FAQ

Quel est le fonctionnement de ce site ?
Suis-je un scientifique ?
Ce site est-il validé par les scientifiques ?
Pourquoi je ne réponds pas à un email ?
Suis-je joignable par téléphone ?
Peut-on reproduire des textes figurant sur mon site ?
Ma pomme dans les médias, qu’est ce que j’en dis vraiment ?
Ai-je regardé toutes les pages Internet où mon nom apparaît ?
Qu’est-ce que je fais quand je suis cité sur un site ou forum et que j’estime que c’est injustifié ?
Quid de mes citations dans les médias ?
Quid de mes apparitions dans une émission de radio ou de télé ?

Quel est le fonctionnement de ce site ?

Pourquoi ai-je créé ce site ?

Ce site est avant tout un site personnel (si vous tenez absolument à voir ma trombine et quelques précisions sur mes activités, c’est par ici). Il fonctionne donc exactement comme le site d’un(e) passionné(e) de papillons, des avions de la guerre 39-45, des recettes de cuisine chinoise ou de la pratique du roller : il a été réalisé sur mon « temps libre », en présentant sous une forme personnelle des informations tirées de mes lectures ou discussions, des calculs que j’ai pu faire en service commandé mais que je peux (ré)utiliser pour de l’information publique, des calculs que j’ai fait « par curiosité », sans que personne ne me demande quoi que ce soit (ce qui concerne une large majorité de mes petits calculs de coin de table, en fait, la bonne question étant alors de savoir pourquoi diantre je passe du temps à faire ce genre de recherches idiotes plutôt qu’à faire du gringue à ma voisine), et des réflexions plus ou moins heureuses que tout cela peut m’inspirer.

Suis-je payé pour faire ce site ?

La réponse est non. J’ai toujours gagné ma croûte en faisant autre chose que l’apprenti-webmestre, et depuis que je « donne » dans le changement climatique – l’an 2000 à peu de choses près – ce qui me permet de vivre consiste pour l’essentiel en travaillant pour des acteurs privés ou publics, sur la comptabilité carbone d’abord puis sur les actions pertinentes face à l’enjeu. J’exerce désormais cette activité dans le cadre de Carbone 4.

Bien sûr certains de ces calculs peuvent ensuite être repris dans des pages que je mets en ligne (par exemple le « contenu en gaz à effet de serre » des aliments a été pour l’essentiel calculé durant mes heures de service commandé), mais la décision de réaliser une page et son contenu exact relèvent exclusivement de ma propre initiative.

Mes clients ne sont pas – et n’ont jamais été – les « sponsors » de ce site, et encore moins les commanditaires d’une page précise. Bien évidemment, il me serait probablement difficile de conserver des clients si ces derniers étaient profondément irrités par ce que je mentionne sur mes pages documentaro-philosophiques (encore que, tant que je fais correctement ce qu’ils me demandent de faire, ce n’est pas du tout sûr !), mais je n’ai jamais eu la moindre ingérence d’un de mes clients dans le contenu de ce que je mets en ligne, même sur des sujets potentiellement polémiques comme la fiscalité, la démocratie, le nucléaire ou les éoliennes.

Je précise également :

  • que je ne suis pas – et n’ai jamais été – salarié d’une quelconque entreprise travaillant dans le domaine de l’énergie, et que comme consultant ces acteurs ont toujours représenté moins de 10% du chiffre d’affaires ou du budget des entités que je (co-)dirige. Mes clients sont pour l’essentiel des entreprises « ordinaires ». Mes prises de position concernant les diverses formes d’énergie – nucléaire, éolien ou pétrole – ne sont donc en rien une défense de mes clients, ou une attaque de leurs concurrents, explicitement demandée ou même effectuée de ma propre initiative « pour leur faire plaisir ».
  • plus généralement, au risque d’être un peu lourd j’insiste sur le fait qu’aucun de mes textes documentaires ne m’a été « commandé » par qui que ce soit, à l’exception de certains articles parus dans des revues ou journaux qui ont pu l’être à la suite d’une invitation à les publier (liste ici).

Je ne sais donc pas si je suis « indépendant », car je reste parfaitement dépendant de mon banquier, de mes clients, du fait que je sois français et ingénieur, et un vieillard pour Pagnol (pour qui cela commençait à 40 ans !), et que je possède moins de chapeaux – et de dollars – qu’Elton John, mais enfin je peux au moins revendiquer une absence de dépendance directe et totale pour ce qui concerne la gestion de ce site.

Comment est né ce site ?

« Par un mélange d’intérêt et de hasard » serait probablement la meilleure des réponses. Pour Dieu sait quelle raison, au fond, j’ai essayé de comprendre les tenants et les aboutissants du changement climatique à la fin des années 1990, à une époque où mon métier n’avait pas grand chose à voir avec les émissions de gaz à effet de serre (je « faisais » dans les télécoms). J’ai constaté alors qu’il n’existait pas de support de vulgarisation – site ou livre – présentant le problème du changement climatique de manière globale pour le profane intéressé et pas trop allergique aux chiffres, c’est-à-dire regroupant les données scientifiques définissant le problème, les ordres de grandeur sur les marges de manœuvre, et les implications sociétales de la mise en oeuvre d’une « solution ».

