PIB, croissance et écologie: pourquoi ça bloque?

Economie actuelle et développement durable sont-ils compatibles? PIB, croissance (à tout prix), développement économique, inflation...Comment concillier l'économie actuelle avec l'environnement et le développement durable.
gilgamesh
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par gilgamesh » 07/04/08, 20:18

Les articles sont très interessantes et ça aide à comprendre pas mal de choses....pourquoi les gens normales tournent et tournent sans jamais à rien arriver.
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il n' y a pas de verité absolu dans le royaume des phénomènes

gilgamesh
Christophe
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par Christophe » 07/04/08, 20:51

Euh peux tu préciser ta remarque? :idea: :?:
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martien007
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par martien007 » 08/04/08, 00:27

gilgamesh a écrit :Bonjour...

je veux contribuer avec un article de alterinfo qui explique très bien ce qui se passe actuellement:

http://www.alterinfo.net/L-arnaque-mone ... 18457.html

C'est en prenant concience qu'on met le premier pieds pour reprendre ses droits. Les problèmes ecologique sont bien lié à ce sujet car ils sont juste le resultat de ce genre d'attitudes irresponsable et criminelles.


Excellent article. Je crois que la conclusion est exacte, à suivre

Un nouveau crack planétaire surviendra bientôt en raison de la chute programmée du cours du dollar qui, je le rappelle, sert actuellement de monnaie de réserve internationale. Ce sera le moment d'exiger de nos élus une refonte complète du système monétaire pour qu'il soit vraiment au service de l'économie et non plus l'instrument de pouvoir d'une minorité de nantis.
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gilgamesh
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par gilgamesh » 08/04/08, 10:40

Christophe a écrit :Euh peux tu préciser ta remarque? :idea: :?:




bain - ça explique porqui il y a une dilution constante de la richesse et comme même dans un scenario de croissance la situation generale de la population devient toujours plus precaire. Chez nous avant la revolution le salaire minimum etait 15 euro (1974) mais on pouvais acheter 3000 tasse de café avec se montant et en plus le Portugal etait un pays pauvres à l'époque - aujourd'hui un salaire minimum ça fait 420 euro environ mais ça suffit juste pour 700 tasse de café. Ça montre que la croissance economique ne sert pas la population et que c'est juste un nouveau metode d'esclavage.
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gilgamesh
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par Christophe » 08/04/08, 11:13

Hé oui...Nous sommes tjrs dans une société féodale, les seigneurs n'ont simplement plus d'épées mais des costars... :mrgreen:
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Christophe
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par Christophe » 14/09/09, 08:41

Un article critiquand lourdemnt le "saint PIB, patron des ministres de l'économie et des finances et traders" dans l'Alsace! Deux choses positives (ou étonnante) vis à vis de cet article:

a) les alsaciens sont historiquement à droite
b) ils sont plutôt "conservateurs"

Bien bien bien ca avance!

4 raisons de dépasser le PIB

Le PIB ne mesure pas l’essentiel


Le produit intérieur brut (PIB) mesure la totalité de la production par du travail rémunéré. Tout ce qui peut se vendre ou qui a une valeur ajoutée monétaire gonfle le PIB (et donc la croissance), indépendamment du fait que cela ajoute ou non au bien-être individuel ou collectif.

La destruction de la forêt amazonienne est une activité qui fait progresser le PIB mondial , malgré la disparition des écosystèmes et les effets sur le climat. Dans le même ordre d’idée, les accidents de la route, qui font travailler les services de santé et la filière automobile, sont excellents pour le PIB…

La place de l’indicateur dans l’orientation des politiques publiques est remise en cause dans les années soixante-dix, notamment dans le rapport du Club de Rome sur les « limites à la croissance ». Puis par l’apparition du « développement soutenable » dans le jargon des Nations Unies : l’équité sociale et la soutenabilité écologique doivent accompagner la croissance économique.

