Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

dimanche 30 novembre 2014

Les "300 plus riches de Suisse" se partagent 617 milliards de francs


Méthodologie utilisée

L'édition 2014 des "300 plus riches de Suisse" recense les plus riches, à partir de 100 millions de fortune nette (privée et professionnelle).

Bilan ne retient en outre que les ressortissants suisses (quelle que soit leur domiciliation) et les étrangers domiciliés en Suisse.



Marina Picasso, Patrick Drahi, Tina Turner ou encore Sebastian Vettel sont venus rejoindre en 2014 le classement des "300 plus riches de Suisse" à paraître vendredi dans le magazine Bilan.

La fortune globale des "300 plus riches de Suisse" a augmenté de 7% en 2014, à 671,7 milliards de francs, révèle jeudi la RTS sur la base de l'enquête publiée vendredi par Bilan.

Malgré le départ très médiatisé de plusieurs grands noms pour Londres ou Monaco, le classement compte désormais 153 milliardaires. Soit quatre de plus qu'en 2013.

Si le fondateur d'Ikea Ingvar Kamprad a déménagé il y a quelques semaines en Suède, sa famille demeure dans le palmarès établi par le magazine économique, pour des raisons méthodologiques. Les trois fils de l'inventeur du meuble en kit ont en effet la nationalité suisse.

Vingt-sept nouveaux recensés

Sur 300 fortunes, Bilan a déniché 27 nouveaux noms en 2014. Le plus riche d'entre eux, Patrick Drahi, classé 12e fortune française par le magazine Challenges, est domicilié à Zermatt. Son groupe, Altice, contrôle le Numericable et vient de remporter un bras de fer en France pour le rachat de SFR, face à Bouygues.

Il est suivi dans le classement par l'Autrichien, Genevois d'adoption, Reinold Geiger, l'actionnaire majoritaire de la marque de cosmétique L'Occitane.

Sebastian Vettel, Tina Turner & co.

Côté people, notons l'arrivée en Suisse du pilote de formule 1 Sebastian Vettel, résident thurgovien et du chanteur de Yello, Dieter Meier, dont la fortune vient d'investissements dans la manufacture horlogère Ulysse Nardin, cédée récemment au groupe de luxe Kering.

Côté féminin, Marina Picasso, héritière du patrimoine artistique de son grand-père, fait une entrée remarquée au palmarès, loin devant des stars comme Tina Turner et Nana Mouskouri.

Les fortunes en hausse et celles en baisse

Parmi les grandes fortunes qui ont enregistré une forte hausse figure Daniel Vasella, l'ex-patron de Novartis, dont la fortune est estimée entre 300 et 400 millions (+75%). 

Autre exemple, le discret fondateur de la marque espagnole Desigual, Thomas Meyer. Avec un effectif de 2900 collaborateurs répartis dans 72 pays, son groupe a réalisé un chiffre d'affaires dépassant le milliard de francs en 2013. Sa fortune, elle, a explosé de 84% pour atteindre 1,5 à 2 milliards.

A l'inverse, la famille Hayek, propriétaire du Swatch Group, a accusé un recul de 15% cette année. Cela est dû à la baisse du cours du titre qui a reculé d'un quart et à la croissance qui a fléchi. Pour la première fois, le groupe horloger a annoncé une réduction de son bénéfice, attribuée au franc fort et à l'incendie dans une fabrique de mouvements à Granges.

Concentration à Genève

Un coup d'oeil suffit pour s'apercevoir que les grandes fortunes sont davantage réparties en certains points du territoire. Genève accueille le quart (26,7%) d'entre elles au bout du Léman alors que les cantons de Vaud et Zurich concentrent 11,3%, respectivement 8,9% des plus riches de Suisse. 

A titre indicatif, le Valais arrive loin derrière (2,9%), de même que Fribourg (1,4%).







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jeudi 27 novembre 2014

Trois clubs fribourgeois fondent le Team Fribourg


Le SC Düdingen, le FC Bulle et le FC Fribourg se sont associés pour créer une nouvelle équipe qui a pour objectif de retrouver la Challenge League à court terme.

Philippe Perret, entraîneur du FC Fribourg.
Image: Keystone


Le FC Fribourg (1ère ligue) va devenir le Team Fribourg grâce à la collaboration des clubs du SC Düdingen et du FC Bulle. Le projet d'alliance, mis en place par un comité ad hoc, a pour but de permettre au football fribourgeois de retrouver sa place en Challenge League à court terme.

Les clubs du SC Dündingen et du FC Bulle vont conserver leur statut de club formateur alors que le FC Fribourg va devenir l'équipe cantonale avec le soutien de l'Association fribourgeoise de football. Grâce à ce projet, Jean-Daniel Perret, Michel Volet et Philippe Virdis entendent réunir les meilleurs joueurs du canton dans la même équipe.

Un stade de 5'000 places est également en projet pour permettre à cette équipe de se développer. Il sera probablement situé au milieu du canton, à proximité d'une sortie d'autoroute.


La démographie suisse, galopante et vieillissante, en 9 infographies

Au cours des 150 dernières années, la population suisse a plus que triplé. Sous l'impulsion de l'immigration, la croissance a été particulièrement forte ces dernières décennies au point que la Suisse figure aujourd'hui parmi les pays européens les plus dynamiques pour ce qui concerne la démographie. 

Ah la Suisse, pays des montagnes immaculées, peuplé par une poignée de montagnards... Si c'est ainsi que vous imaginez la Confédération, un conseil: lorsque votre avion survolera le Plateau, fermez les yeux.

Certes, dans quelques régions des Alpes, ce cliché digne d'une carte postale n'est pas si éloigné de la réalité. Dans les Grisons, par exemple, vivent 27 personnes par km2. Et au niveau national, la densité de la population est d'environ 200 habitants par km2. Une densité moyenne inférieure par exemple à celles de l'Allemagne ou de l'Italie.

Mais il suffit de regarder le graphique suivant pour constater que la plus grande partie de la population réside dans une région restreinte, comprise entre le lac Léman à l'ouest et le lac de Constance à l'est. Sur le Plateau sont concentrés les deux tiers de la population suisse. Dans cette zone, la densité est d'environ 450 habitants par km2. Ce qui fait du Plateau suisse une des régions européennes les plus peuplées.

Faites glisser le curseur de l'image pour voir la densité de la population (habitants par km2) suisse en 1850 ou en 2010


En Europe, durant les 50 dernières années, peu d’Etats ont connu une croissance démographique aussi élevée que celle de la Suisse. Depuis 1960, la population est passée d’un peu plus de 5 millions d’habitants à plus de 8. Cela équivaut à une progression de plus de 50%. On retrouve un taux supérieur seulement dans une poignée d’autres pays comme l'Islande, l'Irlande et l'Espagne.


Ces 50 dernières années, la croissance démographique suisse a été constamment supérieure à 1%. Il n'y a que pendant les années 70 qu'un ralentissement s'est fait sentir avec la crise pétrolière.

Comme on peut remarquer dans le graphique suivant, la Suisse est depuis des décennies un pays d’immigration. Après une stagnation dans les années 70 et 80, ce phénomène s’est accéléré dernièrement. La bonne santé économique du pays et l’introduction de la libre circulation des personnes ont attiré dans la Confédération des dizaines de milliers de travailleurs, originaires principalement des pays de l’UE.

 (swissinfo.ch)

(swissinfo.ch)

Aujourd’hui, la Suisse est un des premiers pays au monde en ce qui concerne le taux de population étrangère. Par ailleurs, plus d'une personne sur quatre vivant dans la Confédération est née à l'étranger.


Si le pourcentage d'étrangers en Suisse est particulièrement élevé, il faut relever que, la nationalité suisse ne s’acquérant pas automatiquement, nombreux sont les étrangers nés en Suisse qui conservent leur nationalité.

En 2013, le 85% de la population étrangère était originaire d’un pays européen. Comme on peut le remarquer dans le graphique suivant, l’émigration depuis l’Allemagne, l’Italie et dans une moindre mesure la France, a des profondes racines historiques.

 (swissinfo.ch)

(swissinfo.ch)

Si par le passé l’émigration était le fait surtout d’une main-d’œuvre assez peu qualifiée, aujourd’hui les étrangers au bénéfice d'un diplôme universitaire sont de plus en plus nombreux. Plus de la moitié des immigrées de nationalité allemande ou française, par exemple, ont une formation académique.

Comme tous les pays industrialisés, la Suisse fait face au vieillissement de la population. En 1860, la Suisse comptait 12 personnes âgées de 20 à 64 ans pour chaque personne âgée de 65 ans et plus. Aujourd'hui, ce rapport a drastiquement diminué et n'est plus que de 4 pour 1.


Vieillissement de la population

Contrairement à une idée reçue, ce n'est pas tant l'augmentation de l'espérance de vie que la baisse de la fécondité qui est la raison principale du vieillissement de la population. L'espérance de vie mondiale moyenne a augmenté de plus de 35% (18 années) entre 1960 et 2012. La Suisse a une espérance de vie moyenne à la naissance parmi les plus élevées au monde (plus de 82 ans en 2013).

 (swissinfo.ch)

(swissinfo.ch)

Le nombre moyen d’enfants par femme (taux de fécondité) a diminué de manière bien plus significative en l’espace de 50 ans. Il est passé de 5 à 2,5 enfants en moyenne par femme dans le monde. En Suisse, le taux actuel est de 1,5 alors que pendant les années du baby-boom, il était de 2,5. La valeur actuelle est inférieure au seuil de renouvellement démographique. En d’autres termes, la population suisse régresse. Ou plutôt régresserait. L’immigration compense amplement, voire excessivement selon l’avis de certains, le déficit entre décès et naissances.

 (swissinfo.ch)

(swissinfo.ch)


Duc-Quang Nguyen, Filipa Cordeiro et Daniele Mariani

Les scientifiques suisses au 2e rang mondial


Les chercheurs suisses excellent dans le domaine des publications scientifiques. Durant la période de 2007 à 2011, la Suisse se classe juste derrière les Etats-Unis, en tête.