J’ai alors commencé à assister à quelques conférences, voire à en organiser pour des collègues ingénieurs qui n’en savaient pas plus que moi mais avaient tout autant envie de savoir, et j’ai embrayé en pondant quelques petits papiers de compte-rendu dans une revue d’ingénieurs, qui ont reçu un accueil étonnamment favorable de la part de mes premiers lecteurs. Je n’ai alors écouté que mon inconscience, et ai transformé ces modestes écrits en un embryon de rubrique documentaire sur le site Internet que je possédais déjà pour mes activités professionnelles (tous les consultants possèdent un site où ils expliquent combien ils sont plus beaux, plus efficaces, moins stupides, et considérablement moins chers pour le service rendu que tous les pseudo-escrocs qui prétendent faire le même métier qu’eux).

Ces premiers écrits ont aussi eu une conséquence majeure pour l’alimentation de ce site : ils m’ont permis d’établir un contact direct avec un nombre croissant de chercheurs, sans la patience et la gentillesse desquels ce site ne serait jamais devenu ce qu’il est.

Quand est-ce que je m’occupe de ce site ?

Quand j’ai le temps ! Puisque toute la gestion de ce site et des messages que j’y reçois est bénévole, cela explique que les ajouts sont faits à intervalles irréguliers, en fonction de mon temps disponible, lequel devient particulièrement ténu lorsque j’ai une « surchauffe » professionnelle ou personnelle.

Par contre, je ne me sens que modérément tenu de suivre une « actualité chaude » (ou froide) quelconque : mon souhait est plutôt de proposer un petit fonds documentaire disponible quand l’occasion de se pencher sur les questions d’énergie ou de changement climatique se présente pour les autres. Il m’arrive de « coller à l’actualité » (par exemple au moment du référendum sur le traité constitutionnel européen, ou au moment de la sortie d’un film catastrophe sur le climat), mais l’essentiel de ce que je mets en ligne aurait tout aussi bien pu l’être 6 mois avant ou 6 mois après.

Suis-je un scientifique ?

La réponse est non : je ne suis rattaché à aucun laboratoire, je n’ai aucun titre conféré par une instance scientifique reconnue (comme « chargé de recherches au CNRS », ou « directeur de recherches au CNRS »), je n’ai pas fait de thèse et je ne publie pas d’article dans des revues scientifiques à comité de lecture. Mon métier est plus modestement « ingénieur ».

Comme rien n’est simple, cependant, j’ai quelques caractéristiques communes avec la population des scientifiques, que je confesse fréquenter avec plaisir : j’ai reçu une formation que l’on qualifie traditionnellement de « scientifique », si je n’ai pas trop épongé les surplus vinicoles dans l’heure qui a précédé j’arrive à peu près à comprendre le sens général des articles scientifiques que je lis et des conférences de scientifiques auxquelles j’assiste, et mes travaux – qui sont « techniques » pour l’essentiel – sont souvent relus et vérifiés par des personnes qui sont normalement capables de comprendre de quoi il retourne, et surtout qui sont en position d’en bloquer la validation si elles y voient des choses qui leur semblent non démontrées.

Une autre caractéristique commune avec les scientifiques est que je travaille souvent avec des données primaires qui sont issues de la littérature scientifique, ou de publications techniques qui ont suivi un processus de validation « quasi-scientifique » (revue critique par les pairs), et que je manie très souvent l’équivalent moderne de la calculette, c’est-à-dire Excel.

Une partie de mon activité s’exerce donc dans un cadre de travail qui n’est pas très différent de celui des scientifiques « normaux », ce qui explique que certains journalistes aient été tentés de me coller cette étiquette sur le front, alors que je ne le suis pas (et que je ne leur ai rien demandé de tel !). Il convient également de souligner que je ne manipule que rarement des formules de physique, de chimie, ou de biologie dans le cadre de mon activité. Enfin si la science m’est indispensable pour effectuer mon métier, la réciproque n’est pas vraie : si les chercheurs des laboratoires concernés par l’étude du changement climatique ou les géologues pétroliers disparaissent demain matin, la matière première indispensable pour faire mon métier disparaît, alors que si c’est moi qui disparais demain matin, cela ne changera rien au métier de tous ces chercheurs !

Ce site est-il validé par les scientifiques ?

Là encore, la réponse formelle est non : ce site n’a pas de « comité scientifique » destiné à cautionner les informations qui y sont contenues, et je ne demande pas un « coup de tampon » à qui que ce soit avant de rajouter une nouvelle page. Ce qui est publié sur ce site n’engage donc que moi, et aucun scientifique ne saurait être considéré comme « d’accord » avec ce qui y figure au simple motif qu’il y est cité.

