans une intervention militaire qui « n'a rien à voir » avec la lutte contre le terrorisme. « Ils ont appelé à la guerre avant que les efforts diplomatiques ne soient achevés. Ce fut une erreur tragique, une gaffe stratégique », a-t-il regretté.

Donald Rumsfeld est vivement critiqué depuis le début de la guerre en Irak, en mars 2003. Ses détracteurs lui reprochent d'avoir sous-estimé le besoin des troupes en Irak ainsi que la force de l'insurrection qui a suivi l'invasion.

Son image a également été ternie par le scandale des sévices commis par des soldats américains sur des détenus irakiens à la prison d'Abou Graïb. M. Rumsfeld dit avoir offert sa démission au président à deux reprises, à la suite de ce scandale, mais M. Bush l'aurait refusée à chaque fois.

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