janic a écrit :C’est inexact puisque l’AB se dispense de ce type de poisons et pourtant cultive et récolte sans problème.
Leurs lobbis sont plus efficaces, la preuve est que tu ne t'en rends même pas compte.
C'est mal venu de parler de lobbies vu la différence d'importance entre les deux: bio vs chimie.
Par exemple un qui a pignon sur rue
http://www.forumphyto.fr/2016/09/23/bio ... nigrement/
Forum pro produits chimiques dont les membres sont :
AOP (Association d’Organisation de Producteurs) :
• AIM (Association Interprofessionnelle du Melon)
• ANPP (Association Nationale Pommes Poires)
• AOP Abricots
• AOP Carottes
• AOP Endives
• AOP Fraises
• AOP Mâche
• AOP Pêche-nectarine
• AOP Poireaux
• AOP Radis
• AOP Tomates-concombre
• APFEL SO (ex-BGSO)
• BIK (Bureau Interprofessionnel du Kiwi)
• BIP (Bureau Interprofessionnel du Pruneau)
• Cerafel Bretagne : AOP régionale Bretagne incluant artichaut, chou-fleur, échalote, ail, iceberg, 4° gamme, pomme de terre primeur, tomates
• Fruits rouges
• UGPBAN (Union des groupements de producteurs de banane)
• Id Fel Val de Loire
• Jardins de Normandie
Les Organisations Professionnelles :
• Fedecom : Fédération des Comités Economiques, représentant les producteurs de fruits et légumes organisés en Organisations de Producteurs
• Felcoop : Fédération des Coopératives de production de fruits et légumes
Les partenaires :
• AREFLH (Assemblée des régions Européennes productrices de fruits et légumes et de l’horticulture)
• CDFO (Coop de France Ouest)
• CNIPT (Centre Interprofessionnel de la Pomme de Terre)
• SF3P (Syndicat des producteurs de plants potagers)
• SFPAE (Syndicat des fabricants de produits prêts à l’emploi)
• UIPP (Union des Industries de Protection des Plantes)
Et bien évidemment point d’AB, on s’en serait douté
... la communication tapageuse, mensongère, pseudoscientifique et idéologiquement orientée faite sur ce mode de production. Souvent par des groupuscules ou des associations qui n’ont rien de professionnels, mais aussi parfois par des dérapages internes au système. Une communication qui n’est pas faite comme il se devrait pour vanter les avantages et l’intérêt du bio, mais pour détruire l’agriculture conventionnelle qui jusqu’à preuve du contraire nourrit aujourd’hui à moindre coût une grosse majorité de la population de la planète....
ce marketing agressif est révélateur d’une idéologie envahissante qui veut imposer son modèle par la force et le mensonge.
Ce passage est intéressant en ce sens que ce discours était justement tenu à l’égard de l’agriculture conventionnelle qui n’hésitait aucunement à de la communication tapageuse, mensongère, à du dénigrement, etc… et «
par un marketing agressif révélateur d’une idéologie envahissante qui a imposé son modèle par la force et le mensonge » depuis l’après guerre, les gens ont la mémoire courte !
Tiens, ça me rappelle quelqu'un
Toi ?
L’agriculture biologique n’utilise pas de produits chimiques de synthèse. On peut donc légitimement penser que l’impact de l’AB sur l’environnement devrait être plus faible que celui de l’AC. Pas de produit de synthèse dans l’eau ou dans l’air, pas de consommation d’énergie pour produire des engrais et des produits phytosanitaires. Mais il faut savoir qu’en pratique l’AB utilise le Cuivre (sulfate de cuivre de la bouillie bordelaise) en grandes quantités – c’est un des rares fongicide utilisable – alors que le cuivre est un puissant stérilisateur de la vie biologique des sols. De la même façon elle utilise des biocides non issus de la synthèse chimique et souvent non autorisés comme l’huile de neem qui ont des conséquences similaires à l’agriculture conventionnelle sur la faune et la flore....
https://bebop762653.wordpress.com/2017/ ... s-chemins/
Heureusement pour les empoisonneurs de l’industrie chimique que ce cuivre et cette huile existent et que cela devient ainsi l’arbre qui cache la forêt de la multitude de produits chimiques toxiques de l’agriculture dite conventionnelle, c'est-à-dire deux contre… ?
D’une part l’utilisation de cuivre a été largement contestée par les pionniers de l’AB qui considéraient
AUSSI que ce produit n’entrait pas dans les idées que ceux-ci se faisaient de l’AB. C’est l’Etat qui en officiant une AB, amoindrie, en a facilité l’utilisation par démagogie et pour s’ouvrir à des pratiquants moins convaincus que les pionniers.
https://www.sciencesetavenir.fr/nature- ... ise_120005Des solutions multiples pour remplacer un seul produit
Depuis 2000, plus de 3.000 articles scientifiques se sont penchés sur les solutions techniques permettant de réduire les usages. L'éventail est assez fourni.
Le biocontrôle consiste à introduire dans le milieu des microorganismes qui se nourrissent des pathogènes ou prennent leur place dans l'écosystème. Ces substances ou produits naturels peuvent aussi renforcer la résistance des plantes en stimulant leurs défenses naturelles.
L'action directe sur le pathogène est possible grâce à des extraits de plantes dont l'efficacité est souvent reconnue : décoction d'orties, essence de prêle, huiles essentielles d'ail ou de clous de girofle.
La prophylaxie regroupe toutes les méthodes permettant de détruire les pathogènes pendant l'hiver. Cela consiste par exemple à récupérer et détruire les feuilles mortes où les champignons ont déposé leurs spores. La méthode –efficace- se répand dans l'arboriculture, mais reste marginale en viticulture.
La conduite de la culture consiste à tailler les plantes de façon à ce que les fruits soient toujours bien aérés et ne baignent pas dans une humidité favorable au développement des champignons microscopiques.
La résistance variétale fait appel à la génétique. Les gènes de résistance aux maladies présents dans des variétés anciennes ou archaïques sont insérés dans des variétés agricoles. La technique se déploie dans la pomme de terre (plusieurs variétés sont déjà commercialisées) et est en test pour la vigne avec le réseau Oscar de l'Inra.
L'Esco a épluché de très nombreux articles sur l'effet de chacune de ces techniques. "Aucune à elle seule n'a l'effet global du cuivre et leur efficacité est aléatoire selon les conditions d'épandage ou la météo ", reconnaît Didier Andrivon. La plus prometteuse est celle de la résistance variétale mais celle-ci se heurte à plusieurs difficultés. Ces hybrides peuvent se révéler moins productifs ou modifier le goût du produit fini, ce qui est rédhibitoire pour le vin. Et beaucoup d'agriculteurs –surtout en bio- se méfient de ces cépages issus de ces nouvelles techniques d'hybridation.
La substitution n'est donc pas possible. Mais pourquoi ne pas essayer de panacher toutes ses solutions ? "Nous n'avons retrouvé que très peu de publications scientifiques montrant les résultats d'une conduite des cultures utilisant toutes ces techniques à la fois ", regrette le chercheur. Aussi, l'Inra a décidé d'investir cette voie de recherche toute nouvelle. Dès 2018, la ferme expérimentale d'Epoisses (Côte d'or) va ainsi explorer les synergies possibles entre toutes les solutions de
Pour le reste cet article est un tissus de « mensonges » ou pour le moins d’ignorance. Par exemple ceci :
Le maintien du labour, principale technique permettant de lutter contre les mauvaises herbes en bio, est source d’une consommation accrue d’énergie fossile et de production de GES (sauf dans le cas des prairies pour l’élevage).La vrai AB est opposée au labour qui détruit les diverses couches aérobies et anaérobies (Did peut en parler et l’a fait mieux que moi) et donc flore et faune. Moins un sol est touché, mieux il produit.
L’agriculture biologique est une grande consommatrice de terres. Du fait de rendements moindres en AB, il faut plus de surfaces cultivables pour produire la même quantité d’aliments. Cela implique le défrichement de nouvelles surfaces (souvent en forêts) et une perte de biodiversité au niveau de la planète.Autre contre vérité ! L’AB produit autant que le non bio, à part celle des cultures intensives qui épuisent les sols et réclament toujours plus de fertilisants artificiels, et des traitements couteux.
Sur le plan des engrais de ferme, une augmentation des surfaces consacrées à l’AB conduirait inévitablement à un problème de disponibilité de ces engrais notamment dans les régions de grandes cultures.La fertilisation du sol s’est faite pendant de milliers sans attendre l’agrochimie. Par contre le cas de la grande culture, essentiellement céréalière, reste un problème important, mais non insoluble comme le montrent les agriculteurs bio.
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré