EPR, jusqu'à la lie pour EDF et Areva ?

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Re: Re:




par Did67 » 19/03/17, 15:59

moinsdewatt a écrit :
Ben non, le marché spot ne voit passer qu' une très faible part des approvisionnements électriques.

L' essentiel est négocié sur des contrats de longue durée et n' est pas au marché spot. Par exemple l' essentiel du courant des industriels.


Oui, exact. Merci d'avoir corrigé.

Il reste que le "prix moyen" 365 jours par an du courant, même négocié, est bas car, sur certaines périodes, il y a pléthore de courant issu d'autres sources... Or une centrale se module difficilement.

Voir : https://entreprises-collectivites.engie ... az-baisse/

Je ne sais si à 30 et quelques euros le MWh, une vieille centrale est rentable...?
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Re: Re:




par Did67 » 19/03/17, 16:03

moinsdewatt a écrit :Il n' y a pas a fermer Fessenheim. J' espère que le prochain gouvernement après les élections fera ce qu' il faut pour annuler cette décision.


J'espère que la consommation va suffisamment baisser et que les énergies alternatives vont suffisamment se développer (je parle à l'échelle européenne) pour que Fessenheim devienne inutile !

Les gouvernements ne pèsent plus grand chose dans les grands équilibres des grands groupes ! Il arrivera à EdF ce qui est arrivé à Mittal : fermeture pour non-rentabilité (ou surcoût de la mise aux normes) !
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Re: Re:




par moinsdewatt » 20/03/17, 19:55

Did67 a écrit :.Les gouvernements ne pèsent plus grand chose dans les grands équilibres des grands groupes ! Il arrivera à EdF ce qui est arrivé à Mittal : fermeture pour non-rentabilité (ou surcoût de la mise aux normes) !


l' Etat Français étant actionnaire à environ 85% de EDF, c'est l' état qui fera monter les tarifs du kW.h
Un point c'est tout.
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Re: EPR, jusqu'à la lie pour Areva?




par Did67 » 21/03/17, 09:53

Sauf que c'est impopulaire, et l'Etat recule souvent devant ses responsabilités - maintenant, on aura peut-être bientôt un président qui fait tout pour être impopulaire, alors ce sera une aubaine... ???

Et sauf qu'EdF n'a plus le monopole. Pour l'instant, une majorité de clients restent au tarif réglementé, qui finira par disparaître... EdF conserve donc son avantage. Mais si on suit l'histoire de FranceTélécom, on a vu qu'Orange a dû rogner sur ses marges et "suivre" certains concurrents, malgré l'avantage historique...

Ce n'est, bien entendu, qu'un avis. Je ne suis pas voyant. Mais je souhaite bien du plaisir à ceux qui sont "électrifiés" à mort !
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Re: EPR, jusqu'à la lie pour Areva?




par Christophe » 27/06/17, 22:25

C'est pas encore gagné pour l'EPR...

http://lexpansion.lexpress.fr/actualite ... 21647.html

Des experts examinent la cuve de l'EPR de Flamanville

Une réunion d'experts a débuté ce lundi au siège de l'Autorité de sûreté nucléaire. L'objectif est de formuler un avis sur l'état de la cuve de l'EPR de Flamanville.

Les discussions doivent durer deux jours. Un groupe d'experts a débuté, ce lundi, au siège de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) près de Paris une réunion à l'issue de laquelle il doit donner un avis sur l'état de la cuve de l'EPR de Flamanville.

Une poignée de militants anti-nucléaires, opposés à l'homologation de cette cuve sur laquelle des anomalies ont été détectées, étaient rassemblés aux alentours de 8H45 devant l'ASN à Montrouge, dans les Hauts-de-Seine.

Des tests sont en cours

Areva avait détecté fin 2014 une concentration excessive en carbone dans l'acier du fond et du couvercle de la cuve de l'EPR de Flamanville (Manche). Conséquence: cela pourrait potentiellement la rendre moins résistante, alors qu'elle est une pièce essentielle, deuxième barrière contre la radioactivité dans un réacteur.

(...)
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Re: EPR, jusqu'à la lie pour Areva?




par moinsdewatt » 29/06/17, 19:58

EDF obtient un démarrage sous condition de l'EPR de Flamanville

AFP le 28/06/2017

L'EPR de Flamanville (Manche) pourra bien démarrer avec sa cuve initiale, malgré ses anomalies, mais EDF devra changer son couvercle d'ici la fin 2024 et accentuer ses contrôles sur cet équipement, une option que l'électricien espère encore éviter.

Les caractéristiques du fond et du couvercle de la cuve, sur lesquels un défaut a été détecté fin 2014, sont "suffisantes" pour permettre à l'EPR de fonctionner, mais le couvercle ne peut "être utilisé que pour une durée limitée", fixée à fin 2024, a déclaré mercredi le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), Pierre-Franck Chevet, lors d'une conférence de presse.

