Macro a écrit :https://www.onisr.securite-routiere.gouv.fr/sites/default/files/2024-01/2024%2001%2031_ONISR_Accidentalit%C3%A9_Bilan_provisoire_2023%2017h25.pdf
I.1. Tendances 2023 sur les réseaux routiers en France métropolitaine
Les routes hors agglomération enregistrent 59 % des décès et 48 % des blessés graves en 2023.
Il est estimé que 1 881 personnes sont décédées sur les
routes hors agglomération (53 tués de moins qu’en 2022)
et 7 500 ont été blessées gravement (-1 % par rapport à
2022)
En agglomération, 1 016 personnes sont décédées (23
tués de moins qu’en 2022), 7 200 ont été blessées
gravement (stable par rapport à 2022).
Sur autoroutes, 273 personnes sont décédées (21 tués
de moins qu’en 2022 mais 10 tués de plus qu’en 2019),
1 100 ont été blessées gravement (une augmentation de
+2% par rapport à 2022).
Moi j'ai une solution essayons le 130 en agglomeration
Désolé de ne pas répondre plus tôt.
L'accidentologie routière sur autoroute ne représente qu' environ 10% des accidentés, cela a été observé depuis des décennies dans les pays qui avaient développé leur réseau autoroutier plus tôt qu'en France ( Italie, Allemagne, ... ).
Ces excellents chiffres peuvent être étendus à toutes les chaussées à circulation séparée, ie avec une séparation physique entre chaque sens de circulation, nombreuses en périphérie de grandes villes, et parfois pas si grandes ...
Cela explique largement le forcing des pouvoirs publics depuis des décennies, malgré un déluge de cris d'orfraies, pour multiplier la construction de ces axes routiers privilégiés sur lesquels passent un pourcentage élevé du trafic.
Concernant les causes de mortalités ou d'accident grave sur autoroute, la vitesse n'est pas la cause principale : la majeure partie concerne les entrées-sorties d'autoroutes, les raccordements, dixit des agents de service spécialisés sur autoroutes.
Avec parfois en +, des cas spectaculaire par temps de brouillard qui font la Une des médias.
Peut-être faudrait-il y ajouter les autoroutes mal entretenues, la Belgique serait le cancre de l'Europe dans un rapport d'il y a quelques années.
Relever la vitesse limite sur autoroute, sauf peut-être lors des trafics saturés de départ-retour de vacance, n'aurait donc aucune incidence sur l'accidentologie.
Il faudrait aussi prendre en compte la somnolence aiguë à vouloir faire rouler sur des "billards" à 90/100/110 km/h sur des centaines de kilomètres.