Quelques chiffres sur la méthanisation ?

Les énergies renouvelables sauf solaire électrique ou thermique (voir sous-forums dédiés ci-dessous) : éoliennes, énergies de la mer, hydraulique et hydroélectricité, biomasse, biogaz, géothermie profonde...
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par Did67 » 09/03/17, 12:17

chatelot16 a écrit :
la partie solide du digestat peut aller a la poubelle et la partie liquide a l'egout



Le tout allant encore mieux... au jardin, comme un "engrais organique complet liquide"...

[je suppose qu'il ne s'agit pas d'un projet au troisième étage d'un immeuble ?]
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Re: Re:




par moinsdewatt » 09/12/17, 13:49

Ils fêtent un an de fonctionnement !

La STEP de Tours produit et injecte du biométhane depuis novembre 2016

L’unité de purification du biogaz en biométhane installée à la station d’épuration des eaux de la Grange David, celle qui traire les eaux de l’agglomération de Tours, est raccordée maintenant depuis un an au réseau GrDF (Novembre 2016). Elle y a injecté depuis plus de 774 000 Nm3 de biométhane. Cette production équivaut à la consommation en gaz naturel de 500 foyers.

Le taux de disponibilité de l’unité de purification membranaire, développée, construite par Bright Biométhane et dont HoSt assure la maintenance, a dépassé les 97%. Pour ce projet l’unité de purification a été raccordée à l’unité l’installation de méthanisation existante. Elle sépare avec une haute efficacité le méthane et le dioxyde de carbone avec un taux de récupération du méthane de plus de 99,5 % cette unité fournit un biométhane de type H à 97 % de méthane. L’installation produit 107 Nm³/h de biométhane à partir de 190 Nm³/h de biogaz brut.

L’ensemble des composants de l’unité de purification, comprenant le compresseur, le système de contrôle, les membranes, le système d’odorisation, l’analyse du biogaz et l’évacuation, se trouve dans un seul container de 12 mètres de long.

Image
Le conteneur de l’unité de purification du biométhane, photo Bright Biométhane


https://www.bioenergie-promotion.fr/537 ... mbre-2016/
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par moinsdewatt » 04/01/18, 18:01

Biométhane: deux nouveaux sites raccordés au réseau de GRTgaz

AFP parue le 04 janv. 2018

Le gestionnaire du réseau de transport de gaz GRTgaz a annoncé jeudi la mise en service de deux nouveaux sites d'injection de biométhane dans son réseau, les premiers depuis deux ans.

Le biométhane est issu de l'épuration de biogaz, fabriqué à partir de la fermentation de matières organiques, essentiellement des déchets de l'agriculture ou ménagers. Les deux sites sont situés à Noyen-sur-Seine (Seine-et-Marne) et Les Essarts-en-Bocage (Vendée), et produiront l'équivalent de la consommation annuelle de 4 800 logements chauffés au gaz, a détaillé GRTgaz dans un communiqué.

Le premier projet était développé par un agriculteur, tandis que le second a été porté par un producteur de canard et le développeur de méthaniseurs Fonroche Biogaz. Trois sites sont désormais directement raccordés au réseau de transport de GRTgaz, deux ans après la mise en service d'un premier site en Saône-et-Loire.

Fin décembre 2017, 44 sites de méthanisation injectent du gaz renouvelable dans les réseaux de gaz français, précise GRTGaz, la plupart étant reliés au réseau de distribution, notamment géré par Grdf, une autre filiale d'Engie (ex-GDF Suez). GRTGaz indique avoir aujourd'hui comptabilisé 28 projets d'injection de biométhane en file d'attente pour un raccordement sur son réseau, à des stades divers de développement. Plus de 500 sites produisent actuellement du biogaz non épuré, qui n'est pas injecté dans le réseau mais valorisé en électricité ou en chaleur.