C'est "une très bonne nouvelle pour l'EPR" a commenté Laurent Thieffry, directeur du projet de Flamanville chez EDF, lors d'une conférence téléphonique.

Après plus de deux ans de procédures et de tests d'une ampleur "sans précédent", selon M. Chevet, le gendarme du nucléaire a rendu mercredi un avis préliminaire, très attendu dans ce dossier crucial pour la filière française de l'atome, avant une décision définitive en octobre, après des consultations.

Image

Les anomalies détectées constituent "une diminution des marges" de sécurité, a expliqué l'ASN.

Outre le remplacement du couvercle qui coûtera à l'électricien 100 millions d'euros, elle exige donc d'EDF "des contrôles périodiques supplémentaires afin de s'assurer de l'absence d'apparition ultérieure de défauts" sur le fond de la cuve.

De tels contrôles sont actuellement non faisables sur le couvercle, d'où la demande de le remplacer.

Mais EDF ne se résigne pas et entend "faire ses meilleurs efforts" pour développer une méthode de contrôle "sous deux ans" et revenir vers l'ASN "pour formuler une nouvelle demande quant au devenir du couvercle", a affirmé M. Thieffry.

En attendant, le réacteur de 1.650 MW pourra fonctionner sans "aucune" restriction, notamment de puissance.

- Commande passée -

EDF a toutefois confirmé avoir commandé dès avril à un fournisseur japonais un forgé, c'est-à-dire une ébauche de forme qui permet ensuite de fabriquer un couvercle, a indiqué M. Thieffry.

Avec la décision de l'ASN, "nous allons transformer cette anticipation de commande de forgé en une anticipation complète de la commande d'un nouveau couvercle", qui sera en partie fabriqué sur un site d'Areva en France, a-t-il ajouté.

EDF a déjà remplacé le couvercle d'une cinquantaine de réacteurs en activité du parc français.

Le groupe a aussi confirmé mercredi le démarrage de l'EPR fin 2018, pour une mise en service commerciale en 2019, quand le calendrier initial tablait sur 2012.

Une concentration excessive en carbone avait été détectée fin 2014 sur l'acier du fond et du couvercle de la cuve forgée à l'usine Creusot Forge d'Areva, affaiblissant potentiellement leur résistance, alors que la cuve est un équipement capital dans le confinement de la radioactivité d'un réacteur.

Si elle est confirmée en octobre, la décision de l'ASN lèvera aussi la dernière condition posée par Bruxelles à la recapitalisation de 5 milliards d'euros d'Areva, dans le cadre de sa restructuration, prévue au troisième trimestre de cette année.

- Vitrine ternie -

L'EPR, premier modèle français d'un réacteur de troisième génération, était censé être une vitrine de l'industrie nucléaire française, mais les deux prototypes toujours en chantier - celui de Flamanville et celui en construction en Finlande - ont accumulé les déboires.

Le coût de l'EPR de Flamanville a ainsi triplé à 10,5 milliards d'euros depuis le début du chantier.

Une vingtaine de militants de Greenpeace ont manifesté mercredi matin devant le chantier de l'EPR de Flamanville, contre le démarrage du réacteur.

"C'est complètement irresponsable! Cela signifie que pendant six ans l'EPR fonctionnerait avec un couvercle défectueux et non contrôlé", s'est insurgé Yannick Rousselet chargé de campagne nucléaire à Greenpeace, dans une déclaration écrite.

"L'ASN s'est couchée devant la pression des industriels EDF et AREVA", a-t-il accusé.

Quatre autres EPR sont en construction, deux en Chine, à Taishan, dont le premier doit démarrer cette année, et deux en Angleterre.

Les cuves des EPR chinois ont également été forgées par Areva au Creusot, mais EDF assure avoir pu "faire profiter les cuves de Taishan de toute la démarche de justification" menée à Flamanville.

http://www.boursorama.com/actualites/ed ... c97cd6325c
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Re: EPR, jusqu'à la lie pour Areva?




par Christophe » 30/06/17, 12:43

mais le couvercle ne peut "être utilisé que pour une durée limitée", fixée à fin 2024,


:lol: :lol: :lol:

C'est une blague? 2024 c'est demain à l'échelle d'un EPR:

a) Franchement vu comme c'est parti, je doute que l'EPR démarre sa production avant 2024. A l'époque il y avait 2 ou 3 ans entre la première divergence et la connexion au réseau dans les réacteurs "classiques" REP...

b) Si il démarre avant, disons au mieux première divergence en 2019, production en 2021-2022 (je ne pense pas que quelques mois suffisent comme l'indique l'article), il faudrait l'arrêter pour changer le couvercle environ 3-4 ans après?

Je pense qu'un changement de couvercle dès maintenant est la meilleure des options économiquement parlant...en espérant que le suivant soit bon (pas sur!!) :cheesy:
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Re: EPR, jusqu'à la lie pour Areva?




par Did67 » 30/06/17, 14:59

Sans doute que derrière tout ça, il y a une âpre dispute entre EdF et l'ASN, dont on a pu "deviner" quelques éléments dans des "prises de position antérieures".

En gros, EdF, qui a joué la méthode Coué (ou le grand bluff) : "il y a un défaut, mais cela n'a aucune incidence sur la sécurité", et essayant de mettre l'ASN devant le fait accompli (annonçant en gros, que l'autorisation d'exploiter sera accordée donc que le chantier continue comme si de rien n'était - il faut rassurer actionnaires et banquiers ! ne pas oublier le gigantesque endettement d'EdF - alors qu'aucune décision n'était prise).

L'ASN a demandé des batteries de tests et d'essais et il ne serait pas surprenant que la question ne soit pas, techniquement, aussi "tranchée" : en gros, le couvercle résisterait mais il pourrait fatiguer plus vite... C'est ce que j'ai cru comprendre. Dans ce cas, difficile à l'ASN de prendre une décision négative (refus de mise en route - le système marcherait en sécurité dans un premier temps), faute d'arguments techniques. Mais elle a la possibilité de demander un remplacement anticipé, vu que la fatigue plus rapide serait prouvée. Et là, elle est dans son rôle de "renouvellement des autorisations" (souvent suite à des modifications). Donc elle annonce qu'il y aura une exigence de modification.

L'ASN n'a pas à se prononcer sur le fait si c'est économique, réaliste, faisable ou pas. Elle dit : "c'est un système fiable, il peut démarrer" ou "il y a un défaut, il faut le réparer avant de démarrer". Il semblerait que ce soit entre les deux : "Cela tiendra, mais pas très longtemps ; donc il faudra remplacer en 2024". Et à EdF de se démerder : remplacer avant ou rouler un peu et arrêt / remplacement. C'est une décision de gestion, essentiellement économique, que l'ASN n'a pas à gérer. C'est le problème de l'exploitant.
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Re: EPR, jusqu'à la lie pour Areva?




par Did67 » 03/07/17, 18:42

Et ils continuent, les cons...!

Plus que jamais, cette prétendue appréciation d'un prof est d'actualité : "A touché le fond, mais il creuse encore...". En l'occurence, il s'agit du déficit.

Hinkley Point : EDF révise à la hausse le coût des deux réacteurs EPR

L’électricien, confirmant une information du « Monde », a annoncé que le coût de la future centrale nucléaire britannique s’alourdissait de 1,8 milliard d’euros. La construction risque aussi de prendre plusieurs mois de retard.

LE MONDE ECONOMIE | 03.07.2017 à 15h49 | Par Jean-Michel Bezat

A l’issue d’une « revue complète » du projet menée pendant plusieurs mois, EDF a annoncé, lundi 3 juillet, une révision à la hausse (+ 1,845 milliard d’euros) du coût des deux réacteurs EPR que le groupe construit à Hinkley Point, dans le sud-ouest de l’Angleterre, confirmant une information du Monde (daté 25-26 juin). Cela en portera le coût à 22,4 milliards, soit une hausse de 8 % par rapport au devis initial, a indiqué le directeur général d’EDF Energy, filiale britannique du groupe français. Vincent de Rivaz n’a pas précisé si EDF supportera l’intégralité de ce premier dérapage ou s’il sera partagé avec son partenaire China General Nuclear Power Corporation (CGN), qui finance un tiers du projet.

Cette révision s’explique, selon lui, par les modifications en cours du design du réacteur EPR (contrôle commande, ventilation…) réclamées par l’autorité de sûreté nucléaire britannique et la révision « du volume et du séquencement des travaux sur site », qui ont débuté en mars. Il l’impute également à « la mise en place progressive des contrats fournisseurs », qui sont revus puisque la décision finale d’investissement n’a été votée qu’en septembre 2016 avec près d’un an de retard sur le calendrier initial.
Un « risque » de dérapage de neuf et quinze mois

EDF a déjà signé d’importants accords avec Bouygues, qui assure le génie civil, et de grands fournisseurs d’équipementiers comme General Electric, qui a racheté les turbines d’Alstom pour centrales nucléaires, et Areva. En raison du sous-dimensionnement de l’usine Creusot Forge d’Areva, les cuves des EPR d’Hinkley Point seront forgées au Japon. Elles ne sont pas concernées par les défauts détectés sur celle de Flamanville (Manche), a indiqué M. de Rivaz.

