Bilan de Tchernobyl, coût, cartes et contamination (France)

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Obamot
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par Obamot » 26/04/13, 22:04

Et oui, moi non-plus, pas jusqu'à l'avoir découvert à la fin du reportage.

C'est d'ailleurs les deux journalistes d'Arte, après la diffusion, qui confirment les faits (des témoignages qui émergent dans le film).

Il faudrait faire une recherche en allemand peut-être?
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moinsdewatt
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par moinsdewatt » 28/04/13, 12:16

Obamot a écrit :Et oui, moi non-plus, pas jusqu'à l'avoir découvert à la fin du reportage.

C'est d'ailleurs les deux journalistes d'Arte, après la diffusion, qui confirment les faits (des témoignages qui émergent dans le film).

Il faudrait faire une recherche en allemand peut-être?



Vous devriez déboucher vos oreilles. :D

Il n' y pas de centre nuke à Sheffield en UK.


Image

http://news.bbc.co.uk/2/shared/spl/hi/g ... 1page1.stm
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par Obamot » 28/04/13, 13:39

Au temps pour moi mille excuses pour cette erreur, que dis-je, cette bourde. :mrgreen: :cheesy:

Confusion de nom, )e voulais parler de la catastrophe de Sellafield de 1957 (qui s'appelait alors Windscale, mais qui a été rebaptisée suite à l'accident, première volonté de brouiller les pistes..?)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Incendie_de_Windscale

Ce qui est intéressant, c'est que comme cela fait plus de cinquante ans, les chiffres ont une valeur statistique, et préfigurent de ce que l'on constatera dans cinquante ans au Japon (ce qui devrait être pire, puisque la population est vieillissante). Et ce qui nous est ENCORE et toujours caché en Europe vingt cinq ans après. Autant par l'AIEA que par l'OMS.

Du coup, ça remet d'actualité l'étude de l'UNSCEAR:

Image

Puisque tout comme les chiffres officiels non révélés de Sellafield, le ratio des victimes sur 70 ans, explose.

Et en perspective l'étude de l'Academie des Sciences de NY, qui n'est pas spécialement anti-nucléaire, et parlait déjà d'un chiffre de 1 millions de morts sur 20 ans suite à Tchernobylhttps://www.econologie.com/tch ... -4351.html

Donc conforme à ce que je mentionnait plus haut. Si on prend ces trois gros accidents majeurs (Sellafield, Tchernobyl, Fukushima), on devrait atteindre 3 mios de morts (et bien plus, si on considère l'immense bassin de population à proximité, de 13 mios d'habitants, qu'est Tokyo!)

1 à 2 mios de morts au Japon (vu que plusieurs réacteurs ont explosés) c'est bien pire que si on avait fait péter deux bombes atomiques (Hiroshima et Nagasaki ont fait environ 440'000 morts, chiffres non définitifs, puisque certains continuent d'en mourir à petit feu)
http://en.wikipedia.org/wiki/Hibakusha

Mais pour des raisons diverses, les chiffres des hibakusha sont sans doute sous-estimés aussi. Parce qu'il est difficile de donner un statut de «victime d'explosion nucléaire», si il n'est pas prouvé un lien direct. C'est tout le problème du "bruit de fond" du taux de mortalité. Raison pour laquelle la statistique de Sellafield mérite d'être prise en compte.

Et effectivement, 10% de la population de Tokyo, ferait effectivement 1,3 mios de morts!
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moinsdewatt
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par moinsdewatt » 29/04/13, 18:38

Sellafield

Ah, la oui, il y a eu quelques problémes, et pas des petits .....

(Sellafield) Accident de 1957[modifier]Article détaillé : Incendie de Windscale.

L'accident se produit dans l'un des réacteurs graphite gaz à uranium naturel du site. Lors d'une opération d'entretien du graphite, un incendie nucléaire se produit et dure plusieurs jours[10], pendant lesquels des produits de fission, essentiellement 740 téra-becquerels (740 mille milliards de becquerels) d'iode 131, sont rejetés à l'extérieur. Le nuage radioactif parcourt ensuite l'Angleterre, porté par les vents, puis touche le continent sans que la population ne soit avertie. L'accident de Windscale se classe au niveau 5 sur l'échelle internationale des événements nucléaires (INES). Voir Liste des accidents sur des unités de production de plutonium.