Cela étant, comme je n’ai qu’une envie modérée de me couvrir de ridicule, car une apparence de crédibilité calculatoire reste utile pour faire mon métier, je teste autant que faire se peut la partie informative de mes futures pages auprès de personnes compétentes avant de mettre des choses en ligne. Mais cela ne peut en aucun cas être considéré comme équivalent à un processus de validation par les pairs, à l’identique de ce qui se passe dans toute revue scientifique. Même le fait que nombre de scientifiques fassent partie de ma liste de diffusion ne peut être considéré comme une garantie : je ne suis jamais sûr qu’ils(elles) auront le temps d’aller regarder ce que j’écris, et encore moins de m’envoyer un mot si j’ai mis une bêtise.

Maintenant, il est bien évident que chaque fois que je reçois un mot d’une personne compétente qui me fait remarquer une erreur, je me dépêche d’en tenir compte. En résumé, ce que je peux dire est que j’essaye de mettre toutes les chances de mon côté pour que mes modestes pages soient compatibles avec l’état de l’art des connaissances scientifiques du moment, mais que je ne peux pour autant garantir que cela sera bien le cas, et chacun appréciera quel degré de crédibilité cela peut conférer à mes propos et aux informations contenues dans mes pages.

Pourquoi je ne réponds pas à un email?

Les messages que je reçois de la part de personnes que je ne connais pas (ou même que je connais) ne se limitent bien sûr pas à des demandes d’inscription sur la liste de diffusion. Voici donc quelques considérations « génériques » sur ce qu’il advient des autres billets doux qui me parviennent, et pourquoi ma réactivité est parfois mise à mal… :

  • personne d’autre que moi ne consulte les méls qui me sont destinés : je n’ai ni secrétaire, ni assistante, ni collaborateur(trice), ni R2D2 interceptant mes méls et ne me transmettant que ce qui est susceptible de me faire plaisir. Je reçois donc directement tous les messages qui me sont envoyés, et sauf fantaisie de la technique, ou diarrhée verbale parfaitement imbitique, vous pouvez être assurée que je finirai par lire tout ce que je reçois.
  • si vous recevez une réponse, elle est toujours de ma blanche main. Là aussi, je n’ai ni assistante ni secrétaire ni le gamin d’à côté qui répond à ma place.
  • je finis généralement par répondre aux messages que je reçois, mais cela peut prendre un certain temps – et même un temps certain – avant de recevoir une réponse : je n’ai que 24h par jour ! Si je ne vous réponds pas dans les 5 minutes, ce n’est donc pas nécessairement que je vous hais. En général la bonne raison se trouve parmi ces explications :
    • mon anti-spam vous a confondu avec une offre imbattable pour le Viagra ou des logiciels dernier cri, et a carbonisé votre message qui ne m’est jamais parvenu. Pour éviter cette éventualité, faites attention aux titres de messages qui prêtent à confusion ou trop vagues, comme de mettre juste « salut », ou « bonjour », et ne mettez pas le mot « gratuit » 25 fois dans le texte,
    • je n’ai jamais reçu votre message pour une autre raison, sans que vous en ayez été informé par un message d’erreur (c’est rare, mais ca arrive),
    • je vous ai répondu mais je me suis heurté à votre serveur qui m’a pris pour un spammeur (ce genre de cause fait que vous pouvez bien m’envoyer toutes les relances du monde, je resterai incapable de vous répondre !). Cela m’arrive en particulier assez souvent avec les adresses en @hotmail.com
    • je suis plongé dans une réflexion intense qui m’absorbe tellement que j’en oublie de répondre à toutes les merveilleuses créatures qui se manifestent électroniquement (et puis je ne suis pas pressé de leur répondre qu’elles se sont trompées d’adresse, croyant écrire au fan club de Brad Pitt),
    • je suis parti sur les grands chemins, sans ordinateur (et je ne traite pas mes mails sur téléphone portable, aussi impensable cela soit-il à notre époque), et plus généralement je ne consulte pas ma messagerie pour une raison quelconque,
    • je suis revenu des grands chemins, et je me débats dans la pile des 1807 messages reçus en mon absence, évidemment tous plus urgents les uns que les autres,
    • je ne suis que modérément intéressé par votre offre irrésistible pour une formation sur la fabrication des casseroles dans la civilisation mésopotamienne,
    • vous m’avez envoyé 15 pages de calculs ou de réflexions pour savoir ce que j’en pense, et pour pouvoir vous donner satisfaction il faudrait que j’écourte mes nuits d’une heure supplémentaire pendant une semaine, ce qui ne me tente que modérément,
    • plus sérieusement je suis un peu trop débordé pour pouvoir vous répondre rapidement. Patience, ca finira le plus souvent par arriver… mais il arrive désormais que ça prenne quelques mois (et les demandes me parvenant juste avant que je ne parte en congés sont malheureusement celles qui seront traitées en dernier à mon retour).

En bref, ne soyez pas vexé(e) si je ne vous réponds pas dans la minute. Inutile de me relancer après 24 heures de silence : cela provoquera une réponse plus rapide, certes, mais généralement aussi beaucoup plus courte ! Pour une première prise de contact, plus la question est précise, et plus vite je vous répondrai (quelle affligeante banalité, n’est-ce pas ?). Enfin merci d’éviter de m’envoyer des documents de 80 pages en me demandant si je peux vous faire part de mon avis pour le lendemain, et pour les lycéens s’intéressant au monde dans lequel il vivront demain (ce qui est une excellente idée sur le fond), commencez par faire un tour sur les pages documentaires.

