Chiffres sur l'énergie éolienne et les éoliennes

Les énergies renouvelables sauf solaire électrique ou thermique (voir sous-forums dédiés ci-dessous) : éoliennes, énergies de la mer, hydraulique et hydroélectricité, biomasse, biogaz, géothermie profonde...
Ahmed
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par Ahmed » 22/12/14, 17:01

Oui, Did, il faut mettre des virgules, un point c'est tout! 8)
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Christophe
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par Christophe » 22/12/14, 17:23

Remundo a écrit :oui,il faut savoir que réseau français comprend à peu près 50 GW de nucléaire.

Alors on en déduit par ordre de grandeur les valeurs plausibles pour les "petites" renouvelables.


+1

Et cela m'étonnerait fort que même au niveau mondial, la puissance solaire (photovoltaïque) instantanée max réelle atteigne 1 225 GW !
Dernière édition par Christophe le 22/12/14, 23:17, édité 1 fois.
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Did67
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par Did67 » 22/12/14, 22:23

Remundo a écrit :oui,il faut savoir que réseau français comprend à peu près 50 GW de nucléaire.

Alors on en déduit par ordre de grandeur les valeurs plausibles pour les "petites" renouvelables.


A vrai dire, j'aurais pu réfléchir...

Mais cela m'ennerve, cette "anglosaxonisation". C'était ça mon propos.

Quand je lis quelque chose, je n'aime pas interrompre ma lecture par "devoir réfléchir" à que l'auteur a voulu dire. Il n'avait qu'à être clair le gar, sinon, il se tait !

Les mômes, à l'école, on leur colle zéro quand les unités ne sont pas bonnes ou la virgule pas au bon endroit...
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moinsdewatt
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par moinsdewatt » 25/01/15, 14:25

Les USA premier producteur mondial d' électricité éolienne avec 168 TeraWatt.h, bien que la chine ait plus de capacité installée.
(ce qui signifie que en moyenne les turbines aux USA sont plus ventée).

USA, not China, is #1 in wind power

January 21, 2015 evwind

The United States has more wind energy powering its grid than any other country in the world. Some mistakenly believe that China has become the leading producer of wind energy, surpassing the U.S. in this sector like so many others. It is true that China has more megawatts (MW) of wind turbines installed than the U.S. — over 90,000 MW to just over 60,000 MW for the US. However, a better measure is the total amount of electricity, measured in kilowatt-hours (kWh), that each country produces from wind and delivers to customers each year. Capacity (MW) measures wind turbine production and installation, but it is the electrical energy (kWh) delivered to the grid that powers our factories, businesses and homes.

Image

........................

http://www.evwind.es/2015/01/21/usa-not ... ower/50050
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moinsdewatt
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par moinsdewatt » 25/01/15, 14:27

La part des éoliennes dans le mix électrique danois augmente encore

12 janvier 2015 / energeek

Selon les chiffres publiés début janvier par Energinet.dk, gestionnaire du réseau de transport d’électricité et de gaz naturel du Danemark, 2014 a été une année record pour l’énergie éolienne. Les turbines danoises ont en effet permis de fournir 39% de l’électricité consommée au Danemark tout au long de l’année 2014 !

Selon l’opérateur réseau, le vent qui a soufflé sur le Danemark en 2014 n’avait « rien d’exceptionnel ». Cette hausse de la part de l’énergie éolienne dans le mix électrique doit donc être attribuée à l’installation de 100 nouveaux parcs au cours de l’année qui vient de s’achever. Il s’avère que janvier a été le mois le plus productif (l’énergie éolienne a alors généré plus de 61,7% de l’électricité consommée au Danemark) alors que juillet a été le moins productif (23% tout de même).

Il faut cependant souligner que les volumes d’électricité consommés entre janvier et octobre 2014 ont connus une baisse de 5,8% par rapport à la même période en 2013. Une baisse de la demande en raison de températures moins rigoureuses et d’une hausse des importations d’électricité. Le Danemark est toutefois plus que jamais optimiste quant à l’atteinte de ses objectifs de 2020 (50% de son électricité produite par l’énergie éolienne).


http://lenergeek.com/2015/01/12/2014-an ... en-europe/

L’énergie éolienne bat des records au Royaume Uni

Selon les données recueillies par la société d’analyse anglaise EnAppSys, et relayées par l’organisation syndicales professionnelles RenewableUK, les éoliennes du Royaume-Uni auraient généré 15% d’électricité de plus qu’en 2013, avec un volume de 28,1 TWh produits. Un volume suffisant pour répondre aux besoins énergétiques de 6,7 millions de foyers britanniques et élever la part de l’énergie éolienne à 9,3% du mix électrique.

