Canicule : diminution de la production nucléaire
- Bucheron
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Apparemment, le "lobby nucléaire" n'est pas encore assez puissant...
http://www.actu-environnement.com/ae/news/1871.php4
Pourtant comme potiche, notre MEDD actuelle est pas mal...
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Pourtant comme potiche, notre MEDD actuelle est pas mal...
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Quizz : quel(le) est le/la MEDD qui a été le/la plus efficace durant les 20 dernières années selon vous ou plutôt le/la moins inéfficace ?
(j'ai pas la réponse c'est plutot un sondage que je lance...)
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A la louche, je dirais Voynet mais elle est intervenu dans un contexte où on lui a laissé plus de marge qu'à ses successeurs pour des raisons de "gauche plurielle" (il fallait bien donner un ou deux os à ronger aux verts pour avoir leurs consignes de vote).
Maintenant, par rapport aux enjeux, tant que l'environnement restera un sujet mineur en politique, ce qui sera fait sera toujours largement en dessous de ce qui devrait l'être.
Maintenant, par rapport aux enjeux, tant que l'environnement restera un sujet mineur en politique, ce qui sera fait sera toujours largement en dessous de ce qui devrait l'être.
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"Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est un fou, ou un économiste." K.E.Boulding
http://www.courrierinternational.com/ar ... j_id=65124
ÉNERGIE • La ruée vers l’uranium a commencé
Il était dédaigné, le voici recherché. De nombreux gouvernements prévoient de construire des centrales et les prix s’envolent. Et on voit fleurir de nouveaux producteurs et courtiers…
Alors qu’il piétinait autour de 7 dollars le kilo [environ 5,60 euros] au début du millénaire, le prix de l’uranium au comptant a été multiplié par plus de six depuis lors, s’établissant à 45,50 dollars [35 euros] à la mi-juillet. Une envolée qui s’explique par l’éternelle loi de l’offre et de la demande : alors que l’offre décroît rapidement, la demande en combustible nucléaire repart à la hausse.
Depuis 1986 et la catastrophe de Tchernobyl, l’uranium n’avait plus vraiment la cote. Mais le début de la disgrâce remonte plus exactement à 1979, avec l’accident de fusion de la centrale américaine de Three Mile Island, en Pennsylvanie. Jusqu’à cette date, les exploitants miniers faisaient tout pour augmenter leurs capacités de production en prévision d’un essor de l’énergie nucléaire. Après Three Mile Island, nombre de compagnies d’électricité ont annulé leurs commandes de réacteurs nucléaires. Mais, plutôt que de payer les pénalités exigées en cas d’annulation des contrats d’achat d’uranium, elles ont calculé qu’il leur plus rentable de continuer d’acquérir le minerai et de le stocker.
Les ogives russes recyclées bonifient l’offre
Après Tchernobyl, l’exploration d’uranium enregistre un fort ralentissement. Au milieu des années 1990, le prix de l’uranium au comptant atteint un niveau si bas que la production dans les mines en exploitation tombe à 50 % de la demande. Les producteurs d’électricité peuvent cependant s’appuyer sur leurs stocks pour faire face à la pénurie. De plus, à cette époque, le démantèlement et le retraitement des ogives nucléaires russes fournissent 10 % de la demande.
Mais, aujourd’hui, les stocks commencent à s’épuiser au moment même où la demande repart. Sans compter que les autorités russes ont annoncé qu’elles cesseraient de transformer leurs têtes nucléaires en uranium combustible dès l’expiration de leur accord de non-prolifération en 2013. Or, d’ici là, tout indique que les réacteurs vont se multiplier, plusieurs pays ayant, comme le Royaume-Uni, opté pour le nucléaire comme source alternative d’électricité. Outre les 441 réacteurs actuellement en activité, vingt-sept sont en construction et trente-huit sont en projet dans le monde. L’essentiel de ces nouvelles installations se trouvera en Asie. D’ici cinq ans, les stocks ne permettront plus de satisfaire qu’un quart de la demande d’uranium attendue. A en croire la World Nuclear Association, la demande devrait passer de 77 000 tonnes cette année à près de 85 000 tonnes à l’horizon 2010. Or Merrill Lynch s’attend à ce que l’offre reste insuffisante au moins jusqu’en 2015. Charles Scorer, directeur du courtier NUFCOR Uranium, va dans le même sens : “Avec une exploration insuffisante et des stocks en baisse, le marché risque d’être tendu pendant les dix prochaines années.” Un tel contexte explique l’envolée des cours au comptant, qui a elle-même incité les exploitants à augmenter la production et relancé l’exploration dans le monde entier.
