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DÉNIGRER, verbe trans.
S'efforcer de réduire la réputation de quelqu'un ou de quelque chose. Dénigrer les ouvrages de quelqu'un (Ac.1835-1932).Deslauriers entama son éloge [de Frédéric] puis vint à le dénigrer, tout doucement, le donnant pour oublieux, personnel, avare (Flaub., Éduc. sentim.,t. 2, 1869, p. 58):
On ne parle pas d'hommes tels que les maîtres de la Sorbonne pour dénigrer en bloc leurs méthodes. J'y vois du bon, de l'excellent... Barrès, Mes Cahiers,t. 8, 1909-11, p. 154.
Dénigrer qqn ou qqc. auprès de qqn.[Avec un pron. pers. comme compl. ind.] Les amis rencontrés à l'Athénée et qui me dénigraient la pièce de M. Abel Hermant (Léautaud, Théâtre M. Boissard,t. 1, 1926, p. 27).
Emploi abs. Une bourgeoisie grincheuse (...) qui ne sait que dénigrer, dénigrer à vide, aigrement, sans résultat pratique (Rolland, J. Chr.,Foire, 1908, p. 765).
Emploi pronom. réfl. Cette manie singulière de se dénigrer soi-même, d'étaler ses plaies, et comme d'aller chercher la honte (Michelet, Peuple,1846, p. 13).
Prononc. : [denigʀe], (je) dénigre [deni:gʀ ̥]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1330-32 denigrees [part. « noircies » (en parlant de cordes)] (Guillaume de Digulleville, Pèlerinage de la vie humaine V, 7205 ds T.-L.); 1358 « dire du mal de quelqu'un » (Liv. rouge, A.N. Y2, fo15 rods Gdf. Compl.); 1747 discours denigrans (D'Argenson, Mém. III, 188 ds Quem. Fichier). Empr. au lat. denigrare « noircir, teindre en noir » en lat. impérial et au fig. en b. lat. denigrare famam « noircir la réputation de quelqu'un ». Fréq. abs. littér. : 133.