Suis-je joignable par téléphone?

A la grande différence du mél, que je peux traiter à des heures pas catholiques, dans le train, etc, le téléphone mord directement sur un temps qui était normalement prévu pour autre chose. En plus il m’oblige à noter le contenu du message « quelque part » pour pouvoir le gérer. Il est donc prioritairement réservé :

  • à mes clients,
  • aux journalistes,
  • plus généralement à ceux avec qui j’ai déjà des affaires sur le feu.

Les quelques « questions-réponses » ci-dessous viennent préciser ces principes généraux.

Je suis étudiant(e) ou lycéen(ne), puis-je appeler pour poser une question?

Honnêtement, non. Envoyez moi plutôt votre question par mél, ce qui me permettra de l’avoir sous la main (je promène mon ordinateur portable à peu près partout), et j’y répondrai dès que possible, en fonction de mes propres contraintes (voir chapitre précédent pour la lenteur de réaction). N’oubliez surtout pas de commencer par faire une recherche sur mon site pour voir si ce qui vous intéresse ne figure pas « quelque part » dans la jungle de mes pages : si c’est le cas, ça ira bien plus vite ! Et évitez de m’envoyer un message qui signifie, lu entre les lignes, « auriez vous par hasard un texte que je puisse copier-coller à la place de rédiger mon devoir ? » !! (N’oubliez pas que les enseignants ont aussi accès à Internet…).

Puis-je appeler pour proposer une intervention ou une conférence?

Là aussi, pour une première prise de contact, et en espérant que cela ne sera pas pris pour une abominable prétention, j’ai une très nette préférence pour le mél : j’ai une trace écrite de la demande, et je peux ainsi grouper tout ce qui concerne ma gestion d’agenda sur un créneau horaire restreint, ce qui est bien plus efficace au niveau du temps que j’y passe (n’oubliez pas que je n’ai pas de secrétaire !).

J’ai laissé un message il y a une semaine et n’ai pas été recontacté(e), est-ce normal?

En dehors des périodes de vacances, la réponse est non. Je recontacte quasiment toute personne qui me laisse un message, sauf si ledit message est vraiment trop déplacé, et même si le délai de réaction est dépassé (dans ce dernier cas, c’est souvent que le temps laissé pour réagir était trop court compte tenu de mes contraintes !). Il m’arrive également – heureusement c’est rare – de faire une fausse manip en consultant mon répondeur à distance, et d’effacer un message sans l’avoir écouté : si je ne me manifeste pas au bout de quelques jours et que je ne suis pas notoirement « ailleurs » (ce qui est généralement signalé sur la page contact quand je m’absente pour plus d’une semaine), n’hésitez donc pas à rappeler.

Peut-on reproduire des textes figurant sur mon site?

C’est la gloire ! Je reçois au moins une fois par année bissextile une demande de reproduction d’un de mes textes « ailleurs », ce qui a paru justifier que je fasse un petit bout de page pour expliquer ce que je souhaite et ce que je ne souhaite pas en la matière. Je propose aussi ces souhaits sous forme de questions-réponses, en espérant que les interrogations les plus fréquentes sont bien prises en compte.

Puis-je reprendre un graphique de Jancovici.com dans une page d’un site que je gère, ou pour faire un exposé, etc?

La majeure partie des graphiques qui figurent au sein de mes pages sont eux-mêmes tirés de publications dont je ne suis pas l’auteur. Ce n’est donc, en théorie, pas à moi de dire si il est possible de les reproduire ailleurs, mais je peux cependant rappeler que la réponse usuelle est oui, sous réserve de conserver la source (qui n’est pas moi, bien sûr). Une citation de source rappelle le nom du ou des auteurs (pour un article scientifique on peut mettre le nom du premier auteur suivi de « et al. », et lorsque la publication est celle d’un organisme – par exemple l’Agence Internationale de l’Energie – on peut se contenter de mettre le nom de l’organisme), la revue ou le support de publication, et la date ou au moins l’année de publication.

Lorsqu’aucune source n’est précisée sous un graphique figurant sur une de mes pages, ou bien qu’il est précisé « calcul de l’auteur », cela signifie que j’en suis l’auteur. Cela ne change rien au « droit de citation » ! La source à mentionner est alors soit l’article papier dans lequel j’ai publié le graphique si c’est le cas (c’est précisé), soit la page internet sur laquelle figure le graphique.

Puis-je diffuser les textes de ce site sur support papier?

Vous pouvez librement diffuser sous forme papier toute page de ce site dans un cadre non commercial (typiquement si vous êtes enseignant, chercheur, militant dans une association, etc), et même si c’est pour en critiquer le contenu, à la seule condition de conserver la mention du site en haut de la page, et surtout d’en reproduire l’intégralité – ou un morceau suffisant – afin de ne pas déformer mes propos.

Par contre il est bien évident que vous seriez gentil(le) de ne pas chercher à vendre à votre profit un texte reprenant une large part de ce que vous trouverez sur mon site ! (notez bien que je ne suis pas sûr que cela vous assure la fortune, enfin c’est ce que mon éditeur me dit à tout bout de champ).

Enfin si vous souhaitez reproduire un texte de mon site dans une revue ou un journal (pour autant qu’il n’ait pas déjà été publié), ce pour quoi je suis généralement d’accord, je suis à votre disposition pour en discuter.

Puis-je reproduire un texte de Jancovici.com sur un site dont je suis le gestionnaire?

Je ne vais bien sûr pas faire un procès à ceux(celles) qui le feront, mais dans ce cas précis mon souhait est que cela n’arrive pas, et en voici les raisons :

  • à la différence d’articles parus dans la presse, mes pages documentaires ne sont pas figées, mais évoluent, au gré des connaissances disponibles, des remarques que je peux recevoir, etc (raison pour laquelle elles portent souvent une date de dernière modification). Reproduire intégralement une page de mon site « ailleurs », c’est figer une version qui ne sera peut-être plus celle que je souhaite voir circuler quelques mois après, parce que j’y aurai repéré une bêtise, parce qu’une conclusion aura un peu changé, parce qu’un ajout – qui me paraîtra alors essentiel – aura été fait, etc.
  • comme le(la) lecteur(trice) le constatera sans peine, mes pages comprennent généralement de nombreux liens vers d’autres pages de mon site, qui ne seront pas conservés en cas de transfert « ailleurs ». Or il est assez fréquent, si j’en crois les statistiques de consultation de mes pages, qu’une personne « atterrisse » sur mon site à la suite d’une recherche effectuée sur un moteur du même nom, puis suive mes liens au gré de son inspiration. Une telle démarche n’est évidemment plus possible avec un texte qui a perdu ses liens.
  • mes statistiques de consultation, justement, sont un outil précieux pour savoir ce qui est consulté et ce qui l’est moins, et donc ce qui « intéresse » et ce qui intéresse moins. Des reproductions intégrales de mes pages « ailleurs », dont la consultation ne sera pas prise en compte dans mes statistiques, peut conduire à des erreurs d’appréciation sur l’intérêt des internautes pour ceci ou cela.

Pour toutes ces raisons, je ne souhaite donc pas que les pages de mon site soient reprises sur un autre site, les liens étant précisément là pour ca. Cela ne concerne cependant pas les textes dont je ne suis pas « propriétaire », mais que j’ai quand même reproduit sur mon site :

  • les articles « papier » que j’ai publiés (dont le droit de reproduction doit être demandé au journal ou à la revue),
  • les interviews parus dans la presse (dont le droit de reproduction doit aussi être éventuellement demandé au journal ou à la revue).
  • les articles d’autres auteurs (dont le droit de reproduction doit aussi être éventuellement demandé au journal ou à la revue).

J’espère que ce souhait ne paraîtra pas illégitime!

Puis-je mettre un lien vers une page de Jancovici.com?

Bien sûr, puisqu’internet est précisément fait pour ça ! Plus précisément, tout ce qui figure en libre accès sur mon site étant par définition public, il est bien évident que tout(e) webmestre qui le souhaite peut mettre un lien vers toute page de mon site, sans avoir à me demander mon avis, et même si c’est pour en critiquer le contenu. Je précise que vous n’avez aucune obligation de mettre un lien vers mon site quand j’en mets un vers le vôtre.

Puis-je demander à ce que Jancovici.com comporte un lien vers mon site?

Demander, assurément ! Mais ne soyez pas vexé(e) si ce lien n’apparaît pas dans la minute, et même s’il n’apparaît jamais. Je ne peux pas dire oui automatiquement pour tout un tas de bonnes raisons : d’abord il faut que je trouve le temps de regarder ce qu’il y a dans ce qui m’est proposé (je ne mets jamais aucun lien sans aller regarder de manière relativement détaillée le site proposé), et ce temps peut ne pas être disponible avant de longs mois. Ensuite il faut que le site ou la page proposé(e) contienne des informations factuelles et fiables (et donc que cela concerne un domaine où je sois capable de juger de la fiabilité !) qui me semblent particulièrement adaptées pour répondre à une question que beaucoup de gens se posent.

Et, bien sûr, il me semble que je conserve le « droit » de ne pas mettre le lien demandé, si le site en question ne semble pas correspondre à un complément opportun à ce qui figure sur mes propres pages. En particulier, je ne considère pas comme une obligation de mettre un lien vers tout site qui pointe vers le mien, simplement par « politesse » (quelle prétention, hein ! mais ce que le lecteur vient chercher sur un site, le mien ou un autre, n’est-il pas une certaine sélection et une certaine mise en forme de l’information disponible, avec des critères qui sont propres à chaque auteur ?).