La loi sur la transition énergétique de 2015 a fixé comme objectif d'avoir 10% du gaz consommé en France d'origine renouvelable en 2030, contre un part encore marginale aujourd'hui. Les acteurs du biogaz et du biométhane estime que la France pourrait atteindre une part de 30% de gaz vert d'ici 2030. La filière connait des difficultés pour se développer du fait de lenteurs pour obtenir des financements et les autorisations nécessaires ainsi que de contraintes techniques importantes.

https://www.connaissancedesenergies.org ... gaz-180104
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Re: Re:




par moinsdewatt » 26/03/18, 21:01

Les 14 travaux de Lecornu pour libérer la méthanisation en France

Aurélie Barbaux Usine Nouvelle le 26/03/2018

Le groupe de travail sur la libération de la méthanisation a rendu ses conclusions. Il préconise 14 actions pour aider les agriculteurs à compléter leurs revenus, professionnaliser la filière méthanisation et accélérer les projets.

Image

Pas de secret, pour atteindre l’objectif de 10% de gaz d’origine renouvelable dans la consommation en 2030 par la loi de transition énergétique de 2015, la France a besoin de ses agriculteurs. C’est en effet la méthanisation, soit la production de biogaz après fermentation des déchets agricoles, qui est le meilleur moyen aujourd’hui pour produire du gaz renouvelable en France. Les autres technologies, comme la gazéification ou le power-to-gas sont encore en développement. Or aujourd’hui la France produit moins de 1% du gaz qu’elle consomme. Comme pour l’éolien fin 2017, le groupement a donc lancé en janvier 2018 des ateliers de libération de la méthanisation. On attendait les conclusions pour le Salon de l’agriculture, mais le secrétaire d’Etat à la transition écologique et solidaire, Sébastien Lecronu, n’a dévoilé le résultat que ce lundi 26 mars. Le groupe de travail préconise 14 actions pour aider les agriculteurs à compléter leurs revenus, professionnaliser la filière méthanisation et accélérer les projets tout en développant un filière française.

1 – Lancer un appel d’offres pour les projets atypiques.

L’idée est d’intégrer des projets de méthanisation avec injection qui n’entrent pas dans le cahier des charges des appels d’offres existants, qui se concentrent actuellement exclusivement sur l’installation de méthaniseurs. Ces projets permettront d’accroître la production de biogaz sur des sites existants.

2 – Créer un tarif de rachat hors appel d’offres pour les petites installations

L’État va simplifier les règles de soutien tarifaire avec la création d’un tarif de rachat à guichet ouvert pour les installations de taille moyenne de 500 kW à 1 MW plutôt que des appels d’offres trop lourds pour cette taille de projet. Cette mesure sera prise par arrêté.

3 – un fonds de garantie BPI de 100 millions d’euros


Pour faciliter l’accès au crédit pour les agriculteur ayant un projet de méthanisation, le ministre de l’Agriculture a annoncé qu’il consacrera 100 millions d’euros sur le Grand Plan d’Investissement (GPI) pour financer un fonds de garantie BPI au bénéfice des projets de méthanisation agricole.

4 – Ne plus considérer les digestats comme des déchets


Pour faciliter la valorisation organique des digestats (résidus de la méthanisation qui peut servir d’engrais) et sécuriser les approvisionnements des agriculteurs, une norme adaptée et dédiée aux digestats sera élaborée avec la profession, comme il en existe déjà une sur les composts.

5 – Autoriser l’utilisation du bioGNV par les engins agricoles

L’utilisation du bioGNV par les engins agricoles sera rendue possible sur le territoire national à l’issue d’un travail en cours au niveau européen sur les modifications du règlement 167/2013 relatif à la réception des véhicules agricoles et de ses actes délégués (règlement 2015/96 et 2015/504).

6 – Financer les méthaniseurs alimentant des stations GNV

Un soutien financier sera mis en place pour les méthaniseurs qui alimentent les véhicules (bus, camions) afin de développer un nouvel usage direct local du biométhane, notamment dans les zones éloignées du réseau de gaz.

7 – Former aux bonnes pratiques

Des formations seront mise en place pour l’ensemble des acteurs, avec un pilotage du ministère de l’Agriculture en ce qui concerne la formation destinée au monde agricole. Ce plan de formation permettra d’aider les porteurs de projets à présenter des desseins limitant les nuisances et favorisant le dialogue local.

