Choix alimentaires, carni omni herbivores, VG

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Re: Choix alimentaires, carni omni herbivores, VG




par sen-no-sen » 30/04/16, 18:36

Juste une petite remarque concernant "la normalité" du bol alimentaire.
On estime qu'environ 2 à 3% des personnes seraient végétariennes en France:

Alors qu’en Angleterre ou en Allemagne on estime à 9% le nombre de végétariens (les estimations varient de 7 à 11% pour l’Angleterre), en France nous sommes un peu moins de 2%.

Le pire élève de l’Europe ? Le Portugal avec seulement 0,3% de la population végétarienne. Cependant la dernière étude en 2012 parlerait de 200 000 végétariens au Portugal (soit 2%) contre 30 000 en 2007.

http://www.vegactu.com/actualite/carte-des-vegetariens-dans-le-monde-6921/

Il est assez difficile d'établir des chiffres strictes,mais je pense que l'on approche à peu près ses ratios(les végétaliens étant comptabilisés parmi les végétariens).

D’où cette remarque que j'ai entendu depuis ma jeunesse concernant la singularité -sinon l'anormalité- de la pratique végétarienne.
Il est bon de remarquer que même si 2% de la population Française(en hausse toutefois) est végétarienne..celle ci est très,très largement supérieur à la population de carnivore pure...qui à ma connaissance et sauf pathologie psy me semble inexistante...idem je ne connais que très peu de personne mangeant de la viande crue.

L'essentiel du bol alimentaire classique étant constitué de fruits,de légumes,céréales en tout genre et en dernier lieux de viandes.
Ainsi si l'on calcul le ratio d'aliments par catégorie et par pays on s'aperçoit rapidement que l'on devrait parler d'omnivorisme végétarien,voir de flexitarisme,ses tendances pouvant évoluer localement dans le temps et selon les latitudes.
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Re: Choix alimentaires, carni omni herbivores, VG




par Obamot » 30/04/16, 19:28

Oui, la même tendance à dire la même chose s'est avérée payante de mon côté... Déjà parce que pour que des gens changent de mode alimentaire, ça ne prendra jamais au travers d'une dramatisation de la prise de conscience (sauf pathologie nécessitant un régime particulier...)

En réalité, il vaudrait mieux classifier en fonction du mode de digestion: putréfaction VS fermentation (là ça devient des données individuelles, voire très personnelles puisqu'il faudrait passer par une observation des fèces)... D'abord il faut savoir que nous avons les deux en nous, même le VG strict aura toujours une part de sa digestion qui ne sera pas de la fermentation (dixit notre biochimiste, l'un ne peut pas aller sans l'autre, vivre sans l'autre...ainsi va la vie...)

Et là, oh surprise, un mode de digestion VG peut très bien se retrouver chez quelqu'un qui a un mode alimentaire flexitariste. Tout dépend comment la personne métabolise et "comment son système digestif a appris à faire avec ce qu'on lui donnait". C'est pourquoi ceux qui pensent qu'une "société à majorité sans viande serait une utopie" se trompent (oui ce serait à majorité tout à fait possible), tout comme se trompent ceux qui croient que les flexitaristes disparaitraient, puisque cela dépend de quel mode alimentaire(?) conviendrait à qui(?). Et là il faut laisser le libre choix guidant la volonté personnelle opérer comme juge de paix du libre arbitre: mais non sans un éducation préliminaire qui serait à faire dans nos écoles dès le plus jeune âge... Ça c'est encore une autre histoire!

Donc à partir de là on pourrait en déduire ma réponse par rapport à la question sur le lait (et on aurait en partie faux)

Je plussoie la réponse donnée par Ahmed (et donnée en son temps par la Dr Kousmine) le lait de vache est fait pour faire grandir le veau qui doit atteindre le poids d'une vache en 18 mois !!! C'est un super aliment qui ne devrait pas être bu par l'homme, en principe (sinon il vaudrait mieux en consommer du 0%...) Et idem pour le lait maternel humain, qui a toutes les spécificités prévues pour l'allaitement du bébé (en principe...)

La conclusion est que: je n'ai jamais dit que les protéines animales n'avaient pas certains avantages sur les végétales (puisque ce n'est pas parce que celles-ci ont des avantages certains sur les animales, que ces dernières n'en auraient pas quelques uns non plus, que les végétales n'auraient pas... tah daaah...): pour le veau c'est très clair, c'est la rapidité de la prise de poids et donc développement de la musculature y relative, particulièrement bien dosé pour ce faire. C'est surtout ce que les protéines animales amènent en une seule fois: elles apportent les 8 acides aminées essentiels de manière équilibrée et ce en une seule prise: si on parle de celles dans le lait, c'est ça mais en plus complexe) alors qu'il faudrait faire un travail de sélection de différents végétaux pour y parvenir autrement, ce qui est assez complexe (mais pas si on mange équilibré, ce que ne sait pas faire un bébé ou un veau...! Par exemple certaines protéines végétales sont déficitaires en lysine (céréales) voire en méthionine (légumineuses). C'est pourquoi il conviendrait (Janic ou d'autres me diront si je me trompe) d'associer dans un repas VG une céréale (antique) à une légumineuse.
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Re: Choix alimentaires, carni omni herbivores, VG




