Le recyclage de l’énergie mécanique.

Astuces, conseils et trucs pour baisser votre consommation ainsi que des procédés ou inventions comme de moteurs non conventionnels: le moteur Stirling par exemple. Brevets améliorant la combustion: injection d'eau, traitement plasma, ionisation du carburant ou du comburant.
Claude
Je découvre l'éconologie
Je découvre l'éconologie
Messages : 1
Inscription : 09/12/04, 21:05




par Claude » 09/12/04, 22:00

Le recyclage de l'énergie mécanique

Tout comme beaucoup de matériaux, l’énergie négative est partiellement récupérable et réutilisable.

Pour satisfaire nos besoins, nous consommons l’énergie comme si elle était inépuisable, nous produisons ce dont nous avons besoin et évacuons en chaleur tout ce qui gène notre confort.
Nous nous comportons comme si nous étions incapables de gérer l’énergie, de prendre seulement ce dont nous avons besoin en mettant de côté le surplus pour l’utiliser plus tard.

La production d’énergie mécanique passe par au moins deux stades.
Denis Papin nous a démontré qu’entre A et B, on peut augmenter l’énergie potentielle de la vapeur d’eau confinée dans une enceinte par un apport externe d’énergie calorifique.
Ensuite James Watt nous a démontré qu’entre B et C on peut transformer l’énergie potentielle de la vapeur d’eau en énergie mécanique.

Il est essentiel de distinguer et de séparer ces deux phases : entre A et B le but est d’augmenter l’énergie potentielle d’un fluide par un apport externe d’énergie, tandis qu’entre B et C le but est de transformer l’énergie potentielle du fluide en énergie mécanique.
La machine à vapeur sépare ces deux phases et conserve une réserve d’énergie potentielle disponible sous forme de vapeur d’eau sous pression.
Les moteurs à combustion interne combinent les deux phases sans conserver dans le temps l’énergie potentielle du gaz sous pression. Le principe du moteur à combustion interne convient bien pour transformer avec un bon rendement une énergie destinée à une charge constante, pour propulser un navire ou tirer une charrue par exemple, mais ces moteurs ont un rendement qui passe de médiocre à nul lorsque la charge est variable, devient nulle ou négative.
En utilisant le même fluide dans les enceintes haute et basse pression, le principe de la machine à vapeur convient mieux pour contrôler le mouvement d’une charge essentiellement variable, nulle ou négative, parce qu’une énergie potentielle du fluide est conservée dans le temps et que le mécanisme de transformation entre B et C est réversible.
Dans toutes les applications destinées à contrôler un mouvement, quand une énergie négative de décélération ou de descente d’une charge est impliquée ou quand la charge est principalement variable, il est nécessaire de disposer d’une première enceinte contenant un fluide sous haute pression connectée, via un moteur capable de travailler en pompe, à une deuxième enceinte contenant le même fluide sous basse pression. Entre le moteur capable de travailler en pompe et l’utilisation finale de l’énergie, le mécanisme de transmission doit être réversible.
Comme dans l’exemple de la machine à vapeur, entre A et B le but est d’utiliser une énergie extérieure pour augmenter l’énergie potentielle du fluide contenu dans l’enceinte haute pression. Cette opération n’est plus soumise aux exigences de l’utilisation finale et peut dès lors être réalisée en visant les meilleures conditions de rendement, elle peut être gérée par un ordinateur.
En B une réserve adéquate d’énergie potentielle est conservée dans le temps.
Entre B et C, on utilise un mécanisme réversible pour transformer l’énergie potentielle du fluide en énergie mécanique et maîtriser le mouvement.

Cette approche est valable pour un grand nombre d’applications actuelles des moteurs à combustion interne et des moteurs électriques, en fait pour la plupart des applications qui ont recours à un système de freinage, y compris le « frein moteur », pour maîtriser le mouvement recherché.

Le système peut faire partie de la transmission ou être ajouté en parallèle à la transmission.

En fonction de la charge appliquée, l’appareil se comporte soit en moteur en consommant l’énergie de l’accumulateur hydraulique (accélération de la charge), soit en pompe en retournant l’énergie négative vers l’accumulateur hydraulique (décélération de la charge).

L’impact sur l’environnement n’est pas négligeable.
Lorsque l’énergie fossile est à l’origine de l’énergie mécanique utilisée, pour chaque Joule mécanique recyclé au lieu d’être gaspillé en chaleur par le freinage, on doit ajouter l'économie d'au moins deux Joules supplémentaires qui auraient été transformés en chaleur pour générer le nouveau Joule mécanique.

Des véhicules hybrides-hydraulique sont en cours de développement aux USA (http://www.epa.gov/otaq/technology/420f04024.pdf) et en Angleterre (http://www.shepinc.com/).

Connaissez-vous des projets similaires en France? Je développe un moteur/pompe hydraulique spécifique qui aurait les meilleures caractéristiques pour ce type d'application et je cherche à joindre mes efforts à d'autres qui vont dans le même sens.
0 x
Avatar de l’utilisateur
Misterloxo
Bon éconologue!
Bon éconologue!
Messages : 480
Inscription : 10/02/03, 15:28
x 1




par Misterloxo » 10/12/04, 10:54

Salut Claude !

Je partage assez ton analyse même si je n'ai pas de compétence dans ce domaine.
Personnelement, je ne connais pas de tel projet en France mais je ne suis pas une référence.

D'autres peut-être connaissent de tels projets. Je les invitent à partager leur infos.

A+
0 x
L’apprentissage de la désobéissance est un long cheminement. Il faut toute une vie pour atteindre la perfection. » Maurice Rajsfus
Penser, c’est dire non. » Alain, philosophe

Revenir vers « Moteurs spéciaux, brevets, réduction de consommation de carburant »

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 148 invités