De toute façon, si je devais tenir à jour en permanence les ajouts, disparitions, et modifications des sites qui pointent vers le mien, avec plusieurs centaines de tels sites (dixit Google), j’y passerai mes jours, mes nuits, et le reste !

Ma pomme dans les médias, qu’est ce que j’en dis vraiment ?

Ceux qui aiment la logique me diront que je l’ai cherché : à force de publier des bouquins et de causer dans le poste de temps en temps, des gens que ne connais ni des lèvres ni des dents disent des trucs sur moi. Pour ce que j’en picore ici et là, des fois c’est sympa, des fois ça l’est moins, des fois ça part de ce que j’ai dit, des fois « on » me prête des pensées, déclarations ou intentions qui sont des inventions plus ou moins sophistiquées, bref je découvre les joies d’une (toute petite) vie publique.

Il m’arrive aussi d’être invité – suprême consécration en ces temps médiatiques – à une émission de radio ou de télévision, ou de voir mon nom cité par un tiers dans un article de journal.

Pour ceux qui n’auraient rien de mieux à faire pour occuper leurs soirées, j’ai consigné ci-dessous quelques réflexions ou précisions applicables aux endroits où je suis cité ou invité. Incidemment, cela me permettra aussi de faire des gains de productivité en recyclant ce texte à chaque fois que « on » me demandera pourquoi je ne réponds pas à une attaque ici ou une question là, ou si c’est bien vrai ce que l’on me prête comme opinion !

Ces quelques lignes commencent par ce qui est applicable à Internet.

Ai-je regardé toutes les pages Internet où mon nom apparaît ?

Google créditant le patronyme « Jancovici » de 300.000 références quand on lui pose la question, la réponse est à l’évidence non. Faites le calcul : à raison de 30 secondes à une minute (ce qui n’est pas gras) par référence, il me faudrait 150.000 minutes, soit… 300 jours (avec 8 heures par jour) pour en faire le tour. Si je passais 300 jours à me « regarder dans Internet », j’aurais beau jeu de plaisanter sur tout être du sexe féminin passant 2 heures dans une salle de bains !

Donc non, je n’ai pas tout regardé. Et n’ayant pas tout regardé, ça me donne une première bonne raison de ne pas répondre quand je suis cité d’une manière que j’estime erronée sur un site : une bonne partie du temps, je ne suis tout simplement pas au courant !

Qu’est-ce que je fais quand je suis cité sur un site ou forum et que j’estime que c’est injustifié ?

Réponse : rien. Et je pense que c’est – par défaut probablement – la meilleure des options :

  • Déjà, comme indiqué plus haut, l’essentiel du temps je ne suis pas au courant. Je pourrais certes essayer de l’être, mais cela me renvoie au problème précédent : où trouver le temps ? Mon temps professionnel et assimilé (dans l’assimilé je mets tout ce qui est enseignement et associatif) est déjà occupé à 150% par mes activités existantes… Répondre à des accusations infondées, c’est donc prendre un temps normalement consacré à des gens que je connais, et que souvent j’estime, ou à des actions que j’estime pertinentes, pour répondre à des gens que le plus souvent je n’ai jamais rencontrés, qui n’ont pas l’air de me trouver spécialement à leur goût, et que j’ai peu de chance de faire changer d’avis. Est-ce que ca serait vraiment le bon arbitrage ?
  • Quand je suis cité sur un site « statique » (comme le mien : pas de possibilité de mettre des commentaires) je pourrais éventuellement écrire à l’auteur du site (à supposer qu’il mette son mél), mais l’expérience montre qu’une personne qui, pour justifier l’opinion négative qu’elle a de moi, m’a prêté des propos que je n’ai pas tenus, ou qui m’a attribué des caractéristiques qui sont fausses (que je suis payé par tel ou tel alors que ce n’est pas vrai, que j’ai eu tel travail ou tel rôle dans telle organisation alors que ce n’est pas vrai, que j’ai dit telle chose alors que ce n’est pas vrai, etc) réagira rarement de bonne foi si je lui en fais la remarque. Corriger la couleur de mes yeux s’obtiendra à la rigueur, mais faire corriger ce que j’ai vraiment voulu dire si ca conduit à affaiblir la prise de position de la personne à qui je m’adresse, le succès est moins garanti !
  • Si je me dis que je vais répondre à une partie des interpellations, vu que je ne pourrai jamais répondre à toutes, comment est-ce que je trie ? Je pourrais le faire par audience de site ou de forum, mais il faudrait que je connaisse ces dernières, et puis le nombre ne fait pas nécessairement la qualité, ou l’influence. Je pourrais me baser sur la qualité des autres échanges si c’est un forum, mais il faudrait que je lise bien ces derniers, ce qui renvoie au problème du temps. Je peux commencer par les plus récentes, mais ce ne sont pas nécessairement les plus importantes. Etc…
  • Si je réponds à une partie des interpellations, il y aura toujours un doute pour celles auxquelles je ne réponds pas : est-ce parce que je n’ai pas le temps, ou est-ce parce que l’argument est fondé et que je n’ai rien à dire ? Dit autrement, si je réponds à une partie seulement il y aura « des gens » pour soutenir que c’est par manque d’arguments que je ne réponds pas au reste, et donc le grand paradoxe est que passer du temps n’aura pas nécessairement supprimé le malentendu, voire l’aura augmenté !
  • Une partie des interpellations se fait sur des forums réservés aux inscrits, abonnés, et autres formules qui permettent de montrer patte blanche. Sur ces forums, tout le monde peut lire mais pas nécessairement répondre facilement quand on est concerné. Cela passe par des procédures qui sont trop lourdes pour pouvoir répondre à la volée, par exemple en mettant un lien en 10 secondes.
  • Quand une personne qui vous prend dans le nez trouve le temps de poster plusieurs contributions dans la journée, et ce plusieurs jours par semaine, ce n’est pas la peine d’essayer de jouer contre elle : toute personne qui n’a pas le même temps disponible perd par forfait, puisque le dernier mot revient à celui qui a le plus de temps, non à celui qui a les meilleurs arguments.
  • Enfin, pour finir, je confesse que deux caractéristiques des forums sont un peu « repoussoir » pour votre serviteur : l’anonymat de l’essentiel des contributeurs, ce qui permet à beaucoup de s’en servir comme défouloir et non pour construire, et le caractère souvent décousu des échanges. Sur ce dernier point, sur nombre de forums, au bout de 4 à 10 commentaires on se met souvent à avoir des propos totalement déconnectés de ce qui a démarré la discussion, et plus on avance et moins il y a de « fil » directeur, ce qui fait que l’on ne sait plus exactement à qui et à quoi on doit répondre.