par Obamot » 30/04/16, 20:11

PS: sur les 22 acides aminés (protéinogènes >>>) qui nous sont nécessaires, il y en 8 qui sont dits "essentiels" (en réalité 9), c'est ceux dont je parlais (c'est ceux qui ne peuvent pas être synthétisés par l'organisme).
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Re: Choix alimentaires, carni omni herbivores, VG




par sen-no-sen » 30/04/16, 20:49

Obamot a écrit :
le lait de vache est fait pour faire grandir le veau qui doit atteindre le poids d'une vache en 18 mois !!! C'est un super aliment qui ne devrait pas être bu par l'homme, en principe (sinon il vaudrait mieux en consommer du 0%...) Et idem pour le lait maternel humain, qui a toutes les spécificités prévues pour l'allaitement du bébé (en principe...)


Qu'entend tu par du lait à 0%?
Bien qu'il y ait depuis quelque années une offensive contre les produits laitiers,il n'existe à ce jour aucune étude démontrant clairement les méfaits de celui ci.
Le bénéfice risque va semble t-il largement dans le sens d'une consommation raisonnée...notamment au pays du fromage! :mrgreen:
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Re: Choix alimentaires, carni omni herbivores, VG




par Obamot » 30/04/16, 23:38

Pour moi il y a non seulement "consommation raisonnée" mais également la notion de plaisir ultra importante. Cela dit on peut remplacer un plaisir "pas très sain ou malsain" par un plaisir "sain".

Mais attention, il n 'y a jamais de discours idéologique derrière ce que je dis. Pour moi tous les modes alimentaires peuvent convenir, tant qu'ils conviennent sans carence à ceux qui les ont choisis, librement choisis (et sans apparition de pathologies). Voilà pour une mise au point utile. Je suis un peu moins flexitariste (et plus VG qu'avant) après l'annonce de l'OMS d'élever la cancérogénicité de la viande au niveau de l'amiante ou de l'arsenic (groupe 1 du CIRC: viandes transformées) ou du trichloroéthylène (groupe 2a du CIRC: viandes rouges) ce qui n'est pas beaucoup "mieux". A vrai dire j'en n'achètes pas (plus depuis des lustres) et n'en consomme que lorsque je ne puis faire autrement, mais en principe je peux toujours m'accommoder, personne ne m'y oblige... Maintenant comme je ne veux pas esquiver, voici les réponses qui circulent:

1) Le lait n'est pas une boisson mais un aliment complet destiné à l'engraissement du veau. Il n'est pas éligible non transformé par certains médecins, notamment ceux qui pratiquent la médecine conventionnelle doublée de l'orthomoléculaire.

2) 0% parce qu'au moins on enlève déjà le gras, donc le "mauvais cholestérol".

3) C'est un produit animal et donc pas un aliment éligible pour l'alimentation humaine par certaines catégories VG.

4) Selon une hypothèse VG plus stricte le lait serait décrit comme une source pathogène néfaste avec des dégâts colatéraux indésirables, comme affaiblissement de l'organisme, favorisant les caries dentaires et même en combinaison avec d'autres facteurs, source de cancers (à titre exemplatif, la cure du Dr Gerson bannit viandes, produits laitiers et œufs, soja, et toutes les protéines animales...)

Ma mise en garde étant qu'en aucun cas, aucune de ces "recommandations" ne doit être faite sous contrainte, mais librement consentie et appliquée avec plaisir. Sinon ce n'est pas valable. On connaît des réaction de type nocébo chez des sujets qui estimaient certains aliments comme "bon pour la santé", mais qui leur avaient été imposés (dans le giron familial associatif ou autre) et qui déclenchaient la production de "produits" par stress, dans leur organisme et ils en sont morts (notre biochimiste dixit) donc je suis singulièrement opposé à tout ce qui serait imposé à autrui sans prescriptions raisonnée et assentiment des personnes..

Donc chacun doit écouter son corps, être heureux et avoir un bon moral, une hygiène de vie adaptée et faire de l'exercice, puis: chercher les bonnes combinaisons avec bon sens et une bonne culture alimentaire et changer si ça ne va pas ou en cas d'apparition de symptômes, Ainsi ne pas hésiter à consulter son médecin lorsque l'idée vient de changer son mode alimentaire (un bilan de santé avec analyse du sang dévoilera d'éventuelles carences, ou pas...), chez si possible un de ces praticiens qui connaît encore bien les questions de prévention/alimentation, et qui se soucie encore de ce que l'on met dans nos assiettes.

