Quelques chiffres :
Comparaison des 8 acides aminés entre : a) besoins journaliers en grammes pour un adulte de 60 kg ; b) teneur du blé complet pour 100g ; c) du riz complet pour 100g
Lysine a) 0.22; b) 0.35; c) 0.40
Tryptophane: 0.15-0.15-0.16
Phénylalanine: 0.22-0.60-0.37
Méthionine: 0.23-0.31-0.37
Thréonine:0.35-0.41-0.40
Leucine:0.51-0.87-1.02
Isoleucine: 0.47-0.50-0.65
Valine : 0.54-0.54-0.77
NOTE: les reproches faits quand à l'insuffisance de certains acides aminés dans la nourriture est probablement justifiée lorsqu'elle se base sur les aliments raffinés par l'industrie. (or les viandes qui peuvent être boostés aux hormones, aux antibiotiques, aux OGM dans leur nourriture) ne sont pas raffinées comme les végétaux dont principalement les plus constructeurs comme les céréales en tous genres.
Rapport entre croissance et pourcentage en protides dans le lait entier:a)Individu ; b) % de protides dans le lait ; c) poids doublé en jours.
Femme : 1.6%-180 jours
Jument : 1.8-60
Vache : 3.3-47
Chèvre : 3.7-37
Brebis : 5.15-22
Truie : 5.2-14
Chatte : 7-9.5
Chienne : 7.4-9
Lapine : 10.4-6
obamot bonjour
Honnêtement, je trouve que les chiffres des stats sur les VG (toutes tendances confondues) sont très sous-évalués. Il n'y a d'ailleurs que lorsque l'on veut bien faire des études que l'on s'en aperçoit (preuve qu'ils existaient avant qu'ils ne soient répertoriés). A cela deux raisons:
— économique, pas tout le monde ne peut se permettre de manger de la viande et rien que cette tranche de la population doit bien représenter un pourcentage non négligeable.
Justement, ainsi que je le dis précédemment, on va comptabiliser comme VG des personnes qui ne consomment pas régulièrement de la viande rouge, parce que trop chère par exemple, mais consomment les autres aliments animaux. Donc ne sont pas des VG selon la définition même de ce mode alimentaire : »
Dans le langage courant, toutes les pratiques alimentaires excluant la chair animale mais incluant la consommation d'autres produits d'origine animale sont appelées simplement végétarisme et leurs pratiquants, végétariens
D'autres pratiques alimentaires influencées par le végétarisme existent, comme le pescétarisme, souvent qualifié de « pesco-végétarisme » qui inclut la consommation de poisson, de mollusques et de crustacés aquatiques ou encore le flexitarisme souvent qualifié de « semi-végétarisme » qui inclut une consommation de viande occasionnelle. Le végétalisme quant à lui exclut la totalité des produits d'origine animale "..wikipedia
Izentrop bonjour
C’est là que se trouve toute la difficulté de croire des études plutôt que d’autres et comme tu le dis, «
et je préfère CETTE version des professionnels de santé. » c’est un droit de croire ceux-ci plutôt que ceux là bien entendu comme lors de choix politiques.
Cet article est particulièrement intéressant car soulignant justement qu’une étude scientifique ciblée peut donner tout et son contraire selon les critères retenus.
Par contre la fin de cet article est plus intéressant car soulignant justement cette subjectivité qui est plus de l’ordre de l’autojustification que du raisonnement scientifique (c’est valable pour ses opposants bien entendu) tel cet argument :
«
3. Nul n’a encore jamais vu une espèce de mammifère téter ou utiliser le lait d’une autre espèce. Raisonnement qui ravale l’Homme au rang des singes supérieurs, ET SURTOUT NIE LA SPECIFICITE HUMAINE. En fait, seule l’espèce humaine a appris à traire les animaux. Pourquoi alors ne pas accepter que l’homme soit la seule espèce qui continue à boire du lait une fois passé à l’âge adulte ? Pour accréditer la thèse des contempteurs du lait, l’humanité, sous la plupart des latitudes, se serait-elle fourvoyée, en mettant à profit les produits laitiers, et ce depuis plus de dix millénaires ? »
En réalité, l’humanité ne s’est pas fourvoyée, elle a adopté un comportement opportuniste qui veut qu’entre risquer la mort par insuffisance alimentaire et utiliser un moyen de survie, le deuxième l’emporte sur le premier, que ce soit pour les laitages ou les viandes. Mais cela suppose des conditions extrêmes qui ne sont pas de l’ordre de la permanence. Par contre quant un substitut présente un avantage quelconque, l’individu (le groupe) va continuer une utilisation qui ne se justifie plus. Exemple les drogues qui se substituent à des mécanismes biologiques déficients et que l’organisme réclame même au prix de sa destruction.
Ou ceci dans la conclusion :
«
L’homme doit consommer une grande variété d’aliments pour assurer sa physiologie, car il est intrinsèquement omnivore. »
C’est contradictoire avec les connaissances en anatomobiologie qui ne sont pas remise en question sur le plan scientifique. Il aurait du écrire «
il est omnivore par sa culture » comme pour la consommation du lait qu’il fait remonter à plus de dix millénaires
seulement.En clair pendant les milliers, millions selon la théorie de l'évolution, d'années précédentes, l'humain n'en aurait pas consommé lors même qu'il écrit: "
IL EST BEAUCOUP PLUS DANGEREUX POUR LA SANTE DE SUPPRIMER LES PRODUITS LAITIERS QUE D’EN CONSOMMER. » et malgré ce danger supposé l'humanité à fait sans pendant très, très longtemps.
Or, la consommation d’un produit inadapté peut ne pas se percevoir à court terme puisque l’organisme est si bien fait qu’il possède des organes filtres qui (comme les filtres d’une voiture) purifient le flux du sang qui passe par le foie qui retient, puis élimine par ses organes excréteurs ces déchets et poisons en tous genre (s’ils ne sont pas directement mortels comme certains champignons et quelques plantes qui, hormis ses alcaloïdes, possèdent des nutriments de valeur aussi (comme les autres aliments lait et viandes compris).
Mais l’organisme vieillit, les filtres s’encrassent de plus en plus et se désencrassent de moins en moins (avec pathologies associées à cette insuffisance progressive) d’où les positions préventives qui cherchent à déterminer ce qui va charger le moins possible ces organes afin de préserver leur fonction le plus longtemps possible tant que l’individu vit. Ce qui s’oppose évidemment au discours «
il faut manger de tout » ou « «
L’homme doit consommer une grande variété d’aliments pour assurer sa physiologie, car il est intrinsèquement omnivore. »
Cet argument qui semble plein de bon sens, cache surtout une justification de comportement adopté par des sociétés, mais surtout par celui qui défend son propre comportement alimentaire. J'ai d'ailleurs remarqué, et je ne suis pas le seul, que c'est vers la cinquantaine que la machine commence à manifester son mécontentement pour tout ce qui lui a été imposé (pas seulement la nourriture, mais en grande partie) et où les organes surmenés commencent à flancher.
Comme ceci : «
Soit, à l’inverse, la suppression injustifiée de classes d’aliments, des produits laitiers en l’occurrence, ce qui prive de leurs apports spécifiques en nutriments, calcium et zinc au premier chef, mais aussi autres vitamines et oligo-éléments, protéines de qualité. Chaque classe d’aliments possède sa spécificité et apporte préférentiellement un ou plusieurs nutriments, aucune ne doit être négligée. IL EST BEAUCOUP PLUS DANGEREUX POUR LA SANTE DE SUPPRIMER LES PRODUITS LAITIERS QUE D’EN CONSOMMER. » c’est l’exemple type de ce qu’il reproche par ailleurs dans son article, c'est-à-dire une [
b]PROPAGANDE[/b] injustifiée, mensongère, puisque l’ensemble des personnes ne consommant pas de produits laitiers (comme de viandes) ne présentent pas plus, voire moins, de problèmes de santé que ceux qui en consomment.
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré