Ahmed a écrit :1- Il faut d'abord rappeler que du fait de l'extrême inégalité dans l'allocation des ressources, ce n'est pas tant le nombre qui joue que la capacité de dissiper massivement de l'énergie accaparée par un relativement petit nombre.
Oui et il serait nécessaire de la rappeler à
Yves Cochet https://www.marianne.net/politique/pour-proteger-l-environnement-l-ex-ministre-yves-cochet-prone-la-suppression-des , qui prône la réduction des naissances pour limiter l'impact écologique...
Un autre argument des optimistes impénitents est que l'expansion du modèle économique européen et de ce qui va avec, aurait comme effet ce que l'on nomme habituellement le transition démographique (...)
La transition démographique est consécutive à l'industrialisation,mais cette dernière ne promet aucune amélioration en terme écologique dans le sens ou, si les familles produisent moins d'enfants,les rejetons issus de la société techno-industrielle auront un appétit féroce en matière première ...
À cela il est simple de faire remarquer d'une part que cette expansion du modèle est une simple supposition que rien ne vient étayer (l'extractivisme suppose deux pôles avec un flux orienté des plus pauvres vers les plus riches), d'autre part, en supposant que la contrainte physique ne s'exerce pas, les évolutions démographiques ont, par nature, une inertie très forte et que ce reflux serait très décalé dans le temps.
C'est d'ailleurs ce qui inquiète les démographes.Le continent Africain est en voie d'industrialisation,toutefois les fortes inégalités qui y règne on maintenu un niveau de fécondité élevé conjugué à une augmentation(certes timide) des niveaux de vie.
Il en résulte une augmentation très importante des populations,le continent Africain(essentiellement sub saharien) sera le seul qui ne sera pas en voie de vieillissement(+1,25milliards d'individus en plus à l'horizon 2050 selon l'ONU).
L'équilibrage fécondité/industrialisation prendra plusieurs décennie et risque d'être la cause d'une accélération des écocides.
"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.