A ce surcoût s’ajoute un premier report – attendu – de la date de démarrage des réacteurs, même si M. de Rivaz souligne que les équipes doivent « rester mobilisées » pour tenir l’objectif initial d’une mise en service fin 2025. En fait, EDF évoque un « risque » de dérapage de quinze mois pour le premier EPR et de neuf mois pour le second. Cela entraînerait un coût de 861 millions d’euros, qui s’ajouteraient au 1,845 milliard. Ces délais supplémentaires sont inévitables, selon plusieurs experts, dans la mesure où les EPR britanniques sont différents des autres, notamment de celui de Flamanville, et que l’industrie britannique n’a plus construit de réacteurs depuis vingt ans.

EDF reconnaît que le taux de rentabilité attendu du projet baissera de 9,2 % à 8,5 % et même à 8,2 %, ce qui reste très confortable. En revanche, M. de Rivaz affirme que ce dérapage n’aura « aucune conséquence » sur le contrat signé en 2013 entre le gouvernement britannique et la société exploitant la centrale. Il garantit à EDF et CGN une rémunération de 92,5 livres (105 euros) par mégawattheure (MWh) durant trente-cinq ans. Le dirigeant assure que ces quinze mois sont « très en deçà » du retard au-delà duquel Londres est en droit de réduire ce prix garanti.

Projet à très haut risque

« Le chantier avance conformément au planning », affirme encore le patron d’EDF Energy. Et le début de la construction en tant que telle, marqué par le premier béton du bâtiment réacteur, est toujours prévu « mi-2019 ». Avec un bémol de taille : il dépend de la finalisation du design définitif de réacteur, prévue fin 2018, « dont le calendrier est tendu ». Pour l’heure, le chantier débuté en mars consiste surtout en des travaux de terrassement et de raccordements routiers.

En France, la majorité des syndicats d’EDF avaient réclamé un report du projet, estimant qu’il met en péril l’avenir même de l’entreprise. Hinkley Point reste un projet à très haut risque pour EDF. Le groupe est lourdement endetté (37,4 milliards d’euros), fragilisé par une forte baisse des prix de gros de l’électricité ces dernières années et une consommation atone. Il a aussi engagé une coûteuse rénovation et sécurisation de son parc français de 58 réacteurs, alors même qu’il a pris l’engagement d’investir dans les énergies renouvelables et les services d’efficacité énergétique.

C’est le gouvernement de Tony Blair qui avait décidé, en 2006, de relancer le programme nucléaire britannique face à un parc de centrales qui arrivera en fin de vie dans les années 2020. Après dix ans de préparation et de soubresauts, ces deux EPR censés assurer à eux seuls 7 % de l’électricité des Britanniques ne font toujours pas l’unanimité outre-Manche. Fin juin, le National Audit Office, équivalent de la Cour des comptes, a jugé que le prix garanti de 105 euros par MWh – très au-dessus du prix de marché de 35-37 euros – pourrait alourdir la facture des consommateurs de 34 milliards d’euros sur trente-cinq ans.



En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

Petite remarque : qui se souvient de l'arrogance de Proglio, patron d'EdF, et copain de Sarko, expliquant que c'est AREVA qui ne sait pas y faire, que si c'était EdF, on verrait, etc, etc... Là, c'est bien EdF qui a la maîtrise d'ouvrage.
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Re: EPR, jusqu'à la lie pour Areva?




par moinsdewatt » 14/07/17, 16:42

L'EPR de Flamanville attendu à pleine puissance en novembre 2019

Publié le 11/07/2017 Infos Reuters PARIS

Le réacteur nucléaire de type EPR de la centrale de Flamanville (Manche) démarrera ses essais de production le 25 mai 2019 et atteindra sa pleine puissance le 16 novembre de la même année, selon un calendrier prévisionnel fourni mardi par EDF.

Un porte-parole du groupe a dans le même temps confirmé que le démarrage du réacteur - c'est-à-dire le premier chargement de combustible - restait prévu pour fin 2018.

EDF avait précédemment indiqué que les essais de production de l'EPR étaient programmés pour le deuxième trimestre 2019 et que sa montée en puissance aurait lieu au quatrième trimestre.

L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a donné fin juin un feu vert de principe à la mise en service de la cuve de l'EPR de Flamanville, prévenant toutefois que le couvercle de cet équipement ne pourrait pas être utilisé au-delà de 2024.

Annoncé à trois milliards d'euros lors de la présentation du projet en 2004, l'EPR de Flamanville devait initialement entrer en service en 2012.

Mais des difficultés à répétition sur le chantier et dans la fourniture de certains équipements ont contraint à de multiples reprises EDF à reporter cette date et à revoir à la hausse le coût du projet, estimé à 10,5 milliards d'euros depuis septembre 2015.

http://www.usinenouvelle.com/article/l- ... 19.N564897
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