Les fermes éoliennes britanniques ont battu un autre record en décembre : elles ont en effet permis de produire 14% de l’électricité consommée au Royaume Uni. Le précédent record (12%) avait été établi en décembre 2013.

http://lenergeek.com/2015/01/12/2014-an ... en-europe/
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Did67
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par Did67 » 27/01/15, 12:02

Lu sur le site internet du journal Le Monde, ce matin :


Elle est bien révolue l’époque où la consommation d’électricité ne cessait d’augmenter au rythme de la croissance économique, du déploiement du parc de centrales nucléaires et de l’équipement immodéré en chauffage électrique. Depuis 2011, la demande se stabilise. Elle a même légèrement reculé (– 0,4 %) en 2014 – et de 6 % si l’on tient compte d’une météo très clémente –, indique le « Bilan électrique français » publié, mardi 27 janvier, par Réseau de transport d’électricité (RTE), la filiale d’EDF gestionnaire des 100 000 kilomètres de lignes à haute tension.
La production française a atteint 540,6 TWh en 2014, en baisse de 1,8 % par rapport à 2013. Barrages hydroélectriques, éoliennes, fermes solaires et centrales biomasses ont assuré 19,5 % de la consommation totale. Et pour la première fois, « la production des énergies renouvelables (hors hydraulique) devance la part de la production thermique fossile », charbon, gaz et fioule, qui recule de 40 %, souligne RTE. L’opérateur explique cette montée en puissance des énergies renouvelables (ENR) par la « clarification du dispositif réglementaire » et « des dispositions économiques plus favorables » en 2014. Elles ont permis d’augmenter de près de 1 900 MW les capacités de production éolienne et photovoltaïque : la première atteint désormais 9 100 mégawatts (MW), encore loin de l’objectif du gouvernement de 19 000 MW en 2020, la seconde 5 300 MW.
Cette montée en puissance des renouvelables est un bon point dans la lutte contre le changement climatique, où la France occupe une position honorable grâce à son parc de 58 réacteurs nucléaires (77 % de la production de courant), dont la production a progressé de 3 % grâce à des arrêts de tranche plus courts. Cet essor, conjugué à la baisse de la demande et au recul de la production thermique fossile, a permis de réduire de plus de 40 % les émissions de gaz à effet de serre du secteur électrique, qui ont atteint 19 millions de tonnes équivalent CO2.
La demande des PMI/PME est en replis
La baisse de la demande est générale. En déclin depuis 2005, celle des grands industriels (hors énergie) se stabilise à un niveau proche de la consommation de 2009, année de récession économique. Mais pour la première fois, la demande des PMI/PME, des professionnels (artisans, commerçants…) et des particuliers est en replis (– 0,5 %). Une légère inflexion qui reflète certes une activité économique ralentie, « mais également l’effet des mesures d’économie d’énergie déployées depuis plusieurs années », note RTE.

Les échanges aux frontières ont été « particulièrement soutenus » en 2014. La France a exporté 92 TWh et importé 27 TWH. Avec un solde de 65 TWh, elle reste le pays européen le plus exportateur d’électricité, profitant de l’effondrement du prix sur le marché spot, où il est le plus bas derrière l’Allemagne. La France est exportatrice nette vers tous ses voisins (Royaume-Uni, Italie, Espagne, Suisse…), à l’exception de l’Allemagne, qui lui vend plus d’électricité qu’elle ne lui en achète. Un phénomène a beaucoup aidé EDF à exporter : l’indisponibilité de près de la moitié du parc nucléaire belge exploité par Electrabel (groupe GDF Suez), qui a gonflé le solde exportateur vers la Belgique (+ 28 %).
RTE, très actif dans la construction d’un grand réseau européen de transport d’électricité, qui permet de faire jouer les solidarités, d’optimiser les flux et de limiter la construction de nouvelles centrales. « L’utilisation soutenue des interconnexions confirme notamment la nécessité de poursuivre l’adaptation du réseau électrique pour lui permettre de répondre aux enjeux de la transition énergétique engagée en France et en Europe », souligne RTE.
Vers une modification du capital de RTE ?
Est-ce le prélude à une modification du capital de RTE (8 400 salariés), aujourd’hui détenu à 100 % par EDF ? L’entreprise est plutôt en bonne santé. Elle a maintenu, en 2014, son niveau d’investissement (1,374 milliard d’euros) et elle prévoit d’y consacrer encore 1,5 milliard d’euros cette année. Mais depuis trois mois court le bruit d’une ouverture de capital. Au terme de la loi, RTE doit être détenu par des acteurs publics.
L’entreprise a des revenus récurrents avec les droits de transit sur le réseau et l’opération pourrait intéresser des fonds souverains ou des institutions comme la Caisse des dépôts et consignations. Autre option : un rapprochement avec un opérateur européen. Des discussions informelles ont déjà eu lieu entre les dirigeants d’EDF et des conseils, a révélé l’agence Bloomberg. A l’Agence des participations de l’Etat (APE), on souligne qu’aucune décision n’a été arrêtée. Rien ne devrait être décidé avant 2016.
La valeur de RTE est estimée entre 13 et 15 milliards d’euros. La moitié de ses actifs a déjà été cantonnée dans un fonds destiné à financer le futur démantèlement des réacteurs d’EDF. A quoi pourrait servir le produit d’une cession partielle ? L’Etat, actionnaire à 84,5 % d’EDF, pourrait l’utiliser pour investir dans des secteurs porteurs ou se désendetter lui-même. Mais la maison mère de RTE a aussi besoin d’argent pour moderniser et remettre ses centrales aux normes post-Fukushima. Un « grand carénage » dont le coût est estimé à 55 milliards d’euros d’ici à 2025. Une belle bataille en perspective.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... CfjCPbu.99
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Did67
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par Did67 » 27/01/15, 12:07

