Ecologie et végétarisme: alimentation, climat et CO2

Consommation et alimentation durables et responsables, trucs et astuces au quotidien pour réduire ses consommations d'énergie et d'eau, ses déchets...Mieux manger: préparations et recettes, trouver des aliments sains, de saison et locaux, informations sur la conservation alimentaire...
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par janic » 02/05/11, 10:01

sen-no-sen bonjour
Ce qu'a voulu dire Obamot, ce qu'il est plus important de privilégier la qualité nutritive que la qualité du produit en terme de bio /non Bio.
Exemple avec l'huile de palme bio...bio peut être mais pour ce qui est des qualités nutritive et leurs impacts sur la santé on repassera...

Entièrement d'accord ; au delà du mode de culture, il y a la qualité intrinsèque du produit. La comparaison était faite entre deux produits de la même famille. Entre un produit bio (sans produits chimiques) et le même bourré de ces produits chimiques.
Or en manière de risque de santé, l'organisme ne reconnait pas les produits de synthèse et donc ceux-ci lui sont toujours dommageable (idem pour les médicaments) alors qu'un produit comme l'huile de palme bio citée, n'aura comme inconvénient que de surcharger (dans quelle proportion) en graisses saturées (il faut déjà en consommer pas mal) au même titre que les graisses animales sans en avoir TOUS les inconvénients. Mais là on rentre dans le domaine de la diététique et non de la production.

Et dans la même optique ça n'est pas parce que c'est bio, commerce équitable ou autres que c'est vertueux!
Je reprend l'exemple de l'huile de palme bio, commerce équitable,planté sur des terrains issus...de la déforestation de forêt primaire....Avouez que pour s'y retrouver c'est dure!

Toujours d'accord, mais pour nourrir les animaux avec du maïs ou du soja souvent transgénique, il faut AUSSI déforester à tour de bras: Quel est le pire? L'huile de palme est un circuit court puisque directement consommé alors que le passage par la viande est un circuit long nécessitant non seulement la déforestation pour produire les aliments pour le bétail, mais en plus tous ces animaux occupent des terres agricoles plus propices à une production directe(indépendamment de leur sort final). En tant que bilan écologique (de la production à l’assiette) c’est toujours la production alimentaire animale la pire.
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Obamot
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par Obamot » 02/05/11, 12:44

Je réponds ici, parce que pour ce qui concerne les question de «budget», cela a encore sa place pour ce qui concerne les pays émergeants autant qu'ailleurs.... Mais je crois bien qu'après on aura fait le tour de cette question spécifique sur le plan du «bol alimentaire» des habitants de l'Asie et de ses conséquences (on s'est d'ailleurs pas mal écarté...) tant la tradition et la culture jouent un rôle puissant voire dogmatique: il suffit de voir à quel point Janic s'attache à ses convictions de façon parfaitement respectable et légitimes! Et combien je cherche à les nuancer^^ (donc autant animé par les miennes^^)

Janic, je comprends la bonne volonté que tu mets dans la façon dont tu cherche à prévenir, et à nous faire partager tes expériences et ton savoir. Et c'est tout à ton honneur. Et c'est bien l'essentiel de se soucier de la santé de son prochain. Sache avant toute chose que ça me touche beaucoup. De même que le fait d'être très réservé quand aux pratiques des fillières d'élevage et du monde agro-alimentaire de facto y relatif, puisqu'il faut bien nourrir le bétail...

Dans le vif du sujet, certaines choses méritent pourtant d'être rectifiées dans la forme puisque le fond est relativement «partagé»:

janic a écrit :
Obamot a écrit :
janic a écrit :Un seul impératif, manger bio et complet pour ne pas consommer une nourriture carencée, malade et empoisonnée.
Ce n'est pas la «nourriture qui est carencée» , mais nous, qui de part nos choix, feront que NOUS seront carrencés si on omet de consommer tel/les ou tel/les: vitamines, catalyseurs oligo-éléments etc... donc: confusion évidente! (Ce n'est pas une question d'être d'accord ou pas Janic!!!)

Je précise alors ma pensée

S'agissant de reconnaître quelque/s erreur/s, il est clair que la franchise et l'humilité permettent de mieux progresser dans la vie, c'est ça ...? ^^ hem

janic a écrit :la culture intensive induit une faiblesse chez la plante (comme l’animal en élevage industriel)

Soyons honnête: ceci n'a rien à voir avec les carrences. Cela s'appelle «l'affaiblissement de l'espèce». Appelons un chat un chat SVP!

janic a écrit :lqui se traduit par des maladies plus ou moins camouflées par les produits dits phytosanitaires toxiques pour la plante et l'animal autant que pour le futur consommateur. Donc carencé en ce sens que le produit final serait « mort » avant d’être récolté, tout comme les animaux d’élevage industriel maintenus en survie par maints artifices. Or, tu le soulignes par ailleurs, si l’humain est malade par des carences, il me semble logique de considérer qu’il en est de même pour les végétaux et les animaux malades aussi.

On n'est pas entièrement d'accord là-dessus, il n'y a pas que du négatif, puisque la famine est encore un fléau. Elle aussi tue! Donc ce n'est pas si simple...

Ensuite il faudrait prouver qu'utiliser certains produits plutôt que d'autres, n'est pas un bénéfice pour la plante? (Absolument TOUT est bio-chimique dans la vie) Prouver que le fait de combler certaines faiblesses, ne permettrais pas à la plante de développer d'autres qualités qu'elle ne pourrait faire autant sans produit, puisqu'une partie de son énergie serait mobilisée pour se défendre... On le fait pourtant déjà lorsque «l'on réunit des conditions propices pour cultiver, préparer le terrain, croiser les espèces, etc». C'est donc à étudier, mais dans l'intérêt de la nature et non de l'économie (je n'en sais rien et ne suis pas pour l'utilisation de la chimie, mais il ne faut pas l'exclure, je poserais la question à notre chimiste... C'est juste pour dire que je ne tiens pas à être dogmatique dans mon approche!).

