Projet de Presse à bûches de papier sciure

[Ahmed]

Pour illustrer les possibilités "low tec" de l'isolation verticale avec le papier réduit en bouillie, cette vidéo, un peu bavarde, mais intéressante (pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais, en gros elle dit que ça colle au mur, soit par projection, soit par simple application à la main et qu'en finition elle roule le tout avec un tuyau PVC):

[gegyx]

oui, ça colle, mais dès qu'il y a de l'humidité, cela tombe par lambeaux ou plaque entières.
Jadis dans un hal de stockage avec une porte ouverte souvent à l'extérieur, tout le plafond s'est effondré. Et sinon, sur les murs, si pas recouvert cela s'effrite bien et fait de la poussière. C'est pour cela que je pensais à un ajout de colle (papier peint ou farine).

[Ahmed]

Oui, il y a quelques précautions à prendre, tu fais bien de le souligner. Dans la vidéo, la nana indique qu'en finition, elle peint le mur avec du polyuréthane (il existe sûrement d'autres possibilités).

[sicetaitsimple]

et penses tu tester d'autres "adjuvants" que la sciure, quelqu'un avait parlé d'aiguilles de résineux, mais on peut également penser à de la paille ou à du foin hachés, des feuilles mortes, du broyat fin de bois...en fonction de ce qui est possible de se procurer facilement à proximité.
Bien entendu, ça vient en concurrence d'une utilisation directe dans un jardin pour la " nourriture du sol" , mais bon, ça se regarde en fonction de chaque situation individuelle..

[Ahmed]

Je pense qu'il serait sage de se limiter à l'élimination de déchets de nos activités, déjà pléthoriques, et en exclure les productions directement naturelles qui ne sont jamais des déchets. Bien entendu, on peut imaginer des situations où ce serait cependant imaginable au regard de situations particulières. Il n'y a pas que dans les jardins que ces substances se justifient pleinement, mais en forêt également, où un goût excessif pour la récupération constituerait un danger pour ces milieux déjà bien menacés. Je fais allusion, par exemple, à ces projets absurdes de récupération de "menues branches" qui priverait le sol de la totalité de ce qu'il produit...

Quant à la presse, il n'y a plus que quelques soudures de finition + peinture et ce sera terminé (?). Je vous ferai une photo avec tous les commentaires utiles très bientôt.
Pour autant, et en tant que tel, ce n'est qu'un aspect du projet (un moyen) et mieux vaut envisager ce dernier dans sa globalité. C'est là-dessus que j'espère enfin pouvoir me concentrer désormais...

[sicetaitsimple]

Bien entendu, on peut imaginer des situations où ce serait cependant imaginable au regard de situations particulières.

Ouh là! un coup de fatigue? J'ai compris le sens cependant, enfin je pense.

[Ahmed]

Tu remplaces "imaginable" par "acceptable" et c'est bon!

Bon, pour la peinture, je vais attendre pour être bien sûr de la "stabilité" de cette configuration, mais j'ai confectionné un nouveau support au débrayage automatique et soudé tout ça... Voila ce que ça donne; sur la première photo, on voit bien le rallongement de la bielle et son nouvel angle; on constate également la disparition de la "cassette"; en arrière plan le seau est positionné à sa place pour jouer son rôle de contre-poids dynamique:

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Sur celle-ci, qui montre l'arrière, le seau est ôté pour que la bride et le support du seau soient visibles; le débrayage est repositionné de façon à coopérer avec le bas de la bride:

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Ps: vous noterez que je me suis amélioré en terme de qualité de photo...

[sicetaitsimple]

Tu remplaces "imaginable" par "acceptable" et c'est bon!

Oui. Ma question relevait juste de la capacité de ta machine à accepter des mélanges certes à la base papier/carton, mais avec d'autres compléments que la sciure.
Que tu ne le saches pas aujourd'hui, je le comprend parfaitement.
Mais je me demandais si tu allais faire des essais en ce sens.

[Ahmed]

Bien entendu il est possible d'ajouter des composants mineurs à la "recette" de base: je l'avais d'ailleurs évoqué en début de ce fil. Tout dépend du type de déchet et de ses autres usages éventuels et concurrents. Dans mon cas*, des coquilles de noix** seraient envisageables étant donné leur peu de valeur pour le sol... De l'écorce passée dans mon broyeur serait aussi éventuellement convenable... Pour d'autres, amateurs de confiture, ce sera des noyaux de cerise ou de prune...
Toutefois la proportion ne saurait être trop élevée: tout se joue sur une dilution sur des quantités suffisantes.
Même en proportion limitée, de tels usages sont intéressants dans le cas de produits difficiles à brûler tels quels: ainsi la coquille de noix fume beaucoup, probablement du fait d'une certaine teneur en huile (?), mais l'insertion dans un bûche doit ralentir sa combustion et l'améliorer significativement (à mon sens, ça revient au même que d'apporter plus d'oxygène [je ne sais pas si je suis très clair?).

* J'avais essayé la suie au début, mais ce n'est manifestement pas la meilleure méthode; il y a d'ailleurs plus simple et moins "dégueu"...
** Pour éviter ce type de combustion, je mélange actuellement (enfin, en hiver!) les coquilles avec de la sciure et autres déchets et je tasse bien le tout dans des sacs en papier: ça brûle très lentement et correctement.

[Ahmed]

Pour compléter mon message précédant, je rappelle que mon objectif est avant tout de résorber un stock de papiers et de cartons et que les déchets annexes ne m'intéressent guère, choix qui pourra évidemment être différent selon les utilisateurs.

Si l'on veut faire un bilan de cet appareil désormais "stabilisé", je dirais que le principe de fonctionnement du serre joint procure un confort et une souplesse de fonctionnement (sans oublier la vitesse) qui est très supérieur à l'option un temps envisagée de la crémaillère. Ce qui est critiquable c'est d'avoir adapté des pièces de serre joint de maçon: ça complique inutilement les choses et rend les réglages et ajustements assez délicats.
Je pense, avec le recul, qu'il aurait plutôt fallu adapter ce principe aux caractéristiques propres de cet usage; par exemple, partir d'un tube rond épais (donc pas du tube ordinaire, trop peu résistant à ces contraintes) soudé en haut sur le piston (comme dans ma réalisation actuelle) servant de guidage haut et qui aille d'une pièce jusqu'en bas, sans guidage médian, qui vienne coulisser sur un rond interne disposé en pied ou un guide rond externe (à voir). L'entrainement pourrait avantageusement s'opérer par une pièce usinée en deux parties, ultérieurement solidarisées, avec un décalage: la partie côté levier légèrement plus haute que la pièce en vis à vis (ce qui correspond au mode de coincement normal).
L'autre option, probablement plus accessible à tous, serait celle du cric hydraulique* issu d'une presse à ressort de suspension, comme déjà évoqué: ça reste dans mes projets d'en essayer la possibilité et l'adaptation à cette autre destination...

* Dans la mesure où, je le rappelle, ses caractéristiques (contrairement aux modèles usuels) sont compatibles avec la presse à brique: grand amplitude de la tige du vérin permettant les deux phases successives de pressage et d'extraction, commandes au pied et puissance limitée à une tonne, donc, je suppose, vitesse de montée suffisamment rapide.