Forêts et bois-énergie

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Bucheron
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par Bucheron » 21/09/06, 21:31

Ben.... :shock: un arbre jeune est loin de sa taille adulte et pousse très vite. Il a un aspect plus "grêle" et filiforme que le port classique de l'espèce, surtout en milieu forestier assez fermé.

Un arbre à maturité s'approche de la taille moyenne de son espèce dans les conditions de milieu où il est installé. Il ne grandit quasiment plus en hauteur et étend plutôt son houppier s'il a la place de le faire. Seul la croissance en diamètre de sa charpente continue de façon assez marquée.

Tu connais les TCR et les TTCR ?

http://www.inra.fr/presse/produire_du_bois_energie
http://www.biomasse-normandie.org/bois_ ... fiche=2141

Dans ce type de "culture d'arbres", des espèces à croissance rapide sont récoltées avec des cycles assez courts (quelques années) et produisent beaucoup plus qu'une forêt "normale".
Alors c'est vrai que c'est un cas extrême, mais c'est juste pour te montrer que ce sont les boisements "jeunes" qui fixent le plus le CO2, puisque ce sont eux qui produisent le plus de bois rapporté à la surface.

Peut-être que tigre des neiges peut en dire plus que moi à ce sujet, d'ailleurs ?
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Philippe Schutt
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par Philippe Schutt » 22/09/06, 08:54

ok, ils serrent les arbres au max. c'est pour ça qu'il y a plus de production de bois.
et ce n'est pas en remplacement de forêts, c'est en plus :)
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par Bucheron » 22/09/06, 09:39

Comme dit plus haut, c'est un exemple d'un cas limite à visée d'illustration, rien de plus.
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par Philippe Schutt » 22/09/06, 22:47

et si on a du bois en trop, on pourrait toujours en remplir à nouveau les anciennes mines de charbon.
bon, ok, ça ne risque pas d'arriver, surtout si le gulf-stream s'arrète. :|
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Targol
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par Targol » 22/09/06, 23:15

Philippe Schutt a écrit :et si on a du bois en trop, on pourrait toujours en remplir à nouveau les anciennes mines de charbon.

Attention, un bois qui pourrit peut transformer le CO2 qu'il a enmagasiné en Méthane qui est largement plus "effet de serristique" :wink: que le CO2
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denis
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par denis » 23/09/06, 08:49

Targol a écrit :
Philippe Schutt a écrit :et si on a du bois en trop, on pourrait toujours en remplir à nouveau les anciennes mines de charbon.

Attention, un bois qui pourrit peut transformer le CO2 qu'il a enmagasiné en Méthane qui est largement plus "effet de serristique" :wink: que le CO2


Ce qui est le cas permanent des marais :!:
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par Philippe Schutt » 23/09/06, 18:54

excellent! dans les mines il ne se disperse pas, on pourrait le récupérer assez facilement.
mais c'est du rève, il faudrait pouvoir y mettre des quantités astronomiques.
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denis
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par denis » 23/09/06, 21:41

Philippe Schutt a écrit :excellent! dans les mines il ne se disperse pas, on pourrait le récupérer assez facilement.
mais c'est du rève, il faudrait pouvoir y mettre des quantités astronomiques.

les trous à boucher sont aussi astronomiques!!!!
reste le pb de main d'oeuvre.
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par chatelot16 » 15/09/12, 14:50

Bucheron a écrit :Ben.... :shock: un arbre jeune est loin de sa taille adulte et pousse très vite. Il a un aspect plus "grêle" et filiforme que le port classique de l'espèce, surtout en milieu forestier assez fermé.

Un arbre à maturité s'approche de la taille moyenne de son espèce dans les conditions de milieu où il est installé. Il ne grandit quasiment plus en hauteur et étend plutôt son houppier s'il a la place de le faire. Seul la croissance en diamètre de sa charpente continue de façon assez marquée.

Tu connais les TCR et les TTCR ?

http://www.inra.fr/presse/produire_du_bois_energie
http://www.biomasse-normandie.org/bois_ ... fiche=2141

Dans ce type de "culture d'arbres", des espèces à croissance rapide sont récoltées avec des cycles assez courts (quelques années) et produisent beaucoup plus qu'une forêt "normale".
Alors c'est vrai que c'est un cas extrême, mais c'est juste pour te montrer que ce sont les boisements "jeunes" qui fixent le plus le CO2, puisque ce sont eux qui produisent le plus de bois rapporté à la surface.

Peut-être que tigre des neiges peut en dire plus que moi à ce sujet, d'ailleurs ?


ces remarque sont interressante ! dommage que les liens ne marchent plus

je vois des plantation trés serré faite près de chez moi par l'onf : il laissent pousser quelques année , puis il coupent tout ce qui ne leur plait pas en laissant pousser les meilleurs arbres

ça fait une quantité de bois assez enorme dès les premiere année qui est laissé a pourrir sur place

quand il y aura une plus grosse consomation de plaquette forestiere ce bois pourra etre broyé et vendu , en ne laissant sur place que ce qu'il faut pour entretenir le sol

mais actuellement le prix des plaquette de bois vendu par une scieries qui broie ses chutes est plus faible que le prix de location d'un broyeur pour recuperer ce bois !

le plus utile pour avancer dans ce sens est d'abord de construire des bonnes chaudiere a plaquette ... et ensuite de construire des broyeurs pas cher
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Ahmed
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par Ahmed » 16/09/12, 13:17

Chatelot16, tu écris:
quand il y aura une plus grosse consommation de plaquette forestière, ce bois pourra être broyé et vendu, en ne laissant sur place que ce qu'il faut pour entretenir le sol

L'opération, portant sur un volume limité de bois et dans un environnement peu favorable à la mécanisation (éclaircie de jeunes taillis feuillus) est très hypothétique, comme tu le notes toi-même.
De plus, il y a une affirmation bien peu scientifique: comment peut-on estimer la quantité suffisante à l'entretien du sol, d'autant que le paramètre économique s'en mêle...

Plus loin:
Le plus utile pour avancer dans ce sens est d'abord de construire des bonnes chaudières à plaquette ... et ensuite de construire des broyeurs pas cher

La chaudière à plaquettes est une solution de substitution plutôt qu'une vraie solution, elle reste cependant une pratique intéressante dans certains cas, du fait de la combustion correcte du combustible; quant aux broyeurs, si leurs prix baissaient, cela encouragerait ce type de chauffage, probablement bien au delà du raisonnable, mais surtout, en exacerbant la concurrence, ferait pression sur les prix de la plaquette et... diminuerait la rentabilité de l'opération: ce qui serait gagné d'un côté serait perdu de l'autre.
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