A titre perso je consomme parfois du lait 0%, du fromage blanc 0% (et j'en consommerai tant que je n'aurais pas trouvé de substitut pour faire une émulsion avec de l'huile dans les salades, la crème Budwig etc.) et aussi des fromages à l'occasion, mais pas du tout régulièrement. Je suis loin d'être un ayatollah, mais avec le temps je mise sur le qualitatif, ce qui me fait devenir un peu plus strict sans pour autant m'en apercevoir... (je consomme beaucoup plus de bio ces temps, mais il vaut mieux manger non bio mais "équilibré" que bio n'importe comment...)
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Re: Choix alimentaires, carni omni herbivores, VG




par izentrop » 01/05/16, 01:07

Obamot a écrit :1) Le lait n'est pas une boisson mais un aliment complet destiné à l'engraissement du veau. Il n'est pas éligible non transformé par certains médecins, notamment ceux qui pratiquent la médecine conventionnelle doublée de l'orthomoléculaire.

2) 0% parce qu'au moins on enlève déjà le gras, donc le "mauvais cholestérol".

Le point avec le docteur Pascale Modaï, nutritionniste à Paris.

Quels sont les bienfaits du lait ? Qu'apporte-t-il à l'organisme ?
Avant tout il faut rappeler que le lait ou les laitages sont indispensables à l'organisme, cela reste la première source de calcium. Le lait est un aliment liquide complet. Il contient, en plus du calcium, des protéines, des lipides et des glucides. Sans oublier des vitamines A,D,E, et K.
Le lait peut-il apporter du cholestérol ?
Le lait comporte très peu de cholestérol, surtout s'il est demi-écrémé.
Combien de produits laitiers est-il conseillé de consommer quotidiennement et lesquels ?
Il est conseillé de consommer trois produits laitiers par jour : au petit-déjeuner, du déjeuner et au dîner. Notre organisme a besoin d'un gramme de calcium par jour. Un peu plus à l'adolescence, pendant la grossesse et à la ménopause. Les fruits, les légumes et certaines eux minérales contiennent aussi du calcium.

Source sur Plurielles.fr : 10 questions autour du lait

http://www.plurielles.fr/sante-forme/nu ... 3-402.html

newslaiter-2-08-la-matiere-grasse-du-lait-est-precieuse-nutrition-fr.pdf
Désolé si je préfère m'en référer aux spécialistes :wink:
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Re: Choix alimentaires, carni omni herbivores, VG




par Obamot » 01/05/16, 01:59

Non je n'ai rien oublié. C'est idiot à dire mais:

1) le lien renvoie sur une sorte de blog de TF1, qui n'est donc pas agréé HONcode >>> ça n'en fait donc pas une "source médicale de confiance". et une fois de plus, c'est l'une de tes "sources d'informations" parmi les plus fantaisistes! On trouve mieux sur FaceBook :mrgreen:

2) Pas de source animale, car le calcium dans le lait comme décrit, sera éliminé par les urines sans avoir profité a celui qui l'a ingéré.

3) pour fixer le calcium dans les os, il faut de la vitamine D, celle contenue dans le lait n'est pas en suffisance.

4) pour que le calcium profite a celui qui l'ingère il faut de la pression (c'est le seul moyen de fixer le calcium). Donc exercice physique.

5) comme déjà dit, le lait de vache est fait spécifiquement pour les veaux, aliment qui a été subtilisé à la vache en production en série pour l'alimentation humaine (pour lequel il n'est pas fait). Ainsi, contrairement à ce que dit cette source non vérifiée, les études (Université de Harvard notamment) ont prouvé que ceux qui obtiennent du calcium des végétaux en conservent beaucoup plus et le fixe bien mieux dans les os, car il est biodisponible pour l'homme, alors que celui de la vache est biodisponible... pour les veaux. Un peu comme si on consomme du magnésium pur dans le sel de mer, ce dernier sera éliminé car il n'est pas biodisponible pour les êtres humains. Maintenant il faudrait voir au cas par cas les questions métaboliques, mais en gros c'est ça, c'est une question de choix qualitatif.

6) L'étude de Harvard a ceci d'intéressant qu'elle a constaté que la consommation de deux ou plusieurs verres de lait par jour avais mis les gens dans un risque plus élevé de lésions des hanches, col du fémur et bras cassés que ceux qui ont bu "un" ou "moins de un" de verre/s de lait par jour. La conclusion est que si on veut conserver son calcium dans les os, les source végétaliennes de calcium sont bien plus efficaces. Et chez beaucoup de sujet, boire du lait pourrait avoir comme effet d'affaiblir les os.

7) Comme source de calcium d'origine végétale, il y a par exemple les haricots noirs (black-eyed peas) qui en contiennent 370mg/100gr (voir ce que je dis à propos des légumineuses...) Les flageolets blancs à peu près pareil (382 mg) A quantité égale, le lait de soJa contient 2x plus de calcium! (Même si ça se discute, c'est le cas.)

Je ne vois nulle part mention de tout ceci dans ton lien, il faut en effet se méfier des non-spécialistes dont tu fais partie!