Proportionnellement au nombre d'habitants, elle compte même parmi les pays les plus productifs, selon les derniers indicateurs de l'Office fédéral de la statistique (OFS) publiés jeudi.

Alors que l'impact des publications scientifiques suisses se situait juste au-dessus de la moyenne mondiale au début des années 1980, il est celui qui a augmenté le plus par rapport aux cinq premières nations, écrit l'OFS. L'impact signifie le nombre de fois où elles sont citées en référence dans d'autres articles.

Sur la période 2007 à 2011, la Suisse dépasse la moyenne mondiale de 17 points de pourcentage et se classe, toutes publications scientifiques confondues, au deuxième rang derrière les Etats-Unis.

Au total, elle a produit durant cette période 139'900 publications, ce qui représente 1,2% du volume de publications mondial. Si l«on pondère le nombre de publications par habitant, la Suisse prend la tête du classement avec 3,6 publications par an pour 1000 habitants, suivie de la Finlande (3,3), de la Suède (3,1) et des Pays-Bas (3,1).

Les Etats-Unis, le pays qui publie le plus (28,2% du total mondial), occupent le 11e rang, avec 2,1 publications par an pour 1000 habitants.

Physique, chimie, sciences techniques

L'impact des publications suisses est nettement supérieur à la moyenne mondiale dans presque tous les domaines de recherche. Dans les domaines «Physique, chimie et sciences de la terre», «Sciences techniques et de l«ingénieur, informatique» et «Sciences de la vie» les publications suisses ont, depuis le début de la période considérée, un impact qui dépasse largement la moyenne mondiale.

En revanche, le domaine «Sciences humaines et arts» est le seul à ne pas atteindre la moyenne mondiale. L'impact des publications helvétiques dans le domaine «Sciences sociales et comportementales» est par contre en forte progression.

Réseau européen

Les chercheurs suisses disposent d'un réseau international. Sur l'ensemble des publications réalisées avec d'autres institutions pendant la période 2007 à 2011, 72% ont été rédigées avec des partenaires internationaux, selon l'OFS.

Cette part a globalement augmenté depuis 1987. L'espace européen représentait pendant la période 2007 à 2011 le principal partenaire de la recherche en Suisse, avec une proportion de 45,5% de toutes les publications rédigées avec des partenaires internationaux.

ATS

Les cigarettes électroniques parfois plus cancérigènes que le tabac


Les vapeurs de cigarettes électroniques contiennent des substances cancérigènes, selon une étude japonaise 
© JOE RAEDLE- AFP 



L'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait déjà recommandé en août dernier d'interdire la vente des cigarettes électroniques aux mineurs et leur usage dans les lieux publics fermés.

Les cigarettes électroniques, véritable phénomène de société à travers le monde, sont-elles plus nocives que les cigarettes traditionnelles? Leurs vapeurs le seraient, selon une étude japonaise publiée jeudi qui explique que celles des cigarettes électroniques contiennent des substances cancérigènes, en quantités parfois bien supérieures à la fumée de tabac. Il ressort de ce document brut sans conclusion définitive que les vapeurs absorbées contiennent entre autres souvent du formaldéhyde, un composé aussi appelé formol considéré comme favorisant les cancers, de l'acroléine, du glyoxal (ou éthanedial) ou encore du méthylglyoxal et de l'acétaldéhyde (ou éthanal).

Les risques augmentent en cas de surchauffe 

"Pour une des marques analysées, l'équipe de recherche a trouvé un niveau de formaldéhyde qui a atteint jusqu'à plus de dix fois celui contenu dans une cigarette traditionnelle", a expliqué le chercheur Naoki Kunugita qui a dirigé l'étude. Ce taux n'est toutefois pas constant, "il varie au cours de l'expérience et s'élève particulièrement en cas de surchauffe du fil résistif intégré", précise-t-il.

En clair, si l'utilisation est trop régulière les risques augmentent.

De grandes variations entre les marques

Pour les autres substances, les concentrations n'atteignent pas de tels niveaux, selon les données communiquées qui montrent surtout des écarts très importants entre les différents produits et selon les conditions d'usage. Les tests ont été réalisés avec une machine qui effectue à chaque fois une série identique de 15 bouffées, à dix reprises, à partir de la même cartouche, avec des pauses.

"Les taux varient grandement d'une marque à l'autre et même pour une même marque d'un échantillon à l'autre", ont cependant souligné les chercheurs qui ont mesuré les concentrations de ces différentes substances pour diverses marques (non citées) de cigarettes électroniques.

La mise en garde de l'OMS

Ce rapport de l'Institut national de la santé publique a été remis jeudi au ministère japonais de la Santé qui se demande, à l'instar de ses homologues d'autres pays, dans quelle mesure il est nécessaire de réguler l'usage des cigarettes électroniques employant des liquides parfumés.

Celles sans nicotine profitent d'un vide juridique, alors que la vente de celles dégageant de la nicotine est encadrée par la loi sur les produits pharmaceutiques. Dans tous les cas, elles s'achètent aisément sur internet.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé en août d'interdire la vente des cigarettes électroniques aux mineurs et leur usage dans les lieux publics fermés, estimant que celles-ci présentaient un "grave danger" pour l'adolescent et le foetus.

Les ventes mondiales de cigarettes électroniques s'élèvent actuellement à quelque 3 milliards de dollars par an contre 2 milliards en 2012 et pourraient, selon certains spécialistes, atteindre 10 milliards d'ici à 2017.

Les hindous préparent un sacrifice géant d'animaux


Archives © afp. 

Des fidèles hindous brandissant des épées vont transformer un coin reculé du Népal en plus grand abattoir du monde ce week-end à l'occasion du sacrifice prévu de dizaines de milliers d'animaux, en dépit de la montée des réprobations.


© afp. 

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 © ap. 

 © epa. 

 © epa. 

Les défenseurs des droits des animaux dénoncent la cruauté de ce sacrifice de masse d'animaux - allant des buffles aux rats - dans le village de Bariyapur tandis que les habitants du village se plaignent de l'odeur irrespirable après le rituel. Mais en dépit de l'intervention de la Cour suprême indienne, qui a ordonné l'interdiction d'exporter des buffles, des milliers d'hindous sont attendus ce week-end pour le festival de Gadhimai dans le sud du Népal, près de la frontière avec l'Inde.

Sacrifice géant

Quelque 300.000 bêtes - poulets, canards, pigeons et cochons - avaient été décapités ou égorgés lors du précédent festival en 2009, devenant alors le plus grand sacrifice d'animaux jamais organisé. Selon la légende, les premiers sacrifices à Bariyapur ont été organisés il y a plusieurs siècles quand la déesse hindoue Gadhimai est apparue en rêve à un prisonnier et lui a demandé de construire un temple en son honneur. Une fois réveillé, ses fers étaient tombés et il put quitter la prison et construire le temple où il sacrifia des animaux en remerciement.

Rituel

Les sacrifices rituels sont une pratique ancienne au Népal, pays à majorité hindoue, et les fidèles offrent souvent chèvres et buffles aux dieux pendant les grandes fêtes religieuses, dans l'espoir d'obtenir bonheur et santé. "Certains disent que l'on ne devrait pas sacrifier d'animaux, mais nous avons nos croyances", dit à l'AFP Gopal Adhikari, fonctionnaire de 36 ans qui va sacrifier une chèvre cette année. "J'avais demandé à Gadhimai de m'aider à régler des problèmes de propriété de ma famille et elle a exaucé mon voeu" lors d'une précédente fête, ajoute-t-il.

Croissance du phénomène

Mangal Chaudhary, prêtre hindou qui déclare que sa famille gère le temple depuis 10 générations, assure que le nombre de fidèles augmente. "Nous ne forçons personne à faire un sacrifice. Les gens viennent de leur propre volonté", explique-t-il à l'AFP. Mais pour les ONG de la cause animale, la principale motivation des organisateurs serait l'appât du gain et elles les accusent de multiplier les sacrifices pour pouvoir vendre plus de viande.

"Histoire d'argent"

"Il n'y a rien de spirituel ou religieux là-dedans. Ce n'est qu'une histoire d'argent", déclare à l'AFP Gauri Maulekhi, de l'ONG People for Animals en Inde. Des intermédiaires non enregistrés et des pèlerins qui traversent la frontière fournissent 70% des buffles sacrifiés, selon les autorités du temple. Quelque 70 personnes ont été arrêtées et 1.410 animaux saisis par les autorités indiennes depuis la décision de la justice en octobre, selon la police des frontières locale.

"Expérience dérangeante"

Si certains habitants jugent que cette fête relève de leur histoire, d'autres s'angoissent à l'approche du rendez-vous. Pawan Kumar Byayut, qui vit dans le village voisin de Kalaiya, parle d'une "expérience dérangeante". "Le sol est recouvert de sang après les sacrifices. L'air charrie une odeur étrange, je peux même la sentir depuis chez moi. Cela devient difficile de respirer", dit-elle à l'AFP. "Cela fend vraiment le coeur de voir ces animaux souffrir, de voir leur regard".

"Tradition cruelle"

Une campagne a été lancée pour interdire cette fête avec le soutien de l'actrice britannique Joanna Lumley et le renfort de Brigitte Bardot qui a écrit au président népalais pour qu'il mette fin à "une tradition cruelle".

"Nous sommes habitués"

Gopal Adhikari, qui vit à Kalaiya, reconnait que des mares de sang peuvent apparaître autour du temple mais assure que les riverains ne sont pas importunés. "Cela n'affecte pas les gens, nous sommes habitués ici", dit Adhikari, qui participera au sacrifice.

Action

Les militants des ONG ont pris position le long de la frontière pour tenter de dissuader les fidèles de venir mais ils sont accusés de mépriser les traditions. "Je ne suis pas favorable à l'abattage aléatoire d'animaux mais nous devons être sensible aux aspects culturel et historique" de cet événement, dit Subhash Ghimire, rédacteur en chef du journal Republica à l'AFP. "Je n'ai jamais vu de telles protestations pour Thanksgiving. Pourquoi une telle différence de réaction?"

Enfant tué à Cleveland: la vidéo accablante pour le policier



Tamir Rice, 12 ans, a été abattu samedi par deux policiers alors qu'il jouait dans un square avec un pistolet, qui s'est révélé factice. Alertés par les passants, les officiers n'avaient pas eu connaissance de cette information mais ont tiré seulement quelques secondes après leur arrivée.

Cleveland va-t-il devenir le nouveau Ferguson? Depuis deux jours, et la décision d'un jury populaire de ne pas renvoyer devant un tribunal le policier qui a abattu Michael Brown, un jeune Noir de 18 ans, la situation s'est envenimée entre population afro-américaine et autorités dans cette ville de la banlieue de Saint-Louis dans le Missouri, au centre des Etats-Unis.

Samedi dernier, c'est à nouveau un jeune garçon de 12 ans issu de la communauté afro-américaine, Tamir Rice, qui a été tué par les tirs de la police, cette fois-ci à Cleveland dans l'Ohio. Les images de vidéosurveillance, diffusées mercredi par la police et relayées sur les chaînes de télévision américaines, montrent le film du drame et pourraient attiser de nouveau la colère aux Etats-Unis: l'enfant a été tué quelques secondes seulement après l'arrivée des policiers, alors qu'il jouait avec une arme factice.

Appel d'un témoin

La vidéo qui dure huit minutes, les dernières de la vie de Tamir Rice, provient de la caméra de surveillance du parc. On y voit tout d'abord le jeune garçon en sweat et en baskets déambuler sur un trottoir du parc. Il joue avec son arme, la fait tourner autour de son doigt comme dans les films de gangsters et la range dans sa ceinture.

Puis lorsqu'un passant arrive il pointe son pistolet, factice, sur lui. Un témoin assiste à la scène. Dans un enregistrement audio restituant la discussion entre les services de secours et ce témoin, ce dernier note l'attitude menaçante de Tamir Rice qui s'amuse avec un pistolet, mais "probablement un faux", note-t-il.




Abattu en quelques secondes

Une patrouille de police est alors envoyée dans le square. Or, dans l'appel passé depuis le central aux deux officiers, également communiqué à la demande de la famille de la victime, l'opératrice omet de préciser que l'arme est un jouet.

Arrivés dans le parc, les policiers s'arrêtent à la hauteur du jeune garçon. En à peine deux secondes le drame se noue. Tamir Rice approche du véhicule, mains dans les poches, puis semble vouloir prendre quelques choses à sa ceinture. Il n'en a pas le temps, le policier passager lui tire dessus sans même descendre du véhicule; le petit garçon s'effondre sur le sol enneigé.

Bavure policière?

Touché à l'estomac, Tamir décédera quelques heures plus tard. La direction de la police locale assure que les agentss avaient fait "trois sommations" avant de tirer. Une version difficile à croire tant il semble difficile d'évaluer qu'il s'agit d'un enfant et d'un jouet en à peine quelques secondes.

La thèse de la tragique bavure policière pourrait alors être privilégiée, impliquant à nouveau un policier blanc et un jeune Noir non-armé.

Le policier qui a tiré sur le garçon, tout comme son collègue, a été suspendu de ses fonctions le temps de l'enquête administrative. Agé de seulement 26 ans, cela faisait moins d'un an qu'il était entré dans les forces de police.

Finlande : les écoliers n'apprendront plus à écrire à la main


Les petits Finlandais commenceront à écrire à l'école d'abord sur les claviers.[© Direct Matin] 


C’est une initiative qui sonne le glas de l’apprentissage de l’écriture tel qu’on le connaît. Les élèves Finlandais vont devoir ranger leurs stylos dans leurs trousses dès la rentrée 2016 et sortir les claviers.

Une première en Europe. Considérant que l’écriture cursive (c’est-à-dire manuelle) est devenue désuète, le gouvernement finlandais a annoncé hier avoir choisi d’abandonner son apprentissage en primaire, pour obliger les enfants à taper directement leurs cours sur des claviers d’ordinateurs

"Ce changement sera un bouleversement culturel majeur mais il est plus pertinent pour la vie quotidienne", selon Minna Harmanen de l’Office national de l’Éducation.

Une telle décision fait déjà polémique dans le pays scandinave, mais elle a été accueillie favorablement par le corps enseignant. L’écriture manuelle sera désormais enseignée sur option.

Le Fribourgeois disparu recherché près de Genève


Un habitant de Riaz (FR) a disparu depuis le 2 novembre et n'a toujours pas été retrouvé. La police pense qu'il pourrait se trouver dans la région lémanique, notamment à Genève.

(photo: DR)



Disparu depuis le 2 novembre dernier, Roland Bertschy n’a toujours pas été retrouvé. De nouveaux éléments permettent de penser à son éventuelle présence dans la région lémanique, notamment à Genève, indique jeudi la police cantonale fribourgeoise dans un communiqué.

Roland Bertschy, âgé de 58 ans, a disparu de son domicile, dimanche 2 novembre, entre 7 et 8 heures. Son signalement est le suivant: entre 180 et 185 cm, de corpulence moyenne, les cheveux gris et les yeux bruns. Il porte des lunettes médicales. Il s'exprime en français et en allemand.

La police cantonale fribourgeoise prie toutes les personnes pouvant fournir des informations d'appeler le 026 305 19 19 ou de se rendre au poste le plus proche.

mercredi 26 novembre 2014

La Belgique unie pour prendre la défense de la frite


Les autorités francophones et germanophones de Belgique ont décidé d'unir leurs efforts à ceux de leurs homologues flamandes pour défendre la «frite belge». Leur but: inscrire ce met au patrimoine culturel de l'humanité de l'UNESCO.

Les vraies frites belges


La Flandre, la région néerlandophone du nord du royaume a inscrit depuis un an à la liste de son «patrimoine immatériel» le très populaire plat de pommes de terre cuites dans de l'huile de friture.

La Communauté Wallonie-Bruxelles, l'instance politique qui représente les francophones ainsi que la petite Communauté germanophone, «s'apprêtent à faire de même», a indiqué le ministre wallon de l'Agriculture, René Collin, cité par l'agence Belga.

Semaine de la frite

Cette annonce intervient à quelques jours du lancement de la quatrième «semaine de la frite», qui aura lieu du 1er au 7 décembre et au cours de laquelle des «cornets de frites» seront distribués gratuitement dans les friteries, fritkots (en néerlandais) et autres baraques à frites du royaume.

Le site www.semainedelafrite.be invite les Belges, sous le slogan «Tous ensemble pour notre frite belge!», à signer une pétition pour que leur snack préféré rejoigne les cuisines françaises et mexicaines, notamment, parmi les spécialités culinaires classées par l'Unesco, et que la frite belge rentre ainsi «dans l'Histoire».


Comment faire les vraies frites belges :



INGRÉDIENTS

Pour 6 personne(s)

1000g de pommes de terre
graisse de boeuf


PROGRESSION

1. éplucher les pommes de terre; laver pour enlever toute particule de poussière de pelure et éponger (cf. la note ci-haut;

2. trancher chacune en bâtonnets de 12 mm d'épaisseur; éponger à nouveau;

3. plonger les frites une première fois dans la graisse de boeuf chaude qui doit idéalement atteindre 160° C (facile si vous utilisez une friteuse électrique) pendant 6 à 7 mn; égoutter et laisser en attente 5 - 10 min.;

4. pendant ce temps, remonter le thermostat à 175° C et replongez les frites dans la graisse jusqu'à ce qu'elles deviennent dorées et croustillantes


SUGGESTIONS DE VINS

Zinfandel
Merlot
Sangiovese


PROPOS GOURMANDS

Enfin le secret de ces frites sans pareilles, croustillantes, dodues, au goût incomparable qui se résume en 2 points: la graisse et une double cuisson.

Important

Les frites Belges sont toujours lavées plusieurs fois à l'eau claire, et aucun Belge ne passerait cette étape essentielle. On les lave en général 2 ou 3 fois. Si on les laisse trempr dans l'eau entre 30 et 60 minutes, elles sont encore meilleures. C'est seulemement quand elles sont bien lavées, bien séchées avec un linge propre, que la préparation de la frite commence réellement.

Deuxièmement, il est important que les frites soient uniformes, bien carrées pour que la cuisson soit bien équilibrée de tous côtés.

Trucs et astuces

Il est préférable de préparer les frites 1 ou 2 portions à la fois pour que la frite puisse bien nager dans la graisse sans qu'il y ait "trop de trafic!".

Egger Ph.

60 ans après, un cerf qui a toujours les crocs



Plus de 60 ans après sa dernière observation confirmée, un étrange cerf avec des crocs de vampire subsiste dans les pentes escarpées et boisées du nord de l’Afghanistan, selon une équipe de recherche dirigée par la Wildlife Conservation Society (WCS ), qui a confirmé la présence de l’espèce au cours d’enquêtes récentes.

Connu comme le cerf porte-musc Kashmir (Moschus cupreus), une des sept espèces semblables trouvées en Asie, la dernière observation scientifique en Afghanistan est estimée avoir été faite par une équipe danoise qui traversait la région en 1948.

L’espèce est en voie de disparition et placée sur la Liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) en raison de la perte de son habitat et du braconnage. Ses glandes odoriférantes sont convoitées par les trafiquants et sont considérées comme plus précieuses que l’or en poids, pouvant atteindre les 35 000 euros le kilo sur le marché noir. Ces défenses distinctives sont utilisées par les mâles pendant la saison du rut pour rivaliser avec d’autres mâles.

L’équipe a enregistré cinq observations, y compris un mâle solitaire dans la même zone, à trois reprises, une femelle avec un jeune et une femelle solitaire, qui pourrait avoir été la même sans son jeune. Toutes les observations ont été réalisées dans des affleurements rocheux escarpés entrecoupés de prairies alpines parsemées de buissons hauts et denses de genévriers et de rhododendrons. Selon l’équipe, le cerf porte-musc étaient discret, énigmatique, difficile à repérer et ne pouvaient pas être photographiés.

Les auteurs disent que la conservation ciblée de l’espèce et de son habitat est nécessaire pour lui permettre de survivre en Afghanistan.

Bien que les conditions de sécurité se détériorent dans le Nouristan, ne permettant pas aux ONG de rester dans cette région après 2010, la Wildlife Conservation Society maintient le contact avec la population locale qu’elle a formée et poursuivra le financement pour continuer la recherche et la protection des écosystèmes dans le Nouristan lorsque la situation se sera améliorée.

Des firmes pharmaceutiques s’entendent pour nous faire payer un même médicament 800€ au lieu de 40€ !




Les patients souffrant des yeux ne peuvent plus être traités avec le médicament Avastin, dont le coût s'élève à 40 euros, même si celui-ci est aussi efficace que le Lucentis, qui coûte 800 euros. Les firmes fabriquant les deux solutions se sont entendues afin de faire plus de bénéfices. Test-Achats et des organisations de consommateurs espagnole, portugaise et française ont déposé une plainte contre les producteurs des deux médicaments, rapportent De Standaard et Het Nieuwsblad mercredi.

Le coût d'une injection dans l'oeil de Lucentis s'élève à 800 euros, tandis que celle d'Avastin ne coûte qu'une quarantaine d'euros. Les deux médicaments sont chimiquement liés et fonctionnent de manière équivalente pour freiner la perte de vision lors de "dégénérescence maculaire liée à l'âge", une affection oculaire qui affecte principalement les personnes âgées de plus de 65 ans. Les médecins sont néanmoins obligés d'utiliser le médicament le plus onéreux. Plusieurs associations de consommateurs européens, dont Test-Achats, ont dès lors introduit une plainte auprès des autorités nationales de la concurrence.

Selon ces organisations, les firmes pharmaceutiques qui produisent ces médicaments se sont entendues afin d'empêcher l'utilisation du médicament le moins cher. De cette manière, elles peuvent faire plus de bénéfices sur les traitements. Les autorités, qui doivent financer le médicament dont le prix est vingt fois plus élevé, sont le dindon de la farce.

Une super-civilisation existait sur la Terre avant l'humanité


© Photo : www.mirnov.ru



Des scientifiques russes ont fait une déclaration sensationnelle : une civilisation surdéveloppée existait sur la Terre avant l’humanité. Cette conclusion a été faite par des chercheurs des régions de Rostov et de Krasnodar après qu’un habitant de Labinsk ait fait une découverte unique.

Pendant la pêche, Viktor Morozov a découvert une pierre inconnue, à l'intérieur de laquelle se trouvait une «puce», a déclaré l’édition Mir Novosteï (Monde de nouvelles). Après une analyse de l’«artefact» trouvé, les experts ont conclu qu'elle appartenait à une civilisation plus avancée que l'humanité, celle qui a vécu sur la Terre avant nous. La découverte unique a été conservée depuis les temps anciens grâce à l’«immersion» dans la pierre, expliquent les chercheurs.

La veille, le laboratoire du Département de géologie de l’Institut polytechnique de Novotcherkassk dans la région de Rostov a établi l'âge de la découverte. Il s’est avéré que la pierre inhabituelle avait environ 250 millions d'années. Ce fait est la preuve de l'existence sur la Terre d’une civilisation surdéveloppée longtemps avant l'apparition de l'homme antique. Probablement, nous pourrons atteindre leur niveau de technologie seulement dans un avenir lointain.

Voulez-vous visiter le Kremlin de Moscou ?


Le Kremlin de Moscou - un monument d’architecture unique, indissociable avec l'histoire de l'Etat russe. Le Kremlin de Moscou est la résidence officielle du président de la Fédération de Russie et le symbole principal du pays. 

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Le Grand Palais du Kremlin a été construit pour Nicolas Ier en 1838-1850 sur le site du palais de l’impératrice Elisabeth Petrovna (dite Elisabeth la Clémente), construit a son tour sur le site du palais d'Ivan III. Konstantin Ton, le fondateur du style architectural « byzantin-russe », supervisait le chantier. Les cinq grands halls de réception du palais ont été nommes en l’honneur des ordres de l’Empire russe : Gueorguievski, Vladimirski, Aleksandrovski, Andreievsky, et Ekaterinski.



Le palais a Facettes a été construit en 1491 par Marco Friazine et Pietro Antonio Solari sur l’ordre d’Ivan III. Ce palais faisait a l’origine partie d’un complexe architectural compose du Quai, du palais Dore et du Grand palais. Le Grand palais a été ensuite renomme en palais a Facettes et il doit son nom a la taille « en facette » de la pierre blanche qui recouvre sa façade. Ces palais étaient construits en Russie pour des réceptions et des banquets. Le 21 juin 2012 le palais a été ouvert au public.



Le palais des Terems a été construit en 1635-1636, sous le règne de Mikhail Fedorovitch, par les architectes Bajen Ogourtsov, Trefil Chatourine, Antip Konstantinov et Larion Ouchakov. L’architecture du bâtiment a été inspirée de l’isba russe traditionnelle, il a été construit sur la base Ateliers qui datent du 16e siècle. Les salles de repos royaux, quatre chambres de relativement petite taille, occupaient le deuxième étage de ce palais.



Le Palais des Congres du Kremlin a été construit en 1961 a la place de l’ancien bâtiment du palais des Armures sous la direction de l’architecte Mikhail Possokhine et avec le soutien de Nikita Khrouchtchev. La construction du bâtiment n’a dure que 16 mois, inaugure pour le XXIIe Congres du PCUS. Le palais accueillait des congres et des réunions, mais aussi des festivals et des spectacles, notamment des opéras, des ballets et des concerts.



Le Kremlin de Moscou se trouve sur la colline Borovitski, sur la rive gauche du fleuve Moskova. Les premières fortifications, entourées par un fosse et un rempart sont apparues sur ce lieu en 1156. En 1238, pendant l'invasion mongole-tatare, le Kremlin a été demoli. Il a été reconstruit a nouveau en 1339. Les remparts et les tours qui se sont conservées jusqu’à aujourd’hui, ont été construits entre 1485 et 1516. Le Kremlin abrite actuellement la résidence du président de Russie et de nombreux monuments historiques.

La première vidéo d’un dragon des abysses en mouvements



Des chercheurs de l’Institut Monterey Bay Aquarium Research (MBARI) ont obtenu des images d’une baudroie des abysses (Melanocetidae ou dragon des abysses), une espèce de baudroie jamais filmée auparavant dans son habitat naturel en eau profonde.

Voici donc la vidéo, avec quelques commentaires du MBARI :


Le lundi 17 novembre, le scientifique principal Bruce Robison du MBARI  menait une plongée à l’aide du véhicule télécommandé Doc Ricketts dans la baie de Monterey (Californie) quand il est tombé sur cette étonnante baudroie en haute mer, à environ 580 mètres sous la surface de l’océan. Robison a commenté : "C’est la première fois que nous avons capturé ce poisson en vidéo dans son habitat. Les Baudroies, comme ce Melanocetus, sont parmi les plus rarement vus de tous les poissons d’eau profonde. Le point brillant à la pointe de la “canne à pêche, qui saillit de la tête du poisson est un leurre lumineux. La baudroie utilise sa lumière pour attirer ses proies dans les profondeurs de son sombre habitat".

Les rencontres avec ce type de baudroie sont extrêmement rares. Selon le MBARI, moins de 5 ont déjà été enregistrées par des véhicules de recherche en eau profonde.



Les femelles ont différentes formes et tailles, les mâles, en comparaison, sont tout petit. Il s’attache à la femelle en la mordante et ensuite, ils placent une partie de leur tête afin de fusionner avec la chair de leur partenaire. Le mâle s’atrophie ensuite progressivement, en perdant d’abord ses organes digestifs, puis son cerveau, son cœur, ses yeux et finalement, il ne reste qu’une paire de gonades qui relâchent du sperme quand il y en a besoin.

Les poissons-pêcheurs sont des maitres du déguisement et se camouflent à merveille dans leur environnement.

Pour attraper leurs proies, les femelles disposent d’un leurre (illicium) au-dessus de leur bouche qu’elles déploient comme une canne a pêche accompagnée de son appât qui prend différentes formes appétissantes.

Le leurre, des poissons-pêcheurs des profondeurs abyssales, est bioluminescent grâce à la symbiose qu’elles pratiquent avec une bactérie bioluminescente. Celles-ci pourraient pénétrer par ces petits pores dans ce type de lophiiformes; cependant, ce n’est qu’une spéculation.

0,004% de la population s'accaparent 13% de la richesse du monde



3% de la richesse du monde sont concentrés entre les mains de 0,004% de la population du monde, indique un nouveau rapport, publié par la banque suisse UBS et le cabinet de consultance Wealth-X, et intitulé « The World Ultra Wealth Report 2014 ».

Il précise que dans le monde, on a recensé cette année 211 275 individus ultra-riches (« Ultra-high net worth », ou UHNW), c’est-à-dire, qui disposent d’une fortune d'au moins 30 millions de dollars, ce qui implique une augmentation de 6% par rapport à l'année dernière, et établit un nouveau record. D'ici 5 ans, leur nombre sera porté à 250 000.

Parmi ces personnes, on dénombre 2325 milliardaires, soit une hausse de 7,1% par rapport à 2013. Et ce n’est pas fini, puisque selon le rapport, leur nombre pourrait grimper à 4 000 d'ici la fin de cette décennie.

L'étude montre que la fortune moyenne des ultra-riches a augmenté de 77% depuis l’année dernière, et qu’elle atteint désormais 112 millions d'euros. On compte 1 « UHNW » pour 35 000 personnes dans le monde, ce qui correspond à une concentration de 0,004% de la population.

