La BCE lâche les chiens: planche à billets en action!

[Ahmed]

Ce que je voulais dire, c'est que si le nouveau gouvernement donne des signes d'une véritable volonté de changement, un soutien populaire sera au rendez-vous.

Cependant, l'affirmation d'une radicalité toute théorique ne doit pas faire oublier que si Syriza ne peine pas à se situer à l'extrême gauche par rapport au PS français , rien ne permet d'affirmer que de justes réformes sauront dénouer la situation des grecs.

Après l'enthousiasme des débuts, la déconvenue risque bien de découler de l'opportunisme de nouveaux élus qui jouent sciemment avec le feu.

[Did67]

Pour ma part, je ne me situe pas dans une perspective "révolutionnaire", mais je prends le système tel qu'il est.

Et jusque là, Syriza aussi.

Et donc je me dis que créer des postes de fonctionnaires, même si par la suite ils créent de la demande, donc de l'activité économique, va augmenter les dépenses publiques d'un Etat qui n'a pas de quoi les payer... Et qui va demander une rallonge budgétaire à ses créanciers dès mars...

Qui emprunte à 9 % (là où d'autres pays, y compris la France, sont sous le 1 %).

C'est autre chose que l'austérité choisie = tout le monde accepte de payer des impôts, en proportion de ses revenus, pour payer les postes indispensables à la collecrtivité (santé, enseignement, police, etc...).

Est-ce que ce sera le cas ???

Je vais arrêter de jouer les oiseaux de mauvaises augures et attendre patiemment de voir. Fuite en avant suicidaire ? Austérité choisie avec redémarrage économiqe ? L'avenir nous apportera la réponse.

Qu'on soit d'accord : j'aimerais bien que la Grêce réussisse. Pour elle. Pour nous aussi.

[Ahmed]

Oui, syriza "prend le système tel qu'il est"; il s'agit donc pour lui de jongler entre ses contradictions: défendre, ou au moins en donner les apparences, le peuple grec et "s'arranger" avec la troïka sur les procédures de remboursement...
Un numéro très acrobatique et qui risque de ne pas faire illusion longtemps.
Faire croire que le capitalisme est dépassable par d'adroites réformes est un exercice de style classique, mais tout autant voué à l'échec que les formes révolutionnaires. Tout au plus peut-on espérer (?) que cette expérience saura amplifier les nouvelles formes d'organisation, à moins que les faux espoirs suscités ne conduisent à des renoncements fâcheux?