D’importantes quantités restent à découvrir
Le marché de l’uranium est dominé par l’Australie et le Canada. L’Australie détient les plus importants gisements mondiaux, avec 40 % des réserves connues, mais le premier producteur est le Canada. Le premier acteur du secteur est la société canadienne Cameco, suivie de près par Rio Tinto, qui exploite des gisements en Australie et en Namibie. Le minerai est aussi présent au Kazakhstan, en Europe de l’Est et dans plusieurs pays africains dont la Zambie et l’Afrique du Sud.
Les compagnies d’exploration se multiplient elles aussi. Au Canada et en Australie, on compte 150 sociétés, contre 40 il y a un an. Comme le constate Preston Chiaro, directeur énergie de Rio Tinto, “on assiste à un afflux massif de nouveaux acteurs sur le marché, et tous cherchent à faire leur trou”.
L’attitude générale envers l’uranium a commencé à changer il y a environ deux ans, lorsque certains écologistes sont devenus plus favorables à l’énergie nucléaire en tant qu’alternative aux énergies fossiles. Une tonne d’uranium génère autant d’énergie que 116 000 tonnes de charbon, sans émettre de gaz à effet de serre. Avec le retour du nucléaire, la demande devrait croître de 2 % par an. Jusqu’à ce que l’offre rattrape la demande, les prix continueront de grimper. Selon les investisseurs, l’exploration encore lacunaire signifie que d’importantes quantités restent à découvrir. Et l’on peut aussi compter sur de futures améliorations des techniques minières et de production d’énergie. Charles Scorer s’en réjouit. “L’uranium, assure-t-il, entre dans sa première phase de production industrielle.”
Cosima Marriner
The Daily Telegraph
Exclusif
Dès 2010, l’Australie exportera 20 000 tonnes d’uranium par an vers la Chine. L’empire du Milieu, où le nucléaire représente 2 % de l’énergie produite, prévoit de construire 30 nouvelles centrales d’ici à 2020. L’accord entre les deux pays, signé en avril 2006, garantit que le gouvernement chinois n’utilisera pas le minerai à des fins militaires.
ÉNERGIE • La ruée vers l’uranium a commencé
Il était dédaigné, le voici recherché. De nombreux gouvernements prévoient de construire des centrales et les prix s’envolent. Et on voit fleurir de nouveaux producteurs et courtiers…
Alors qu’il piétinait autour de 7 dollars le kilo [environ 5,60 euros] au début du millénaire, le prix de l’uranium au comptant a été multiplié par plus de six depuis lors, s’établissant à 45,50 dollars [35 euros] à la mi-juillet. Une envolée qui s’explique par l’éternelle loi de l’offre et de la demande : alors que l’offre décroît rapidement, la demande en combustible nucléaire repart à la hausse.
Depuis 1986 et la catastrophe de Tchernobyl, l’uranium n’avait plus vraiment la cote. Mais le début de la disgrâce remonte plus exactement à 1979, avec l’accident de fusion de la centrale américaine de Three Mile Island, en Pennsylvanie. Jusqu’à cette date, les exploitants miniers faisaient tout pour augmenter leurs capacités de production en prévision d’un essor de l’énergie nucléaire. Après Three Mile Island, nombre de compagnies d’électricité ont annulé leurs commandes de réacteurs nucléaires. Mais, plutôt que de payer les pénalités exigées en cas d’annulation des contrats d’achat d’uranium, elles ont calculé qu’il leur plus rentable de continuer d’acquérir le minerai et de le stocker.
Les ogives russes recyclées bonifient l’offre
Après Tchernobyl, l’exploration d’uranium enregistre un fort ralentissement. Au milieu des années 1990, le prix de l’uranium au comptant atteint un niveau si bas que la production dans les mines en exploitation tombe à 50 % de la demande. Les producteurs d’électricité peuvent cependant s’appuyer sur leurs stocks pour faire face à la pénurie. De plus, à cette époque, le démantèlement et le retraitement des ogives nucléaires russes fournissent 10 % de la demande.