« En dépit des conflits géopolitiques, des conflits socio-économiques et de la volatilité des marchés financiers, les marchés boursiers ont affiché de fortes performances, permettant de ce fait au fortunes des individus ultra-riches de croître et d’étendre leur influence sur les secteurs et les industries, que ce soit au travers de leur importance pour la gestion de fortune, ou de leur consommation de produits de luxe », ont écrit les chercheurs. « Une telle concentration de richesse dans les mains de quelques individus signifie qu’ils ont tendance à avoir une large influence, que ce soit sur les marchés boursiers internationaux ou dans des industries spécifiques », ajoutent-ils.

Le rapport montre que 30% des ultra-riches résident en Amérique du Nord, 25% d’entre eux en Europe, et 23% en Asie. Actuellement,  on compte 44 505 ultra-riches en Asie, et ils possèdent une fortune cumulée de 6.600 milliards de dollars, contre 58 065 d'ultra-riches en Europe avec un patrimoine combiné de 7 700 milliards de dollars. Cependant, dans ce domaine, l’Asie devrait rattraper l’Europe en 2017, selon le rapport.

Il observe également que les hommes représentent 87% de la population totale des ultra-riches, et que plus de 64% sont des self-made men, c’est à qui se sont enrichis seuls, tandis que 13% ont hérité de leur fortune. En revanche, pour les femmes, l’héritage est le principal moyen d’accès à la richesse, et seulement 33% d’entre elles sont des « self-made women », contre 50% qui avaient hérité de leur fortune.

Les chercheurs ont également noté que les ultra-riches dépensaient en moyenne individuellement 800 000 euros par an en produits et services de luxe.

Des extrémistes de droite progressent dans l'ombre


Sans faire de bruit, des groupuscules d’extrême droite se font une place en Romandie. Qui sont ces jeunes adultes qui défendent ces thèses ?

Ils sont à peine sortis de l’adolescence et s’affichent fièrement nationalistes. Luc* (17 ans), Adrien* (19 ans) et Théo* (26 ans) appartiennent à un groupe genevois d’une vingtaine de jeunes d’extrême droite. Une communauté qui ne porte pas de nom, affirmant se reconnaître uniquement dans les valeurs suisses. Une Suisse qui se veut blanche, aux racines chrétiennes. Ils acceptent de parler, malgré une défiance envers les médias, «qui nous dépeignent toujours en néonazis», reproche Luc.

Ils témoignent de l’arrivée d’une nouvelle génération d’extrémistes de droite. Théo, le plus âgé, l’a constaté. «Beaucoup de personnes de mon âge ont abandonné. Mais il y a un éveil des consciences chez les plus jeunes.» Ce qu’ils craignent? «Un remplacement de la population d’origine suisse par des immigrés qui arrivent par bateaux entiers. » Leurs principales cibles sont les musulmans, qu’ils accusent de pratiquer un islam guerrier. Autres chevaux de bataille: les femmes qui veulent s’émanciper et les homosexuels. Autant de catégories de population qui seraient incompatible avec nos valeurs, martèlent-ils.

Un engagement «évident»

Des valeurs, fondations de leur engagement, qui a pris ses racines dès l’enfance. Tous trois ont ainsi un parcours de vie similaire qui les a conduits à embrasser ces thèses. Eduqués par des parents ayant une morale chrétienne bien affirmée, ils voient leur nationalisme comme «une évidence». Les plus jeunes sont encore aux études, dans le social et le commercial. Le troisième est apprenti à la Ville de Genève. Théo a d’ailleurs une histoire plus singulière: né en Amérique du Sud, il a été adopté dans son enfance. «Je vis ici, j’œuvre pour ce pays, même si je n’ai jamais demandé à y venir.»

Dans son action, le groupe ne veut pas faire de bruit. Il organise des rassemblements sans appel public, comme le 8 novembre à la place de la Navigation, dans le quartier des Pâquis. En rang serré, derrière un drapeau à croix celtique, les nationalistes entendaient commémorer l’insurrection de Budapest à l’automne 1956. A l’époque, pourtant, ceux qui s’opposaient au pouvoir communiste n’avaient pas un lien particulier avec l’extrême droite. «Nous soutenons tous ceux qui se battent pour la liberté», justifie Théo. L’hommage aux 2500 morts hongrois, tués lors de la répression, a duré une demi-heure. Il s’est déroulé dans le calme, la police n’est pas intervenue.

Violence rejetée

A la marge, les trois jeunes gens disent ne pas voter. Ils ne se reconnaissent dans aucun parti, pas même l’UDC. «C’est un parti de vieux riches qui se battent pour leurs intérêts. Ils sont libéraux alors que nous nous battons contre la mondialisation», explique Luc. Ils sont en relation avec d’autres groupuscules genevois, souvent violents. Mais ils disent refuser de se battre. «On laisse les petits plaisirs de la ratonnade aux marginaux», indique Adrien. S’ils doivent affronter des opposants, c’est uniquement pour se défendre, assurent-ils. Leur principal but est de créer un réseau d’extrémistes, aussi bien en Suisse qu’en France. «Nous sommes en contact avec des Valaisans, des Neuchâtelois, et des Lyonnais», explique Luc.

Mais ont-ils des liens avec des groupes néonazis? Difficile d’obtenir une réponse claire. «Il n’existe pas qu’un seul nationalisme. Nous, nous ne voulons pas envahir les autres», répond vaguement Luc. La question du nazisme est sensible. «C’est le passé, on ne parle pas de ça», assène Adrien.

Milieux favorables à l'extrémisme

Cette montée de l’extrémisme chez les jeunes suisses, diverses études l’ont démontrée. «Depuis les années 1980, l’UDC s’est repositionnée en incluant à côté de la droite traditionnelle aussi l’extrême droite. Les discours de type xénophobe sont ainsi entrés dans les institutions et ont gagné en légitimation», explique le sociologue genevois Sandro Cattacin. Il se dit étonné que ce groupe ne se reconnaisse pas dans le parti agrarien.

Pour expliquer qu’un jeune se tourne vers l’extrême droite, le cercle familial a de moins en moins d’importance. «Les parents ont moins d’impact sur la construction de l’opinion de leurs enfants. Ils ont été remplacés par les pairs», explique le chercheur. Théo est apprenti, un milieu favorable à l’éclosion d’extrémistes, selon Sandro Cattacin. «Dans l’apprentissage, il y a une forte proportion de jeunes issus de l’immigration. Mis en concurrence avec eux, les Suisses peuvent réagir en devenant réactionnaires.»

«On ne peut rien bâtir avec eux»

Le chercheur se dit inquiet pour l’avenir de ces extrémistes. «J’ai peur pour eux, car on ne peut pas construire avec eux. Ils sont en marge de la société, ce que j’ai appelé le concept de misanthropie», poursuit le sociologue. D’après lui, la discrétion de ce groupe ne pourra pas durer. «Tant qu’ils cachent leur jeu et partagent leur rage sans agir, ils n’existent pas dans la société.»

* Prénoms d'emprunt

mardi 25 novembre 2014

A quoi ressemble LE corps parfait selon vous?


Si l'on pose la question à un homme et à une femme, les chances de tomber d'accord sont faibles.

La marque de lingerie britannique Bluebella le prouve avec les résultats d'un récent sondage auprès de 1000 personnes qui demandait à chaque sexe leur définition du corps idéal, pour les hommes comme pour les femmes, en se basant sur le physique des célébrités. 





À gauche, le corps féminin idéal selon les femmes. À droite, le choix des hommes.


On découvre alors que les femmes aimeraient avoir les cheveux de Kate Middleton mais que, pour ces messieurs, mieux vaut se coiffer comme Scarlett Johansson. Et quand il s'agit des courbes, ces messieurs votent pour les fesses de la mannequin Kelly Brooks alors que les femmes opteraient bien pour les fines hanches d'Emma Watson. Quant à la poitrine, c'est Jennifer Anniston face à Kim Kardashian.

Autre différence de goût notable: les traits du visage. Les femmes plébiscitent le visage de Cara Delevingne, mannequin juvénile aux sourcils bien fournis mais les hommes préfèrent les traits de l'actrice Megan Fox. Rien à voir...

L'étude de Bluebella montre aussi que les femmes se préoccupent moins de l'âge que le sexe opposé. Quand il a fallut choisir des célébrités, elles n'ont pas hésité à voter pour le ventre de Gwyneth Paltrow, 41 ans et mère de deux enfants ou les jambes d'Elle Macpherson, 50 ans.

Mais les différences sont aussi parlantes pour le corps idéal des hommes.



À gauche, le corps de l'homme parfait selon les femmes. À droite, le choix des hommes.

On remarque immédiatement que les deux sexes imaginent un homme parfait au torse et aux jambes musclés. Mais les femmes préfèrent les muscles légèrement moins imposants que les hommes. Pour les femmes, pas besoin d'avoir de TRÈS GROS bras... Mais chez les hommes, on envie les biceps de Hugh Jackman.

Pour le haut du corps, quand les femmes votent pour le visage de Jamie Dornan bientôt à l'affiche de "50 nuances de Grey", les hommes pensent plutôt à David Beckham. Et lorsqu'il est question de style capillaire... entre la chevelure fournie du jeune Harry Styles du boys band One Direction et la coupe (courte) de Brad Pitt, il y a comme un fossé.

Les stars sans Photoshop en GIF 








La taille de vos seins affecte votre santé mentale




Nos seins, que ce soit par leur taille, leur forme, leur similitude, peuvent fortement influencer notre bien-être mental. D'après une étude récente, les adolescentes affichant des seins asymétriques ou trop volumineux ont une estime de soi amoindrie en comparaison avec les autres jeunes filles. Elles auraient également tendance à développer plus de troubles de l'alimentation et rencontreraient plus de difficultés à s'intégrer socialement. Comme quoi les vues plongeantes peuvent vite vous faire plonger dans la déprime.