Ceci expliquant probablement cela, on compte de plus en plus de forums qui souhaitent rester « sérieux » qui mettent en gros et en rouge des invitations à rester calme, à éviter les procès d’intention et les affirmations fantaisistes, à faire monter la température à coups de jurons et de propos déplacés, etc.

Dans ce contexte, donc, je n’interviens jamais sur un site ou forum où je suis cité ou interpellé. Si un jour je suis accusé de meurtre à tort, on verra, mais tant que les accusations infondées se bornent à expliquer que je suis « acheté par le nucléaire » (ce qui se discute : l’essentiel de mes clients me demande des idées pour économiser de l’énergie, ce qui n’est pas précisément le métier des fournisseurs d’énergie ; Areva et EDF ont contribué à quelques % du chiffre d’affaires de la société qui m’emploie, et je n’ai jamais été leur salarié), que je suis un des conseillers de campagne de Hulot (ce qui est faux), que j’ai changé d’avis sur un sujet fondamental alors qu’en fait je n’ai pas changé d’avis du tout (ce qui est en général facile à vérifier), que je suis supposé penser ou vouloir dire telle chose alors que je ne l’ai jamais ni pensée ni dite, je laisse dire. Et puis, divine surprise, il arrive même que quelqu’un prenne le temps de rectifier l’information erronée à ma place (pour ce que j’en ai vu, je ne regarde pas tout), et j’en remercie sincèrement.

Quid de mes citations dans les médias ?

Il arrive qu’un journal ou une émission contienne la citation de mon patronyme, sans que cela ne soit une interview. Soit le journaliste me cite directement (à ce moment l’article inclut une phrase qui est présentée comme une phrase que j’aurais directement écrite ou prononcée), soit il rapporte les propos d’un tiers qui me cite. Voici quelques petites choses à avoir en tête sur le processus en pareil cas :

