Quand Hollande défend les robots contre la taxe proposée par Hamon

François Hollande a déclaré que les robots étaient "nécessaires" à l'économie, s'immisçant à demi-mot dans le débat sur la taxe proposée par Benoît Hamon.

Source AFP

François Hollande considère que les robots participent au développement économique.
François Hollande considère que les robots participent au développement économique. © AFP

Temps de lecture : 1 min

Les robots sont « nécessaires » pour François Hollande. Le président a souligné vendredi que les robots permettaient d'assurer le développement économique, alors que Benoît Hamon, candidat à la primaire organisée par le PS, envisage de les taxer pour contribuer au financement de son projet de revenu universel. « On parle beaucoup des robots, mais les robots sont nécessaires dans une économie », a déclaré le chef de l'État devant des salariés de Garnier-Thiébaut, une entreprise textile de Gérardmer dans les Vosges. « Les Allemands ont beaucoup plus de robots que nous », a dit François Hollande qui, sans évoquer explicitement les projets de Benoît Hamon, s'est ainsi immiscé pour la première fois dans les débats de la primaire.

« Il n'y a pas de possibilité de développement s'il n'y a pas d'innovation, s'il n'y a pas d'investissements », martèle le président sortant. « Il est pour nous très important que les entreprises puissent investir avec des machines, avec des robots, avec ce que l'on appelle l'industrie du futur. » Si « les machines sont nécessaires », a-t-il cependant observé, il « faut aussi avoir des personnels pour les servir, des personnels qualifiés ». Benoît Hamon prône la création d'une taxe sur la richesse engendrée par les robots, notant qu'ils détruisent des emplois peu qualifiés. Le président Hollande a achevé vendredi en fin d'après-midi à Gérardmer une tournée de deux jours dans les Ardennes et les Vosges, visant à valoriser son bilan économique au travers de multiples visites d'entreprises et de centres de formation. Il devait ensuite regagner Paris avant de s'envoler le soir même pour l'Amérique latine. Attendu au Chili dimanche, il ne pourra donc voter lors du premier tour de la primaire, le scrutin ne prévoyant pas de vote par procuration.

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Commentaires (31)

  • ubu22

    Hollande comme Hamon, à l'école. Dans les années 80, en terme de qualité et de colloques, Renault était leader en mesure 3D et obligé de faire fabriquer son mesureur en Suisse (industrie de précision horlogère) faute de trouver en France. De même en étude de robots, ses services spécialisés étaient à l'époque en concurrence avec les Japonais. La preuve ces robots ont équipé les premières chaînes de montage robotisées chez Peugeot et non chez Renault(facile à comprendre). Maintenant on importe.

  • chadaju

    Et si on taxait les c... , les rentrées fiscales s'envoleraient

  • aster123

    Ils se contententent de valider des droits humanistes et personnalite pour les robots ce veau et cet invertebre irresponsable