Les spécialistes, eux, n'omettent pas les règles de base! Je précise que je suis agréé HONcode.
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Re: Choix alimentaires, carni omni herbivores, VG




par janic » 01/05/16, 09:05

Dede, ahmed, obamot bonjour
En vrac donc :
il (le lait) semble interchangeable entre les mammifères, qu'ils soient herbivores ou carnivores
Pas vraiment, les compositions sont proches, mais des variations font que le lait d'autres espèces n'est pas toujours très bien toléré car forcément moins bien adapté.
Proches ? Pas vraiment ! la composition du lait de chaque animal est très différente en éléments bâtisseurs classiques : protéines, glucides, lipides et, comme tu le soulignes, une multitude d’autres éléments comme les hormones de croissance et tout le reste. Donc chaque lait est adapté à l’espèce et, pour être cohérents, les humains ne devraient consommer que leur propre lait et, à moins d’avoir des nounous avec des mamelles de vache, la consommation en serait évidemment réduite.
On estime qu'environ 2 à 3% des personnes seraient végétariennes en France:
Ces chiffres sont très exagérés (2 à 3% selon les organisateurs, 0.02% selon la police !!!!). En effet sont souvent considérés comme VG autant ceux qui le sont vraiment et à fond, que les pratiquants occasionnels, comme les flexitariens, mais aussi ceux qui ne consomment pas de viandes rouges, mais consomment le reste : viandes blanches, poissons et autres. Si l’on pouvait dénombrer des vrais VG,( par expérience basé sur mon environnement celui d’une ville moyenne de quelques dizaines de milliers d’habitants), on en trouverait tout au plus quelques dizaines, ce qui nous mène loin de quelques %, tout au plus quelques pour mille.
D'abord il faut savoir que nous avons les deux en nous, même le VG strict aura toujours une part de sa digestion qui ne sera pas de la fermentation (dixit notre biochimiste, l'un ne peut pas aller sans l'autre, vivre sans l'autre...ainsi va la vie...)
Je pense que cette réflexion est juste et fausse en même temps. En effet, une partie des VG est VGR, c'est-à-dire consommant des aliments qui peuvent se mettre rapidement en putréfaction avec un transit intestinal paresseux puisqu’une putréfaction est liée au temps de transit et à la chaleur.(cela se sent lors des éliminations). Pour un VGL, c’est plutôt l’inverse puisque la consommation végétale (les herbes essentiellement) nécessite un temps de digestion bien plus long que le système intestinal humain ne le permet. On est plus dans le risque (avec trop de légumes à feuilles) d’une carence par manque d’assimilation de nutriments (si elle était exclusive bien entendu)
C'est surtout ce que les protéines animales amènent en une seule fois: elles apportent les 8 acides aminées essentiels de manière équilibrée et ce en une seule prise:
Là encore il faut nuancer ce discours : sur quel référent a été estimé que ces huit acides aminés se trouvaient de manière équilibrée. Le référent pris était l’œuf, ce qui est loin d’une bonne référence, c’est comme prendre le lait de vache ou d’éléphant comme référence. Donc équilibrée : non ! Présents : oui !
si on parle de celles dans le lait, c'est ça mais en plus complexe) alors qu'il faudrait faire un travail de sélection de différents végétaux pour y parvenir autrement, ce qui est assez complexe (mais pas si on mange équilibré, ce que ne sait pas faire un bébé ou un veau...!
Je suis, moi aussi, passé par cette phase de mesures de tel ou tel élément présent ou non, et j’ai rapidement laissé tomber parce que aucun consommateur ne peut vivre avec des dosettes vérifiant les AJR, les présences ou absences, il faut laisser cela aux nutritionnistes qui font joujou avec et qui ne rendent pas pour autant les gens en meilleure santé d’où :
Par exemple certaines protéines végétales sont déficitaires en lysine (céréales) voire en méthionine (légumineuses). C'est pourquoi il conviendrait (Janic ou d'autres me diront si je me trompe) d'associer dans un repas VG une céréale (antique) à une légumineuse.
Malheureusement c’est, sinon faux, du moins irréaliste. En effet aucun consommateur n’est en capacité de savoir si tel élément est présent dans sa nourriture (c’est juste bon pour les rats de laboratoires), sa quantité, son assimilabilité, etc… Par ailleurs les mesures faites le sont, en général, sur les céréales comme les légumineuses et le reste aussi d’ailleurs (pour l’exemple) venant de la production industrielle agricole dont la qualité alimentaire (dans ses composants) n’est pas prise en compte. On trouve fréquemment des différences de 40% entre industriel et bio.
J’ai, quelques part, un tableau des composants de céréales bio et les apports nécessaires supposés par kg de poids et ces 8 acides aminés s’y trouvent en quantité suffisantes, voir au-delà.
L’idée d’associer des aliments différents pour leurs composés c’est jouer au rat de laboratoire(le biologiste là). Or il ne suffit pas d’ajouter des quantités à d’autres pour obtenir un total. C’est la machine organique qui va faire son choix et, selon des circonstances qui nous échappent, vont faire leur profit de certains mélanges et ajouts ou au contraire ne pas les assimiler à cause de ces mélanges. Par exemple l’apport de calcium par les laitages qui va générer des décalcifications comme l’ostéoporose et que l’apport de vit D (de synthèse évidemment) ne va pas améliorer mais plutôt aggraver.
PS: sur les 22 acides aminés (protéinogènes >>>) qui nous sont nécessaires, il y en 8 qui sont dits "essentiels" (en réalité 9), c'est ceux dont je parlais (c'est ceux qui ne peuvent pas être synthétisés par l'organisme).
Là aussi c’est très théorique quand à la synthèse ou non puisque, là encore, ces mesures sont faites sur des « omnis » dont les mécanismes digestifs sont différents du VGL (pas les mêmes sucs, pas les mêmes quantités, par le même pH,etc…)
Ce même discours est tenu concernant la B12 que l’organisme humain ne pourrait synthétiser (ce qui est probablement le cas chez les « omnis », mais la réalité montre que les VGL examinés (qui n’ont aucun apport de B12 ni naturelle, ni de synthèse) ont un niveau de B12 suffisant tout au long de la vie de ceux-ci (rapport d’étude de l’AADDC). Sur le plan personnel, je suis supposé n’avoir aucun apport depuis plus de 46 ans alors que les stocks habituels, sans apport extérieur, seraient épuisés en 2 ans.
Nos organismes sont « étudiés pour ! » quand on respecte, au mieux, ses mécanismes par un mode alimentaire adapté (donc VGL) et une activité physique suffisante pour son apport en oxygène sans lequel la machine « elle va beaucoup moins bien fonctionner, maintenant ! »
A titre perso je consomme parfois du lait 0%, du fromage blanc 0% (et j'en consommerai tant que je n'aurais pas trouvé de substitut pour faire une émulsion avec de l'huile dans les salades, la crème Budwig etc.)
La question du 0% est un effet de mode. En effet conscient que les laitages présentent de nombreux inconvénients, la solution (économique et industrielle d’abord) c’est de retirer d’un produit le méchant composant qui pose problème. Alors on tombe dans les « régimes » sans cholestérol, sans gluten, sans tout et n’importe quoi, plutôt que de se dire que s’il n’est pas adapté, ce n’est pas en le déséquilibrant que cela va améliorer les choses (en réalité il y a apparence d’un mieux qui va se payer quelques temps plus tard)
Pour l’émulsion avec cet ajout, personnellement, je n’ai pas remarqué ni lu que cela soit une nécessité (là encore l’organisme respecté va faire sa propre émulsion (ou plutôt ce qui en tient lieu) si elle a besoin d’exister. (Je ne conteste pas pour autant que cela puisse être un passage utile en certaines circonstances, je n’ai pas étudié ce point particulier , il y a des tas d'écoles sur la nutrition avec de nombreuses différences)
et aussi des fromages à l'occasion, mais pas du tout régulièrement. Je suis loin d'être un ayatollah, mais avec le temps je mise sur le qualitatif, ce qui me fait devenir un peu plus strict sans pour autant m'en apercevoir...
Exactement, ce n’est pas l’intellect qui intervient dans ce cas, mais l’intelligence du corps qui sait (lorsque ses mécanismes sont de moins en moins faussés) reconnaitre ce qui lui est le plus bénéfique dans ce qui lui est apporté et donc réduire, voire abandonner ce qui est le moins profitable. (sen no sen invoquerait la thermodynamique!)
Pour l'anecdote, une personne de ma connaissance, très gros viandeux, préférait au bout d'une année environ les préparations végétales aux viandes auxquelles il était si attaché gustativement. Phénomène que j'ai rencontré au fil du suivi de viandeux se tournant vers un VG par goût.
(je consomme beaucoup plus de bio ces temps, mais il vaut mieux manger non bio mais "équilibré" que bio n'importe comment...)
Là, le fan de bio que je suis ne partage pas ce point de vue. C’est comme demander s’il vaut mieux être borgne de l’œil droit ou de l’œil gauche. Il n’y a pas de choix à faire, mieux vaut avoir ses deux yeux même aidé par des lunettes!
Pourtant, il est vrai que le BIO suit un effet de mode aussi, où en consommer ça fait cool, sans démarche nutritionnelle pour autant, mais ça ne dure pas!
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Re: Choix alimentaires, carni omni herbivores, VG