  • Quand le journaliste me cite directement, il ne dit pas toujours explicitement d’où il tient l’information. Il se peut qu’il m’ait parlé, mais il se peut aussi qu’il ne l’ait pas fait. En général les citations en italiques proviennent de propos directement recueillis par le journaliste, mais il peut avoir simplifié en résumant, et il peut s’être fourni ailleurs qu’en me parlant : propos recopiés dans un autre journal, une dépêche, etc, et à ce moment il est parfaitement possible qu’il recopie une citation qui était elle-même non conforme à ce que j’aurais dit en direct.
  • Il est rarissime que je sois contacté pour que je confirme des propos qu’un tiers m’aurait prêtés. Et puis les mauvaises langues diraient (et elles auraient raison) que quand bien même je le serais, le plus souvent je ne serai pas disponible dans les délais pour m’occuper de ce point là ! Car comme beaucoup j’ai un boulot, des engagements ici et là, un banquier (hélas), un dentiste (hélas), une famille, etc, et ca se discute que le ou la journaliste qui vous contacte doive être prioritaire sur tout cela même si c’est pour vous interroger sur un truc pas sympa dit par quelqu’un d’autre.
  • il arrive (j’ai quelques exemples) que je n’aie pas le temps de parler à quelqu’un – personne qui tient un forum et qui m’envoie un mél, journaliste, etc – et que celui-ci ou celle-ci se fasse son film tout(e) seul(e) sur les raisons pour lesquelles je n’ai pas donné signé de vie (j’ai fait le mort parce que j’ai des choses à cacher, parce que je suis un vendu qui a honte, etc). Ainsi soit-il, je fais comme pour les forums et je ne déments pas (sinon j’y passe la nuit). Si on m’accuse à tort de pédophilie je verrai, mais pour le moment je me dis que la simple lecture de ce que j’écris doit suffire comme réponse…
  • Je ne suis évidemment engagé que par ce que je dis en direct. Dès que « on » m’attribue un propos sans que je le tienne en direct, c’est le début du téléphone arabe, et comme nous y avons tous joué on sait que c’est un processus qui n’est pas fiable à 100%. Question : où est-ce que je m’exprime en direct ? Simple :
    • quand je rédige directement un texte et que je maîtrise le processus de publication (au sein de livres, ou sur ce site),
    • quand je cause en direct dans le cadre d’une conférence,
    • quand je cause en direct à la radio ou la télé. Mais… dès que c’est monté – journal télévisé, extraits, etc – nous ne sommes déjà plus dans un cadre fiable, car je ne maîtrise pas le processus éditorial derrière : ni vous ni moi ne saurez pourquoi le montage retient ceci plutôt que cela, et vous ne savez pas si ce qui est retenu est 98% ou 3% de ce que j’ai dit ( on peut le regretter ou s’en féliciter, mais c’est ainsi),
    • même une tribune ou une interview sort de l’expression directe stricto sensu ! La tribune peut être modifiée par la rédaction du journal sans que le texte modifié ne me soit soumis pour approbation (ca m’est arrivé avec Le Monde par exemple), et l’interview peut ne pas avoir été relue (c’est rare, en général je refuse les interviews quand il n’est pas possible de se relire, mais il arrive parfois que le délai qui m’a été laissé pour me relire soit trop court)
  • Quand le propos est rapporté par quelqu’un qui s’apprête à expliquer ensuite qu’il n’est pas d’accord avec moi, ma petite expérience est qu’il est fréquent que ma pensée ne soit pas traduite de manière honnête, ou que l’affirmation comporte une inexactitude (sur ce que je fais, sur ce que j’ai dit, sur la raison pour laquelle j’ai dit ceci ou cela, etc). C’est normal : exagérer la pensée de l’autre – voire inventer ce qu’il pense – rend évidemment plus facile sa critique ensuite. Ce procédé est particulièrement fréquent sur le nucléaire civil. Certains me font le grand honneur de m’avoir pris pour bête noire, mais ce qu’ils disent n’engage évidemment qu’eux, et le fait que je ne cherche pas à répondre est lié à la contrainte de temps exposée plus haut et à ma gestion des priorités, et à rien d’autre.

Quid de mes apparitions dans une émission de radio ou de télé ?

Parfois je suis invité à une émission de radio ou de télévision. Voici quelques règles à avoir en tête :

  • Ce n’est jamais moi qui décroche mon téléphone pour demander si je peux venir. Quand on cause dans le poste, c’est toujours parce qu’un journaliste vous a proposé de venir. Une émission de radio ou de télé, ce n’est pas comme un RV chez le dentiste : si vous êtes invité mais ne pouvez pas au moment qui intéresse le ou la journaliste, vous n’avez généralement pas la possibilité de négocier un autre créneau (si c’est lié à « l’actualité », vous n’avez pas de deuxième chance). Pour être transparent sur mes statistiques (que je ne tiens pas de manière suivie !), je dirais qu’à vue de nez je suis disponible une fois sur trois à une fois sur cinq quand je suis invité à une émission (et sur certains créneaux pas commode parce que toujours situés dans les « horaires de travail », c’est plutôt zéro fois sur 10 !).
  • Quand je suis invité, je ne choisis ni les autres invités s’il y en a (je peux refuser d’y aller si je les connais et qu’ils m’indisposent, mais là s’arrête mon pouvoir d’objection), ni les questions, ni l’ordre dans lequel elles seront posées, ni à côté de qui je suis assis si c’est à la télé, ni l’horaire – c’est celui de l’émission, etc. Je ne choisis pas plus la fréquence des invitations.
  • Si les journalistes qui m’invitent souhaitent le faire surtout pour parler nucléaire, et très peu pour parler de la dépendance de notre civilisation au pétrole, j’ai deux options : refuser (je le fais parfois) parce que je ne veux pas donner l’impression que je ne m’intéresse qu’à un sujet donné, ou y aller parce que c’est ça ou rien, et à ce moment je réponds aux questions posées et pas à d’autres (difficile d’aller à une émission sur le nucléaire pour parler essentiellement de la fabrication du camembert). Mais il ne faut pas confondre hiérarchie des apparitions médiatiques par sujet et hiérarchie des préférences personnelles pour les sujets en question. Encore une fois, je ne décide pas des invitations.
  • Quand on a 2 ou 3 minutes de temps de parole dans une émission, on dit ce que l’on peut dire, et non tout ce que l’on souhaiterait dire. En pareil cas les malentendus vont toujours se nicher dans ce que l’on a pas eu le temps de dire.
  • Quand je décide du sujet, ce qui est le cas pour les articles que je publie, j’essaie de ne pas être monomaniaque sur l’angle d’attaque !