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L’année 2017 a été l’une des plus chaudes jamais enregistrées

L’Organisation météorologique mondiale avance que « 17 des 18 années les plus chaudes appartiennent au XXIe siècle ».

Le Monde avec AP, AFP et Reuters

Publié le 18 janvier 2018 à 18h56, modifié le 19 janvier 2018 à 06h38

Temps de Lecture 2 min.

Pour l’OMM, la température moyenne à la surface du globe en 2017 et 2015 dépassait de quelque 1,1 °C celle de l’époque préindustrielle.

L’année 2017 compte parmi les trois années les plus chaudes jamais enregistrées sur la planète, depuis le début des relevés météorologiques au XIXe siècle, a annoncé, jeudi 18 janvier, l’Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l’ONU.

« Il est désormais confirmé que les années 2015, 2016 et 2017, qui s’inscrivent clairement dans la tendance au réchauffement sur le long terme causée par l’augmentation des concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre, sont les trois années les plus chaudes jamais enregistrées », a expliqué l’agence.

L’année écoulée est « l’année la plus chaude sans [le phénomène climatique] El Niño », précise l’institution des Nations unies, en référence au courant du Pacifique, connu pour pousser à la hausse la moyenne mondiale des températures, qui vient tous les trois à sept ans affecter températures, courants et précipitations.

Sous l’effet d’un puissant El Niño, 2016 se trouve en tête de liste avec 1,2 °C de plus qu’à l’époque préindustrielle (l’ONU utilisant la période 1880-1900 comme référence pour les conditions prévalant à l’époque préindustrielle), alors que 2017 décroche le record de l’année sans El Niño la plus chaude jamais constatée.

D’après les dernières données, l’OMM a constaté que la température moyenne à la surface du globe en 2017 et 2015 dépassait de quelque 1,1 °C celle de l’époque préindustrielle, se rapprochant doucement du seuil de +1,5 fixé comme limite idéale au réchauffement climatique par près de 200 pays réunis à Paris lors du sommet sur le climat en 2015.

Le secrétaire général de l’OMM, le Finlandais Petteri Taalas, relève que :

« Dix-sept des dix-huit années les plus chaudes appartiennent au XXIe siècle, et le rythme du réchauffement constaté ces trois dernières années est exceptionnel. Ce dernier a été particulièrement marqué dans l’Arctique, ce qui aura des répercussions durables et de grande ampleur sur le niveau de la mer et les régimes météorologiques dans d’autres régions du monde. »

Consensus des agences météo

Pour ses analyses, l’ONU utilise les données émanant notamment de l’Administration américaine pour l’aéronautique et l’espace (NASA), de l’Administration américaine pour les océans et l’atmosphère (NOAA), du Centre Hadley du Service météorologique britannique, du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT) et du Service météorologique japonais.

La NASA estime qu’après l’année 2016, l’année 2017 a été la plus chaude depuis 1880. L’organisme américain affirme lui aussi que même sans El Niño, les températures ont été supérieures de 0,9 degré Celsius à celles observées pendant la période comprise entre 1951 et 1980.

Pour sa part, le NOAA affirme que l’année 2017 a été l’une des trois plus chaudes depuis 2010. Comme celles de la NASA, les études de la NOAA indiquent que les cinq années les plus chaudes ont été enregistrées depuis 2010.

Le Met Office, le service national britannique de météorologie, expliquait pour sa part, le 29 décembre, que l’année 2017 avait été la cinquième année la plus chaude pour le Royaume-Uni depuis le début des relevés, en 1910.

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La hausse des températures ne représente qu’une partie du changement climatique, observe l’ONU, soulignant que la chaleur de 2017 s’est accompagnée de conditions météorologiques extrêmes un peu partout dans le monde.

« C’est l’année la plus coûteuse qu’aient connue les Etats-Unis d’Amérique en termes de catastrophes météorologiques et climatiques, tandis que dans d’autres pays, les cyclones tropicaux, les sécheresses et les inondations ont entraîné un ralentissement voire une régression économique », a fait observer M. Taalas.

Le Monde avec AP, AFP et Reuters

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