La rentrée de l'immobilier, enfin les prix baissent!

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bambou
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par bambou » 26/10/11, 12:02

Puis-je apporter ma petite théorie sur les annonces qui concernent l'immobilier ?
Elles dépendent des intérêts de ceux qui les font :
- Il y a quelques années, un journal connu de petites annonces immobilières annonçait qu'il allait inévitablement y avoir une très forte baisse dans les années qui venaient
- A la même époque, un groupement d'agences immobilières disait l'inverse : aucune crainte à avoir

Comment sont rémunérés ces 2 acteurs :
- Le 1er est rémunéré en fonction des stocks : moins il y a de transactions, plus il y a de logements à vendre, et plus il engrange des petites annonces. C'est pourquoi il annonces un cataclysme immobilier : si les gens paniquent, il y aura plus de vendeurs, et moins d'acheteurs.
- Le 2nd est rémunéré sur les flux : plus il y a de transactions, plus il y a de commissions. C'est pourquoi il annonce que tout va bien : les acheteurs sont en confiance et signent chez leurs notaires.

Autrement dit, il ne faut pas se fier à ce qu'on nous dit : il faut plutôt analyser son degré de stabilité personnel (d'un point de vue professionnel, familial, etc.)

Perso, j'ai changé 3 fois de logement (tous les 4-5 ans) et je ne m'en plains pas : chacun d'entre eux m'a permis de mettre de l'argent de côté pour acheter le suivant. Même s'ils avaient baissé, j'aurais quand même mis les loyers de côté (même si ça aurait été moins efficace, forcément).
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Production solaire + VE + VAE = l'électricité en cycle court
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par Christophe » 21/12/11, 15:44

http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

Les profits immobiliers ont bondi de 60 % entre 1999 et 2009 alors que le PIB français a progressé en monnaie constante de 14 % et la masse totale des profits de 17 %, indique une étude révélée mercredi 21 décembre par le quotidien L'Humanité.

Selon cette enquête réalisée par Pierre Concialdi, économiste à l'Institut de recherche économique et social (IRES), à la demande de Droit au Logement (DAL) et de la Fondation Copernic, "64,7 milliards d'euros de profits monétaires ont été engendrés en France en 2010 par la location de logements, de locaux à usage professionnel ou par des activités d'intermédiation sur le marché immobilier".

Comparé à la moyenne des autres revenus, l'immobilier a donc réalisé "33 milliards de surprofits", qui représentent "le coût de la spéculation immobilière et de la libération des loyers supportés par les ménages", livre l'économiste.

UN FRANÇAIS SUR DIX DÉTIENT DE L'IMMOBILIER DESTINÉ À LA LOCATION

Un peu plus de la moitié (55 %) des Français possèdent un bien immobilier et 11 % d'entre eux détiennent de l'immobilier de rapport (destiné à la location), dont les deux tiers sont aux mains des 10 % les plus fortunés, indique l'étude réalisée à partir des comptes nationaux de l'Insee.

Du côté des professionnels, le plus important groupe d'admnistration de biens de l'Hexagone, Foncia, a triplé son chiffre d'affaires depuis l'an 2000 (575 millions d'euros en 2010). "La gestion de ses 252 000 biens en location reste l'activité la plus rentable du groupe et représente 45 % de son résultat d'exploitation. Avec des honoraires calculés en pourcentage de loyers réévalués à la hausse chaque année, le marché de la gestion locative assure des ressources certaines, estimées entre 3 % et 4 % par an, selon certains experts", indique l'étude.
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par Christophe » 23/02/12, 11:00

Les prix des logements anciens à Paris ont battu un nouveau record au quatrième trimestre 2011, à 8 390 euros le mètre carré en moyenne, soit une hausse annuelle de 14,7 %, selon une étude de la chambre des notaires de Paris/Ile-de-France et de l'Insee publiée jeudi 23 février.

L'année 2012 devrait marquer un net infléchissement, pronostiquent-ils. Pour l'ensemble de l'Ile-de-France, le prix des logements anciens, maisons comprises, devrait connaître un recul compris entre 5 % et 10 %, ont indiqué les notaires de la région lors d'une conférence de presse. Mais cette rupture "avec le long cycle haussier (...) ne sera durable que si la construction neuve s'accélère durablement en Ile-de-France pendant plusieurs années", ont-ils prévenu.