par Obamot » 01/05/16, 17:38

Le point principal, c'est l'assentiment volontaire pour tel ou tel bol alimentaire. Si a contrario il y a quelque forme de "résistance", ça changera la façon dont c'est digéré, c'était ça mon plaidoyer principal. Le reste est secondaire et HS pour la réponse donnée à dédé2002, puisqu'il n'y a pas ce problème lors de l'allaitement maternel. CQFD (lol) Encore un dernier point, s'agissant de l'allaitement des veaux, certes le lait contient des protéines animales mais pas de prion, donc pas de risque d'encéphalopathie spongiforme bovine (pas de crise de veaux fous à l'horizon). :cheesy:

janic a écrit :
Obamot a écrit :On estime qu'environ 2 à 3% des personnes seraient végétariennes en France:
Ces chiffres sont très exagérés (2 à 3% selon les organisateurs, 0.02% selon la police !!!!). En effet sont souvent considérés comme VG autant ceux qui le sont vraiment et à fond, que les pratiquants occasionnels, comme les flexitariens, mais aussi ceux qui ne consomment pas de viandes rouges, mais consomment le reste : viandes blanches, poissons et autres. Si l’on pouvait dénombrer des vrais VG,( par expérience basé sur mon environnement celui d’une ville moyenne de quelques dizaines de milliers d’habitants), on en trouverait tout au plus quelques dizaines, ce qui nous mène loin de quelques %, tout au plus quelques pour mille.

