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Économie

Les députés votent pour la réduction des effectifs dans l'armée

Les effectifs des armées seront réduits d'ici 2019 de 23.500 postes supplémentaires, auxquels s'ajoutent 10.175 encore à réaliser au titre de la précédente loi de programmation militaire 2009-2014.
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Les forces ultramarines étaient à l'honneur de ce défilé du 14 Juillet 2011
Les forces ultramarines étaient à l'honneur de ce défilé du 14 Juillet 2011
Cédric Cousseau - Le Nouvel Observateur

Les députés se sont prononcés vendredi 29 novembre pour une réduction de 33.675 postes dans les armées d'ici 2019, mais aussi pour un renforcement des forces spéciales, dans le cadre de l'examen de la loi de programmation militaire.

Il faut "optimiser les ressources de notre défense nationale" et "nos moyens d'intervention doivent être adaptés", a justifié la socialiste Nathalie Chabanne.

L'UMP a demandé la suppression de l'article du projet de loi prévoyant cette baisse des effectifs, car il n'y a "pas de raison que nos armées continuent à souffrir".

Dans le détail, les effectifs des armées seront réduits d'ici 2019 de 23.500 postes supplémentaires, auxquels s'ajoutent 10.175 encore à réaliser au titre de la précédente LPM 2009-2014.

Le député UMP du Rhône Philippe Meunier a suggéré de ne pas "rajouter" ces 23.500 suppressions de postes. "Vous n'assumez pas ce que vous avez enclenché lors du précédent mandat", lui a lancé François de Rugy, co-président du groupe écologiste.

Lui-même s'est dit favorable à une réduction des personnels de la Défense, en demandant au gouvernement de bien affirmer qu'elle relève d'une "remise à plat des choix stratégiques".

S'agit-il de suivre les préconisations du Livre blanc sur la Défense, selon lesquelles "il n'y a pas besoin d'une armée aussi importante", ou bien s'agit-il de "faire des économies", a aussi demandé Yves Fromion pour l'UMP.

4.000 hommes pour les forces spéciales

Il faut une "déflation" des effectifs pour "maintenir le reste des programmes", a expliqué Geneviève Gosselin-Fleury, co-rapporteur socialiste.

Le groupe PS a aussi mis en avant le renforcement des forces spéciales, qui passeront progressivement de 3 à 4.000 hommes. Ces troupes d'élite de l'armée française ont montré leur efficacité lors des opérations au Mali.

"Il ne s'agit pas de créer une armée nouvelle mais nous étions en limite de capacité lors des dernières interventions", a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

L'UMP Yves Fromion, qui a lui-même appartenu aux forces spéciales, a demandé d'"arrêter de dire qu'elles sont l'alpha et l'oméga des interventions aujourd'hui", et relevé qu'elles "ne peuvent remplacer les forces conventionnelles".

Le gouvernement vise les 242.000 personnes (militaires et civils) dépendant de la Défense à l'horizon 2019, contre environ 280.000 actuellement.

(Avec AFP)

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