Pour la France entière, la hausse des prix des logements anciens sur l'ensemble de l'année 2011 a été de 4,3 %, selon l'Institut national de la statistique et des études économiques. La hausse a atteint 6,7 % pour les prix des appartements et 2,6 % pour le prix des maisons. En province, les prix ont été quasiment stables au quatrième trimestre, avec une légère baisse de 0,1 %. Le nombre des transactions dans la France entière est estimé à 828 000 sur les douze mois d'octobre 2010 à septembre 2011, en hausse de 12 % par rapport aux douze mois précédents.


http://www.lemonde.fr/immobilier/articl ... 06281.html
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par Christophe » 06/04/12, 09:30

Cette fois ci c'est sur...ils vont vraiment baisser les prix! :mrgreen:

http://www.immobilier-danger.com/Prix-d ... s-514.html

Les notaires viennent de communiquer leurs dernières statistiques sur les prix de l’immobilier en France. Retrouvez l’évolution des prix des appartements et des maisons en 2011. Les notaires de Province abordent également les perspectives pour 2012. Ils s’attendent, eux aussi, à une baisse des volumes et à une baisse des prix en 2012 et même en 2013...

Des chiffres avec 6 mois de retard...

Comme lors de chaque communiqué, les chiffres publiés par les notaires ont six mois de décalage avec ce qui se passe actuellement.

Ils communiquent, en effet, sur les prix de l’immobilier des ventes définitives effectuées au 4ème trimestre 2011, c’est-à-dire aux compromis de vente signés au 3ème trimestre 2011 (entre juillet et septembre 2011).

Il est donc difficile d’en tirer des enseignements et de savoir si les prix baissent réellement depuis le début de l’année 2012. Si tous les pronostiqueurs ont parié sur une baisse des prix en 2012, nous n’aurons des informations officielles sur les prix de vente en ce début 2012 qu’à l’automne prochain...

Voici néanmoins ce qu’il faut retenir de cette note de conjoncture immobilière des notaires de France.
Le nombre de vente de biens immobiliers en 2011 bat des records

Il ne s’est jamais autant vendu de logements qu’en 2011. Les notaires ont enregistré 858 200 transactions immobilières en 2011. C’est 9 % de plus qu’en 2010.

Plusieurs facteurs ont contribué à ce record :

- La mise à disposition d’un prêt à taux zéro pour tous les primo-accédants aussi bien dans l’ancien que dans le neuf et sans conditions de ressources a attiré en masse des acquéreurs (restreint à l’achat d’un logement neuf en 2012).

- Le changement de fiscalité sur les plus-values a généré de nombreuses ventes sur la fin de l’année 2011. Beaucoup de résidences secondaires et de biens immobiliers en locatif ont été vendus avant l’alourdissement des impôts sur les plus-values.

- Même s’ils ont légèrement remonté tout au long de l’année, les taux de crédit immobilier sont restés très bas toute l’année. Des taux bas plus le PTZ+ ont permis aux Français d’acheter des logements, malgré leurs prix prohibitifs.

Tous les changements pour l’immobilier en 2012 vont avoir l’effet inverse sur le volume de transactions... C’est ce à quoi nous faisions référence fin 2011 pour expliquer les risques de fort retournement du marché en 2012.

Les notaires confirment qu’ils s’attendent à des baisses sensibles des ventes aussi bien pour l’immobilier neuf que pour l’ancien. Nous verrons plus en détail leurs prévisions pour 2012 après avoir fait un point sur les prix en 2011.

(...)


En .pdf : https://www.econologie.info/share/partag ... KcKkJT.pdf
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par Christophe » 13/04/12, 10:04

Tombera? Tombera pas?

L’immobilier français est sur le point de plonger

Publié le 10/04/2012

En termes de comparaison internationale, la bulle immobilière de France dépasse maintenant largement celle qui a eu lieu aux États-Unis, ainsi que la bulle anglaise. Le marché français est aujourd’hui un des plus surévalués dans le monde.


http://www.contrepoints.org/2012/04/10/ ... de-plonger
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par sen-no-sen » 13/04/12, 11:40

Le marché français est aujourd’hui un des plus surévalués dans le monde.


Ça fait plaisir a entendre!
Le marché immobilier français est tout simplement onirique!
Pour ce qui de la baisse, faut voir, l'année dernière a Lyon l'immobilier a pris 11%!!!
Cette année cela augmente encore, donc tout dépend des villes.
En règle générale les prix se stabilisent au niveau national, mais il ne faut pas se réjouir pour autant, acheter dans une grande ville de nos jours c'est tout simplement se faire plumer!

Ce qui est bien c'est que l'ensemble de la classe politique (d'un extrême a l'autre ) propose la même solution: plus de logements sociaux...ou comment nettoyer une plaie en déféquant dessus!
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"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.
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par Christophe » 13/04/12, 11:50

sen-no-sen a écrit :Ce qui est bien c'est que l'ensemble de la classe politique (d'un extrême a l'autre ) propose la même solution: plus de logements sociaux...ou comment nettoyer une plaie en déféquant dessus!


