La décroissance par Timothée Parrique

[janic]

exnullll

On sait bien ce que veulent faire décroître les écolos : tout sauf la végétation et les animaux. Ces néo-malthusiens veulent faire décroître l'humain.

qui c'est le ON qui sait si bien? TOI, évidemment comme l'autre BOZO! BOZO bis

[humus]

On sait bien ce que veulent faire décroître les écolos : tout sauf la végétation et les animaux. Ces néo-malthusiens veulent faire décroître l'humain.

Mon pauvre Exnihiloest.

[Ahmed]

...faire décroître l'homo economicus!
Je ne partage pas toujours les positions d'Aurélien Barreau, mais rien à redire concernant cet extrait.

[Christophe]

Ces néo-malthusiens veulent faire décroître l'humain.

Non ça ce sont les provax !

[dede2002]

... Et si quasiment personne ne montre l'exemple en sabotant son propre niveau de vie, c'est évidemment que chacun préfère garder ses avantages, parce que les avantages de la croissance, il y en a plein...

Tu as parfaitement raison! Le avantages du "niveau de vie" ont le même effet qu'une drogue. On ne peut plus s'en passer, et on occulte les externalités négatives... Comme par exemple la destruction des conditions nécessaires à la vie des animaux, dont nous faisons partie.

La croissance, on peut la voir sous différents angles, la croissance démographique, la croissance de la consommation d'énergie, ou la croissance du pib...
Le deux premiers sont concrets, une personne ou un kWh c'est pareil partout, et ceux qui sont nombreux sont ceux qui consomment le moins par personne!
Le pib c'est plus abstrait, pour profiter du confort, il faut que d'autres, nombreux, bossent pour l'équivalent de 1 euro par jour, pour fournir le matériel nécessaire à ce "niveau de vie", avec l'espoir d'en profiter aussi...
C'est logique que ce soit des "profs bien payés" qui parlent de décroissance, ce ne sont pas des employés d'une mine de titane en Afrique, par exemple, qui vont se soucier de ça.

[Ahmed]

Ta comparaison avec une drogue est assez pertinente*, Dédé. Il y a en effet les mêmes effets successifs qui se manifestent: une sensation de mieux être rapide mais de courte durée, une accoutumance qui conduit à augmenter les doses et à une situation de dépendance (qui entrave la perception correcte de la réalité). Cependant ces addictions conduisent à moyen ou long terme, à des conséquences extrêmement néfastes et à un dysfonctionnement général du métabolisme (donc à un très grand inconfort!).
De ce point de vue, la décroissance telle que la souhaite T. Parrique apparaît comme une simple volonté de réduire les doses à un degré jugé compatible avec la poursuite de la prise de drogue, nullement d'y renoncer. C'est pour cette raison que lui et ses semblables font l'objet d'articles dans les plus grands journaux et peuvent s'exprimer largement: non qu'ils représentent la doxa officielle, mais parce qu'ils constituent une "opposition" inoffensive, facile à contre-attaquer. En outre, cela oriente les éventuels déçus du système vers une type de critique complétement inopérant...

* Il serait encore plus productif, conceptuellement parlant, d'utiliser la métaphore du parasitisme...

[ABC2019]

...faire décroître l'homo economicus!
Je ne partage pas toujours les positions d'Aurélien Barreau, mais rien à redire concernant cet extrait.

il a quand meme candidaté à un poste de professeur , et à sa progression en grade (1ere classe, classe exceptionnelle), ce qui ne change pas grand chose à son travail d'enseignant chercheur, à part augmenter son salaire.

Donc il est pas contre la croissance de ses propres revenus ...

[Ahmed]

On peut apprécier la littérature produite par Céline sans souscrire à ses délires antisémites...

[humus]

Ta comparaison avec une drogue est assez pertinente*, Dédé. Il y a en effet les mêmes effets successifs qui se manifestent: une sensation de mieux être rapide mais de courte durée, une accoutumance qui conduit à augmenter les doses et à une situation de dépendance (qui entrave la perception correcte de la réalité). Cependant ces addictions conduisent à moyen ou long terme, à des conséquences extrêmement néfastes et à un dysfonctionnement général du métabolisme (donc à un très grand inconfort!).
De ce point de vue, la décroissance telle que la souhaite T. Parrique apparaît comme une simple volonté de réduire les doses à un degré jugé compatible avec la poursuite de la prise de drogue, nullement d'y renoncer. C'est pour cette raison que lui et ses semblables font l'objet d'articles dans les plus grands journaux et peuvent s'exprimer largement: non qu'ils représentent la doxa officielle, mais parce qu'ils constituent une "opposition" inoffensive, facile à contre-attaquer. En outre, cela oriente les éventuels déçus du système vers une type de critique complétement inopérant...

* Il serait encore plus productif, conceptuellement parlant, d'utiliser la métaphore du parasitisme...

Je me pose la question du choix entre un idéal irréprochable mais inatteignable vu d'où nous partons,
ou le choix d'un compromis décevant mais pragmatiquement plus ou moins efficace.
En d'autres termes,plutôt qu'une décroissance idéale, le choix d'une pseudo décroissance plutôt que rien ?

[janic]

Je me pose la question du choix entre un idéal irréprochable mais inatteignable vu d'où nous partons,
ou le choix d'un compromis décevant mais pragmatiquement plus ou moins efficace.
En d'autres termes,plutôt qu'une décroissance idéale, le choix d'une pseudo décroissance plutôt que rien ?

on peut donc comparer celà à la désintoxication de n'importe quelle drogue; soit brutale, soit progressive et tous ne peuvent arrêter brutalement sans effet secondaires qui peuvent être pire que l'addiction.