Après cet accident, Windscale est débaptisé et devient Sellafield.



et puis aussi l' accident de 2005.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sellafield
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par moinsdewatt » 30/04/15, 20:06

Tchernobyl : le financement de la nouvelle chape bouclé

Le Monde.fr avec AFP | 29.04.2015

Le financement d'une nouvelle chape pour recouvrir le réacteur accidenté de la centrale ukrainienne de Tchernobyl est désormais bouclé. Une conférence internationale, réunie à Londres, a permis mercredi 29 avril de lever 180 millions d'euros pour la construction de ce dispositif.

L'événement était chapeauté par l'Allemagne, qui occupe actuellement la présidence des pays du G7, avec le soutien de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). Celle-ci coordonne les donations pour sécuriser le site, théâtre d'une grave catastrophe en avril 1986. Les fonds promis mercredi, fournis majoritairement par l'Union européenne et les pays du G7, s'ajoutent aux 350 millions d'euros alloués en novembre par la BERD.

Avant ces nouvelles promesses, le projet de nouveau confinement de sécurité (NSC) connaissait un déficit de financement de 615 millions d'euros. Celui-ci a été réduit à 85 millions d'euros par la communauté internationale.

« Ces nouveaux fonds permettent aux travaux de continuer à Tchernobyl sans délai. Pendant ce temps, les efforts pour lever le reliquat vont continuer, la [Banque européenne] couvrant tout montant qui resterait », a précisé un des responsables de l'institution à l'Agence France-Presse.

Concrètement, cela signifie que même si plus aucun pays ne souhaite contribuer individuellement au financement, l'organisation qui compte 64 pays – principalement européens, mais aussi nord-américains, asiatiques et maghrébins – le fera à leur place.

Décontamination préalable
Des travaux majeurs sont en cours autour du « sarcophage » de béton, construit à la va-vite juste après la catastrophe du 26 avril 1986 pour isoler le réacteur 4 endommagé par une explosion et à l'origine d'une contamination radioactive considérable. Cette structure est aujourd'hui fissurée et doit être recouverte d'une nouvelle enveloppe d'acier de plus de 20 000 tonnes dont la construction est financée par les fonds internationaux.

La construction de l'ouvrage doit coûter quelque 1,5 milliard d'euros, auxquels il faut ajouter les travaux de décontamination préalables et diverses mesures sanitaires qui portent la facture finale à 2,15 milliards d'euros. Le nouveau sarcophage étanche est déjà assemblé, mais les ouvriers doivent encore l'équiper du matériel de haute technologie pour que les opérations de démantèlement et de décontamination sur le réacteur accidenté puissent être réalisées en toute sécurité.

La fin de ce projet, réalisé par Novarka, coentreprise des groupes français Vinci et Bouygues, était d'abord prévue pour la fin de 2015, avant d'être repoussée l'an dernier à la fin de 2017 en raison de « difficultés technologiques » dues à sa complexité, selon la BERD.

Pire catastrophe de l'histoire de l'industrie nucléaire civile, l'accident de Tchernobyl a entraîné la contamination radioactive d'une grande partie de l'Europe, mais surtout de l'Ukraine, de la Biélorussie et de la Russie. Une centaine de milliers de personnes ont été évacuées de la zone dans un rayon de 30 kilomètres autour de la centrale, qui reste toujours interdite. Le bilan sanitaire de cet accident fait toujours débat.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html
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par chatelot16 » 30/04/15, 20:48

y a il encore quelque chose a confiner a tchernobyl ? depuis le temps que c'est etanche comme l'hotel des courant d'air

il n'y a qu'une seule protection sur laquel on peut compter : les douanier francais qui arretent les nuages radio actif
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par moinsdewatt » 30/04/15, 21:33

chatelot16 a écrit :y a il encore quelque chose a confiner a tchernobyl ? depuis le temps que c'est etanche comme l'hotel des courant d'air

il n'y a qu'une seule protection sur laquel on peut compter : les douanier francais qui arretent les nuages radio actif


le premier sarcophage des Russes n' est plus assez solide.
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par Flytox » 30/04/15, 22:25

http://www.leblogfinance.com/2011/03/tc ... phage.html

L’Ukraine demeure en effet toujours en attente des fonds de la communauté internationale en vue de pouvoir mener à bien les travaux de confinement du réacteur endommagé.