Dans la première étude du genre, les chercheurs ont analysé les liens qui existent entre la taille des seins et la santé mentale. Ils ont constaté l'impact négatif des gros seins chez les filles. Au point que l'équipe de médecins de l'Hôpital pour enfants de Boston considère qu'il est essentiel de proposer des interventions médicales précoces, en matière de contrôle du poids, de soutien psychologique et même de chirurgie esthétique, afin d'aider ces jeunes femmes qui vivent très mal les proportions de leur poitrine.

Le Dr Brian Labow, qui a mené cette étude ayant suivi 59 jeunes femmes âgées de 12 à 21 ans, qui avaient toutes des seins affichant une différence d'au moins une taille de bonnet, explique: "Ces résultats suggèrent que les patientes souffrant d'asymétrie de la poitrine voient leur bien-être émotionnel perturbé et leur estime de soi diminuée, elles rencontrent plus de problèmes à s'intégrer socialement et souffrent plus rapidement de troubles alimentaires".

Les tests avaient pour but de déterminer la façon dont ces filles fonctionnent psychologiquement et socialement. Des tests similaires ont été effectués sur un groupe de filles ne présentant pas d'asymétrie de la poitrine. Ils ont découvert que la santé mentale des adolescentes avec des seins de taille différente et celles avec des poitrines particulièrement volumineuses, présentaient plus de troubles mentaux et se sentaient moins bien dans leur peau que les jeunes femmes aux seins symétriques et de taille identique.

"Le mal-être des adolescentes avec une asymétrie de la poitrine peut engendrer la nécessité d'une intervention précoce afin d'en minimiser les conséquences psychologiques négatives". Cette étude a été publiée dans la revue Plastic and Reconstructive Surgery. 

Les premiers vols zéro gravité débuteront en 2015




La société aérospatiale Swiss Space System (S3) proposera des vols en apesanteur dès le deuxième semestre 2015 en Suisse. Environ 400 places ont été pré-réservées depuis le mois de mai.

L'entreprise proposera ensuite cette technologie aux Etats-Unis, au Canada, en Asie, au Moyen-Orient et en Europe. Et de nouvelles destinations pourront encore faire leur apparition au programme de ce tour du monde S3 zéro gravité, explique mardi la société basée à Payerne (VD) dans un communiqué.

Ces vols «rendent possible l'apesanteur, permettant aux corps et objets de flotter libres de la gravité terrestre», poursuit-elle. Ils durent moins de deux heures durant lesquelles 15 paraboles sont réalisées. Chacune offre une expérience d'apesanteur de 20 à 25 secondes.

Dès 2400 francs

Côté prix, trois catégories s'offrent aux aventuriers. Dans la «party zone», qui peut accueillir jusqu'à 40 passager, l'expérience est proposée à moins de 2000 euros (2400 francs suisses). Dans la «premium zone», qui peut accueillir jusqu'à 28 passagers et où des activités ludiques sont comprises, il faut compter 5000 euros (6000 francs).

Pour les plus fortunés, il sera possible de louer la «VIP room» qui peut contenir 12 passagers et qui veut offrir une «expérience taillée sur mesure». Pour la louer, il faudra débourser 50'000 euros (60'000 francs). Dans les deux dernières catégories, les participants recevront une montre de marque.

Demandes nombreuses

«A ce stade, nous comptons 400 pré-réservations en Suisse», précise à l'ats Grégoire Loretan, chargé de la communication. La demande est telle que la société a dû augmenter le nombre de vols. En Suisse, «le nombre d'expériences y a été triplé», écrit-elle.

ATS

Pour l’amour du pays de Fribourg


«Je ne m’attendais pas à un tel succès! Je pensais qu’il susciterait moins d’intérêt que les autres («Ruelle des Bolzes», «Sentier des vaches» et «Chemin du paradis»). © Vincent Murith/La Liberté


Sorti le 18 octobre le film «Je veux chanter encore», qui présente la tradition de l’art choral dans le canton, a déjà attiré plus de 3000 spectateurs dans les salles de Bulle, Fribourg et Payerne. Son réalisateur, Jean-Théo Aeby, en est ravi.


De tout temps, le Fribourgeois a chanté à l'église, à l'école, au bistrot et sur sa montagne. Aujourd'hui encore, il garnit les rangs des nombreux choeurs qui sillonnent le canton. L’art choral est un puissant révélateur de nos coutumes. Chants populaires, chants traditionnels, la musique des Fribourgeois est toute d’émotion et de romantisme.

Le film illustre toutes les générations, des petits chanteurs et chanteuses du 1er mai à Marcel Tanner, le nonagénaire. Un dialogue s’installe entre l’Abbé Bovet, le précurseur, incarné par Jean Winiger et Louis Buchs, le Marmouset d'aujourd'hui.

Chant populaire fribourgeois


Depuis la sortie en salle de «Je veux chanter encore», le cinéaste amateur Jean-Théo Aeby est sollicité de toutes parts. «Je ne m’attendais pas à un tel succès! Je pensais qu’il susciterait moins d’intérêt que les autres («Ruelle des Bolzes», «Sentier des vaches» et «Chemin du paradis»), car il parle des chanteurs et, que, d’une part, je n’ai pas pu tous les représenter, et, d’autre part, ceux qui ne chantent pas ne se sentent pas forcément concernés… Mais nous sommes tous plus ou moins mélomanes, que l’on soit siffleur ou chanteur de salle de bains!»

En moins de trois semaines, 3111 spectateurs se sont rendus dans les salles de Cap’Ciné à Fribourg (2000), du Prado à Bulle (860), et d’Apollo à Payerne (251). Outre ces trois salles, le film sera projeté à Berne, le 19 novembre, à Echallens les 22 et 23 novembre et à Vevey le 30 novembre - avec prolongement éventuel dans les deux dernières villes. A Lausanne, les dates ne sont pas encore fixées, mais une projection de presse aura lieu le 6 novembre. Enfin, Genève pourrait aussi accueillir le film.


Le réchauffement médiatique



Pauvre ours polaire, tout seul sur son petit glaçon ! Cette photo illustre bien les ravages du réchauffement climatique. L’ours, le bout d’iceberg, la mer, le ciel, tout est vrai ! Mais ce n’est la nature qui les rassemble, c’est Photoshop ! Cette photo est un faux !

Les « climatosceptiques » tentent de faire front face à l’offensive générale du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). L’an dernier, François Gervais avait publié « l’innocence du carbone ». Cette année, un collectif de scientifiques belges, sous la direction de István Markó, professeur à l’Université Catholique de Louvain, a publié « climat : 15 vérités qui dérangent ».

L’idée générale est d’expliquer que le climat change tout le temps, mais ce n’est pas le gaz carbonique d’origine humaine qui en est la cause. Les causes sont naturelles. La terre a subi plusieurs périodes de glaciation, dont une à-peu-près totale, puisque la banquise a atteint l’équateur (c’est la terre « boule de neige »). La dernière glaciation a duré environ 100 000 ans, et s’est terminée il y a à peu près 10 000 ans (c’est une date dont nous reparlerons, parce qu’elle marque la « révolution du néolithique » qui a eu une importance décisive pour l’histoire de l’humanité).

La corrélation entre réchauffement climatique et augmentation de gaz carbonique dans l’atmosphère est établie sur ces longues périodes géologiques, mais, contrairement aux idées reçues, cette augmentation du CO2 ne précède pas l’augmentation des températures, mais suit cette augmentation. C’est-à-dire que l’augmentation du taux de CO2 est la conséquence de l’augmentation des températures, et non sa causeÉvidemment, ces périodes glaciaires et interglaciaires n’ont rien à voir avec l’activité humaine. En général, on considère que les émissions de CO2 dues à l’activité humaine commencent à être significatives vers 1750.

Mais, indépendamment du développement industriel, les températures varient tout le temps. Chaque jour d’abord, de plusieurs dizaines de degré, mais aussi sur l’année, en passant les saisons. Les météorologistes repèrent aussi des variations sur des périodes plus longues, de quelques décennies à quelques siècles. Ainsi, l’Europe à connu une période chaude du 11ème au 14ème siècle (pour nous cela correspond aux Capétiens), puis, du 15ème  (Charles VII, vous vous souvenez de Jeanne d’Arc ?) au début du 20ème, un « petit âge glaciaire », avec un pic sous Louis XIV et Louis XV. Les causes, naturelles donc, sont difficiles à cerner précisément, mais l’activité géologique et océanique, l’activité solaire, les modifications de l’orbite terrestre, et d’autres phénomènes, jouent chacun un rôle, souvent lié. Aujourd’hui, les tenants du GIEC nous disent qu’on court à un réchauffement qui flirte avec une sorte de fin du monde, mais les « climatosceptiques » constatent que depuis une dizaine d’années, les températures sont plutôt stagnantes, et qu’on ne sait pas bien si on va vers un réchauffement ou un refroidissement. En toutes hypothèses, réchauffement ou refroidissement, les causes en sont naturelles, et le carbone (d’origine humaine en tout cas) est innocent !

Mais pourquoi nos dirigeants, les médias, les « experts », et tout ce qui prétend avoir un avis éclairé, nous prédisent-ils une catastrophe, catastrophe dont nous serions coupables, du fait de notre irresponsabilité à brûler toujours plus de pétrole, de gaz et de charbon ? Pourquoi les pétroliers, qui pourraient se sentir viser, ne mouftent-ils pas ?

On peut avancer plusieurs explications. D’abord, une sorte de déclinaison de la stratégie du choc de Naomi Klein : l’humanité va à la catastrophe du fait de son irresponsabilité. Mais taisez-vous et faites nous confiance ! Nous, responsables, nous vous sauverons si vous faites ce qu’on vous dit ! Les pétroliers n’ont rien à redire à la méthode. D’ailleurs, vous avez vu la dernière pub de Total, où ils se montrent tellement responsables ? Et celle où nous sommes si irresponsables ?



Mais, évidemment, il y a aussi d’autres raisons plus immédiates. Pour le capital, c’est l’occasion d’inventer toutes sortes de taxe et d’augmentations de tarif, sans incidence sur les émissions ! Vous vous souvenez de la « taxe carbone » ? Et l’augmentation du prix du gaz ? Et si, dans la logique de la catastrophe du réchauffement dû à l’émission du COpar combustion d’hydrocarbure fossile, il était logique (et rentable pour les pétroliers !) que le prix du pétrole augmente, celui-ci voit son cours baisser, du fait de manipulations politiques !