Le cognitivo-comportemental, doit compter au moins pour moitié dans la santé des individus... (50%) si ce n'est pour totalité! Alors la suppression totale des aides «chimie» dans la production agricole, doit venir bien plus loin dans la hiérarchie des priorités!!! Commençons à cesser d'abuser du tabac et de l'alcool... car là aussi c'est de la «chimie» qui fait des ravages...! Et pourtant... un verre très occasionnel bu entre bons amis a beaucoup de vertus en offrant notamment du réconfort, et ça agit sur le moral... donc c'est un bienfait pour la santé!

Mais dans l'ensemble tu as à raison sur ce point! C'est d'ailleurs l'essentiel du débat, qui a été largement documenté il y a déjà une cinquantaine d'année, notamment par le Dr Kousmine, Linus Pauling, Dr Budwig et bien d'autres chercheurs...

Mais quel rapport lorsqu'il s'agit de fixer des «priorités». On ne peut pas tout simplement dire:
— je n'ai pas les moyens de manger «bio» donc j'arrête de manger^^

Il faut bien donner des «solutions», pour que les individus soient en mesure de se nourrir et de s'en sortir en attendant «mieux»! Et ce mieux ne pourra venir qu'en changeant les lois, voire en allant manifester dans la rue, dans les grandes surfaces et devant les parlements...

En attendant, passer au «tout bio», est forcément une étape ultérieure, pour un ménage à bas revenus ou même à revenus moyen...

janic a écrit :
Ensuite, une nourriture tout à fait «bio» peut être tout à fait toxique «naturellement» ou non, tout dépend des circonstances et du type d'aliment. Donc encore confusion!

L’appelation bio ne signifie pas non toxique, comme le café, l’ alcool et autres produits inadaptés à la consommation humaine, mais seulement ne pas utiliser les produits dits chimiques du commerce en les remplaçant par des produits non nuisibles à la culture et à la consommation finale. Je pensais que cette nuance était largement assimilée depuis le temps qu’il en est question.

Ah oui? Il faudrait voir à sortir du «dogmatisme crasse» ou en tout cas à éviter d'y entrer ^^
Oui pour arrêter le tabac dans les lieux publics. (Ceux qui n'ont pas choisi de fumer, on le DROIT de ne pas être incommodés par d'autres.... c'est élémentaire) Non, mille fois non, pour interdire l'alcool, ou quoique ce soit: car chacun doit être en mesure de choisir par lui même... (Mais ceux qui consomment doivent savoir qu'il y a des "conséquences sociales" et les accepter, il faudrait donc vendre le paquet de clope 100€ dont 95% devrait être reversé aux hôpitaux et pour la prévention...) J'exagère, mais c'est pour montrer la logique du raisonnement!

Car si quelqu'un se sent mieux après avoir consommé quoi que ce soit, il est probable que cela lui soit bénéfique. Si une dépendance commence à s'installer...il vaut mieux ne pas insister. On sait que le tabac et l'alcool sont dangereux... mais une consommation très modérée et très contrôlée n'est pas forcément mauvaise. Les fruits eux-mêmes peuvent contenir de l'alcool sous forme naturelle... Par ailleurs il faut faire très attention à tout ce qui est des pratiques de «banissement» de produit/s quels qu'ils soient => parce qu'il faut d'abord commencer à penser à ceux qui les consomment! La culpabilisation n'est peut-être pas le meilleur moyen d'en aider d'autres à s'en sortir. Moi je prends tout le monde ou personne :mrgreen: (donc forcément tout le monde, sauf chantage affectif^^)

janic a écrit :
Pour le reste, je ne compte convertir personne d'abandonner la consommation de produits carnés, si cela est consommé de façon correcte et modérée (tout en onvrant la porte à toutes les alternatives sans en exclure aucune...).
Moi non plus cela fait longtemps que je ne cherches plus à convertir personne, ni dans ce domaine , ni dans d’autres.

Mais non, ça ne veux pas dire que tu as complètement raison Janic!!!

janic a écrit :Mais lorsque le sujet est évoqué, je donnes aussi mon avis, qui n’est qu’un avis. Ce site est sensible aux divers aspect de l’écologie et celui-ci en est un que tu considères (à tort ou à raison comme non prioritaire)

C'est prioritaire mais forcément hiérarchisé! Et mille fois à tort... mais hélas, pas tout le monde à les moyens ...bis repetita (et que nous sommes partiellement trompés par l'industrie et les législtateurs).

janic a écrit :mais chacun place ses priorités là où sa sensibilité personnelle le porte!

Décidément, je vais finir par croire que tu ne comprends pas! Chacun fixe avant-tout les priorités «qu'il peut», est-ce enfin clair ?????????????

janic a écrit :Donc, abandonner la viande n’est pas seulement une question diététique, c’est aussi avoir un regard humaniste de compassion sur le sort de tous ces êtres vivants avec lesquels les humains entretiennent souvent des relations affectives. Combien iraient jusqu’à accomplir l’acte final de tuer pour se nourrir ? (bien entendu nombre de personnes n’en sont pas gênées, ni sensibles)

100% d'accord, ça ne se discute pas.

janic a écrit :
A titre exemplatif (comme tous mes autres posts ...je donnais juste quelques pistes): je ne me permet pas de dire que tu es dans l'erreur! Je dis que ton bol alimentaire te convient et qu'apparement il convient très bien au reste de la/ta famille!!! Et c'est bien là l'essentiel, donc n'en change pas (ou fait comme il te plaira).
Je l’entendais bien ainsi, je n’avais réagis que parce que tu affirmais que le végétalisme était compliqué à gérer

...il faudrait démontrer le contraire?

janic a écrit :
Citation:
Et jit22 a bien fait de ne pas dire «végétalien», car là c'est très compliqué à gérer, si on veut éviter les carrences alimentaires.

Etant concerné et surtout parlant par expérience VECUE et non purement abstraite, j’affirmais que ce n’est pas le cas. C’est au contraire très facile et non pourvoyeur de carences à partir de quelques éléments très simples. Par contre je comprends très bien que cela puisse ne pas intéresser d’autres personnes (ce que je respecte) mais ne je ne peux pas laisser passer une affirmation inexacte et surtout jamais vérifiée.

...toujours pas démontré ni prouvé «pour tout le monde».

Mais si tu veux le faire, prend un autre fil... => sinon HS:
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par janic » 03/05/11, 11:18

Donc demande est faite à Christophe de déplacer l’ensemble sur un autre fil, par exemple "écologie et végétarisme", en attendant je te réponds sur divers points :


janic a écrit:
la culture intensive induit une faiblesse chez la plante (comme l’animal en élevage industriel)

Soyons honnête: ceci n'a rien à voir avec les carrences. Cela s'appelle «l'affaiblissement de l'espèce». Appelons un chat un chat SVP!

C’est l’histoire de la poule et l’œuf : est-ce la faiblesse qui est cause ou effet ? La carence est un manque de fixation d’un élément biologique qui se traduit par ce que l’on nomme maladie laquelle affaiblit l’espèce, le comblement de cet carence redonne la santé et l’espèce n’est plus affaiblie.
On n'est pas entièrement d'accord là-dessus, il n'y a pas que du négatif, puisque la famine est encore un fléau. Elle aussi tue! Donc ce n'est pas si simple...
La famine n’est pas une maladie au sens habituel de ce terme au même titre qu’une panne d’essence ne signifie pas que le moteur est mort.

Ensuite il faudrait prouver qu'utiliser certains produits plutôt que d'autres, n'est pas un bénéfice pour la plante? (Absolument TOUT est bio-chimique dans la vie)

Encore faudrait-il prouver qu’ils soient bénéfiques pour la plante, non seulement dans l’immédiat mais aussi pour toutes les plantes auxquelles elles auraient donné vie si elles avaient essaimé. Or elles ne sont pas toutes utilisées pour la reproduction de même que les animaux d’élevage industriel seraient incapables de se reproduire sans danger pour la survie de la race étant donnés qu’ils sont abattus juste avant de mourir de maladies.
Pour le bio chimique : il ne faut pas confondre biochimique au sens des mécanismes naturels complexes qui se sont établis au fil des siècles et la chimie pure, sélective, ultra purifiée qui n’a pas sa correspondance dans la nature et que l’organisme, qui les reçoit, doit compenser en puisant dans ses réserves pour l’assimiler ou pour chercher à s’en débarrasser par les émonctoires ou en les stockant dans les graisses du corps jusqu’à ce qu’elles soient libérées par une perte de poids ou une période de maladie. Aggravant de ce fait l’état du malade.
Prouver que le fait de combler certaines faiblesses, ne permettrais pas à la plante de développer d'autres qualités qu'elle ne pourrait faire autant sans produit, puisqu'une partie de son énergie serait mobilisée pour se défendre... On le fait pourtant déjà lorsque «l'on réunit des conditions propices pour cultiver, préparer le terrain, croiser les espèces, etc».
Tant que cette préparation consiste à respecter au plus près possible les processus naturels, le cultivateur fait un moindre mal (ce que tentent de faire les agrobiologistes), mais qui n’est pas le souci majeur de la culture industrielle. : labours profonds, engrais chimiques excessifs, traitements de survie de la plante, etc…) aucun humain ne résisterait à ce que subit la plante.
Pour qu’une partie de son énergie soit utilisée pour se défendre c’est qu’elle est malade comme les humains. Quand on est pas malade, on a pas besoin de se défendre.
C'est donc à étudier, mais dans l'intérêt de la nature et non de l'économie (je n'en sais rien et ne suis pas pour l'utilisation de la chimie, mais il ne faut pas l'exclure, je poserais la question à notre chimiste... C'est juste pour dire que je ne tiens pas à être dogmatique dans mon approche!).

D'accord!


Le cognitivo-comportemental, doit compter au moins pour moitié dans la santé des individus... (50%) si ce n'est pour totalité! Alors la suppression totale des aides «chimie» dans la production agricole, doit venir bien plus loin dans la hiérarchie des priorités!!!

Pas d’accord, elle est prioritaire. Tant que l’on ne connaissait pas (ou faisait semblant de ne pas savoir) les effets secondaires de la chimie des hommes on pouvait se réfugier derrière son ignorance. Aujourd’hui ce n’est plus possible, pas plus qu’il n’est possible d’ignorer les effets de l’amiante (il a fallut 100 ans pour le reconnaitre officiellement) ou ceux du nucléaire et de tout ce qui fait scandale aujourd’hui par les médias. Après, invoquer que le cognitivo comportemental (ce qui est aussi une réalité) intervient pour 50% des individus (non touchés par les effets nocifs), ça fait une belle jambe à celui qui meurt.
Commençons à cesser d'abuser du tabac et de l'alcool... car là aussi c'est de la «chimie» qui fait des ravages...! Et pourtant... un verre très occasionnel bu entre bons amis a beaucoup de vertus en offrant notamment du réconfort, et ça agit sur le moral... donc c'est un bienfait pour la santé!
L’abus commence où ? Personne n’a, jusqu’à ce jour, pu en donner la limite. Après la notion : « tout est poison, rien n’est poison, c’est la dose qui fait le poison » on est passé au « la dose dépend de l’individu et de sa tolérance au produit » Là où un verre ne fera pas de dégâts visibles chez l’un, cela sera catastrophique chez l’autre. Par contre la culture a entériné que le partage d’une boisson (pourquoi cela doit-il être nécessairement de l’alcool ?) à effectivement des vertus sur le moral, ça s’appelle la sociabilité. Après aux sociologues et autres spécialistes d’expliquer pourquoi l’alcool a-t-il pris une si grande place dans cette sociabilité. Dernier point auquel personne n’a donné de réponse cohérente à ce jour : si l’alcool est si convivial et agit autant sur le moral : pourquoi cette sociabilisation est-elle interdite aux enfants ?