Dans les années quatre-vingt-dix est créé l’Indice de développement humain (IDH), qui combine taux d’alphabétisation, espérance de vie et PIB en parité de pouvoir d’achat.

Mais l’Indien Amartya Sen, qui codirige la Commission sur les indicateurs de richesse, juge l’IDH inadapté aux pays développés.

Il est nécessaire, d’après lui, de réfléchir à un nouvel indice « qui explique pourquoi certaines personnes dans les pays riches ne voient pas leurs conditions de vie s’améliorer lorsque le PIB augmente », avec « de nouveaux critères, comme par exemple le taux de chômage. » (Interview à 20 minutes, 8 janvier 2008).

Le PIB ne rend pas compte des inégalités

En France, le PIB a augmenté, en euros constants, de 966,2 milliards en 1982 à 1593,7 milliards en 2006, soit plus de 60 %. Mais dans le même temps, le salaire moyen stagnait au profit des revenus du patrimoine, estime Roland Pfefferkorn, directeur de l’Institut de sociologie de l’université de Strasbourg (1). Il est membre du Réseau d’alerte sur les inégalités, qui a créé le BIP40, « baromètre des inégalités et de la pauvreté ». Cet indice démontre l’aggravation des écarts économiques et sociaux.

Parmi les soixante critères du BIP 40 (logement, santé, justice…), celui de la réussite scolaire montre par exemple que dans les grandes écoles (Polytechnique, HEC…) la part des enfants de milieux populaires (ouvriers, employés, artisans…) est tombée de 30 % à 9 % en 50 ans. « L’Insee, qui affirmait que les inégalités ne progressaient pas, a depuis évolué sur cette question », explique Roland Pfefferkorn. « Ses dernières enquêtes prennent plus en compte les revenus financiers (actions et obligations notamment) et l’avantage des propriétaires qui ne paient pas de loyers, ce qui conforte nos estimations. »

Le directeur général de l’Insee, Jean-Philippe Cotis, estime que la distribution des revenus devrait être prise en compte par de nouveaux indicateurs, même si le PIB doit « rester l’étalon ».

Le PIB oublie le secteur non-marchand

Le PIB « ne compte pas des contributions essentielles au bien-être », estime Jean Gadrey : « En France, il y a dix à douze millions de bénévoles dans les associations, soit plus d’un million d’emplois équivalent temps plein. Mais cette activité n’apparaît nulle part, tout comme le travail domestique, qui représente pourtant des volumes comparables à ceux du travail rémunéré. »

Un modèle possible pourrait être l’indice de progrès véritable : on retranche du PIB les coûts environnementaux et sociaux et on y ajoute les valeurs du bénévolat, de l’éducation, etc.

Aux États-Unis, le « progrès véritable » stagne depuis le milieu des années soixante-dix, et représentait moins de la moitié du PIB en 2004. Mais l’IPV bute notamment sur la difficulté à donner un prix aux services écologiques (comme la pollinisation assurée par les abeilles).

Le PIB ne mesure pas l’empreinte écologique

Faute de « modèle international », la Chine a aussi renoncé en 2007 à concevoir un « PIB vert », en retranchant du PIB la perte du patrimoine naturel induite par les activités humaines, et les dépenses engagées pour corriger ces impacts. « Celles-ci représenteraient entre 3 et 8 % de son PIB », affirme Oliver Zwirner, économiste à la DG environnement de la Commission européenne.

Il considère qu’on ne pourra pas abandonner le PIB comme référence, mais qu’il faudra le compléter par d’autres indices fiables, comme l’empreinte écologique (2). Celle-ci mesure la surface nécessaire pour produire les ressources consommées par une population, et absorber ses déchets. L’empreinte écologique de la France est ainsi de 4,9 ha par habitant, contre 0,9 ha pour un Indien et 9,4 pour un Américain. Le seuil de soutenabilité pour la planète est de 2,1 ha… L’humanité consommerait donc aujourd’hui plus de services issus de la nature que l’écosystème ne peut en régénérer, soit l’équivalent de 1,3 planète. D’où les théories de la « décroissance », visant à radicalement transformer notre mode de vie.