Mais, aujourd’hui, les stocks commencent à s’épuiser au moment même où la demande repart. Sans compter que les autorités russes ont annoncé qu’elles cesseraient de transformer leurs têtes nucléaires en uranium combustible dès l’expiration de leur accord de non-prolifération en 2013. Or, d’ici là, tout indique que les réacteurs vont se multiplier, plusieurs pays ayant, comme le Royaume-Uni, opté pour le nucléaire comme source alternative d’électricité. Outre les 441 réacteurs actuellement en activité, vingt-sept sont en construction et trente-huit sont en projet dans le monde. L’essentiel de ces nouvelles installations se trouvera en Asie. D’ici cinq ans, les stocks ne permettront plus de satisfaire qu’un quart de la demande d’uranium attendue. A en croire la World Nuclear Association, la demande devrait passer de 77 000 tonnes cette année à près de 85 000 tonnes à l’horizon 2010. Or Merrill Lynch s’attend à ce que l’offre reste insuffisante au moins jusqu’en 2015. Charles Scorer, directeur du courtier NUFCOR Uranium, va dans le même sens : “Avec une exploration insuffisante et des stocks en baisse, le marché risque d’être tendu pendant les dix prochaines années.” Un tel contexte explique l’envolée des cours au comptant, qui a elle-même incité les exploitants à augmenter la production et relancé l’exploration dans le monde entier.
D’importantes quantités restent à découvrir
Le marché de l’uranium est dominé par l’Australie et le Canada. L’Australie détient les plus importants gisements mondiaux, avec 40 % des réserves connues, mais le premier producteur est le Canada. Le premier acteur du secteur est la société canadienne Cameco, suivie de près par Rio Tinto, qui exploite des gisements en Australie et en Namibie. Le minerai est aussi présent au Kazakhstan, en Europe de l’Est et dans plusieurs pays africains dont la Zambie et l’Afrique du Sud.
Les compagnies d’exploration se multiplient elles aussi. Au Canada et en Australie, on compte 150 sociétés, contre 40 il y a un an. Comme le constate Preston Chiaro, directeur énergie de Rio Tinto, “on assiste à un afflux massif de nouveaux acteurs sur le marché, et tous cherchent à faire leur trou”.
L’attitude générale envers l’uranium a commencé à changer il y a environ deux ans, lorsque certains écologistes sont devenus plus favorables à l’énergie nucléaire en tant qu’alternative aux énergies fossiles. Une tonne d’uranium génère autant d’énergie que 116 000 tonnes de charbon, sans émettre de gaz à effet de serre. Avec le retour du nucléaire, la demande devrait croître de 2 % par an. Jusqu’à ce que l’offre rattrape la demande, les prix continueront de grimper. Selon les investisseurs, l’exploration encore lacunaire signifie que d’importantes quantités restent à découvrir. Et l’on peut aussi compter sur de futures améliorations des techniques minières et de production d’énergie. Charles Scorer s’en réjouit. “L’uranium, assure-t-il, entre dans sa première phase de production industrielle.”
Cosima Marriner
The Daily Telegraph
Exclusif
Dès 2010, l’Australie exportera 20 000 tonnes d’uranium par an vers la Chine. L’empire du Milieu, où le nucléaire représente 2 % de l’énergie produite, prévoit de construire 30 nouvelles centrales d’ici à 2020. L’accord entre les deux pays, signé en avril 2006, garantit que le gouvernement chinois n’utilisera pas le minerai à des fins militaires.
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- pollux
- Je comprends l'éconologie
- Messages : 164
- Inscription : 07/05/06, 23:08
- Localisation : paris
- x 1
si j'ai bien tout compris, après la flambée du pétrole, la flambée de l'uranium....?
je ne sais pas s'il faut s'en réjouir, mais ca ne m'embête pas tant que cà que cette salleté devienne rare. plus vite on l'aura épuisé, plus vite on en sortira.
il va devenir urgent de trouver une énergie alternative et de puissance comparable, parce que l'asie ne va certainement pas adopter la décroissance énergétique, et je doute que l'europe et les usa le fassent (sûrement pas les usa en tous cas...).
quelqu'un a-t-il des news de l'extraction d'énergie du point zéro? est-ce vraiment une pure utopie? n'y a-t-il que les ENR comme source d'énergie alternative aux fossiles et fissiles?
