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Grippe aviaire : un « vide sanitaire » va être mis en place sur une zone concentrant la majorité des cas

Le ministre de l’agriculture avait annoncé dans la matinée que les 600 000 canards encore vivants dans les Landes seraient abattus. Finalement, ils ne seront que 360 000 à être tués « dans les 15 jours à venir ».

Le Monde avec AFP et Reuters

Publié le 21 février 2017 à 08h17, modifié le 21 février 2017 à 20h49

Temps de Lecture 2 min.

Dans une ferme du Sud-Ouest.

Un « vide sanitaire général » va être mis en place dans les élevages de palmipèdes dans une zone concentrant la grande majorité des cas de grippe aviaire H5N8, à cheval sur quatre départements du Sud-Ouest, « afin de casser le cycle de diffusion du virus », a annoncé mardi 21 février dans la soirée le ministère de l’agriculture.

Le ministère précise, dans un communiqué :

« Dans la grande zone réglementée du Gers, des Landes, des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées, la stratégie d’abattage se poursuit avec un renforcement dans les zones non encore stabilisées et plus particulièrement dans l’ouest du département des Landes et le nord des Pyrénées-Atlantiques »

Le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, avait annoncé dans la matinée que les 600 000 canards encore vivants dans les Landes seraient abattus. Mais finalement, ils ne seront que 360 000 à être tués, « dans les 15 jours à venir », dans le cadre de cette « extension des abattages préventifs », a-t-il indiqué lors d’une rencontre avec la filière avicole à Mont-de-Marsan durant l’après-midi.

Parallèlement, « un dépeuplement progressif », autrement dit un vide sanitaire comme celui déjà instauré lors de la crise aviaire de 2015-2016, sera organisé pour « interdire tout mouvement d’animaux » et « casser le cycle de diffusion du virus » H5N8, a ajouté le ministre.

Concrètement, les palmipèdes restants dans les Landes (240 000) ou dans les autres départements majoritairement touchés par le virus (Gers, Pyrénées-Atlantiques et Hautes-Pyrénées) iront « au bout de leur cycle de production » et ne seront pas remplacés dans les exploitations concernées durant un certain laps de temps, précise le ministère dans son communiqué.

« La remise en production des palmipèdes pourrait intervenir d’ici la fin mai dans la grande zone réglementée du Gers, des Landes, Pyrénées-Atlantiques et Hautes-Pyrénées, une fois que celle-ci est stabilisée et que l’ensemble des exploitations sont assainies y compris les parcours, et les mesures de biosécurité mises en œuvre », selon le document.

L’Etat promet des aides

La FDSEA des Landes, branche départementale du principal syndicat agricole, la FNSEA, s’était dite jeudi 16 favorable à un abattage total des canards avec vide sanitaire pour lutter contre le virus de la grippe aviaire, estimant que les mesures prises jusque-là étaient « dans l’impasse », comme le montre la multiplication des cas de H5N8 dans le Sud-Ouest.

Selon le plus récent bilan du ministère daté du 20 février, 306 foyers ont été repérés dans des élevages depuis le début de l’épizootie. Le département des Landes, où est produit environ 25 % du foie gras français, est le plus touché par le virus H5N8 avec 151 cas, devant le Gers (94) et les Hautes-Pyrénées (25). Par ailleurs 28 cas ont été découverts dans la faune sauvage dont 7 dans le Gers et autant dans l’Ain.

Lors d’un entretien paru dans le journal Sud-Ouest mardi matin, le ministre précise que « l’Etat viendra en aide à cette filière et aux éleveurs touchés. Et le plus rapidement possible, d’autant plus que certains ont été touchés deux fois. (…) Les aides seront destinées aux éleveurs et à l’aval de la filière. » Il y déclare aussi que l’objectif de paiement des indemnités de 2016 est fixée au mois d’avril.

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