Je déplace ici :
VetusLignum a écrit :Marc Andre Selosse dit que grâce au labour (et plus globalement, grâce aux émissions de carbone), on va s’éviter la glaciation qui nous attendait de par les cycles de l’holocène. Savez-vous de où il tire cela ? Car je n'ai pas le sentiment que quiconque ait les éléments suffisants pour affirmer cela. Ai-je manque un épisode ? Désolé pour le HS, mais c'est un sujet qui me préoccupe.
Pour ça ma bible c'est "le club des argonautes"
http://www.clubdesargonautes.org/faq/cy ... iaires.phpFaut avoir lu tout ce qui est écrit avant pour comprendre, Milankovitch ...
Où en sommes nous ?
L'été boréal a actuellement lieu lorsque la Terre est proche de l'aphélie et que l'énergie qu'elle reçoit du Soleil est à son minimum. À l'opposé, en hiver, elle est proche du périhélie et l'hiver boréal est moins intense. C'est là une des conditions d'établissement d'une ère glaciaire, et c'est ce que certains mettaient en avant il y a quelques dizaines d'années pour minimiser la menace d'un réchauffement climatique dû aux émissions de gaz carbonique. Mais l'excentricité de l'orbite de la Terre est actuellement faible, et va encore diminuer au cours des quelques prochains millénaires. D'autre part, l'obliquité de l'axe de rotation de la Terre diminuera durant la prochaine dizaine de milliers d'années, tendant à diminuer le contraste entre été et hiver et ainsi à favoriser des étés boréaux relativement frais. Compte tenu de ces évolutions des paramètres orbitaux, et en attendant le passage suivant du solstice d'été à l'aphélie, l'interglaciaire actuel, l'Holocène, pourrait donc être particulièrement long.
Se superpose à cette situation de très faible forçage vers une glaciation, un changement important de la composition de l'atmosphère dû aux émissions anthropiques de gaz carbonique et d'autres gaz à effet de serre, changement d'une telle amplitude que le risque de voir les calottes glaciaires s'avancer sur nos terres agricoles est repoussé à des configurations orbitales lointaines.
Au contraire, actuellement, et en dépit de conditions qui, sans l'action humaine, tendraient vers des étés frais et par conséquent vers une glaciation, la calotte glaciaire de l'hémisphère nord se réduit.