De plus, la peur entretenue par le GIEC permet à l’Union Européenne d’inventer des « droits à polluer » qui donnent lieu à une bourse d’échange, permettant aux grandes entreprises de gagner beaucoup d’argent. Par exemple, Mittal, en fermant en France ses aciéries, peut revendre ses droits à polluer… et ainsi s’enrichir de ses fermetures d’usines !

Cette même pensée cherchant à nous faire craindre une sorte de fin du monde est de nature à nous inciter à condamner les pays dits « émergents », en particulier la Chine, définie comme le plus grand pollueur de la planète, en vue de gêner son développement. Or, il se trouve que c’est la Chine qui fait le plus d’efforts sur les énergies renouvelables où elle investit lourdement, ce qui en fait la championne du monde dans la production hydroélectrique et de capteurs solaires.

Il ne faudrait néanmoins pas conclure de tout ceci qu’on peut continuer à brûler du carbone sans conséquences : si cela n’affecte pas le climat, cela affecte gravement notre santé ! Mais cela ne semble pas vraiment émouvoir le GIEC !

L'image originale pour fond d'écran





Ours polaires menacés d'extinction: réchauffement climatique, confusions statistiques, erreurs de logique, ou chasse frénétique ?




Vous avez surement vu cette image d'un ours polaire perdu au milieu de l'océan, au sommet d'un iceberg sur le point de se fondre dans les eaux marines.

Quelle est donc la légende qui conviendrait le mieux à cette situation, en effectuant rapidement votre choix parmi l'une des deux options suivantes:

a) Les ours blancs sont menacés d'extinction par la fonte des glaces. 

b) Conséquence du réchauffement climatique, de la fonte accélérée de la banquise, et de la perte de leur habitat naturel, les ours blanc sont menacés d'extinction.

Attendons maintenant quelques instants avant d'analyser votre réponse (que vous pouvez ajouter en commentaire en répondant au présent message pour confirmer ou invalider mes supputations).

Il est fort probable que la plupart des lecteurs de cette énigme auront choisi la deuxième option, alors que ce choix va clairement à l'encontre de la logique statistique.

En effet, il apparait bien plus probable que les ours puissent ête menacés par la fonte des glaces, qu'ils ne pourraient l'être par une fonte des glaces qui serait elle-même la conséquence d'un phénomène spécifique, le réchauffement climatique dans le cas qui nous concerne.

L'llusion du raisonnement

Ce biais de la logique humaine est qualifié selon les auteurs d'erreur de raisonnement logique, ou encore de sophisme narratif. Il tient au fait que notre esprit s'attache à reconstruire des scénarios détaillés à partir d'élément spécifiques plus qu'il ne s'en tient aux faits rationnels ou aux données statistiques concrètes. Nous élaborons des histoires à partir de bribes d'information dans le but de définir un système compréhensif en adéquation avec notre vécu, fonction de l'intensité des émotions suscitées, et permettant en dernier lieu de réaliser une adéquation entre nos références mémorielles et la situation qui se présente à nous.

Dans le cas de l'image précédente, le matraquage médiatique consistant à présenter des scènes montrant des cheminées d'usines fumantes, des sols désertiques asséchés et craquelés, des glaciers de montagne qui reculent, des lacs asséchés, des morceaux de banquise qui se disloque, le tout associé à des courbes de température qui explosent, ont pour effet concomitant d'influencer profondément notre perception en s'inscrivant dans notre mémoire tout en suscitant des émotions profondes.

Une autre forme de biais mental constitue l'une des faiblesse essentielles de l'esprit humain, qui est notre incapacité naturelle à appréhender et interpréter les tendances et les séries statistiques. Ceci est la conséquence de nos origines, de notre évolution, notre cerveau ayant été conçu et ayant évolué dans un environnement linéaire, constant, invariable du début à la fin de la vie de nos ancêtres. De ce fait, nous avons presque toujours tendance à appliquer systématiquement une anticipation linéaire à toute forme de phénomène pouvant se présenter à nous, comme l'aurait fait nos ancêtres dans leur environnement statique.

Qu'il s'agisse des tendances sur les marchés boursiers, de l'évolution de nos revenus, de nos perspectives d'évolution de carrière, du prix des produits alimentaires et de l'énergie, de la consommation de pétrole, des courbes de température ou des émissions de CO2 anthropique, de la variation du niveau des océans, dès lors que des mesures tendent à montrer une certaine forme de tendance, soit-elle linéaire ou exponentielle, nous sommes difficilement en mesure de faire autre chose que de prolonger cette ligne de tendance, dans la méconnaissance et l'ignorance la plus totale des phénomènes d'accélération, de ralentissement, ou d'inversion de tendance. 

La consommation de pétrole augmentera toujours, tout comme nos salaires, les émissions de CO2 anthropique, ainsi que le niveau des océans ou la température moyenne de la planète, tandis que dans le même temps la fonte des glaces polaires conduira à la disparition de la banquise arctique et donc à la disparition des ours polaires.

La boucle narrative est donc bouclée, puisque ce scénario génère des émotions puissantes, sur la base d'une mémoire collective conditionnée par les informations médiatiques qui ont forgé notre expérience depuis de nombreuses années, et que nous avons donc défini un scénario narratif qui met en adéquation de manière dramatique la thèse du réchauffement climatique avec des phénomènes qui se présentent à nous sur une échelle de temps relativement réduite, ce qui permet de mettre en évidence des conséquences effroyables pour l'environnement et l'espèce humaine toute entière.

Des vérités qui dérangent vraiment

Ce sophisme narratif s'impose d'autant plus naturellement à nos esprits qu'il nous est inspiré par le biais d'informations déformées, exagérées, voire erronées, propagées à grande échelle par une poignée d'intellectuels philanthropiques bien-pensants mais surtout très soucieux de leurs propres intérêts, sous la forme de scénarios pré-digérés qu'il ne nous reste plus qu'à ingurgiter.

C'est notamment le cas du film propagandiste "Une vérité qui dérange" d'Al Gore vu par des dizaines, peut-être des centaines de millions de personnes, mais dans lequel ont été relevés 35 mensonges ou exagérations scientifiques qui dérangent. L'une d'entre-elle, répertoriée sous le numéro 8, dit notamment ceci:

ERREUR 8: Les ours polaires meurent

Gore prétend qu'une étude scientifique montre que les ours polaires sont tués alors qu'ils parcourent de longues distances à la nage pour retrouver la glace qui a fondu en raison du "réchauffement climatique". Ce n'est pas le cas! L'étude de Monnett & Gleason (2005),mentionne tout juste la mort de quatre ours polaires, qui sont décédés à l'occasion d'une tempête exceptionnellement forte, avec des vents très puissants et des vagues atteignant la mer de Beaufort. La quantité de glace au sein de la mer de Beaufort a en fait augmenté au cours des 30 dernières années. Un rapport du World Wide Fund for Nature indique que les ours polaires, qui sont des animaux à sang chaud, ont cru en nombre là ou les températures ont augmentée et ont diminué en nombre là ou elles ont baissé. Les ours polaires ont évolué à partir des ours bruns il y a 200 000 ans, et ont survécu à la dernière période inter-glaciaire, alors que les températures moyennes étaient supérieures de 5 degrés Celcius à celles de l'époque actuelle et qu'il n'y avait probablement plus de calotte glaciaire du tout. La menace réelle envers les ours polaires n'est pas pas le 'réchauffement climatique" mais la chasse. En 1940, il y avait tout juste 5000 ours polaires dans le monde. Alors que la chasse est désormais réglementée, il y en a 25 000.      

Ms. Kreider affirme que l'étendue de glace arctique “a atteint son plus bas niveau jamais mesuré au cours de l'année 2007.” Elle ne dit pas que les mesures, qui sont réalisées par satellite, n'ont commencé qu'il y a seulement 29 ans. Elle ne dit pas que le passage Nord-Ouest, un bon indicateur de l'étendue de la banquise arctique, était ouvert à la navigation en 1945, ni que l'avait emprunté sur un navire à voile en 1903.

Je me suis à plusieurs reprises exprimé sur le manque de rationalité des extrapolations linéaires de la fonte des glaces artiques, par exemple ici, ou encore ici.

Quant à l'élévation linéaire et accélérée des températures à l'échelle du globe, le graphe suivant montre que la période actuelle n'a rien de particulièrement chaud, et met d'autre part en évidence des périodes beaucoup plus chaudes - alors qu'il n'y avait pas d'émissions ce CO2 anthropique provenant de ressources fossiles, et auxquelles les ours blancs ont survécu.

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Une autre vision du monde

Une approche rationnelle par rapport à l'image précédemment montrée et reprise ici, mais faisant abstraction des arguments propagandiste propagés par les réchauffagistes, permettrait par exemple d'ajouter d'autres suggestions de légendes:

c) Ours polaire chassant à l'affut, effrayé par l'approche d'une embarcation.

d) Un ours mâle chassé par un concurrent victorieux dans un combat pour la conquête d'une femelle se réfugie sur le sommet d'un iceberg à proximité de la banquise.

d) Ours polaire cherchant à rejoindre une plaque de glace peuplée de phoques, prenant un repos temporaire sur un morceau d'iceberg.

e) Un our blanc pourchassé par un groupe de chasseurs à pieds a sauté de la banquise pour se réfugier sur le sommet d'un iceberg.  

Ces hypothèses semble-t-elles moins probables que les précédentes. L'illusion narrative mise en scène de façon dramatique ne montre-t-elle pas ainsi toute son absurdité ?

Réchauffement médiatique

Le réchauffement qui fait fondre la banquise et qui tue les ours n'existe nulle part ailleurs que dans la propagande médiatique organisée à l'échelle de la planète. Pour démontrer que les ours blancs sont menacés d'extinction par les activités humaines, encore faudrait-il mettre en évidence que la population d'ours blancs s'est contractée tandis que la planète se réchauffe.