Mais quel rapport lorsqu'il s'agit de fixer des «priorités». On ne peut pas tout simplement dire:
— je n'ai pas les moyens de manger «bio» donc j'arrête de manger^^

C’est le même problème que pour les énergies renouvelables, si le seul critère envisagé avec le nucléaire fut celui de la bombe et la fourniture d’énergie, un « déchet » justifiant son développement, dont on soulève les inconvénients un peu tard (court-circuitant de ce fait tout autre développement d’énergie) il en a été de même en agriculture. Quel était le refrain à cette époque ? Il faut développer les rendements pour nourrir l’humanité en pleine croissance. Fusse le but atteint ? Non ! Cela a juste servi à éliminer le maximum de paysans et à regrouper des surfaces immenses (à l’américaine) au seul profit de quelques uns, supprimant les haies (abritant les prédateurs naturels des prédateurs de la plante) épuisant les sols par ces cultures intensives, empoisonnant les agriculteurs par les traitements avec ou sans protections, ainsi que les terres et les eaux, etc…
Les pays en voie de développement sont naturellement « bio » au sens de non pollués par nos saloperies ; reste à leur permettre de s’auto-satisfaire plutôt que de leur refiler nos surplus empoisonnés ou rendre nos produits exportés meilleurs que leurs coûts de revient à coups de subventions. Pour nos sociétés nanties, c’est en réclamant de plus en plus de produits sains que les gouvernants reculeront sous la pression populaire dont leur situation dépend, ça se fait bien pour lutter contre le nucléaire comme tu le soulignes toi-même.

Il faut bien donner des «solutions», pour que les individus soient en mesure de se nourrir et de s'en sortir en attendant «mieux»! Et ce mieux ne pourra venir qu'en changeant les lois, voire en allant manifester dans la rue, dans les grandes surfaces et devant les parlements...

En attendant, passer au «tout bio», est forcément une étape ultérieure, pour un ménage à bas revenus ou même à revenus moyen...
Passer au bio, ce n’est pas seulement se nourrir moins pollué, c’est d’abord et avant tout une philosophie écologiste globale. Actuellement nombre de gens voudraient bien consommer bio à condition de ne pas le payer plus cher que dans leur super marché habituel. Aucune philosophie, aucune prise de conscience, aucune recherche du pourquoi, aucune réflexion sur le travail supplémentaire que représente ce genre de culture, c’est juste le porte monnaie qui compte, alors que c’est la gabegie de dépenses inutiles par ailleurs.

Oui pour arrêter le tabac dans les lieux publics. (Ceux qui n'ont pas choisi de fumer, on le DROIT de ne pas être incommodés par d'autres.... c'est élémentaire)

Mais c’est autoriser le père ou la mère à fumer à la maison ou dans la voiture portes, fenêtres et vitres fermées pour habituer les bambins à devenir des toxicomanes le plus tôt possible ?
Non, mille fois non, pour interdire l'alcool, ou quoique ce soit: car chacun doit être en mesure de choisir par lui même... (Mais ceux qui consomment doivent savoir qu'il y a des "conséquences sociales" et les accepter, il faudrait donc vendre le paquet de clope 100€ dont 95% devrait être reversé aux hôpitaux et pour la prévention...) J'exagère, mais c'est pour montrer la logique du raisonnement!
Je suis contre toutes interdictions aussi, je ne comprends pas la logique qui consisterait à interdire certains produits considérés comme toxiques et en autoriser d’autres. Les drogues dures font moins de mort que les drogues douces (ou supposées telles parce qu’elles font mourir plus lentement ) alors pourquoi ne pas les légaliser aussi ? Mais connaitre les conséquences sociales n’a jamais empêché un consommateur d’alcool de prendre le volant (même au dessous du seuil autorisé) alors que les risques sont présents même s’ils sont supposés moindres selon la quantité ingérée, c’est pourquoi le seuil de certains pays est de 0. (meilleure prise de conscience ou moindre pression des lobbies alcooliers ?)

Car si quelqu'un se sent mieux après avoir consommé quoi que ce soit, il est probable que cela lui soit bénéfique.
Bénéfique sur le plan moral, possible, l’alcool fait perdre le sens des réalités. Sur le plan biologique, c’est inexact, l’alcool détruit définitivement chaque cellule nerveuse touchée. D’accord on en a un paquet, mais elles ne sont pas renouvelables et le manque risque de se faire sentir en fin de vie.
Si une dépendance commence à s'installer...il vaut mieux ne pas insister. On sait que le tabac et l'alcool sont dangereux... mais une consommation très modérée et très contrôlée n'est pas forcément mauvaise.
Ca s’appelle de l’autojustification car sur le plan scientifique, il est indéniable que ce point de vue ne peut plus être soutenu.
Les fruits eux-mêmes peuvent contenir de l'alcool sous forme naturelle...
Tout à fait exact, l’organisme fabrique des alcools très différents, mais en quantité et en qualité précise et selon les besoins du corps contrairement aux alcools absorbés qui ne correspondent, ni en qualité, ni en quantité, aux besoins organiques.
Par ailleurs il faut faire très attention à tout ce qui est des pratiques de «banissement» de produit/s quels qu'ils soient => parce qu'il faut d'abord commencer à penser à ceux qui les consomment!
C’est pourquoi ceux qui consomment des drogues,illégales, ne comprennent pas pourquoi ils sont l’objet de ces bannissements aussi. Ont-ils raison ou tort ?
La culpabilisation n'est peut-être pas le meilleur moyen d'en aider d'autres à s'en sortir.
C’est aussi mon avis. Il faut distinguer la prise de conscience de la culpabilisation. Aider à la prise de conscience c’est aussi fournir les moyens de sortir d’une situation inadéquate ? La culpabilisation, elle, est stérile.
janic a écrit:
Citation:
Pour le reste, je ne compte convertir personne d'abandonner la consommation de produits carnés, si cela est consommé de façon correcte et modérée (tout en onvrant la porte à toutes les alternatives sans en exclure aucune...).
Moi non plus cela fait longtemps que je ne cherches plus à convertir personne, ni dans ce domaine , ni dans d’autres.

Mais non, ça ne veux pas dire que tu as complètement raison Janic!!!
Par expérience vécue, j’ai appris qu’on ne peut convaincre que des personnes déjà convaincue intérieurement, intervenir peut juste aider à faire sortir ce qui est enfoui (comme une source d’eau…ou de pétrole !). Donc à quoi cela servirait-il de planter une graine dans un sol stérile ? Par contre lorsque se manifeste un intérêt, je reste dispos pour faire partager MON expérience et éventuellement quelques connaissances acquises au fil du temps. C’est ce que j’appelle ne plus chercher à convertir personne.
janic a écrit:
mais chacun place ses priorités là où sa sensibilité personnelle le porte!

Décidément, je vais finir par croire que tu ne comprends pas! Chacun fixe avant-tout les priorités «qu'il peut», est-ce enfin clair ?????????????

C’est clair, mais pouvoir sans vouloir c’est aussi stérile ! Une jeune étudiante, sur un autre site, me disait qu’elle n’avait pas les moyens d’acheter bio, mais par contre elle pouvait s’acheter un ordinateur et l’abonnement qui l’accompagne et probablement un mobile aussi, plus quelques fringues modes, etc… mais elle ne pouvait pas !
janic a écrit:
Citation:
A titre exemplatif (comme tous mes autres posts ...je donnais juste quelques pistes): je ne me permet pas de dire que tu es dans l'erreur! Je dis que ton bol alimentaire te convient et qu'apparement il convient très bien au reste de la/ta famille!!! Et c'est bien là l'essentiel, donc n'en change pas (ou fait comme il te plaira).
Je l’entendais bien ainsi, je n’avais réagis que parce que tu affirmais que le végétalisme était compliqué à gérer

...il faudrait démontrer le contraire?
C’est ce que « je » fais depuis trois générations. Par contre je reconnais que c’est très spécifique (comme tout ce qui est nouveau ou différent) mais pour le savoir il faut se retrousser les manches et s’atteler à la tâche, pour se rendre compte que finalement ce n’est pas si difficile que ça. Il existe des tas de bouquins sur la question et de plus en plus de sites végés qui orientent et soutiennent par leurs conseils ou expériences ceux et celles qui choisissent cette voie. Genre AVF ou, plus spécifiques, les sites plus ou moins végans comme Végéweb.


Etant concerné et surtout parlant par expérience VECUE et non purement abstraite, j’affirmais que ce n’est pas le cas. C’est au contraire très facile et non pourvoyeur de carences à partir de quelques éléments très simples. Par contre je comprends très bien que cela puisse ne pas intéresser d’autres personnes (ce que je respecte) mais ne je ne peux pas laisser passer une affirmation inexacte et surtout jamais vérifiée.

...toujours pas démontré ni prouvé «pour tout le monde».

C’est quoi alors démontré et prouvé ? le tout le monde en question ne cherchant pas à vérifier quoi que ce soit, ne prouvera et ne démontrera rien, c’est évident !
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par Obamot » 03/05/11, 13:22

Ça n'est pas nécessaire amha...

Christophe a écrit :
janic a écrit :Donc demande est faite à Christophe de déplacer l’ensemble sur un autre fil, par exemple "écologie et végétarisme", en attendant je te réponds sur divers points :


Ok je splite à partir de quel message?


Je ne suis pas d'accord avec le titre de Janic. Parce qu'encore une foi je ne souhaite pas aller où il souhaite emmener le débat pour des questions de sémantique et de syllogisme, il y a mélange:

Janic a écrit :Donc demande est faite à Christophe de déplacer l’ensemble sur un autre fil, par exemple "écologie et végétarisme"


— le végéta/risme/lisme est un choix mu par une «volonté personnelle», non forcément par les nécessités!
— l'écologie est la résultante de l'ensemble des choix (nocifs ou bienfaisants) que la société fait. C'est du ressort de la communauté.
— l'imposition d'un choix alimentaire non consenti peut être nocif à la santé (et pas qu'un peu... Il faut être très prudent avec ça...)

Donc ces trois points résument la situation et doivent rester dans ce fil...

Il n'y a aucune raison de faire ressortir le syllogisme selon lequel "si on excluait toute viande ce serait écologique". C'est vraiment d'une simplification extême qui ne colle pas avec la réalité du terrain.

«Techniquement» c'est sûrement vrai .... mais la décision se fait en amont! Par le législateur. Par le choix des consammateurs dans les étals. Par les budgets nourriture à disposition (on ne peut quand même pas exclure qu'il y ait des ‘pauvres’). Et par quantités d'autres phétnomènes et interactions. C'est là où ça se complique... Il n'y a donc pas d'histoire de savoir quelle est la poule ou l'œuf qui est venu en premier, déjà qu'il y a plusieures poules et plusieurs œufs. Puisque si on voulait en faire une synthèse universitaire, il faudrait prendre TOUT en compte.

Alors qu'ici le vrai sujet n'est pas ça! Il tourne autour «des priorités à mettre dans la perspective d'un bol alimentaire équilibré» en mettant des priorités adaptées à chacun «ici et maintenant» (qui se modifieront éventuellement en fonction de l'évolution des mentalités et des budgets, mais ne pourront en aucun cas être imposées...). Ça serait plutôt:

Vivres: «le dogme VS la réforme», quelles priorités?

Mais personnellement, je ne souhaite pas ouvrir un débat sans fin (parce qu'il faudrait encore ouvrir la discussion sur le plan médical, de la chimie, de l'agriculture, de la psychologie, de la culture... de l'économie nord/sud etc). Tout ça parce que Janic voudrait éventuellement amener le débat là ou il n'a pas lieu d'être^^. Nan, j'ai déjà dit ce que j'en pensais. Ce débat là est déjà clos. Pas besoin de splitter^^ Parce que Christophe tu t'es déjà fait débordé sur la première réponse! :mrgreen: Donc c'est déjà là qu'il faudrait couper et on ne peut pas, hihihi

PS Janic: je ne doute pas que le sujet t'intéresse^^ mais merci de ne pas t'apporprier (involontairement) de mes citations, merci.^^ Et les autres «citations» ne sont pas anonymes.
Dernière édition par Obamot le 03/05/11, 13:32, édité 1 fois.
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par janic » 03/05/11, 15:47

christophe
afin de ne pas noyer le sujet actuel sur un sujet hors sujet, obamot à proposé un autre sujet: pourquoi pas! Je n'ai aucun désir particulier pour le titre, le tout est de savoir si cela intéresse quelqu’un. Par contre je n’ai aucunement affirmé que écologie ET végétarisme étaient indissociables, mais seulement mutuellement concernés après la suggestion de JTL22. Etant , peut être, le seul ( ?) pratiquant dans ce domaine et étant donné le nombre d’avis déformés ou incomplets sur le sujet, il m’a paru bon de tenter d’en rectifier quelques uns. Pour de plus amples informations, il existe des sites spécialisés sur le sujet que chacun peut consulter.
Par ailleurs, Obamot semblant être le seul ayant partie prenante sur ce sujet, il est évident et dommage en même temps que cela tourne un peu en rond.
Pour répondre à Obamot :
— le végéta/risme/lisme est un choix mu par une «volonté personnelle», non forcément par les nécessités!
Il est évident que c’est un choix, mais aussi par des nécessités qui peuvent être différentes d’un individu à l’autre. Par exemple sur certains sites végés c’est pour arrêter un massacre animal inutile, pour d’autres pour des raisons de santé, pour d’autres encore pour des raisons écologiques ou pour tous en même temps
— l'écologie est la résultante de l'ensemble des choix (nocifs ou bienfaisants) que la société fait. C'est du ressort de la communauté.

Certes un choix est d’abord individuel, puis lorsqu’il se répand et s’amplifie il devient communautaire. La partie du végéta*isme lié à l’écologie en fait partie et prend de plus en plus d’ampleur. Mais il est probable qu’à des élections, un candidat végé n’attirerait pas plus de voix qu’un écolo, bon ton.
— l'imposition d'un choix alimentaire non consenti peut être nocif à la santé (et pas qu'un peu... Il faut être très prudent avec ça...)
Là entièrement d’accord, mais qui parle d’un choix végé alimentaire obligatoire ? Il semblerait que ce soit plutôt l’autre qui soit imposé dans les restaurants, les cantines et par les particuliers.
Fin d'intervention personnelle, sur ce sujet, sur ce sujet.
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par Obamot » 03/05/11, 16:02

Janic a écrit :je n’ai aucunement affirmé que écologie ET végétarisme étaient indissociables, écologie ET végétarisme étaient indissociables,


Désolé, le problème est bien que tu as raison, et qu'ils le sont... d'où le «roman fleuve» qui n'en est pas moins fort intéressant... Mais d'une grande complication

Pour le reste, je répondrais à tes deux derniers posts lorsque 'Tophe aura statué... on verra alors ce qu'on peut encore en dire :mrgreen:

Très amicalement.
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par Christophe » 05/05/11, 11:28

Voila Obamot, tu va être content, j'ai splité depuis https://www.econologie.com/forums/energie-et ... 10728.html

C'était pas évident mais je crois que je suis arrivé à quelque chose de "compréhensible"...
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par Obamot » 05/05/11, 15:16

Ok très bien vu! Chapeau bas.

Mais là je dois sortir le couteau ! (...et la fourchette^^)

janic a écrit :
Obamot a écrit :
janic a écrit :la culture intensive induit une faiblesse chez la plante (comme l’animal en élevage industriel)
Soyons honnêtes: ceci n'a rien à voir avec les carences. Cela s'appelle «l'affaiblissement de l'espèce». Appelons un chat un chat SVP!
C’est l’histoire de la poule et l’œuf : est-ce la faiblesse qui est cause ou effet ? La carence est un manque de fixation d’un élément biologique qui se traduit par ce que l’on nomme maladie laquelle affaiblit l’espèce, [...] le comblement de cette carence redonne la santé et l’espèce n’est plus affaiblie.


Non, décidément tu fais beaucoup dans le syllogisme...

On peut très bien être «carencé», sans culture intensive:
— goitre dans les vallées alpines reculées au XVIIIe et début du IXXe siècle et avant...! (C.f. déficit en iode => carence alimentaire).
— scorbut (C.f. déficit en vitamine C => carence alimentaire) découvert au XVe siècle...

On peut très bien ne pas être «carencé», avec une culture intensive:
— on affaiblit les sols...
— on enrichit l'industrie chimique^^
— mais on réduit la famine... (difficile équilibre).

C'est pas pareil...

Ensuite, on peut très bien «être carencé», sans que ça n'aboutisse à la maladie. Le corps est bien fichu et dispose de tas de mécanismes compensatoires. Par exemple de puiser le calcium dont il a besoin dans les os! Puis lorsque les conditions deviennent plus propices, il peut re-fixer du calcium... ainsi on n'arriverait pas directement à l'ostéoporose parce qu'on n'aurait pas ingéré de ce métal...
Avec des exceptions, comme la vitamine "C", puisqu'il est incapable d'en produire...

Encore une fois, il y a induction de notions fausses, par méconnaissance du problème dans sa globalité et pas seulement au plan environnemental amha:
— que ce qui dépendrait du «collectif» => choix de société, législation sur l'agro-alimentaire, normes sanitaires etc (c.f. culture intensive) serait la cause unique qui aurait un rapport direct avec le choix individuel du «bol alimentaire», est faux.

Encore un autre exemple d'une vision faussée:

janic a écrit :
Obamot a écrit :On n'est pas entièrement d'accord là-dessus, il n'y a pas que du négatif, puisque la famine est encore un fléau. Elle aussi tue! Donc ce n'est pas si simple...
La famine n’est pas une maladie au sens habituel de ce terme au même titre qu’une panne d’essence ne signifie pas que le moteur est mort.

Tu voudrais prétendre que «la mort par famine ne serait qu'un épiphénomène», et que les populations qui la subissent ne seraient pas in fine carencées?

Prétendre ça, serait à quelque part nier la prépondérance culturelle. Si je simplifiais, tu voudrais nous dire qu'ils pourraient se convertir au végéta?isme, comme ça ils auraient plus à manger...) mais alors pourquoi ils ne font pas ce choix, continuent à manger de la viande et à mourir de faim...

Comment peut-on encore résumer ces problèmes à une histoire de poule VS œuf, pour des problèmes qui dépendent autant de la psychologie individuelle que de la culture locale. Je ne comprends pas!