8 – Pousser la filière à la certification

La structuration de la filière doit permettre à chaque acteur de la chaîne de valeur (investisseurs, porteurs de projets, bureaux d’études, équipementiers, opérateurs) de s’adapter au contexte français multi-intrants et de s’insérer dans un modèle économique pérenne. L’une des clefs de cette structuration est l’initiation d’une démarche de qualité (guides, chartes, labels, certification, normes...) permettant de favoriser un développement efficace des projets, de rassurer les investisseurs et de diminuer les coûts de production.

9 – Simplifier la réglementation des installations classées (ICPE)

L’État va réduire les délais d’instruction de 1 an à 6 mois et augmentera le seuil applicable à la déclaration ICPE (100 tonnes/jour contre 60 tonnes/ jour). Ce régime d’enregistrement, plus souple, sera étendu à l’ensemble de l’activité de méthanisation ICPE, en plus du régime de déclaration possible pour la méthanisation agricole.

10 – Créer un guichet unique d'instruction des dossiers réglementaires

Chaque préfet désignera un service de l’Etat "guichet unique" pour recevoir les différents dossiers réglementaires relatifs aux méthaniseurs (dossier ICPE/IOTA ou d’agrément sanitaire).

11 – Simplifier la réglementation « loi sur l’eau »

Les méthaniseurs soumis à l’enregistrement ou à la déclaration ICPE seront désormais soumis au régime de "l’enregistrement", ce qui aura pour conséquence de supprimer l’étude d’impact et l’enquête publique.

12 – Autoriser les mélanges d’intrants

Passer à une échelle plus large suppose de développer des méthaniseurs de grande taille et de diversifier les gisements à méthaniser (déchets d’industries agro-alimentaires, biodéchets, biogaz de décharge, boues de stations d’épuration). Le gouvernement en escompte une baisse progressive des coûts de production (de 100 à 80 euros/MWh) et le développement d’une filière française et européenne des matériels de méthanisation.

Les mélanges d’intrants deviendront donc possibles mais seulement dans des conditions de sécurité renforcées pour les terres agricoles en cas d’épandage du digestat. Par défaut, le mélange appliquera les règles d’épandage les plus strictes s’imposant à ses composants et une règle générale de traçabilité sera définie.

13 – Généraliser la méthanisation des boues de grandes stations d’épuration

Seules 22% des boues de stations d’épuration sont méthanisées. Pour le généraliser, un travail avec les collectivités et les professionnels démarre pour préciser le calendrier et les soutiens. La méthanisation réduit sensiblement les volumes de boues et facilite aussi les autres usages que l’épandage.

14 - Créer un "droit à l’injection"

Le groupe de travail propose la création d’un "droit à l’injection" dans les réseaux de gaz naturel dès lors que l’installation de méthanisation se situe à proximité d’un réseau existant pour éviter que des projets ne soient bloqués faute de capacités. Les gestionnaires de réseau seront chargés d’effectuer les investissements nécessaires pour que cela devienne possible.

https://www.usinenouvelle.com/article/l ... ce.N671749
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Re: Quelques chiffres sur la méthanisation ?




par sicetaitsimple » 26/03/18, 21:58

Je trouve tout ça plutôt bien, notamment l'aspect mis sur le biométhane véhicule ,l'injection réseau et la diversité des apports. Ne faisons pas la même erreur que nos voisins allemands qui ont fait exploser un système débile de production d'électricité à base de cultures énergétiques (maîs principalement).

On verra bien, entre les intentions et la réalisation il y a souvent un grand pas.

Mais pour moi les règles de base sont simples:

-éolien et solaire: électricité
-bois: chauffage, éventuellement cogénération si ce sont les besoins de chaleur qui pilotent la production, et non un tarif débile d'achat d'électricité.
-matières fermentescibles: biométhane en injection réseau et/ou GNV, à défaut électricité si pas de possibilité d'injection.
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Re: Re:




par moinsdewatt » 26/05/18, 15:23

Les Mureaux : du gaz de ville grâce à vos excréments

Mehdi Gherdane| 23 mai 2018,

Et oui, les stations d’épuration où sont traitées les eaux usées peuvent produire un gaz vert et propre ! Ce sera le cas dans un an aux Mureaux.