J'ai donc tenté de comprendre les évolutions de la population des ours polaires à partir d'informations glanées sur le net de différentes sources mentionnées en fin d'article.

L'homme est un loup pour l'ours  


Les données sur les populations d'ours polaires sont relativement rares, tandis que les données sur les tendances de ces populations sont pratiquement inexistantes. Néanmoins, certains "scientifiques" continuent d'affirmer que leurs modèles mathématiques projettent un déclin significatif de ces populations, comme dans cet article récent publié par Telegraph.co.uk, qui anticipe un déclin prononcé d'ici... "moins de 70 ans". Encore une de ces anticipations linéaires à la mord-moi l'noeud sur la base de modèles informatiques théoriques imparfaits, car basés sur des l'extrapolation elle-même linéraire de tendances non confirmées (et non confirmables).

Un ours polaire se tient au bord d'un 'pont de glace'



Cet article, encore une fois, est illustré par une photographie associé à un commentaire digne des meilleurs sophismes narratifs:

Il apparait très clairement que cet ours affiche le plus grand dépit face à sa situation désespérée.

L'animal, isolé sur une plaque de glace détachée du continent, n'a guère d'autre issue possible que de se jeter dans les eaux glacées pour échapper à son triste sort, et nager jusqu'à l'épuisement pour tenter de rejoindre la banquise qui s'éloigne à vue d'œil, là-bas, tout au bout de l'horizon, en raison de la fonte accélérée des glaces polaires, causée par le réchauffement climatique résultant des émissions de CO2 anthropique en forte hausse.

Une mort certaine l'attend! Que pouvons-nous donc faire pour sauver cette pauvre bête? Une seule solution... une bonne et bien consistante taxe carbone. 

Notons au passage que l'anticipation rapportée par le Telegraph s'éloigne notablement des oracles catastrophiques d' Al Gore, qui  déclarait encore en Janvier 2008 que la banquise arctique pourrait disparaitre complètement en 5 ans, c'est-à-dire d'ici Janvier 2012. On se rend compte du ridicule de ces propos alarmistes alors que la couverture arctique se reconstitue à vive allure.

La surpopulation menace la banquise

Eut égard à une espèce qui existe depuis au moins 125 000 ans sous une forme clairement distincte, l'évolution dynamique des 50 dernières années peut difficilement être utilisée pour justifier d'une tendance historique. Une référence plus robuste à prendre en compte serait plutôt la population d'ours blancs au cours de l'année 1950 avant Jésus Christ, plutôt que celle de l'année 1950... Mais il est improbable que l'on sache jamais quelle a été historiquement le niveau de la population des ours blanc ayant résidé sur la banquise avant que l'homme ne chasse impitoyablement ce majestueux plantigrade pour l'amener au bord de l'extinction, allant même jusqu'à le pourchasser de façon intensive par des moyens aériens vers la fin des années 1960 et le début des années 1970.

Ce n'est qu'avec la mise en place de mesures de protection au plan international en 1973, interdisant la chasse non-régulée des ours ainsi que l'utilisation de moyens aériens ou de brises-glace, que ces animaux ont été sauvés d'une disparition certaine et de leur entrée au musée des espèces anéanties, à l'image du Moa, de l'auroch, du dodo et de tant d'autres.

Les seules données statistiques disponibles au sujet de la population mondiale des ours blancs (que l'ont trouve exclusivement sur la banquise arctique) sont donc les suivantes:

1965: About 10,000 (IUCN 1966)
1967: About 10,000 (Schuhmacher 1967)
1972: Roughly estimated at 20,000 (DeMaster & Stirling 1981) 
1983: Perhaps 20,000 (Nowak & Paradiso 1983) 
1996: 20,000 - 30,000 (Watson 1996) 
1997: 22,000 - 27,000 (Garner 1997) 
1998: 22,130 - 27,030 (Truett & Johnson 2002) 
2001: At least 22,000 (Schliebe 2001) 
2002: 21,500 - 25,000 (Lunn et al. 2002) 
2005: 20,000 - 25,000 (Polar Bear Spec. Gr. 2005) 
2006: 20,000 - 25,000 (IUCN 2006) 

Tentons d'en faire une représentation graphique, prenant en compte les estimations d'une population qui ne s'élevait à environ seulement 5000 individus dans les années 1950:



Y a-t-il dans cette représentation la moindre amorce de réduction de la population d'ours polaires? Il semblerait plutôt qu'après la forte hausse de leur nombre jusqu'en 1980, leur population s'est ensuite stabilisée.

Par conséquent, tuons ces ours que nous ne saurions voir !

La question se pose donc: pourquoi la population d'ours polaires, après avoir connu une hausse explosive, (alors que la planète était censée se réchauffer et la banquise se contracter), s'est-elle rapidement stabilisée. La faute au réchauffement climatique?

L'une des sources mentionnée ci-dessous nous apprend que 700 ours sont tués chaque année au Canada, au Groenland et en Alaska. Ce chiffre est considérable par rapport à la population totale, et il ne prend peut-être pas encore en compte tout les prélèvements effectués sur le "cheptel" dans d'autres régions arctiques.

J'ai donc tenté une approche statistique, très imprécise je dois le reconnaitre, avec deux scénarios, l'un minimaliste, et l'autre maximaliste, pour tenter d'évaluer l'impact de la chasse sur la population d'ours polaires. Par mesure de simplification, les informations retenues sont les suivantes, bien que les détails donnés par la litératures soient plus détaillés que ce qui est mentionné ci-après:

- Les ours vivent en moyenne 25 ans pour les mâles et 30 ans pour les femelles (Stirling 1998, Polar Bear Spec. Gr. 2002)

- Le rapport entre mâles et femelles est d'environ 1:1 (DeMaster & Stirling 1981, Stirling 1998), mais d'autres sources rapportent des chiffres de deux à trois mâles pour une femelle.

- Les femelles ne portent qu'une fois tous les trois ans, deux petits en moyenne, et elles ont en moyenne cinq portées durant toute leur vie (USFWS 1995). La reproductivité annuelle moyenne des ourses a été estimée à 0,47 dans les iles arctiques du Canada central (Furnell & Schweinsburg 1984).

- La mortalité moyenne est de 8 à 12% (DeMaster & Stirling 1981, Stirling 1998).

La difficulté consiste dès lors à estimer le taux réel de renouvellement annuel de la population sur la base du seul seul chiffre précis disponible pour une population et une date spécifique. Les autres facteurs sont intégrés dans le cadre d'une hypothèse haute, appliquée à la population maximale estimée à 25 000 individus, et d'une hypothèse basse, appliquée à la population minimale estimée à 20 000 individus et faisant l'hypothèse d'une activité de chasse supérieure au chiffre connu.

Le résultat, probablement très approximatif et sans aucun doute imprécis, est le suivant:

Hypothèses Hautes Basses

Population d'ours polaires 25000 20000
Mâles (1 pour 1 / 3 pour 1) 12500 15000
Femelles (1 pour 1 / 1 pour 3) 12500 5000
Renouvellement annuel (0,47 par femelle) 5875 2350
Taux de mortalité moyen annuel (8 et 12%) 2000 2400
Croissance naturelle 3875 -50
Ours tués par la chasse 700 1000
Croissance réelle 3175 -1050
Taux de croissance naturel (%) 15.5 -0.3
Croissance incluant la chasse 12.7 -5.3

Dans le meilleur des cas, la population d'ours blancs serait en mesure de se développer même si les activités de chasse sont inclues, tandis que dans le pire des scénarios, la population d'ours blanc serait proche de l'équilibre, dans la mesure ou les activités de chasse sont exclues, mais serait en déclin rapide du fait de la chasse.

Ce résultat colle bien aux données statistiques présentées graphiquement ci-dessus, la vérité se situant très probablement quelque part au milieu de ces deux scénarios minimaliste à droite et maximaliste à gauche. Cette conclusion tend à démontrer que la chasse à l'ours est très probablement l'élément majeur qui soutend la stabilité de la population des ours polaires. Ce n'est donc pas le réchauffement climatique qui menace les ours blancs, mais plus certainement la suppression d'un pourcentage très important de sa population par le biais de la chasse.

Il convient en dernier lieu de remarquer que les deux tiers des ours tués au Canada sont des mâles, à la demande des protecteurs de l'environnement, ce qui influe sur le rapport entre mâles et femelles, sachant que selon certaines études, il y a deux à trois mâles par femelle n'élevant pas de petits. Ces quotas pourraient en fait s'avérer très néfastes pour le développement de la population des ours polaires.

D'autres populations animales ont subi un déclin rapide suite à des quotas de chasse inadaptés en terme de sexe des animaux tués. Ce fut notamment le cas de l'antilope Saiga vivant dans les steppes russes et Khazakhes, dont la population s'est effondrée au cours de la fin des années 1990s. Cette population, qui s'élevait à plus d'un million, est tombée à moins de 30 000 en tout juste 10 ans, en raison d'une activité de chasse ciblant spécifiquement les mâles. Le même sort pourrait être réservé aux ours polaires, si l'on n'y prend garde.

Conclusion


Loin d'être menacé par le réchauffement climatique, qui lui serait plutôt bénéfique, l'ours polaire est au centre du débat sur la possible extinction de l'espèce, mais une analyse rationnelle des maigres données disponibles, aussi imprécises et fractionnaires soient-elles, met en évidence que le scénario de sa disparition du fait de la fonte de la banquise relève d'un sophisme narratif suscité par les arguments fallacieux et de la fausse science des réchauffagistes, tandis que la réelle menace qui pèse sur cette espèce se trouve plus précisément du côté des quotas de chasse excessifs, qui empêche actuellement la poursuite de la progression de l'espèce, après qu'elle ait été menée au bord de l'extinction par son extermination vers le milieu du 20ième siècle.

Sources relatives à la population des ours polaires: