Ahmed a écrit :Que les arbres pourrissent naturellement ou soient brûlés ne change rien du point de vue du cycle du carbone atmosphérique. Quant au bilan carbone d'une forêt "naturelle", il est strictement neutre sur la durée, mais la phase initiale immobilise du CO2 en masse. Donc étendre le manteau forestier là où c'est possible est une bonne chose, d'autant plus que l'influence sylvestre se manifeste puissamment en ce qui concerne la pluviométrie (émissions de micro particules qui déclenchent la formation de gouttelettes au sein des nuages) et la température (dans le sens d'une plus grande fraîcheur).
Ce n'est pas vrai pour les forêts âgées, en tout cas c'est une idée reçue largement battue en brèche ces dernières années : les vieux arbres sont ceux qui stockent le plus de carbone par unité de surface et par an, plus qu'une jeune plantation en pleine croissance même dense, aussi contre intuitif que ça puisse paraître. Là aussi j'ai déjà du mettre un lien (a vérifier). Enfin cela tient au fait que les vieux arbres hyper matures ont eu le temps d'optimiser absolument la lumière reçue, et par leurs racines très développées les ressources du sol.