Honnêtement, je trouve que les chiffres des stats sur les VG (toutes tendances confondues) sont très sous-évalués. Il n'y a d'ailleurs que lorsque l'on veut bien faire des études que l'on s'en aperçoit (preuve qu'ils existaient avant qu'ils ne soient répertoriés). A cela deux raisons:
— économique, pas tout le monde ne peut se permettre de manger de la viande et rien que cette tranche de la population doit bien représenter un pourcentage non négligeable.
— il est hautement improbable que la viande convienne à tout le monde, 2 ou 3% seulement dans ce contexte, c'est bien peu, n'importe quelle étude épistémologique montrerait des écarts type plus grands pour des sujets en contact avec n'importe quel agent pathogène (pensons aux allergiques aux produits carnés, notamment) — bref, au vu de ce qu'ont révélé les dizaines et dizaines d'études dignes de foi sur la cancérogénicité de la viande et collectées par l'OMS, il est clair que nous avons là un "produit" potentiellement toxique pour l'homme, je mangerais mon chapeau si suite à une exposition prolongée il n'y avait pas plus de rejets spontanés de la part des consommateurs exposés [...] il y en a forcément, chez qui ça ne convient pas, qui vont spontanément ne pas consommer ce "types de produits" sans pour autant se déclarer VG — dès lors statistiquement parlant il n'apparaissent pas, mais on doit plutôt se situer dans une fourchette entre 10 et 20% de la population qui ne consomme pas de viande (quel qu'en soit la raison) sans même s'être posé la question si ils se classifiaient eux-mêmes VG ou pas, de facto ils n'aiment pas et ils ne sont pas dans les stats (amha.)
— il y a aussi cette propension maladive qu'on certains poiticards de biaiser les statistiques, pour les rendre plus "convenables" par comparaison avec les états voisins... (mon prof de diplôme qui était responsable des stats "officielles" dans ma ville, dixit....)

janic a écrit :
Obamot a écrit :D'abord il faut savoir que nous avons les deux en nous, même le VG strict aura toujours une part de sa digestion qui ne sera pas de la fermentation (dixit notre biochimiste, l'un ne peut pas aller sans l'autre, vivre sans l'autre...ainsi va la vie...)
Je pense que cette réflexion est juste et fausse en même temps. En effet, une partie des VG est VGR, c'est-à-dire consommant des aliments qui peuvent se mettre rapidement en putréfaction avec un transit intestinal paresseux puisqu’une putréfaction est liée au temps de transit et à la chaleur.(cela se sent lors des éliminations). Pour un VGL, c’est plutôt l’inverse puisque la consommation végétale (les herbes essentiellement) nécessite un temps de digestion bien plus long que le système intestinal humain ne le permet. On est plus dans le risque (avec trop de légumes à feuilles) d’une carence par manque d’assimilation de nutriments (si elle était exclusive bien entendu).

Oui mais comme on ne peut pas ne pas avoir les deux en nous, même en tant que VG strict (sinon on peut mourrir m'a-t-il dit, puisque l'on vit grâce à l'équilibre entre les deux même si l'un domine sur l'autre: ainsi va la vie. Et aussi tant d'équilibres — même si pas tout à fait comparables — comme acide/base, PH sanguin etc.)

janic a écrit :
Obamot a écrit :C'est surtout ce que les protéines animales amènent en une seule fois: elles apportent les 8 acides aminées essentiels de manière équilibrée et ce en une seule prise:
Là encore il faut nuancer ce discours : sur quel référent a été estimé que ces huit acides aminés se trouvaient de manière équilibrée. Le référent pris était l’œuf, ce qui est loin d’une bonne référence, c’est comme prendre le lait de vache ou d’éléphant comme référence. Donc équilibrée : non ! Présents : oui !

Je ne parlais pas des produits animaux mais de lait maternel en répondant à la question de dede2002. Si tu veux, on parle ici de besoins de l'organisme, c'est de la théorie. Après avec la nourriture, ce que les gens en font et comment ils le gèrent ça fait des années que je te demande de faire un fil là-dessus (lol), mais je suis d'accord que la nature et un peu de bon sens ça va très bien (si certaines conditions qualitatives sont remplies toutefois).

janic a écrit :
Obamot a écrit : si on parle de celles dans le lait, c'est ça mais en plus complexe) alors qu'il faudrait faire un travail de sélection de différents végétaux pour y parvenir autrement, ce qui est assez complexe (mais pas si on mange équilibré, ce que ne sait pas faire un bébé ou un veau...!
Je suis, moi aussi, passé par cette phase de mesures de tel ou tel élément présent ou non, et j’ai rapidement laissé tomber parce que aucun consommateur ne peut vivre avec des dosettes vérifiant les AJR, les présences ou absences, il faut laisser cela aux nutritionnistes qui font joujou avec et qui ne rendent pas pour autant les gens en meilleure santé d’où:

Dito (dernier para de réponse précédente).