Les habitants de la vallée de la Seine pourront bientôt se chauffer grâce… à leurs toilettes. Le groupe Suez a posé ce mercredi la première pierre d’une usine de méthanisation aux Mureaux. Cet équipement fonctionne sur un principe diaboliquement simple : les gaz produits dans la station d’épuration des Mureaux seront récupérés pour être injectés dans le réseau de ville.

Par quel procédé ? Quand vous tirez la chasse, les eaux usées sont expédiées en station d’épuration où elles sont décantées et filtrées. Il en résulte des boues liquides, issues des excréments, qui vont subir plusieurs traitements et fermenter. Et c’est cette fermentation qui va produire du méthane, un gaz labellisé « bio » puisqu’il n’engendre aucune pollution. Au final, il s’agit donc de créer du bio grâce à du sale !

Image

Une première en Ile-de-France

Selon Suez, qui pilotera cet équipement, le gaz pourra chauffer 1 200 logements de la région. Les habitants n’auront toutefois pas la possibilité de savoir si leur chaudière utilisera du méthane bio ou non puisque à sa sortie d’usine, il sera directement injecté dans les conduites existantes.

Financée en grande partie par la communauté urbaine Grand Paris Seine & Oise, cette usine entrera en service fin 2019. Ce sera la seule en Ile-de-France à fonctionner sur ce principe. Le conseil régional, qui participe à hauteur de 8 % ce projet à 22,5 M€, veut en faire la vitrine d’une politique plus verte. « L’objectif, c’est d’augmenter la part d’énergie renouvelable en Ile-de-France, indique Jean-Philippe Dugoin-Clément, vice-président (UDI) de la région, en charge de l’écologie. 90 % des énergies consommées en Ile-de-France sont aujourd’hui importées. Il est impensable de continuer comme ça. »

En France, une autre installation de ce type existe à Strasbourg et un projet similaire vient d’être lancé à Marseille. Notre pays est pourtant à la traîne par rapport à certains voisins européens. En Suède, par exemple, la moitié des bus de la capitale Stockholm roulent grâce à du biométhane et ce, depuis plusieurs années.


http://www.leparisien.fr/yvelines-78/le ... 731588.php
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Re: Re:




par moinsdewatt » 26/05/18, 15:27

Produire du gaz grâce au maïs

22 mai 2018

Le maïs est la matière première qui a le plus fort pouvoir méthanogène, et la culture la plus compétitive pour ce débouché. Quelques éléments de compréhension sur le sujet…

Le potentiel méthanogène d’une culture correspond à la quantité de méthane pouvant être produite après un traitement par méthanisation. Ce potentiel s’exprime en volume de méthane ramené à la masse de matière organique du végétal. L’unité utilisée est le Nm3 CH4/kg MO ou par kg MF (Nm3 pour normal mètre cube, MO pour matière organique, MF pour matière fraîche). Dans toutes les publications, le maïs est la culture produisant le plus de méthane, avec une moyenne de 220 Nm3 CH4/kg MF, loin devant l’herbe qui produit en moyenne 172 Nm3 CH4/kg MF.

Image

Des différences entre variétés

Le potentiel méthanogène varie d’une variété à l’autre. On estime en effet que, selon les variétés, l’accessibilité de la matière organique à la biodégradation dans le digesteur diffère. L’essor de la méthanisation en Allemagne a permis d’apporter énormément de références. Aujourd’hui, les variétés de maïs destinées à la méthanisation peuvent faire l’objet d’une inscription spécifique en Allemagne. Leur pouvoir méthanogène est précisé à l’aide d’une équation officiellement retenue. Le second paramètre à prendre en compte est le rendement par ha. Le choix d’une variété de maïs reste donc lié au couplage entre performances de production à l’hectare et pouvoir méthanogène.