Pollux.
je ne sais pas s'il faut s'en réjouir, mais ca ne m'embête pas tant que cà que cette salleté devienne rare. plus vite on l'aura épuisé, plus vite on en sortira.
il va devenir urgent de trouver une énergie alternative et de puissance comparable, parce que l'asie ne va certainement pas adopter la décroissance énergétique, et je doute que l'europe et les usa le fassent (sûrement pas les usa en tous cas...).
quelqu'un a-t-il des news de l'extraction d'énergie du point zéro? est-ce vraiment une pure utopie? n'y a-t-il que les ENR comme source d'énergie alternative aux fossiles et fissiles?
Pollux.
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la critique est nécéssaire mais l'invention est vitale, car dans toute invention il y a une critique de la convention...
Une info que vous avez du tous entendre: d'ici 2007 et pour pallier à une demande sans cesse croissante d'énergie électriques, la France va remettre en route quelques centrales électrique fonctionnant au fioul...on arrête pas le progrès, je suis sidéré
pour répondre à pollux sur l'énergie du point zéro: certains en ricanent, même sur ce forum, et pourtant de plus en plus de scientifiques commencent à admettre la possibilité de l'existence et la mise à disposition de l'énergie de l'espace dans chaque cm carré de tout l'univers, une énergie sans limite et gratuite flirtant avec l'anti-gravité.
Petit problème: la reconnaissance de celle-ci et la production d'énergie surunitaire remet à plat pas mal de lois de la physique actuelle et rend très difficile l'établissement d'équation démontrant la production effective d'énergie de l'espace par des appareils à aimants ou effet vortex par exemple.
Ensuite, la mise à disposition d'appareils autonomes de ce type pour les particuliers et les entreprises serait un coup fatal pour le marché économique des pays industrialisés.
Je crois malheureusement que la révolution énergétique risque de se faire dans le chaos ..j'espère me tromper.
pour répondre à pollux sur l'énergie du point zéro: certains en ricanent, même sur ce forum, et pourtant de plus en plus de scientifiques commencent à admettre la possibilité de l'existence et la mise à disposition de l'énergie de l'espace dans chaque cm carré de tout l'univers, une énergie sans limite et gratuite flirtant avec l'anti-gravité.
Petit problème: la reconnaissance de celle-ci et la production d'énergie surunitaire remet à plat pas mal de lois de la physique actuelle et rend très difficile l'établissement d'équation démontrant la production effective d'énergie de l'espace par des appareils à aimants ou effet vortex par exemple.
Ensuite, la mise à disposition d'appareils autonomes de ce type pour les particuliers et les entreprises serait un coup fatal pour le marché économique des pays industrialisés.
Je crois malheureusement que la révolution énergétique risque de se faire dans le chaos ..j'espère me tromper.
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Le nombre de molécules contenues dans une goutte d'eau est égal au nombre de goutte d'eau que contient la mer noire!
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- Modérateur
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- Localisation : Planète Serre
- x 10974
C'est pas qu'on en ricanne mais a force de voir, lire, entendre des centaines d'inventeur, invention ou plans qui sont plus loufoques les un que les autre mais surtout dont AUCUN proto ne FONCTIONNE. Et bien il y a de quoi devenir septique et ricainner non ?
Donc à force d'essayer de chercher l'energie libre on passe à coté d'une autre "source" potentielement trés importante (infinie) d'énergie : les économies d'énergies et les énergies renouvelables...Et ca c'est grâve et je serais pas étonné que certaines "légendes" de machines à énergie libre soient volontairement crée et mis sur le net par les lobbies de l'énergie...juste pour nous faire "réver"...
Exemple de machine "surunitaire" mystique :
Donc à force d'essayer de chercher l'energie libre on passe à coté d'une autre "source" potentielement trés importante (infinie) d'énergie : les économies d'énergies et les énergies renouvelables...Et ca c'est grâve et je serais pas étonné que certaines "légendes" de machines à énergie libre soient volontairement crée et mis sur le net par les lobbies de l'énergie...juste pour nous faire "réver"...
Exemple de machine "surunitaire" mystique :
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