Pas compris la fin... :?:
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par sen-no-sen » 13/04/12, 12:03

Christophe a écrit :
sen-no-sen a écrit :Ce qui est bien c'est que l'ensemble de la classe politique (d'un extrême a l'autre ) propose la même solution: plus de logements sociaux...ou comment nettoyer une plaie en déféquant dessus!


Pas compris la fin... :?:


Je m'explique: les prix de l'immo ayant explosés un grand nombre de français on du s'endetter lourdement(pour le plus grand bonheur des banques) pour devenir propriétaire...au risque de voir une crise des "sub prime" made in France.

Pour les plus modestes, la seul solution est le logement social.
Le problème c'est que les logements sociaux ça se paie et ça coute très cher...et c'est un vecteur de délinquance,de replis communautaire etc...mais chut pas le droit de le dire!

Hors dans un contexte de crise, si il y a plus de logements sociaux(donc plus de dépenses publiques pour les financer) c'est qu'il y a plus de pauvres, et si il y a plus de pauvres a qui ont prélève plus pour pouvoir construire des logements sociaux et bien cela revient à creuser sa tombe!
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par Christophe » 29/04/12, 20:01

Les prix de l'immobilier pourraient chuter de 40 % d'ici 10 ans

Après avoir soutenu l’hypothèse d’une bulle immobilière en France, dont le « paroxysme » a été atteint l’année dernière, le cabinet PrimeView livre ses prévisions d’une baisse des prix entre 30 et 40 % dans les 5 à 10 ans.

(LaVieImmo.com) - Est-ce la fin de « l’exception française », qui a permis de maintenir les prix de l’immobilier à un haut niveau dans l’hexagone contrairement au mouvement général observé en Europe ? C’est ce que privilégient les stratégistes Pierre Sabatier et Jean-Luc Buchalet de chez PrimeView, dans le dernier volet d’une étude en trois parties consacrée à l’immobilier, sur le site primeview.fr. Ils prévoient ni plus ni moins que la baisse des prix devrait se situer « entre -30% et -40% au cours des 5 à 10 prochaines années ».

« Une correction forte, durable et généralisée »

PrimeView pense aujourd’hui que le marché est sur la pente d’ « une correction forte, durable et généralisée ». Et ce, après la disparition d’un certain nombre de leviers ayant soutenu « une bulle de valorisation de très grande ampleur, ayant sans doute atteint son paroxysme au cours de l’été 2011 ». Ce qui s'observe sur le front du crédit, avec la diminution progressive de l'apport personnel, la hausse des taux ainsi que de la baisse de la durée des emprunt. Tout comme plus généralement « la disparition progressive du soutien inconditionnel du secteur par l’Etat ». Dans sa dernière étude en date, l’expert faisait aussi part de l’étroit lien entre la bonne tenue de l’immobilier et un « profil démographique porteur » ; profil qui ne l’est plus aujourd’hui avec le vieillissement de la population et, partant, avec la diminution relative des actifs et donc d’acheteurs potentiels.

« Incrédulité et déni » face à la bulle

Fervent défenseur de la théorie d’une « bulle gigantesque en France », Primeview avait jugé que depuis 1998 la flambée des prix de 161 % sur le marché français ne pouvait s’expliquer ni par « l’inflation générale des biens et services », ni par « l’augmentation du revenu disponible des ménages ». Si la théorie est loin de rassembler économistes et observateurs, ceux-ci font « aujourd’hui au début de son dégonflement (…) preuve d’un mélange d’incrédulité et de déni face au mouvement baissier qui se dessine », tacle Primeview.

Des prévisions plus ou moins partagées

Quoi qu’il en soit, et si le sujet divise, les perspectives baissières sont pour le moins partagées. De son côté, Standard & Poor’s a estimé dans une étude que les prix pourraient se replier en cumulé de 15 % d'ici la fin 2013. Un scénario réaffirmé par l'agence de notation dans une étude publiée mardi, précisant que la production de crédit pourrait baisser de 30 % d’ici la seule la fin de l’année.

Dans le plus court terme, et concernant le seul marché parisien, les Notaires franciliens ont fait part hier de prévisions de baisse de 3,4 % en quelques mois, entre les 8 380 euros le mètre carré moyen atteints au mois de novembre et les 8 100 euros qui devraient être constatés en juin. Un mouvement qui est déjà là, puisqu'ils ont annoncé pour les seuls mois de novembre et février une contraction de 1 %.

Retrouvez les prix de l'immobilier au m², ville par ville
Léo Monégier


http://www.lavieimmo.com/prix-immobilie ... 14620.html
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par razputin » 20/11/12, 16:09

Le soucis c'est que régulièrement nous voyons par ci par là que les prix du marché immobilier sont en baissent, ou stagnent. Mais qu'on on regarde les annonces de vente, d'achat ou même de location, je n'ai pas vraiment l'impression que ca baisse d'année en année...
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