A tous ceux qui ont expérimenté le dopage à l'eau

L'injection d'eau dans les moteurs thermiques et le fameux "moteur pantone". Informations générales. Coupures de presse et vidéos. Compréhension et explications scientifiques sur l'injection d'eau dans les moteurs : idées de montages, études, analyses physico-chimiques.
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sam17
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par sam17 » 20/02/06, 07:57

que pensez vous de quelque définitions ?


Évaporation
Selon wikipedia :

L'évaporation est un passage progressif de l'état liquide à l'état gazeux. Elle est différente de l'ébullition qui est une transition rapide. C'est un changement d'état appelé vaporisation.

Lorsqu'il existe un volume libre au-dessus d'un liquide, une fraction des molécules composant le liquide est sous forme gazeuse. À l'équilibre, la quantité de matière sous forme gazeuse définit la pression de vapeur saturante, qui dépend de la température.

Lorsque la pression partielle de la vapeur est inférieure à la pression de vapeur saturante et que celle-ci est elle-même inférieure à la pression ambiante, une partie des molécules passent de la phase liquide à la phase gazeuse : c'est l'évaporation.

L'évaporation ne peut avoir lieu que lorsque l'on est en présence d'un mélange de gaz. Lorsque la vapeur du liquide est le seul gaz, on n'a pas d'évaporation mais une ébullition (on peut également avoir une ébullition en présence d'un mélange de gaz).

L'évaporation est un phénomène important indispensable dans le cycle de la vie. Le cycle bien connu de l'eau (eau liquide devient nuage, puis retombe en pluie ou neige) nécessite cette étape.

L'évaporation demande une quantité d'énergie en général non négligeable (la chaleur latente de vaporisation), ce qui permet par exemple la régulation de température chez les homéothermes par transpiration et évaporation de la sueur, ou encore le rafraîchissement d'une cruche en terre, ou de l'air par nébulisation (aérosol d'eau).


ÉBULLITION
selon www.divirama.com

ÉBULLITION transformation d'un liquide en vapeur s'opérant dans la masse liquide sous la forme de bulles qui naissent ça et là principalement sur les parois du vase et qui s'élèvent en grossissant jusqu'au niveau là ces bulles soulèvent une pellicule hémisphérique de liquide la crèvent et la vapeur se dissipe dans l'atmosphère. Ordinairement on produit l'ébullition en plaçant sur un foyer de chaleur le vase qui contient le liquide. Au bout de quelque temps l'air dissous s'élève sous la forme de petites bulles gazeuses puis on voit des bulles plus grosses naître aux points voisins du foyer s'élever en diminuant de volume et disparaître sans atteindre le niveau en même temps on entend un bruissement qu'on appelle chant du liquide. Ces bulles sont formées par de la vapeur elles disparaissent parce qu'elles se refroidissent en montant au contact de couches liquides moins chaudes et qu'elles se transforment de nouveau en liquide de là résulte un vide dans lequel le liquide environnant se précipite avec bruit. Cette opération échauffe peu à peu toute la masse liquide et alors l'ébullition est en pleine activité. Pendant l'ébullition la température est constante cette température dépend de la nature du liquide de celle du vase et de la pression que supporte le liquide. Plus la pression est faible plus la température d'ébullition est basse c'est ainsi qu'on peut faire bouillir de l'eau sans foyer apparent de chaleur en la plaçant sous le récipient de la machine pneumatique et faisant le vide dans ce cas la chaleur vient des corps environnants. Il y a toujours consommation de chaleur dans l'ébullition. L'eau bout à 100" centigrades sous la pression d'une atmosphère un kilogr. d'eau exige alors pour se réduire en vapeur 536 calories. Une condition indispensable de l'ébullition c'est qu'il y ait dans la masse liquide ou sur les parois de petites bulles gazeuses dans lesquelles la vapeur puisse se développer. Ainsi l'eau complètement purgée d'air ne bout pas.

Vaporisation
selon Wikipédia

La vaporisation est l'une des six transformations fondamentales de la physique. Elle consiste à passer de l'état liquide à l'état gazeux ; elle peut prendre la forme d'une évaporation ou d'une ébullition.

La vaporisation demande en général une quantité d'énergie non négligeable, ce qui permet de servir d'intermédiaire entre le dispositif produisant la chaleur (la chaudière) et le dispositif utilisant la chaleur.