La coquette somme de 550 millions d’euros doit en effet être collectée pour boucler le budget du Shelter Implementation Plan (SIP), programme d’actions visant à sécuriser le site de Tchernobyl.

Rappelons en effet qu’en août 2007, le consortium français Novarka a remporté l’appel d’offres destiné à renforcer la sécurité du réacteur numéro 4 de la centrale nucléaire. Le consortium Novarka étant conduit par Bouygues Travaux Publics et Vinci Construction Grands Projets. Il comprend aussi des entreprises allemandes et ukrainiennes.
...
Si en 1997, au lancement du SIP, un accord conclu entre les pays du G7, de l’Union Européenne et l’Ukraine prévoyait un budget de 555 millions d’euros, les besoins financiers ont grimpé à 1 milliard d’euros en 2007, atteignant désormais 1,54 milliard d’euros, d’après la BERD, la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement, laquelle administre les fonds destinés au sarcophage de Tchernobyl.

La BERD affirme que 990 millions d’euros ont pour l’instant été versés au fonds. Parmi les donateurs : l’Union Européenne qui, en mars 2008, avait contribué à hauteur de 214,8 millions d’euros, les États-Unis (138,8 millions), la France (54,4 millions) ou le Japon (44,4 millions).



« Si nous n’obtenons pas rapidement d’indications sur les engagements financiers à venir, nous devrons interrompre les travaux sur le terrain d’ici la fin de l’année », a par ailleurs prévenu récemment Balthasar Lindauern, de la BERD.

Certes, pour empêcher l’effondrement du précédent sarcophage et retarder l’apparition de fissures, des travaux de stabilisation ont été entrepris entre 2004 et 2006. Mais jusqu’à quand seront-ils efficaces ? …

La précarité de la construction a conduit à évaluer l’impact potentiel d’un effondrement de la toiture. C’est ainsi qu’à son voisinage, et par vent faible (hypothèse pessimiste), les doses dues à l’inhalation pendant le passage du panache radioactif qui en résulterait pourraient être importantes pour les travailleurs du site. Au delà de 10 km, la dose deviendrait inférieure à la dose maximum admise pour les travailleurs (50 mSv) et, à l’extérieur de la zone d’exclusion de 30 km, l’inhalation ne constituerait plus un risque significatif pour le public.

Le 26 avril 1986, le réacteur nucléaire ° 4 de la centrale de Tchernobyl explose. Plusieurs milliers d’Ukrainiens, Biélorusses et Russes sont évacués. La mobilisation internationale est immédiate que ce soit sur le plan humanitaire, financier, technique ou scientifique.

Les opérateurs de la centrale de Tchernobyl préparaient un exercice de sûreté sur le réacteur. L’essai devait permettre de tester le fonctionnement d’un nouveau système de refroidissement de secours. L’accident a eu lieu pendant cet exercice pour deux raisons principales : le réacteur, de type RBMK, présentait plusieurs défauts de conception, dont une instabilité dans certaines plages de fonctionnement, qui a eu pour effet d’entraîner une perte de contrôle, tandis que les agents en place ont violé certaines procédures de sécurité, empêchant l’arrêt du réacteur.

Ces déficiences et erreurs ont entraîné une augmentation incontrôlée de la puissance du réacteur et une détérioration importante du combustible, conduisant à un réchauffement brutal de l’eau qui s’est vaporisée dans le coeur du réacteur. Une explosion de vapeur s’est produite alors, à l’intérieur du bâtiment, détruisant partiellement le réacteur et provoquant un incendie.

Les pays les plus touchés par l’accident de Tchernobyl sont ceux qui ont subi les plus fortes retombées radioactives. Il s’agit de la Biélorussie (23% de son territoire touché), de l’Ukraine (7% de son territoire touché) et de la Russie (0,3% du territoire touché.

