Les derniers chiffres et conséquences météo du réchauffement climatique

Le réchauffement et les changements climatiques: cause, conséquences, analyses...Débat sur le CO2 et autres gaz à effet de serre.
Ahmed
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Re: Les derniers chiffres du réchauffement climatique




par Ahmed » 06/05/16, 22:04

Dans la théorie économique classique, cette notion d'équilibre est un a priori (très contestable) sur lequel repose tout l'édifice conceptuel, mais je pense que tu te situes plutôt du côté de la microéconomie et là, ça reste cohérent, du moins dans une certaine mesure...
Comme j'ai essayé (en schématisant volontairement) de le montrer, la réalisation de gains devient logiquement de plus en plus difficile, sauf artifices, soit délibérés*, soit transparents. Ainsi, pour ce dernier cas qui nous intéresse particulièrement, les entreprises de services qui remplacent les activités productrices antérieures ne sauraient fonctionner sans la création par l'industrie financière de capitaux fictifs** qui rendent solvable une large clientèle...

* C'est le cas des plus grosses sociétés.
**Mais aux effets bien réels, car ils possèdent une double nature.
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Re: Les derniers chiffres du réchauffement climatique




par moinsdewatt » 06/05/16, 22:42

Etat de la banquise arctique à ce jour...
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Re: Les derniers chiffres du réchauffement climatique




par moinsdewatt » 07/05/16, 14:52

Changement climatique : cinq îles des Salomon disparues sous les eaux du Pacifique

LE MONDE | 07.05.2016

Cinq îles des Salomon, dans le Pacifique, ont disparu en raison de la montée des eaux et de l’érosion côtière, selon une étude scientifique australienne publiée samedi 7 mai. Six autres sont fortement touchées.

Les cinq îles qui ont totalement disparu (Kakatina, Kale, Rapita, Rehana et Zollies) étaient des îles non habitées mais porteuses de végétation, d’une superficie allant jusqu’à 5 hectares et sur lesquels les pêcheurs faisaient parfois escale. « Il ne s’agit pas seulement de petits îlots sablonneux », a expliqué Simon Albert, l’un des scientifiques auteurs de l’étude, à l’Agence France-Presse.

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Sur les six autres îles touchées, l’érosion de la côte a précipité une dizaine de maisons dans la mer depuis cinq ans et a obligé deux villages à se relocaliser plus à l’intérieur.

Les îles Salomon sont particulièrement menacées, à la fois par la montée des eaux, qui est dans ce secteur près de trois fois plus importante que la moyenne mondiale, et par des vagues particulièrement violentes qui érodent les côtes.
La réaction locale à cette évolution peut servir d’exemple pour les pays menacés par la montée des eaux, expliquent les scientifiques, qui notent que la ville de Taro, capitale de la province de Choiseul, a déjà prévu de se relocaliser vers des terres plus hautes.



http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html
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Re: Les derniers chiffres du réchauffement climatique




par moinsdewatt » 04/08/16, 21:11

Sibérie : un dangereux réchauffement climatique


03 Aout 2016

La fonte des glaces a réveillé une bactérie mortelle qui a contaminé tout un village. Un garçon de 12 ans est décédé.

2400 rennes ont été retrouvés morts sur des dizaines de kilomètres : ils ont été empoisonnés par une substance toxique, l'anthrax, qui s'est échappé du sol, tout près des tipis des éleveurs de rennes. Dans la péninsule de Yamal, tout près du cercle polaire en Russie, le sol ne dégèle jamais en principe. Il renferme des souches de maladies rendues inactives par le froid depuis des siècles.

+7 degrés en trois ans

Or cet été, il fait ici plus de 35 degrés. La couche supérieure de la toundra est en train de fondre. Les nomades qui vivent ici sont obligés de partir. Dans l'hôpital régional, les familles sont placées en observation, un enfant de 12 ans est mort et les médecins avouent leur impuissance. Des maladies réapparaissent, car la Sibérie est en train de changer profondément. La Russie fait aujourd'hui face aux conséquences très concrètes du réchauffement climatique. La Sibérie est même la région du monde qui se réchauffe de la manière la plus spectaculaire : la température moyenne a augmenté de sept degrés en trois ans.



http://www.francetvinfo.fr/meteo/climat ... 75513.html


L'anthrax s'échappe du sol sibérien, faisant un mort

Par figaro iconCécile Thibert - le 03/08/2016


Une hausse des températures a entraîné le réveil de la bactérie mortelle, présente dans le sol congelé depuis 75 ans.

Un tel évènement n'avait pas été signalé depuis 1941: la maladie du charbon, ou anthrax, a causé la mort d'un enfant et a contaminé 21 personnes en Iamalo-Nénétsie, un district autonome du Grand Nord russe, ont rapporté mardi les autorités locales.

Causé par la bactérie Bacillus anthracis, l'anthrax peut se manifester sous trois formes différentes: cutanée, pulmonaire ou intestinale. Le garçon de 12 ans, qui appartenait à une famille d'éleveurs de rennes, est décédé samedi de la forme intestinale, caractérisée par de la fièvre, des douleurs d'estomac, de la diarrhée et des vomissements. Il semble qu'il ait été infecté après avoir consommé de la viande de renne contaminée par la bactérie mortelle. Si l'infection est prise en charge à temps, elle peut être traitée par des antibiotiques. Les deux-tiers des 20 personnes infectées ont contracté la forme cutanée de la maladie, plus facile à traiter, tandis que six malades sont, comme le garçon décédé, touchés par la forme intestinale, la plus grave.

Fortes températures

Selon les autorités, l'épidémie aurait été déclenchée par les changements climatiques. Le mois dernier, la région a en effet connu des températures anormalement hautes, avoisinant les 35 degrés, contre 17 habituellement à la même saison. En conséquence le pergélisol (ou permafros), une couche de terre dont la température est normalement maintenue en dessous de 0°C, a fondu, libérant les bactéries congelées sous forme de spores depuis des dizaines d'années. Les spores sont une phase du cycle de vie des bactéries qui leur permet de survivre plusieurs décennies dans un environnement défavorable, tant dans le sol que la laine ou le poil d'animal infecté.

L'anthrax affecte en priorité les animaux, mais atteint aussi l'homme. Au total, plus de 2300 rennes sont morts, probablement après avoir brouté des végétaux infectés. La transmission de l'homme à l'animal peut se faire de diverses manières: par contact direct avec la peau, par l'inhalation de spores ou par ingestion de viande contaminée insuffisamment cuite. Il n'existe en revanche aucun cas documenté de transmission d'homme à homme. Toutes les personnes infectées sont issues d'une tribu nomade de Iamalo-Nénétsie, une région située à 2000 kilomètres au nord-est de Moscou. Selon le Siberian Times, 90 personnes ont été hospitalisées à titre préventif, dont 54 enfants, afin de passer des examens complémentaires à Salekhard, la capitale du district.

Mise en quarantaine

La région, dont la superficie est supérieure à celle de la France, a été placée en quarantaine. La gouverneure du district Natalya Khlopunova a fait savoir que tous les rennes de cette région ont désormais été vaccinés et que les décès ont cessé. «La grande majorité des nomades issus du territoire touché sont en bonne santé, a-t-elle ajouté. Cependant, les médecins leur ont donné un traitement préventif». Ceux infectés par la forme intestinale ont encore un pronostic vital engagé, selon le quotidien The Siberian Times. Des experts militaires ont été dépêchés sur place afin d'analyser la zone et d'incinérer les cadavres d'animaux. Le principal risque de propager l'épidémie étant lié à la viande infectée, le gouvernement régional a pris la décision d'interdire l'exportation de toute viande, peau ou ramure de renne en début de semaine.

L'anthrax tire son nom du mot grec signifiant charbon, en référence aux escarres noirâtres qui se forment sur la peau des personnes atteintes. La maladie sévit dans la plupart des pays d'Afrique subsahélienne et d'Asie, dans plusieurs pays d'Europe du Sud, dans les Amériques et dans certaines régions d'Australie. En France, des foyers d'anthrax animal sont régulièrement détectés. Entre 1999 et 2009, 74 foyers ont ainsi été enregistrés, principalement chez les bovins. Plus récemment, en 2001, le bacille du charbon a été utilisé aux Etats-Unis lors d'actes de bioterrorisme, faisant cinq morts.

Avec le réchauffement climatique, le permafrost sibérien n'a sans doute pas fini de dévoiler son lot de microbes emprisonnés dans la glace depuis des décennies, voire des milliers d'années. Ainsi, en septembre 2015, une équipe de scientifiques français avait annoncé la découverte d'un virus géant d'un genre totalement inconnu, réactivé après 30 000 ans de sommeil glacée.


http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016 ... isant-mort

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Re: Les derniers chiffres du réchauffement climatique




par moinsdewatt » 16/10/16, 13:34

Des nouvelles de mes montagnes :

Ces petits glaciers Alpins appelés à disparaître sous peu

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a débâcle glaciaire entraîne la formation de lacs, comme ici au pied du pan supérieur de Sarennes, sous le Pic Blanc à l’Alpe d’Huez.

À l’instar de l’emblématique glacier des Grandes Rousses, leur retrait bouleverse les paysages. D’ici à 2100, 80 % de la surface glaciaire alpine est condamnée avec un réchauffement global de trois degrés. Ceux qui sont inférieurs à 3500 m d’altitude sont voués à disparaître à court ou moyen terme. La mort de Sarennes est annoncée dans quatre ans…

A l’heure des premières chutes de neige annonciatrices de l’hiver, l’Alpe d’Huez, la chic station de l’Oisans rêve éveillée à de mirifiques (ou chimériques) liaisons avec ses voisines des Deux Alpes et des Sybelles pour étoffer un plan de pistes déjà bien fourni. Mais il est un trésor qui vous classe un domaine skiable parmi les plus réputés, et que l’Alpe est en passe de perdre : son glacier.

Emmanuel Thibert, ingénieur à l’Irstea (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture), et Xavier Ravannat, technicien de recherche, sont au chevet de ce pan de glace en état de mort clinique. Le relevé des niveaux de leurs balises, laisse peu de place au doute. Suivant un rythme annuel de perte de l’ordre de 3 m d’épaisseur, ces dernières années, Sarennes et ses 10 m de glace résiduelle maximum, sont condamnés à disparaître dans… quatre ans. Un passionné de l’Alpe et ses formidables hors-pistes ne veut croire à la funeste perspective. Autrefois, on coupait la tête aux messagers des mauvaises nouvelles.

En début d’automne, le site révélait un paysage triste comme Venise aux temps des amours mortes. Depuis 2014, le glacier s’est séparé en deux plaques de glace discontinues pour une surface totale en 2016 d’à peine 8,4 hectares, contre 160 autrefois. Et au milieu passe une piste où roulent VTT et 4X4 dans cette combe équipée en neige de culture jusqu’à 3000 m. Avant, le glacier permettait de conserver ces neiges éternelles offrant la possibilité de skier, qu’importe les précipitations.

Au temps béni des étés au ski

Christian Reverbel a veillé pendant 40 ans sur les pistes de la station. « C’était une cuvette pleine de glace. L’été les équipes venaient s’entraîner », se souvient le chef des pistes. Depuis 2000, le ski estival n’est plus qu’un vague souvenir. Reverbel a connu une ère où les anciens parlaient de Sarennes avec une épaisseur de 80 m. On skiait jusqu’en août.

En 1949, quand il fut le premier glacier français à faire l’objet d’un suivi des Eaux et Forêts, sa langue s’étirait jusqu’à la cabane, dite des glaciologues, à 2700 m où, aujourd’hui, s’étend une immense réserve de stockage d’eau, la plus haute d’Europe pour produire de la neige. Le glacier culminait à 3300 m sur l’arête qui rejoint le pic Blanc, la gare d’arrivée du téléphérique sommital.

« La cuvette s’est vidée »

En se retirant, la glace modifie la nature du terrain. C’est une illustration, révélatrice du climat, mais aussi, de la métamorphose des paysages. Pour Christian Reverbel ce « vide » risque d’être problématique pour la gestion des pistes qui nécessitera des raccords. « La cuvette s’est vidée, abaissant le point de conjonction entre la glace et le rocher. Cela provoque des cassures de parfois près de 30 m - l’épaisseur du glacier naguère - là où on traçait nos pistes ». Le professionnel de la neige pense à l’itinéraire de «Château noir» qui part sous le célèbre refuge du GUC dont le tracé pourrait être modifié pour adoucir la rupture de pente. Ce qui nécessiterait de lourds chantiers de dérochements.

Vestige du Petit âge glaciaire

Autre souci du retrait glaciaire, il cède à des moraines instables ou un terrain de glace fossilisée sur lequel reposent certaines infrastructures. Prenez le télésiège du Glacier. Bientôt, ce n’est pas seulement son nom qu’il devra changer mais aussi sa plateforme de départ. Voire son tracé. « On met en place des systèmes de rétention mais dans quelques années, il faudra trouver une solution », admet Christophe Monier, directeur général de la SATA, epxloitant le domaine. Emmanuel Thibert nous montre ces crevasses remplies d’eau : « La surface s’affaisse avec la fonte sous glaciaire ». Et l’hiver les pisteurs de la célèbre piste de Sarenne (sans «s»), délimitent un périmètre de sécurité pour que les skieurs évitent le trou.

Sarennes, formé au Petit âge glaciaire (1550-1830), n’est pas un cas isolé. Il incarne le destin des glaciers dont la zone d’accumulation est inférieure à 3500 m. À l’instar de ceux du cirque de Soreiller, dans le parc des Écrins, il devrait disparaître prématurément car plus vulnérable de par son exposition sud. Le versant occidental de la combe est le dernier englacé. D’autres petits massifs perdent leurs glaciers. Belledonne, le voisin, qui culmine à 2977 m au grand Pic, n’en compte plus que deux véritables : Freydanne et la Sitre.

Emmanuel Thibert égrène les années de fonte record à Sarennes : 2011, 2003 ou 2009 avec plus de 5 m d’eau en moins. « L’été caniculaire 2015 s’est conjugué avec un hiver sec pour donner un des bilans de masse les plus déficitaires depuis 65 ans avec une vitesse de fonte record : 7 cm par jour en juillet ».

Surface divisée par dix en 100 ans

Les températures accélèrent la fonte d’un glacier que l’enneigement, sa matière, ne permet plus de régénérer. « Au XXe siècle, il a été en déséquilibre quasi permanent avec le climat. Sa surface a été divisée par 10 et il a perdu 100 m d’épaisseur. Depuis 1985 ce déséquilibre s’accroît », précise le scientifique. En 35 ans la durée de fonte a augmenté d’un mois, 15 jours à l’automne et 15 jours au printemps. Ravage de la belle saison, « quand le glacier perd sa peau, la neige qui le protège », dixit Reverbel. Thibert conclut : « Sarennes était condamné par l’évolution naturelle du climat. L’homme n’a fait qu’accélérer les choses en ce début de siècle ».

Pourtant 2016 marque un ralentissement du déclin pour une partie des glaciers. Certains auraient même conservé leur masse comme Tête Rousse sous le mont Blanc. Dans la catégorie des « petits » en Haute-Savoie, ceux des aiguilles Rouges, à Vallorcine, côté nord ont résisté. Las une hirondelle ne fait pas le printemps et la tendance de fond est inexorable. Sarennes n’a perdu « que » 1,7 m d’épaisseur cette année - comme la mer de Glace - grâce aux précipitations du printemps. Et gagné, peut-être, un sursis de 6 mois sur sa mort programmée à l’horizon 2020.

Par Antoine CHANDELLIER |


http://www.ledauphine.com/environnement ... fin-de-vie
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Re: Les derniers chiffres du réchauffement climatique




par Remundo » 16/10/16, 14:28

et oui Energy,

mais je connais quelques autres gueulards sur d'autres forums qui pensent qu'il n'y a aucun problème / effet climatique. :P
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Re: Les derniers chiffres du réchauffement climatique




par Christophe » 16/10/16, 14:56

Euh tu réponds à qui? à quoi?
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Re: Les derniers chiffres du réchauffement climatique




par Remundo » 17/10/16, 09:11

t'en fais pas, Christophe, ça ne concerne pas Econologie, mais un autre forum qui s'intéresse à l'huile, au gaz... que MoinsdeWatt connaît très bien. :P
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Re: Les derniers chiffres du réchauffement climatique




par moinsdewatt » 30/10/16, 12:48

http://nsidc.org/data/seaice_index/imag ... series.png

Superficie de la banquise en arctique

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Re: Les derniers chiffres du réchauffement climatique




par Terremoto » 31/10/16, 18:41

MInce, nous avons raté 12 mois d'affilée de records mensuels de la température mondiale moyenne parce que juin 2016 a été rétrogradé au 2e mois de juin le plus chaud depuis le record de 1910...

https://global-climat.com/2016/10/17/nasa-record-de-chaleur-battu-de-peu-en-septembre-2016/
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