janic a écrit :
Obamot a écrit :Par exemple certaines protéines végétales sont déficitaires en lysine (céréales) voire en méthionine (légumineuses). C'est pourquoi il conviendrait (Janic ou d'autres me diront si je me trompe) d'associer dans un repas VG une céréale (antique) à une légumineuse.
Malheureusement c’est, sinon faux, du moins irréaliste. En effet aucun consommateur n’est en capacité de savoir si tel élément est présent dans sa nourriture (c’est juste bon pour les rats de laboratoires), sa quantité, son assimilabilité, etc…

Dito, de la théorie à la pratique... (même paragraphe.)
C'est marrant, tes réponse me font passer pour un idéologue de l'alimentation VG alors que je ne le suis pas du tout :P :D :cheesy:

Par contre il est correcte de dire que certaines protéines sont déficitaires en certains acides aminés.
C'est là qu'une réponse claire de ta part aurait été utile dans la combinaison « 1 légumineuse + 1 céréale associées » dans un même repas: rhôoooo t'as même pas répondu :mrgreen:

janic a écrit :Par ailleurs les mesures faites le sont, en général, sur les céréales comme les légumineuses et le reste aussi d’ailleurs (pour l’exemple) venant de la production industrielle agricole dont la qualité alimentaire (dans ses composants) n’est pas prise en compte. On trouve fréquemment des différences de 40% entre industriel et bio.
J’ai, quelques part, un tableau des composants de céréales bio et les apports nécessaires supposés par kg de poids et ces 8 acides aminés s’y trouvent en quantité suffisantes, voir au-delà.
L’idée d’associer des aliments différents pour leurs composés c’est jouer au rat de laboratoire(le biologiste là). Or il ne suffit pas d’ajouter des quantités à d’autres pour obtenir un total. C’est la machine organique qui va faire son choix et, selon des circonstances qui nous échappent, vont faire leur profit de certains mélanges et ajouts ou au contraire ne pas les assimiler à cause de ces mélanges. Par exemple l’apport de calcium par les laitages qui va générer des décalcifications comme l’ostéoporose et que l’apport de vit D (de synthèse évidemment) ne va pas améliorer mais plutôt aggraver.

J'ai pris connaissance de ce fait il y a peu (bénéfices du bio), mais le "bio poussé" n'a-t-il pas également des carences en nutriments? Tu me diras que c'est toujours mieux que non-bio.

Donc difficulté de trouver des sources d'approvisionnement bio "saines". Car la superette bio du coin a aussi besoin de vendre et donc elle va se fournir en bio à moindre coût, venu d'Espagne ou du Portugal, en culture poussée comme le non-bio, et là.... (vendu en vrac, c'est pas marqué sur les carottes d'où elles viennent...)

janic a écrit :
Obamot a écrit :PS: sur les 22 acides aminés (protéinogènes [voir mon lien]) qui nous sont nécessaires, il y en 8 qui sont dits "essentiels" (en réalité 9), c'est ceux dont je parlais (c'est ceux qui ne peuvent pas être synthétisés par l'organisme).
Là aussi c’est très théorique quand à la synthèse ou non puisque, là encore, ces mesures sont faites sur des « omnis » dont les mécanismes digestifs sont différents du VGL (pas les mêmes sucs, pas les mêmes quantités, par le même pH,etc…)

Chaque personne à son propre mode de digestion, c'est bien ce que je dis. Différent ça c'est sûr, mais expérience faite, il n'est pas très différent si il est "correct" d'un mode alimentaire à l'autre (les fèces d'une personne saine doivent être semblables en densité, en forme de saucisse, pas odorantes car enveloppées d'un film aqueux caractéristique.)

janic a écrit :Ce même discours est tenu concernant la B12 que l’organisme humain ne pourrait synthétiser (ce qui est probablement le cas chez les « omnis », mais la réalité montre que les VGL examinés (qui n’ont aucun apport de B12 ni naturelle, ni de synthèse) ont un niveau de B12 suffisant tout au long de la vie de ceux-ci (rapport d’étude de l’AADDC). Sur le plan personnel, je suis supposé n’avoir aucun apport depuis plus de 46 ans alors que les stocks habituels, sans apport extérieur, seraient épuisés en 2 ans.
Nos organismes sont « étudiés pour ! » quand on respecte, au mieux, ses mécanismes par un mode alimentaire adapté (donc VGL) et une activité physique suffisante pour son apport en oxygène sans lequel la machine « elle va beaucoup moins bien fonctionner, maintenant ! »

C'est pas mon souci, ce qui m'intéresse c'est la biocompatibilité de différents modes alimentaires entre eux (ayant fait leur preuves) comme la médecine ortho (Linus Pauling, Budwig) et plus spécifiquement Kousmine, d'avec Seignalet ou Gerson (toujours au plan théorique) et aussi pour mieux comprendre/apprendre et éviter certains risques...