...................


https://www.terre-net.fr/partenaire/gui ... 37826.html
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Re: Quelques chiffres sur la méthanisation ?




par chatelot16 » 26/05/18, 17:30

je ne pense pas que l'injection du biomethane dans le reseau soit la meilleure solution : il faut une epuration parfaite du gaz pour ne pas provoquer de corosion dangereuse dans un reseau prevu pour du methane habituellement bien pur

il faut se debarrasser du CO2 du biomethane et cette epuration a le defaut de provoquer le rejet d'une petite partie du methane ... si cette petite partie n'est pas brulé c'est une catastrophe ecologique vu le garnd pouvoir a effet de serre du methane

ma conclusion c'est qu'il vaut mieux consommer le biomethane pour faire de l'electricité avec des groupe electrogene qui admettent facilement le CO2 et les impureté habituelle

le grand progrès serait de ne pas faire marcher les groupe electrogéne a puissance constante mais en fonction des besoin du reseau electrique : stocker le methane quand il y a trop d'electricité et faire tourner plus de groupe electrogène quand il y a besoin d'electricité ... ça ne couterait presque rien de plus car la durée de vie des groupe electrogène est bien definie ... construire 2 ou 3 groupe a la place d'un seul ne coute rien de plus car il dureront plus longtemps

une autre possibilité d'utiliser le biomethane serait de faire des petits reseau de gaz autour des methaniseur avec des consomateur qui acceptent d'installer uniquement du materiel special acceptant les impureté du biomethane ... ça eviterait les systeme de purification trop couteux
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Re: Quelques chiffres sur la méthanisation ?




par Remundo » 27/05/18, 09:28

deux vidéos intéressantes qui présentent la problématique agricole typique concernant le sujet



on arrive à valoriser de la biomasse habituellement perdue, et les digestats remplacent une bonne partie des engrais.
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Re: Quelques chiffres sur la méthanisation ?




par moinsdewatt » 27/05/18, 15:35

chatelot16 a écrit :je ne pense pas que l'injection du biomethane dans le reseau soit la meilleure solution : il faut une epuration parfaite du gaz pour ne pas provoquer de corosion dangereuse dans un reseau prevu pour du methane habituellement bien pur .....


D'autres que vous ont réfléchi et trouvé les solutions.

et donc l' avenir c'est ceci :

L'injection de biométhane accélère et voit grand

Par Giulietta Gamberini La Tribune 06/04/2018,

En 2017, le nombre d'installations a augmenté de 70%, et les volumes injectés de 89%, révèle le tout dernier "Panorama du gaz renouvelable". Confiants dans le soutien du gouvernement, qui vient de clôturer un groupe de travail dédié, les professionnels du secteur portent un objectif d'injection de 50 Twh en 2028.

Autorisée seulement depuis 2001, l'injection de biométhane dans les réseaux reste en France encore très modeste. En 2017, 44 unités de production de biogaz le valorisaient sous cette forme, contre 548 pour en produire de la chaleur ou de l'électricité (filière, celle-ci, réglementée depuis 2006). Seulement 0,1% de l'ensemble du gaz naturel consommé en France était du bio-méthane.

L'année dernière semble néanmoins avoir été celle du décollage, révèle le troisième "Panorama du gaz renouvelable" publié jeudi 5 avril, qui recense une augmentation du nombre d'installations de 70% (contre 5% pour les unités de production de biogaz en cogénération), et une croissance des volumes injectés de 89%. 406 GWh de biométhane étaient notamment introduits dans le réseau, à savoir l'équivalent de la consommation d'environ 34.000 foyers, alors que le parc raccordé avait une capacité maximale annuelle de 682 GWh.

30% de la consommation française en 2030

Les perspectives pour l'avenir sont d'ailleurs encore meilleures, relève le Panorama. 361 projets sont en effet "en file d'attente", à savoir potentiellement opérationnels dans les 2 à 5 ans. Leur capacité maximale cumulée, de 8TWh/an, correspond à l'objectif fixé par la dernière "Programmation pluriannuelle de l'énergie pour l'injection de biométhane dans le réseau en 2023", qui correspondrait à 2% de la consommation de gaz française. Les professionnels du secteur espèrent même tripler l'objectif de 10% de gaz renouvelable dans la consommation française, fixé par la loi de transition énergétique pour 2030, et portent ainsi, dans le cadre des travaux en cours sur la nouvelle PPE, un objectif d'injection de 50 Twh en 2028. Ils comptent notamment sur le soutien des pouvoirs publics, qui a sans doute contribué au récent envol, et qui semble confirmé par les dernières prises de position du gouvernement.
............................

https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 74289.html
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