""Il s’avère que janvier a été le mois le plus productif (l’énergie éolienne a alors généré plus de 61,7% de l’électricité consommée au Danemark)"

Ceci étant une moyenne mensuelle, je suppose qu'à certains moments, la production doit dépasser la consommation ??? [au creux de la conso par jour de grand vent] ?????
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moinsdewatt
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par moinsdewatt » 19/02/15, 21:11

Transition énergétique: le Sénat élève à 1.000 mètres la distance entre une éolienne et des habitations

18 Fev 2015 France soir

Afin de protéger les riverains des nuisances sonores et malgré l'opposition des professionnels du secteur, le Sénat a augmenté ce mercredi de 500 à 1.000 mètres la distance minimale entre une éolienne et des habitations.

La nouvelle devrait plaire aux riverains. Afin de leur éviter certains désagréments, le Sénat a fixé à 1.000 mètres dans la nuit de mardi à mercredi la distance entre une éolienne et des habitations à l'occasion de l'examen du projet de loi sur la transition énergétique. Jusqu'à présent, la norme en vigueur imposait une séparation de 500 mètres. "Allez donc vous promener près d'une éolienne géante, le bruit est infernal", a affirmé le sénateur d'Indre-et-Loire, Jean Germain, auteur de l'amendement au projet de loi.

Pour justifier l'intérêt de son amendement, l'élu a rappelé les décisions prises sur le sujet dans d'autres pays. Il a notamment insisté sur le choix de l'Allemagne et de la Grande-Bretagne de fixer à 1,5 kilomètre, "pour des raisons médicales", la distance minimale entre une éolienne et une habitation. Plus encore pour les Etats-Unis qui ont instauré une distance minimale de 2 kilomètres. Avec son amendement, Jean Germain souhaite concentrer "les éoliennes dans des zones inhabitées".

Toutefois, les professionnels du secteur ne voient pas la nouvelle d'un très bon œil. Pour la Fédération énergie éolienne (FEE), cette disposition "serait catastrophique" et "neutraliserait" toutes les autres mesures favorables à l'éolien adoptées par le Sénat sur ce texte si elle était maintenue. Pour Frédéric Lanoë, le président de la FEE, cette mesure pourrait mettre à mal le développement éolien précisant que cette distance de 1.000 mètres "n'est basée sur aucune analyse". De son côté, le Syndicat des énergies renouvelables (SER), autre représentant du secteur, demande ni plus ni moins le retrait de l'amendement.

Déjà adopté par l'Assemblée nationale, le projet de loi est examiné au Sénat jusqu'au 19 février. Il fera l'objet d'un vote solennel le 3 mars.


http://www.francesoir.fr/politique-fran ... olienne-et
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Christophe
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par Christophe » 20/02/15, 00:49

Ce n'est pas vraiment le potentiel éolien qui manque en France (le 1er d'Europe et de loin de mémoire...loin des zones d'habitation pour la plupart des sites)...par contre le lobby nucléaire veille...

Marrant ces puissantes associations "anti éoliennes" composés de cadres retraité EDF... :cheesy:
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phil53
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par phil53 » 20/02/15, 11:20

C'est incroyable que des personnes qui ont fait des études souvent scientifiques, donc sachant manipuler les probabilités défendent l'énergie la plus dangereuse.
Ils disent qu'il n'y a pas d'autre alternative, pourtant effectivement le jour ou on aura 1/6ème de la France quasiment inutilisable que fera t on?
Est ce seulement pour le pouvoir, pour l'argent, la prouesse technique?
Qu'est ce qui peut motiver pour prendre et faire prendre un tel risque pour l'ensemble du pays pour des générations?

EDF ne veut pas lâcher ses prérogatives. En exemple le lien suivant à propos de l'île de Sein
http://journaldelenergie.com/transition ... ergetique/
Ça me met en colère quand il font de la pub pour promouvoir leur image verte
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