S.B.
(1) Auteur de « Inégalités et rapports sociaux. Rapports de classes, rapports de sexes », La Dispute, 2007

(2) Lire Aurélien Boutaud, Natacha Gondran, « L’empreinte écologique », La Découverte, 2009


Source : l'Alsace http://www.lalsace.fr/fr/france-monde/a ... e-PIB.html
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par sen-no-sen » 14/09/09, 20:43

Excellent article!
Le problème de notre "système" c'est qu'il se base sur un concept de croissance exponentielle, or il n'y a rien dans l'univers qui puisent croitre indéfiniment...absolument rien!, et malheureusement nos économistes et autres tenants du monde ignore royalement ce principe Absolue!
Mais comme disait Coluche "nos homme politiques ne sont pas bêtes, ils le font exprès"...
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par Christophe » 15/09/09, 10:39

Hé oui tout le probleme est là: le PIB n'est pas fait pour un systeme fini...
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par gegyx » 23/03/10, 14:50

Un chômage fort pour éviter l'inflation (toxique pour les rentiers).

http://french-revolution-2.blog.fr/2008 ... s~3657054/
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Ptilu
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par Ptilu » 23/03/10, 16:54

Salut à tous :)
En effet, le PIB n'est pas l'indicateur qu'il nous faut. Je n'ajouterais qu'un exemple à votre longue liste : Katerina. En effet, rien n'est pris en compte pour dévaluer cet outil, et il augmente lors d'une catastrophe naturelle, malgré la perte sur le plan économique, social et écologique :shock:

Mais je penses que nos chers dirigeant ne sont pas esclave du PIB, ni du capital, et surement pas d'un complot mondial. Il n'ont simplement aucun pouvoir et surtout aucune possibilité de manoeuvre. Exemple : la taxe carbone. Je ne pensais vraiment pas qu'un idiot comme Sarko irais à l'encontre de son camp et de ses valeurs. A vrai dire il se tirais une balle dans le pied.
Les interets éléctoraux (perspective 5 ans environ) sont parfaitement incompatible à un véritable enjeux (celui qui nous interesse 100 ans). Connaissez vous un seul élu qui interdiras les autos en centre ville? Pourtant je ne pense pas qu'il soit à la solde de la world compagnie. C'est plutot pour éviter un sucide politique. Pour résumer, citons Bukowski :

"la politique c'est l'art d'enculer les mouches"

De plus, la démarche démocratique est d'une lenteur affligeante et ne produit que des compromis quand ce n'est pas rien... Il n'y a qu'a regarder le résultat du sommet de Copenhague, dont les solution réelement profitables on pourtant été esquicées depuis plus de 30 ans.

Enfin n'oublions pas la futilité de la plupart des enjeux électéraux. Tous les français détestent le capital, mais il finissent toujours par voter pour celui-çi !!! et les quelques un qui se dressent contre ce dernier sont pour la plupart des andouilles bornées... Pour illustrer ceci, regardez l'épisode des Simsons qui à été diffusé sur W9 hier soir (dsl, j'ai oublié le titre), ou Mr Burns à bien faillit devenir gouverneur. Ou tous simplement le campagne de 2007.

C'est vraiment malheureux, mais je pense que la démocratie est en contradiction avec nos désir fondamentalement humaniste. A vrai dire, si ils sont très mal partis, je penses que les chinois atteindrons de vrais objectifs avant nous (enfin, les objectif que sont les leurs)

Les romains nommais bien un dictateur en cas de situation de crise, se qui à permis à leur république de perdurer malgré les périls durant 500 ans. Bon cette démocratie était loin d'être parfaite, et ce système (la nomination d'un imperator) a tourné court pour la république, mais avouez qu'en terme de longévité ou de conscience des enjeux, on est loin de pouvoir se vanter aujourd'hui. D'ailleurs la 5ième république possède un dispositif de ce genre, heureusement jamais utilisé.
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