Des flashs de lumière dans l'espace peuvent empêcher les astronautes de dormir

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Dans l'espace, les phosphènes sont courants. Il s'agit d'éblouissants flashs de lumière blanche que l'on perçoit les yeux fermés. Ils sont dus au passage dans le liquide des yeux de particules de vent solaire qui se meuvent alors plus vite que la lumière. Ce phénomène appelé l'effet Vavilov-Tcherenkov, est également observable dans les réacteurs nucléaires, et entraine parfois de longues insomnies.

Il se produit, car dans le liquide, la lumière est ralentie et certaines particules peuvent la dépasser, produisant alors ce flash. Il est parfois accompagné d'une impression de mouvement sur le côté, qui peut rendre le sommeil très difficile à trouver.


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Voir notre belle terre bleu pâle un rêve

La vitesse de la lumière est pareil partout. Les photons sont déviés dans l'eau, c'est pourquoi la lumière mettra plus longtemps à arriver jusqu'à nous

a écrit : la façon dont le phenomène est décrit me fait beaucoup penser à la mecanique du mur du son, avec le flash quand la lumière se fait depasser, figurant au bang du mur du son. Est-ce que tu peut préciser comment la lumière se fait dépasser, ç'est assez confus dans mon esprit.

a écrit : Est-ce que tu peut préciser comment la lumière se fait dépasser, ç'est assez confus dans mon esprit. Tu lis dans les commentaires que la lumière est déviée dans certains milieux ce qui est vrai, elle est d'ailleurs déviée à l'interface entre les milieux principalement (l'effet du crayon "cassé" lorsque plongé dans l'eau) en revanche ce n'est pas ce phénomène qui la "ralenti". L'espace n'est pas plus courbé qu'ailleurs et quand bien même ça n'aurait pas de répercussion sur sa vitesse.
Ce qu'il se passe c'est que les photons, qui vont toujours à la vitesse c, rencontrent les atomes du milieu et se font absorbés. Ensuite l'atome absorbeur émet un autre photon. On a donc des photons qui vont à la vitesse de la lumière, mais qui sont absorbés, puis réémis. Et ainsi de suite.
Ce phénomène ne ralenti pas les photons, qui se propagent très vite entre les atomes, mais ca ralenti leur progression générale en temps que paquet, c'est ce "front d'onde" qui est ralenti.

Je vais m'attirer les foudres des physiciens mais imagine toi en voiture, dans une voiture qui ne peux rouler qu'à 130.
Tu roules donc à 130 km/h. Et tous les km tu as un feu rouge. Tu t'arrêtes, et tu repars.
Ta vitesse sera bel est bien 130 à chaque fois. Mais ta progression générale ne correspondra pas à une vitesse de 130 puisque tu sera régulièrement arrêté pour repartir.

Et bien certaines particules n'interagissent pas avec les atomes du milieu, par exemple les neutrinos. Ceux-ci "ne s'arrêtent pas au feux rouges" si tu veux. Ils ne vont donc pas plus vite que les photons, mais se propagent plus vite.

Bon ben c'est ça, c'est très approximatif mais c'est ça. Voilà ;-)

a écrit : Ça m'est rarement arrivé d'aller dans l'espace ou dans un réacteur nucléaire!! Ça peut t'arriver dans ton lit, on apelle ça la vision neige j'en suis atteint mais on m'a toujours dit que t'avais aucune explication, je suis aller voir plusieurs spécialistes ... Je ne comprend pas

A ce propos, je me suis toujours demandé : imaginons (très fort) un vaisseau pouvant se déplacer à la vitesse de la lumière (dans le vide). Dans ce vaisseau, un occupant se déplace (peu importe la vitesse) dans le sens de la marche. Dans un référentiel extérieur au vaisseau, l'occupant se déplace-t-il alors plus vite que la vitesse de la lumière dans le vide, ou y a-t-il un paradoxe physique?

a écrit : A ce propos, je me suis toujours demandé : imaginons (très fort) un vaisseau pouvant se déplacer à la vitesse de la lumière (dans le vide). Dans ce vaisseau, un occupant se déplace (peu importe la vitesse) dans le sens de la marche. Dans un référentiel extérieur au vaisseau, l'occupant se déplace-t-il alors plus vite que la vitesse de la lumière dans le vide, ou y a-t-il un paradoxe physique? Afficher tout Ce que tu décrit est un effet relativiste. Ton observateur verra le vaisseau et ce qu'il contient comme compressés, et les mouvements comme "plus lents"

Pour ne pas dépasser la vitesse de la lumière les distances se contractent et le temps se dilate. C'est en cela qu'on dit que le temps est l'espace sont relatifs, car c'est sur cette variable, et non sur c qui est constante, que "s'ajuste" la nature afin qu'il n'y ai pas de paradoxe justement (oui ma dernière phrase frôle l'idée d'un dieu ajusteur de variables, mais ce n'est qu'une apparence :-) )

a écrit : Tu lis dans les commentaires que la lumière est déviée dans certains milieux ce qui est vrai, elle est d'ailleurs déviée à l'interface entre les milieux principalement (l'effet du crayon "cassé" lorsque plongé dans l'eau) en revanche ce n'est pas ce phénomène qui la "ralenti";. L'espace n'est pas plus courbé qu'ailleurs et quand bien même ça n'aurait pas de répercussion sur sa vitesse.
Ce qu'il se passe c'est que les photons, qui vont toujours à la vitesse c, rencontrent les atomes du milieu et se font absorbés. Ensuite l'atome absorbeur émet un autre photon. On a donc des photons qui vont à la vitesse de la lumière, mais qui sont absorbés, puis réémis. Et ainsi de suite.
Ce phénomène ne ralenti pas les photons, qui se propagent très vite entre les atomes, mais ca ralenti leur progression générale en temps que paquet, c'est ce "front d'onde" qui est ralenti.

Je vais m'attirer les foudres des physiciens mais imagine toi en voiture, dans une voiture qui ne peux rouler qu'à 130.
Tu roules donc à 130 km/h. Et tous les km tu as un feu rouge. Tu t'arrêtes, et tu repars.
Ta vitesse sera bel est bien 130 à chaque fois. Mais ta progression générale ne correspondra pas à une vitesse de 130 puisque tu sera régulièrement arrêté pour repartir.

Et bien certaines particules n'interagissent pas avec les atomes du milieu, par exemple les neutrinos. Ceux-ci "ne s'arrêtent pas au feux rouges" si tu veux. Ils ne vont donc pas plus vite que les photons, mais se propagent plus vite.

Bon ben c'est ça, c'est très approximatif mais c'est ça. Voilà ;-)
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C'est surtout du à l'indice du milieu. La vitesse du front d'onde est appelé vitesse de groupe. Celle-ci peut s'optenir avec la relation de dispersion d'un milieu, relation caractéristique de toutes équations de propagation(ou équation de D'Alembert) qui peut faire apparaître l'indice de ce milieu. Cette indice possède une partie réelle et une partie imaginaire, différent pour chaque milieu et donc des vitesses de propagations différents. C'est pourquoi rien ne peux aller plus vite que la célérité de la lumière dans le vide (3*10^8) jusqu'à remise en cause des théories actuelles..

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a écrit : Je ne sais pas si un aveugle dans l'espace pourrait aussi percevoir ces lueurs ? Peu de chance...
Les aveugles le sont souvent soit parce que la rétine ne fonctionne plus ou soit parce que le nerf optique endommagé ne transmet plus d'informations au cerveau.
Dans les deux cas, le phosphène ne serait pas vu.

La seule personne aveugle qui pourrait le voir serait une victime de la cataracte où je ne sais quelle maladie qui rend l'oeil opaque. On est alors aveugle : plus aucune lumière ne touche la rétine car plus aucune lumière ne pénètre l'oeil. Toutefois, la rétine et le nerf étant intactes, on pourrait voir des phosphènes.

a écrit : C'est inexact : la limite qu'on ne peut pas dépasser est la vitesse de la lumière dans le vide. Après, la lumière est composée de photons, et dans des milieux comme l'eau (ou le liquide des yeux) par exemple, les photons sont plus freinés que d'autres particules comme les électrons, donc ces particules peuvent se déplacer plus vite que les photons dans ce milieu-là, mais quand même moins vite que les photons dans le vide. Afficher tout Il existe certains plasmas dans lesquels la lumière se propage plus vite que dans le vide. C'est bel et bien la vitesse de la lumière dans le milieu donné qui ne peut pas être dépassée. En effet, les photons n'ayant pas de masse, leur énergie cinétique est finie quand ils se déplacent à la vitesse de la lumière (ce qui est en fait toujours leur cas), quant aux particules ayant une masse (électrons...) aussi faible soit elle, leur énergie cinétique est infinie si ils se déplacent dans un milieu donné à la vitesse de la lumière dans ce milieu donné.

Si la vitesse de la particule dépasse celle de la lumiere, son énergie devient une aberration (cf coefficient de Lorentz permettant de déterminer l'énergie cinétique d'une particule relativiste)

Édit : mea culpa après a voir lu la source sur l'effet Vavilov-Tcherenkov

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Ils pouvaient pas choisir un nom plus facile à retenir et à écrire, sérieusement on dirait un nom qui sort direct de Tara Duncan !

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Plus vite que la lumière ?
Je connais un certain physicien allemand barbu qui a passé sa vie à fonder une magnifique théorie qui fonctionne très bien et qui est basé sur l'inverse de ce que tu dis... Faudrai voir ça avec lui :)

Y a juste un truc qui me perturbe. D'après la source Wikipedia cet effet ce produit dans les milieux diélectriques, c'est à dire isolant électrique. Or la composition de l'humeur aqueuse comprend du sodium et du chlorure donc c'est un conducteur

a écrit : Y a juste un truc qui me perturbe. D'après la source Wikipedia cet effet ce produit dans les milieux diélectriques, c'est à dire isolant électrique. Or la composition de l'humeur aqueuse comprend du sodium et du chlorure donc c'est un conducteur En effet au début de l'article, il est mentionné que ce phénomène se produit dans un milieu diélectrique, mais plus loin ce n'est plus précisé, en revanche il est dit que le phénomène se produit lorsqu'une particule chargée perturbe les couches électroniques des atomes (c'est à dire les électrons) et c'est ce qui provoque de la lumière. Donc je suppose que dans un très bon conducteur les électrons sont suffisamment libres pour que les perturbations occasionnent un mouvement des électrons, donc un (faible) courant électrique et pas de la lumière, alors que dans un milieu isolant, les électrons ne sont pas libres donc, après avoir été perturbés, ils reprennent leur place en émettant de la lumière. Le courant électrique dans l'eau est dû à la migration des ions au sein du liquide (c'est d'ailleurs pour ça qu'une eau très pure, qui ne contient donc pas d'ions, n'est pas conductrice) et pas à des électrons libres qui sautent d'atome en atome. Donc, dans l'eau, même si elle est conductrice grâce aux ions qu'elle contient, les électrons perturbés par le passage d'une particule chargée vont reprendre leur place autour de leur atome en émettant de la lumière alors que dans un conducteur dont les électrons sont libres, les électrons ne cherchent pas à reprendre leur place après une perturbation et ce phénomène lumineux ne se produit pas. C'est mon interprétation. Quelqu'un a une meilleure idée ?

a écrit : Ça m'est rarement arrivé d'aller dans l'espace ou dans un réacteur nucléaire!! Aucun rapport c'est un phenomene qui se produit dans les yeux egalement et que l'on percoit ceux-ci fermés. Ca nous est tous deja arrivé mais on y prete plus attention.

L'effet Tcherenkov (ou encore Cerenkov) est également utilisé dans des détecteurs de particules : si la vitesse de la particule est supérieure à celle de la lumière dans le détecteur, cette particule sera détectable

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a écrit : Pour être pointilleux, un rayon radioactif, ça existe pas. Rayonnement ionisants serait le terme approprié.
Et un élément radioactif est juste une source de tels rayonnements :)
Il existe trois forme de radioactivité... Dont une est précisément les rayons gama.
;)
Les autres étant alpha : projection de noyaux d'hélium, et beta : projection de neutron.
Il existe donc bien un rayonnement radioactif.

Même si ça frôle le pléonasme.
.

Il existe trois forme de radioactivité... Dont une est précisément les rayons gama.
;)

Les autres étant alpha : projection de noyaux d'hélium, et beta : projection de neutron.

Il existe donc bien un rayonnement radioactif.
Même si ça frôle le pléonasme.


Ce sont les seuls rayonnement capable de /produire/ de la radio-activité lorsqu'ils entrent en contacte avec de la matière.
Donc qui la propage en chaîne.
(D'ou l'idée de contamination)

Les rayonnements ionisants sont encore autre chose.
Même s'ils sont souvent vu ensemble.

Un rayonnement ionisant ne provoque pas de radio-activité. Il provoque une simple ionisation. N'altérant que la couche électronique (donc chimique) de la matière touché.

Aucune réaction nucléaire suite à un rayonnement ionisant.

.

a écrit : Tu lis dans les commentaires que la lumière est déviée dans certains milieux ce qui est vrai, elle est d'ailleurs déviée à l'interface entre les milieux principalement (l'effet du crayon "cassé" lorsque plongé dans l'eau) en revanche ce n'est pas ce phénomène qui la "ralenti";. L'espace n'est pas plus courbé qu'ailleurs et quand bien même ça n'aurait pas de répercussion sur sa vitesse.
Ce qu'il se passe c'est que les photons, qui vont toujours à la vitesse c, rencontrent les atomes du milieu et se font absorbés. Ensuite l'atome absorbeur émet un autre photon. On a donc des photons qui vont à la vitesse de la lumière, mais qui sont absorbés, puis réémis. Et ainsi de suite.
Ce phénomène ne ralenti pas les photons, qui se propagent très vite entre les atomes, mais ca ralenti leur progression générale en temps que paquet, c'est ce "front d'onde" qui est ralenti.

Je vais m'attirer les foudres des physiciens mais imagine toi en voiture, dans une voiture qui ne peux rouler qu'à 130.
Tu roules donc à 130 km/h. Et tous les km tu as un feu rouge. Tu t'arrêtes, et tu repars.
Ta vitesse sera bel est bien 130 à chaque fois. Mais ta progression générale ne correspondra pas à une vitesse de 130 puisque tu sera régulièrement arrêté pour repartir.

Et bien certaines particules n'interagissent pas avec les atomes du milieu, par exemple les neutrinos. Ceux-ci "ne s'arrêtent pas au feux rouges" si tu veux. Ils ne vont donc pas plus vite que les photons, mais se propagent plus vite.

Bon ben c'est ça, c'est très approximatif mais c'est ça. Voilà ;-)
Afficher tout
Merci de l'explication, ç'est plus clair maintenant

a écrit : la façon dont le phenomène est décrit me fait beaucoup penser à la mecanique du mur du son, avec le flash quand la lumière se fait depasser, figurant au bang du mur du son. Sauf que c'est la vitesse du son qui est dépassée du coup.. pas la lumière dans ton exemple..