Plus de 25.000 « liquidateurs » de la catastrophe, russes, ukrainiens et bélarusses, qui ont effectué divers travaux dont la construction d’un sarcophage autour du réacteur accidenté, sont décédés, selon des estimations officieuses.

Sources : Le Télégramm, SFEN (Société Française d’Energie Nucléaire), Ria Novosti

Alors, résumons nous. Les Ukrainiens (de l'ex Union soviétique) sont capable de dépenser des sommes Kolossales pour créer des Centrales atomiques (des plus explosives) y faire des expériences les plus dangereuses sans garde fou...mais une fois que cela à pété et que des centaines de milliers de personnes en ont crevé (et pas que chez eux...)....c'est aux autres pays de financer la "mise en sécurité" de leurs centrales de destruction massives durables. Les pauvres, ils n'ont plus les moyens de réparer leurs conneries.

Quelque soit le pays, faut croire que les décideurs de l'atome ont un immense don pour les actes irresponsables.

En France c'est pareil, si ça pète on peut voir anéantie toute sa famille, amis, voisins, hypothéquer la santé d'une population entière, liquider l'économie du pays, perdre tous ses biens avec pour contrepartie disons l'équivalent de quelques tickets restaurant.... de malbouffe contaminée... :frown: :cry: :| :x :? :evil:
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par Noaologue » 26/08/15, 10:36

Merci pour toutes informations très intéressantes ! C'est terrifiant tous ces bilans
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par moinsdewatt » 26/08/15, 11:28

Les vérins de la future arche de Tchernobyl fabriqués par le vendéen Chabas et Besson

28 Juillet 2015 Usine Nouvelle

Chabas et Besson, une société basée au Poiré-sur-Vie (Vendée), signale un marché exceptionnel : celui de la conception et de la fabrication des vérins de l'arche de Tchernobyl, gigantesque sarcophage métallique en demi-ellipse devant recouvrir le réacteur nucléaire de la centrale ukrainienne ayant explosé en 1986.

Cette commande, de plus d'un million d'euros, qu'elle s'apprête à livrer, émane de Novarka, coentreprise associant sur ce projet les sociétés Vinci et Bouygues. Installés sur l'arche, les vérins (une centaine au total) seront actionnés dans deux ans, à l'été 2017, quand il faudra définitivement fermer les gigantesques panneaux de l'arche.

Pièces hors normes

"Les deux plus gros de ces vérins pèsent 9,4 tonnes, mesurent huit mètres de long pour 300 millimètres d'alésage (diamètre intérieur)", mentionne Marc Bédère, actionnaire majoritaire de cette entreprise acquise en 2011 auprès du groupe Vensys (Serta). Ces vérins hors normes, de grandes tailles, équipés et fabriqués à l'unité ou en petite série, sont la spécialité de Chabas et Besson.

L'entreprise est présente dans le nucléaire mais aussi sur les barrages hydrauliques, la sidérurgie ou les applications marines. Marc Bédère cite par exemple les vérins d'un gros catamaran œuvrant dans le démantèlement de plateformes pétrolières : des pièces déployant 1 500 tonnes d'effort avec un mètre de diamètre.

Croissance

Depuis sa reprise, Chabas et Besson a investi sans relâche dans de nouvelles capacités pour ces vérins de grandes tailles. La société compte aujourd'hui 70 salariés, dont 20 à Aytré (Charente-Maritime) où se trouve sa filiale Meyrle, spécialisée dans la réparation des vérins. Elle réalisera un chiffre d'affaires de 8,5 millions d'euros cette année contre 7,8 millions d'euros en 2014 et 6,2 millions d'euros l'année précédant la reprise, en 2010.

Vérins autonomes

Sur le plan technique, pour la centrale de Tchernobyl, Chabas et Besson a mis en œuvre une technologie de vérins autonome, chacun étant équipé de sa propre centrale hydraulique et de son réservoir d'huile, le tout est alimenté par câble électrique, ce qui a évité le déploiement de longs tuyaux hydrauliques sur la structure l'édifice. La société vendéenne IVA a été associée au projet pour des vérins électriques de verrouillage.


http://www.usinenouvelle.com/article/le ... on.N343039
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