janic a écrit :
Obamot a écrit :A titre perso je consomme parfois du lait 0%, du fromage blanc 0% (et j'en consommerai tant que je n'aurais pas trouvé de substitut pour faire une émulsion avec de l'huile dans les salades, la crème Budwig etc.)
La question du 0% est un effet de mode. En effet conscient que les laitages présentent de nombreux inconvénients, la solution (économique et industrielle d’abord) c’est de retirer d’un produit le méchant composant qui pose problème. Alors on tombe dans les « régimes » sans cholestérol, sans gluten, sans tout et n’importe quoi, plutôt que de se dire que s’il n’est pas adapté, ce n’est pas en le déséquilibrant que cela va améliorer les choses (en réalité il y a apparence d’un mieux qui va se payer quelques temps plus tard)
Pour l’émulsion avec cet ajout, personnellement, je n’ai pas remarqué ni lu que cela soit une nécessité (là encore l’organisme respecté va faire sa propre émulsion (ou plutôt ce qui en tient lieu) si elle a besoin d’exister. (Je ne conteste pas pour autant que cela puisse être un passage utile en certaines circonstances, je n’ai pas étudié ce point particulier , il y a des tas d'écoles sur la nutrition avec de nombreuses différences)

Ce qui ne change pas c'est que par exemple l'huile de lin est hépatotoxique (mais pas en émulsion qui aide à l'assimilation).
Ce qui ne change pas c'est qu'avec l'âge on métabolise moins bien (généralité) d'où l'intérêt de l'émulsion qui permet de surmonter des passages métaboliques difficile (Dr. F. Besson dixit.)
D'où l'intérêt d'une émulsion, mais qui doit rester légère pour le foie (omelette, mayonnaise, trop c'est trop et fait effet contraire.)

janic a écrit :
Obamot a écrit :et aussi des fromages à l'occasion, mais pas du tout régulièrement. Je suis loin d'être un ayatollah, mais avec le temps je mise sur le qualitatif, ce qui me fait devenir un peu plus strict sans pour autant m'en apercevoir...
Exactement, ce n’est pas l’intellect qui intervient dans ce cas, mais l’intelligence du corps qui sait (lorsque ses mécanismes sont de moins en moins faussés) reconnaitre ce qui lui est le plus bénéfique dans ce qui lui est apporté et donc réduire, voire abandonner ce qui est le moins profitable. (sen no sen invoquerait la thermodynamique!)
Pour l'anecdote, une personne de ma connaissance, très gros viandeux, préférait au bout d'une année environ les préparations végétales aux viandes auxquelles il était si attaché gustativement. Phénomène que j'ai rencontré au fil du suivi de viandeux se tournant vers un VG par goût.

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Re: Choix alimentaires, carni omni herbivores, VG




par izentrop » 01/05/16, 18:33

Le calcium du lait est bon pour l’os : une vérité qui dérange !par Léon Guéguen - SPS n° 283, octobre 2008

Il s’agit bien d’une vérité bien établie et universellement acceptée et non d’une idée reçue mais, depuis quelques années, des détracteurs du laitet des produits laitiers, dont plusieurs médecins-gourouset surtout un journaliste scientifique particulièrement virulent, tentent de la faire passer pour telle. L’industrie laitière est clouée au pilori, comme les experts scientifiques qui osent vanter les vertus des produits laitiers. Cette mauvaise rumeur est complaisamment amplifiée par sa forte médiatisation (livres, articles, émissions…), laissant accroire que le calcium des produits laitiers augmenterait même le risque d’ostéoporose et de fractures osseuses !

J’élude les considérations téléologiques ou faits constatés du genre « le lait de vache est fait pour le veau mais pas pour l’homme »...
Les produits laitiers sont-ils une très bonne source de calcium biodisponible ?

Les attaques contre l’indéniable atout calcique du lait et des produits laitiers portent d’abord sur le fait que l’on peut trouver du calcium dans d’autres aliments et que la bonne biodisponibilité du calcium du lait serait une idée reçue.Le calcium des produits laitiers en général représente en France environ les deux tiers du calcium consommé et rares sont les autres aliments courants riches en calcium. Il s’agit des feuilles de quelques crucifères (certains choux mais pas tous), des fruits secs et autres amandes, des petits poissons avec arêtes, de quelques eaux minérales calciques.
Quant à l’absorbabilité intestinale, il est bien connu que certains composants des végétaux (acide phytique des graines, acide oxalique de certains légumes comme l’épinard, pectines et polyphénols des fruits…)la diminuent considérablement, comme celle d’autres minéraux et oligo-éléments. Seules les feuilles de certaines crucifères (chou frisé, brocoli) échappent à ce handicap. Pourquoi prétendre le contraire ?

http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1018
J'en passe ... Tout le contraire de ton discourt, Obamot et je préfère cette version des professionnels de santé.

D'ailleurs c'est en général du lait demi-écrémé que les gens consomment, pas du lait de vache pur comme le petit veau :roll: . J'ai regardé sur l'étiquette de celui que je consomme, c'est indiqué 1% de matière grasse saturée.

Suivant la quantité consommé, ça ne fera pas forcément du mauvais cholestérol (LDL), car le foie en fabrique 75 % et seulement 25% provient de l'alimentation.
L'important est de garder un équilibre LDL/HDL correct, car le HDL(bon cholestérol) est charger de ramasser le LDL en trop.
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