J'espère que certaines des questions on trouvé réponse, mai je ne vais pas (...plus), m'escrimer à faire du «point-par-point», parce qu'à l'évidence, au vu de ce qui précède il y a des acquis positifs chez toi, mais mélangés avec de grosses lacunes de ta part en médecine, chimie, histoire de la prévention, voire sociologie et psychologie — et même dans l'usage du français — qui te font partir sur des fausses pistes ou nuisent à la compréhension de ce que tu écris. Rien de personnel, mais il faut plancher.
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par Obamot » 05/05/11, 16:43

janic a écrit :
Obamot a écrit :Ensuite il faudrait prouver qu'utiliser certains produits plutôt que d'autres, n'est pas un bénéfice pour la plante? (Absolument TOUT est bio-chimique dans la vie)

Encore faudrait-il prouver qu’ils soient bénéfiques pour la plante, non seulement dans l’immédiat mais aussi pour toutes les plantes auxquelles elles auraient donné vie si elles avaient essaimé. Or elles ne sont pas toutes utilisées pour la reproduction de même que les animaux d’élevage industriel seraient incapables de se reproduire sans danger pour la survie de la race étant donnés qu’ils sont abattus juste avant de mourir de maladies.
Pour le bio chimique : il ne faut pas confondre biochimique au sens des mécanismes naturels complexes qui se sont établis au fil des siècles et la chimie pure, sélective, ultra purifiée qui n’a pas sa correspondance dans la nature et que l’organisme, qui les reçoit, doit compenser en puisant dans ses réserves pour l’assimiler ou pour chercher à s’en débarrasser par les émonctoires ou en les stockant dans les graisses du corps jusqu’à ce qu’elles soient libérées par une perte de poids ou une période de maladie. Aggravant de ce fait l’état du malade.

Oui d'accord pour les questions de société, mais faut pas tout mélanger. On parle de carences et de choix/priorités individuels => c'est eux qui détermineront le sociétal! (Et non le contraire.)

Janic a écrit :Pour qu’une partie de son énergie soit utilisée pour se défendre c’est qu’elle est malade comme les humains. Quand on est pas malade, on a pas besoin de se défendre.

...pffff, tu crois ça toi? Mais on est TOUT LE TEMPS entrain de se défendre, de capter, transformer et utiliser de l'énergie, TOUT LE TEMPS en état de correction de différents «stress», qui sont rétablis (ou non) par des réactions cognitivo-psycho-neuro-électrico-chimio-biologiques => même contre des bactéries qui nous sont bénéfiques... L'état de «santé» c'est "tant qu'on a le dessus" sur ce fragile équilibre, et non pas exclusivement lié aux carences.. ou des questions d'énergie!

Janic a écrit :
Obamot a écrit :Le cognitivo-comportemental, doit compter au moins pour moitié dans la santé des individus... (50%) si ce n'est pour totalité! Alors la suppression totale des aides «chimie» dans la production agricole, doit venir bien plus loin dans la hiérarchie des priorités!!!
Pas d’accord, elle est prioritaire.

...alors là, faudrait assumer. Parce que si avec une baguette magique tu pouvais arrêter ça, il y aurait peut-être un milliard de morts pour cause de famine. Celles de l'histoire récente de l'humanité se chiffrent déjà par mios, et une réforme agraire peut aussi engendrer des famines:

# la famine au Bengale de 1943 : selon les estimations, d'un million et demi à trois millions de morts
# au Tibet la mise en place de la réforme agraire et de la collectivisation des terres, à partir de 1954 n'ont pas l'effet positif escompté par les communistes, mais au contraire entraînent une baisse importante de la production, aussi bien pour la culture que pour l'élevage, ce qui conduira à des famines chez les paysans et les nomades tibétains c'est la première famine au Tibet.
# de 1959 à 1961, en Chine, le Grand Bond en avant fit selon les estimations entre 20 et 30 millions de victimes.
# en Corée du Nord depuis le milieu des années 1990 : un à deux millions de morts
# de 1967 à 1970 au Biafra (Nigeria), plus 1 million de morts ;
# Sahel
# Lesotho (1983-1985)
# 1984, grande famine en Éthiopie, plus de 1 million de morts


...mais plus autant ces 25 dernières années... voilà!

Janic a écrit :Tant que l’on ne connaissait pas (ou faisait semblant de ne pas savoir) les effets secondaires de la chimie des hommes on pouvait se réfugier derrière son ignorance. Aujourd’hui ce n’est plus possible, pas plus qu’il n’est possible d’ignorer les effets de l’amiante (il a fallut 100 ans pour le reconnaitre officiellement) ou ceux du nucléaire et de tout ce qui fait scandale aujourd’hui par les médias. Après, invoquer que le cognitivo comportemental (ce qui est aussi une réalité) intervient pour 50% des individus (non touchés par les effets nocifs), ça fait une belle jambe à celui qui meurt.

Oui mais tu veux remplacer ça par quoi, excepté par la réalité? Si quelqu'un fait le choix de se jeter d'un pont et un autre de consommer bio, t'y pourras rien. C'est donc bien les «choix personnels» qui dirigent les humains avant tout. En attendant tu devrais arrêtre ces «mélanges de genre», nan ^^

J'arrête là :mrgreen: parce que tu racontes pas mal de blah, blah, et qu'apparement on est d'accord sur le fond en grande partie, mais on n'est pas d'accord sur les "priorités à prendre" — ni sur les aspects ‘scientifiques’ (tu en parles alors que visiblement ceux auxquels tu fais référence t'échappent en partie, amusant) — à titre individuel j'ai essayé de donner plus modestement des pistes sur des solutions applicables «ici et maintenant» en l'état de la société et par le plus grand nombre => pour échapper aux carrences...
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par janic » 05/05/11, 18:59

obamot
Encore un autre exemple d'une vision faussée:
janic a écrit:
Obamot a écrit:
On n'est pas entièrement d'accord là-dessus, il n'y a pas que du négatif, puisque la famine est encore un fléau. Elle aussi tue! Donc ce n'est pas si simple...
La famine n’est pas une maladie au sens habituel de ce terme au même titre qu’une panne d’essence ne signifie pas que le moteur est mort.

Tu voudrais prétendre que «la mort par famine ne serait qu'un épiphénomène», et que les populations qui la subissent ne seraient pas in fine carencées?

Nous n’avons pas la même vision du mot carence. Pour moi la carence vient d’un produit en quantité suffisante, mais en qualité insuffisante ; alors que pour toi la carence part de l’insuffisance de produit. Vu sous cet angle là, je suis d’accord pour considérer que c’est une carence, tout comme un réservoir vide est une carence en produit. Mais ça ne remets pas en question les fonctionnalités du moteur. La famine c’est le manque de produit et non le manque de certains composants d’un produit.