La vaporisation est utilisée dans de nombreux mécanismes de conversion d'énergie, en tant qu'intermédiaire, de stockage d'énergie. Par exemple dans une centrale thermique de production d'électricité (centrale classique ou nucléaire), l'énergie libérée par la combustion ou fission nucléaire est utilisée pour vaporiser de l'eau, la vapeur d'eau entraînant une turbine (dans le cas d'une centrale nucléaire, il y a deux circuits intermédiaires utilisant de l'eau, ou éventuellement du sodium). Le même phénomène est à l'œuvre dans la locomotive à vapeur où l'énergie du charbon est utilisée après vaporisation d'eau, la vapeur dégagée servant à actionner les pistons du moteur.






Je crois que l'élément le plus important qui ressort de ces definition est la différence entre évaporation et ébullition, a savoir que dans le cas de l'évaporation nous avons du gaz d'eau mélangé a de l'air qui aura besoin de perdre bcp d'energie (donc baisser en température) pour se condenser tandis que dans le cas de l'ebullition nous allons avoir de l'air saturée en gaz d'eau qui se condensera des que possible. C'est peut etre une des raison pour lesquelles le réacteur ne fonctionne pas quand le bulleur est trop chauffé au point d'en arriver a ebullition.

En tout cas, je ne sais pas pour vous mais moi ce genre de définition m'aide a y voir plus clair.
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par boulon » 20/02/06, 16:44

sam17 a écrit :L'évaporation ne peut avoir lieu que lorsque l'on est en présence d'un mélange de gaz. Lorsque la vapeur du liquide est le seul gaz, on n'a pas d'évaporation mais une ébullition (on peut également avoir une ébullition en présence d'un mélange de gaz).


automatiquement, vu que si c'est en présence d'un mélange de gaz(par ex. : air + vapeur), l'atmosphère survolant le liquide n'est pas saturé de vapeur

il n'est saturé que si la tension de vapeur saturante du liquide=la pression du milieu

ex. : à 70 °C c'est saturé de vapeur à 0,3115 bar (pression absolu)=pression hauteur d'eau : -6,985 mètre=un mano à dépression indiquerait : -0,6985 bar
(100% vapeur, 0% air)
en masse/m3, je ne sais pas (pour 0,3115 bar)

mais à 70°C à un atmospphère : l'air est saturé d'eau (équilibre de vaporisation) alors qu'il reste encore pas mal de cet air en rapport de la vapeur d'eau présente
25.5% poid d'eau, 74,5% poid d'air
soit 341,38 gr d'eau/kg d'air(c'est ce qu'on appelle le rapport de mélange saturant à 1 atm)
ce qui fait encore : 236 gr d'eau/m3 d'air

pour bien visualiser :
à 100°C : saturé de vapeur à 1 atm
(100% vapeur ; 0% d'air)
ce qui fait(infini de kg de vapeur/1 kg d'air)(rapport de mélange sat. à 1 atm)
ce qui fait encore : 590 gr d'eau/m3 d'air humide(sans air donc dans ce cas)

maintenant, moi je ne sais pas ce qui est mieux d'avoir en aval d'un bulleur, mais(sans éclaboussures) :

buller à 70°C fait passer 236 gr d'eau/m3 de "gaz" entrant dans le réacteur
buller à 100°C fait passer 590 gr d'eau/m3 de "gaz" entrant dans le réacteur

au démarrage à 20°C c'est seulement 19 gr

c'est quand même interressant de se rendre compte des ordre de grandeur(çà fait aussi beaucoup de bla-bla)

sam17 a écrit : Une condition indispensable de l'ébullition c'est qu'il y ait dans la masse liquide ou sur les parois de petites bulles gazeuses dans lesquelles la vapeur puisse se développer. Ainsi l'eau complètement purgée d'air ne bout pas.


çà par contre je n'arrive pas à me visualiser et comprendre, si quelqu'un veut tenter?

boulon
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Andre
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par Andre » 20/02/06, 19:17

Bonjour Sam
Trés interesant, je pense de la même façon.
j'en fait allusion a l'évaporation comme les plantes les feuilles d'arbres, l'éponge, la serpillaire qui seche,ect..
Tout ceux qui ont fait l'éxperience d'un bulleur a 100c, le savent
c'est pour cela que le mot vapeur je l'utilise toujours entre ()
C'est aussi pour cela qu'un bulleur doit etre chauffé aussi audessus du niveau de l'eau ,et qu'un bulleur produit de la meilleur vapeur que toute autre moyen, que dans le réacteur c'est l'air humide et non de la vapeur seule.
J'ai poster une discution le ratio idéal, peu ont répondu
je faisait allusion au ratio vapeur versus air que l'on fait manger au réacteur, mais je crois que trés peu on essayé differrent ratio
la raison est simple, il marche presque tous avec un bulleur. Avec un bulleur la seule façon de faire varier le ratio, c'est d'operer le bulleur a differrent température , puisque on ne peut dépasser la saturation,
donc la quantité d'eau entrainer avec l'air du bulleur est proportionelle a l'air et a la température du bulleur, il est préferable que l'air qui sort du bulleur soit en dessous de la saturation, donc dans son cheminement conduit elle doit circuler dans un conduit chaud, legerment plus chaud que le bulleur, si on ne veut pas qu'elle soit en condition de saturation (isolation du conduit ou faible vélocité), j'ai même essayer une petite entrée d'air chaud apés le bulleur.
On a encore beaucoup a apprendre sur le cheminement de cette air humide ..On vas commencer par cela avant de passer au moteur..
Et encore plus a apprendre, ce que fait cet air humide dans les moteurs thermiques que cela soit explosion ou diesel.
Ce qui est long c'est que l'on apprend par erreures et corrections, observation, et long tests..
Le probléme c'est que nous ne somme pas tous au mêmes stades dans les experimentations d'ou la differrence de questions et d'analyses , le faire marcher c'est une petite chose , l'améliorer c'est une grande chose,
Trés peu de monteur de Panton nous parle de leurs améliorations
Pourquoi ? on doit se poser la question...

André
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PITMIX
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par PITMIX » 20/02/06, 20:49

Pour moi le faire marcher c'est déjà une grande chose :lol:
Alors l'ameliorer je n'en parles même pas. Ca sera pour plutard.
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par bob_isat » 22/02/06, 15:41

hyper interessant boulon !

mais g pas compris comment tu trouve le rapport masse d'eau-masse d'air , connaissant la pression de vapeur saturante...peux tu expliquer ?
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par PITMIX » 22/02/06, 21:01

Il suffit d'avoir un diagramme de l'air humide ou encore appellé diagramme psychrometrique. Ca te donne le rapport entre l'humidité relative, le poid d'eau et la température. Jusqu'ici je ne trouvait que les valeurs de -5° à + 50°C. Le site thermexel est vraiment bien car il donne en plus la relation pression temperature et les valeurs pour des températures dans une très grande fourchette. Le diagramme de l'air humide sert essentiellement à dimensionner des systèmes de traitement d'air (Clim, CTA). C'est en consultant mes cours que j'ai remarqué à quel point l'air à basse température ne peut retenir l'eau en suspension. Quelque gramme d'eau dans l'air suffisent à saturer l'air froid d'humidité. Alors qu'il faut plusieurs dixaine de gramme d'eau pour saturer un air à 30°C.
C'est très pratique pour comprendre l'interêt de chauffer l'air lorsqu'on veut avoir un air dense en quantité d'eau mais pas trop d'humidité relative à l'entrée du reacteur.
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lau
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par lau » 22/02/06, 23:30

sam17 t'as oublié la "sublimation"!
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Le nombre de molécules contenues dans une goutte d'eau est égal au nombre de goutte d'eau que contient la mer noire!
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par boulon » 23/02/06, 00:20

bonsoir

bob_isat a écrit :hyper interessant boulon !

mais g pas compris comment tu trouve le rapport masse d'eau-masse d'air , connaissant la pression de vapeur saturante...peux tu expliquer ?


voir :
http://www.thermexcel.com/french/tables/massair.htm

mais pour transcrire en gramme d'eau par m3 d'airhumide, je te souhaite bien du plaisir

boulon
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par bob_isat » 23/02/06, 09:18

merci

c'est donc la tout l'interet du systeme G: en chauffant le bulleur avec les gaz d'echappmenet, celui-ci est operationnel de suite (qté d'eau envoyée au moteur).

Si on suit le raisonnement vapeur saturante-etc, il faut éviter de descendre en dessous de la température du bulleur, sur toute la longueur du circuit sortant du reacteur, sans quoi la vapeur d'eau se condense et c'est ça de moins qui part dans le moteur...

faut-y donc mettre de l'isolant sur les tuyeaux?...
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par PITMIX » 23/02/06, 11:49

Euh ça part qu'en même mais sous forme liquide. :lol:
A vrai dire je pense qu'il faut que le tube reacteur/admission soit court. Mais ça reste à prouver par ceux qui experimente le système.
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