Prétendre ça, serait à quelque part nier la prépondérance culturelle. Si je simplifiais, tu voudrais nous dire qu'ils pourraient se convertir au végéta?isme, comme ça ils auraient plus à manger...) mais alors pourquoi ils ne font pas ce choix, continuent à manger de la viande et à mourir de faim...

Voilà une bonne question et je vais y répondre par un détour. Dans une émission récente, il était montré que les chinois louaient à un prix dérisoire d' immenses parties de terres au gouvernement d’un pays d’Afrique. Ces terres, très grasses apparemment, étaient utilisées pour l’élevage par les autochtones et transformées en cultures céréalières (il me semble) à grands coups d’immenses tracteurs et en chassant, avec armes au point, les éleveurs locaux. Lesquels étaient ensuite utilisés comme main d’œuvre à très bon marché. Avaient-ils le choix de faire de l’élevage ou de la culture ? La réponse leur appartient, mais les chinois avaient évidemment fait leur choix et pas sur de l’élevage. Donc en raisonnant par l’absurde (à quelques milliers de KM , c’est facile) Si, sur ces parcelles immenses, le gouvernement avait soutenu une politique agricole plutôt que de l’élevage, une plus grande partie de la population aurait eu une plus grande quantité de nourriture disponible.

Comment peut-on encore résumer ces problèmes à une histoire de poule VS œuf, pour des problèmes qui dépendent autant de la psychologie individuelle que de la culture locale. Je ne comprends pas!

Voir ci-dessus.

J'espère que certaines des questions on trouvé réponse, mai je ne vais pas (...plus), m'escrimer à faire du «point-par-point», parce qu'à l'évidence, au vu de ce qui précède il y a des acquis positifs chez toi,
Ca me rassure
mais mélangés avec de grosses lacunes de ta part en médecine, chimie, histoire de la prévention, voire sociologie et psychologie
Ce ne sont pas ma profession, par contre c’est peut-être ton cas.
— et même dans l'usage du français —
Je ne suis pas un littéraire : méa culpa !
qui te font partir sur des fausses pistes

point de vue personnel. Appeler fausses pistes lorsque ce ne sont pas nécessairement les tiennes, c’est supposer que seules les tiennes sont bonnes. Non ?
ou nuisent à la compréhension de ce que tu écris. Rien de personnel, mais il faut plancher.

Et oui, y a encore du boulot sur la planche... Pour tous !

Janic a écrit:
Pour qu’une partie de son énergie soit utilisée pour se défendre c’est qu’elle est malade comme les humains. Quand on est pas malade, on a pas besoin de se défendre.

..
.pffff, tu crois ça toi? Mais on est TOUT LE TEMPS entrain de se défendre, de capter, transformer et utiliser de l'énergie, TOUT LE TEMPS en état de correction de différents «stress», qui sont rétablis (ou non) par des réactions cognitivo-psycho-neuro-électrico-chimio-biologiques => même contre des bactéries qui nous sont bénéfiques... L'état de «santé» c'est "tant qu'on a le dessus" sur ce fragile équilibre, et non pas exclusivement lié aux carences.. ou des questions d'énergie!

Ne fais pas comme si tu n’avais pas compris le sens de mes paroles. Je reste dans le cadre de ce que la plupart des gens appelle maladie, c'est-à-dire nécessitant une intervention extérieure. Il va de soi qu’un organisme est constamment en recherche d’équilibre, mais avoir « le dessus" c’est l’état qui devrait être « normal » et ne pas avoir le dessus l’exception, ce qui est de moins en moins le cas aujourd’hui. D’où la nécessité de se trouver au maximum dans les conditions d’avoir le dessus et le végétarisme est une de ces conditions favorables.
Janic a écrit:
Obamot a écrit:
Le cognitivo-comportemental, doit compter au moins pour moitié dans la santé des individus... (50%) si ce n'est pour totalité! Alors la suppression totale des aides «chimie» dans la production agricole, doit venir bien plus loin dans la hiérarchie des priorités!!!
Pas d’accord, elle est prioritaire.

...alors là, faudrait assumer. Parce que si avec une baguette magique tu pouvais arrêter ça, il y aurait peut-être un milliard de morts pour cause de famine. Celles de l'histoire récente de l'humanité se chiffrent déjà par mios, et une réforme agraire peut aussi engendrer des famines:

Là aussi, ne déformes pas les choses. Il faut partir de l’état actuel des situations en question. Les chimistes ont envahi toutes les régions du globe et il faudra un certain temps pour en rectifier les abus. Tout comme le nucléaire où il faut faire avec, en attendant de remplacer ce qui existe par d’autres systèmes énergétiques, ce qui va prendre un certain temps aussi.
Janic a écrit:
Tant que l’on ne connaissait pas (ou faisait semblant de ne pas savoir) les effets secondaires de la chimie des hommes on pouvait se réfugier derrière son ignorance. Aujourd’hui ce n’est plus possible, pas plus qu’il n’est possible d’ignorer les effets de l’amiante (il a fallut 100 ans pour le reconnaitre officiellement) ou ceux du nucléaire et de tout ce qui fait scandale aujourd’hui par les médias. Après, invoquer que le cognitivo comportemental (ce qui est aussi une réalité) intervient pour 50% des individus (non touchés par les effets nocifs), ça fait une belle jambe à celui qui meurt.

Oui mais tu veux remplacer ça par quoi, excepté par la réalité? Si quelqu'un fait le choix de se jeter d'un pont et un autre de consommer bio, t'y pourras rien. C'est donc bien les «choix personnels» qui dirigent les humains avant tout. En attendant tu devrais arrêtre ces «mélanges de genre», nan ^^
Je ne mélange pas les genres je les examine sous un angle différent, c’est interdit ?
(tu en parles alors que visiblement ceux auxquels tu fais référence t'échappent en partie, amusant)

Par exemple ? Je suis toujours disposé à reconnaitre d’éventuelles erreurs, mais il ne suffit pas d’accuser pour avoir raison.
Sinon, je ne t’ai, personnellement, accusé de rien, ni d’incompétence, ni de mal maitriser le français, ni même d’avoir tort. Alors essaie d’avoir le même respect envers moi.
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